BEEHOME

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BEEHOME est une maison d'hôtes située en plein Calvados en Normandie dans l'environnement préservé du plateau de la côte de Grâce. Sur le parc de 2 hectares nous avons créé un potager bio avec courgettes, potirons, aubergines, artichauts, ail, échalotes, sauge et lavandes. Aucun pesticide n'y est utilisé. Désherbage à la main. Une roseraie a pris place depuis 5 ans. Plus loin nous avons planté des arbres fruitiers (pommiers, cerisiers, poiriers, noisetiers, merisiers). Différents carrés de jachère fleurie (100m) attirent les abeilles et/ou les papillons. Un bon tiers du parc est laissé en herbage. 


Voir leur site internet

Quelques actions et