11
Sep
2015
1

Four Solaire… petite démo !

Tout début septembre, nous vous présentions une nouvelle technologie pleine de promesses : le four solaire.

Nous évoquions d’ailleurs le lien entre l’utilisation de l’énergie solaire et la préservation des abeilles :

« La perte de biodiversité, les pollutions chimiques et le réchauffement climatique ont pour responsable commun l’être humain. Comparé au gaz par exemple, utiliser l’énergie propre et gratuite du soleil pour faire cuire sa nourriture permet de ne pas émettre de CO2 et donc de limiter sa participation au réchauffement climatique. »

Vous avez été nombreux à nous témoigner l’intérêt suscité par cette belle invention et nous vous remercions pour tous vos commentaires postés sur notre page Facebook.

A cette occasion vous nous avez réclamé quelques vidéos de démonstration !

C’est chose faite : Régis vous propose deux vidéos à découvrir : une sur l’installation et une sur l’utilisation !

Vous ne sentirez pas l’odeur au travers des vidéos… mais soyez en assurés ! Ça sent merveilleusement bon !

Voir la vidéo : mise_en_place_four_solaire

Voir la vidéo : utilisation_four_solaire

Bon appétit !

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives | Tags :
01
Sep
2015
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Le four solaire, ça marche !

Depuis quelques semaines, nous nous régalons avec le four solaire. Pas grand-chose à voir avec les abeilles me direz-vous. Pas si sûr, car la perte de biodiversité, les pollutions chimiques et le réchauffement climatique ont pour responsable commun l’être humaine. Comparé au gaz par exemple, utiliser l’énergie propre et gratuite du soleil pour faire cuire sa nourriture permet de ne pas émettre de CO2 et donc de limiter sa participation au réchauffement climatique.
Avant de parler performance, je précise qu’à chaque fois qu’on utilise le four tout le monde est émerveillé, en particulier les enfants qui trouvent ça magique. Il y a un côté ludique et pédagogique et tout le monde y va de ses petites expériences culinaire.

Four Solaire

Côté performance j’ai en fait été assez surpris. Je n’ai pas de thermomètre, mais lorsque le four est chaud, si on jette un peu d’eau dans le fond elle s’évapore de façon instantanée comme dans une poêle brulante. Je dirais que nous somme entre 150 et 200 degrès. En taillant des pommes de terre en lamelles, nous avons même réussi à faire des chips sans aucun souci. Nous nous sommes aussi régalés de légumes farcis, ratatouille ou pois chiches par exemple. En fait, je pense que l’on peut faire à peu près toutes les recettes. En termes de temps de cuisson, c’est un peu plus long qu’un four classique. Il faut ajouter environ 15 minutes, ce qui n’a pas réellement d’impact.

En creusant un peu, nous avons en plus découvert que les fours solaires étaient 100% fabriqué en France par une entreprise de la région parisienne (IDCOOK).

Lien vers le four solaire ID COOK

Pour toutes les personnes du secteur de La Rochelle, vous êtes les bienvenues pour venir voir le four le four et même l’emporter quelques jour chez vous pour le tester.

Ecrit par Régis dans : Autres initiatives | Tags :
05
Mar
2014
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Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

La ruche, et ses artisanes les abeilles, nous fournissent des substances naturelles, qui sont de véritables pépites nutritionnelles, en même temps que de précieux remèdes. On connait le miel, un aliment universellement adopté, dont l’homme se partage la consommation avec d’autres animaux.

Deux types de miel

On distingue deux types de miels en fonction de l’origine de ces liquides : le miel de « nectar » et le miel de « miellat »

Miel « liquide » ou miel « solide » : quand choisir l’un plutôt que l’autre ?

Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps (ex. miel d’acacia) et plus il aura une saveur sucrée (le fructose ayant le pouvoir sucrant le plus élevé). Plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (ex. miel de colza) et moins il aura une saveur sucrée. Un miel plus riche en fructose (donc plus « liquide ») possède un index glycémique plus bas (ses « sucres » font modérément monter le taux de sucre dans le sang).

Un miel plus riche en glucose (donc plus « solide ») possède un index glycémique plus élevé (ses « sucres » font plus rapidement monter le taux de sucre dans le sang). Exemple le miel d’acacia (44% de fructose) est crédité d’un index glycémique de 32 tandis qu’il est de 80 pour le miel mille fleurs.

Les miels liquides, du fait de leur index glycémique bas, seront davantage indiqués en préparation ou dans la durée d’un effort physique en raison de leur impact modéré sur la glycémie et des propriétés du fructose (sucre « lent » donc moindre risque d’hypoglycémie réactionnelle). Les miels solides, du fait de leur index glycémique élevés, seront davantage indiqués en récupération d’un effort physique, en raison de la mise à disposition immédiate du glucose au profit de la régénération du stock glycogénique musculaire.

Dossier : Compléments alimentaires : Une aide à l’entrainement pour le cycliste ?

Rappelons, dans tous les cas, que la présence inévitable de glucose dans le miel (entre 22 et 41%) produit une hausse infaillible de la glycémie, qu’il conviendra de prendre en compte, notamment chez les personnes diabétiques.

Intérêt nutritionnel, intérêt gustatif  ou intérêt biologique : Comment faire son choix ?

Le miel, bien que produit 100% naturel, appartient clairement à la famille alimentaire des « produits sucrés » (sucres, confitures, sirops…) puisqu’il est constitué à plus de 80% de sucres et entre 15 et 18% d’eau, ce qui ne laisse plus beaucoup de place, avouons le, pour le reste. A l’exception des miels de miellat, qui sont un peu plus riches en acides aminés, vitamines et sels minéraux, l’apport en autres molécules, aux quantités usuellement consommée, est anecdotique. L’intérêt nutritionnel du miel est donc avant tout énergétique, ce qui le prédestine, entre autres, aux sportifs.

Ses sucres (glucose et fructose) sont deux sucres instantanément assimilables, car simples (on parle « d’oses »), en comparaison par exemple au saccharose (sucre traditionnel de table) qui est un di-ose (composé de 2 molécules reliées entre elles par une liaison chimique). Ce dernier nécessite un léger travail de digestion pour scinder les 2 molécules dont il est constitué avant leur assimilation. Les miels plus riches en fructose ménagent davantage la glycémie que les miels riches en glucose.

Conclusion : diététiquement parlant, un miel de miellat, plutôt liquide (comme par exemple le miel de châtaignier) semble être celui qui offre, pour le sportif, la palette nutritionnelle la plus fournie.

Heureusement, l’attrait du miel ne se limite pas à son seul intérêt diététique. Il y a l’intérêt gustatif et organoleptique, indéniable (que les professionnels du métier sauront bien mieux exprimer que nous). Il y a aussi l’intérêt biologique (ou thérapeutique), à savoir son bénéfice pour la santé. Dans ce dernier domaine, le miel se démarque nettement des autres produits sucrés, puisqu’on lui prête quelques vertus, que ne semblent pas posséder les autres produits sucrés :

une activité antibactérienne et antiseptique

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

L’activité antibactérienne et antiseptique serait due à la présence de plusieurs facteurs antibiotiques naturels :

  • les inhibines
  • et les défensives (il s’agit en réalité de « traces », qui viendraient de la propolis, une substance présente dans toute la ruche et dans la tapisserie des alvéoles).

Les inhibines sont de puissants bactériostatiques, c’est-à-dire qu’ils empêchent le développement des bactéries sans les détruire (ils freinent ou inhibent la reproduction des bactéries). Les défensines jouent quant-à elles un rôle chez l’homme, dans le système immunitaire (un dysfonctionnement de cette molécule provoque des maladies chroniques). Néanmoins, les propriétés bactériostatiques du miel pourraient tout simplement être attribuées à son acidité et de sa densité élevée (40% plus lourd que l’eau).

Dossier : Les compléments alimentaires naturels pour le cyclisme

une activité antioxydante large

Cette activité antioxydante est reliée à la présence de flavonoïdes, dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques, de substances aromatiques et de matières pigmentaires, spécifiques à chaque miel. Les antioxydants du miel permettent au sportif de lutter contre les radicaux libres (résidus de la consommation d’oxygène, la pollution, l’exposition solaire…), des molécules hautement responsables du vieillissement cellulaire. Une suragression de l’organisme aux radicaux libres expose au risque de stress oxydatif.

un effet prébiotique

L’activité « prébiotique » (c’est-à-dire « favorable à la vitalité ») du miel, résulte de la présence dans celui-ci de glucides non assimilables par notre organisme. En traversant notre organisme, ces glucides non assimilables ont pour effet de stimuler la microflore intestinale et de la vitaliser. Rappelons que cette microflore intestinale, constituée de bifidobactéries et lactobacilles…, est le garant d’une bonne absorption des nutriments dans le colon, au premier rang desquels les minéraux (en particulier le calcium et le magnésium) et de l’intégrité du système immunitaire (la barrière intestinale étant le 1er rempart contre les agresseurs venant de l’extérieur). Autant de propriétés très utiles pour le sportif.

et les autres vertus : mythe ou réalité ?

S’agissant du contenu en enzymes, souvent mis en avant comme argument commercial, les professionnels du secteur estiment qu’à l’échelle du système digestif humain, les quantités sont insignifiantes (rappelons néanmoins qu’il convient de ne pas faire chauffer le miel à plus de 40°c, sous peine de lui faire perdre une partie de ses enzymes).

Enfin, en fonction de l’origine des miels (fleurs), des vertus thérapeutiques hypothétiques peuvent venir s’ajouter au cas par cas, tel que le drainage hépatique (action stimulante sur le foie du miel de romarin), la prévention des lithiases biliaires (miel de bruyère), des ulcères à l’estomac, de la gastroentérite (miel de lavande surtout), le confort digestif, notamment en cas de transit paresseux, le miel ayant un effet légèrement laxatif (miel d’acacia)…Même si tous les effets attendus ne sont pas totalement au rendez-vous, selon l’expression consacrée : ça ne peut pas faire de mal !

Source : www.nutri-cycles.com/le-miel-complement-alimentaire-naturel-du-cycliste

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir | Tags :
15
Déc
2011
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Lettre des ruchers

Comme nous avions pu vous le dire en Juillet, après un printemps prometteur, la sécheresse n’a pas permis la montée de nectar tant attendue.
Cependant, toute la France n’a pas été logée à la même enseigne et si l’ouest (Bretagne, centre pays de Loire…) avec de grosses sécheresses a été pénalisé, d’autres régions ont eut des récoltes satisfaisantes.

Grâce a un automne plus chaud qu’à l’accoutumée avec, en Octobre et en Novembre, des chaleurs exceptionnelles, les abeilles ont pu remplir de bonnes provisions pour passer l’hiver.

La nouvelle obligation pour les agriculteurs de laisser des sols nus pour piéger les nitrates et éviter ainsi les ruissèlements (moutarde, phacélie..), a permis aux plantations de fournir des ressources en nectar et pollen cf Wikipédia Culture Intermédiaire Piège à Nitrates .

Avec ces températures plus importantes, les abeilles ont ainsi profité de cette belle miellée d’hiver, et malgré une activité intense, on a constaté que les ruches continuaient même à s’alourdir en réserves.

Du côté des préparatifs à l’hivernage, les apiculteurs font le tour de leurs ruches et regardent l’état des provisions (une ruche consomme en moyenne 1.5 à 2 kg par mois).

Ils vérifient également l’état sanitaire; c’est la période où  l’on soigne du varroa (parasite de l’abeille) et où l’on vérifie que les colonies soient bien protégées que ce soit des intempéries (pluies, vents…), ou encore des rongeurs (on diminue l’entrée des ruches).

Au mois de Décembre, les abeilles sont en pleine période d’hivernage.
Ce sont les jeunes abeilles d’automne qui sont destinées à passer l’hiver. Etant un insecte solaire et en plein équinoxe d’hiver, la reine a totalement ou presque cessé sa ponte, la colonie est arrivée au plus bas en terme d’individus (15 a 20 000 abeilles).

L’apiculteur est à cette période, à la préparation de son matériel apicole (réfection des cadres, gaufrage à la cire…) pour la prochaine saison.

Il prépare également le miel nécessaire et son stand pour les  marchés de noël, foires et expositions.

Avec ce froid hivernal désormais installé, Un toit pour les abeilles vous invitent à penser au miel et autres produits de la ruche (pollen, propolis…) afin de parer aux premières grippes et maux d’hiver.

 

 

 

Et rien de mieux en ces temps festifs que d’inviter le miel à votre table.
C’est  une belle manière de le célébrer et ce dernier se marie avec nombreux mets qui apporteront un peu de douceur à votre menu de Noël.

Ainsi, nous vous proposons quelques idées de recettes à base de miel afin de susciter votre envie et votre créativité culinaire puisque les mariages avec le miel sont nombreux.

 

Toasts chaud de roulés de jambon cru fourrés chèvre et pointe de miel

Foie gras poêlé sur tartine poêlée de pain épices

Hydromel pétillant

 

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Mignon de porc marinade au miel et sauce soja, 5 parfums et gingembre

Dinde laquée au miel et farce aux marrons, girolles et petits oignons

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Nougat de Noël

Crumble de pommes caramélisées au miel et noisettes

 

 

De joyeuses fêtes de fin d’année !

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Lettre des ruchers | Tags : , , ,

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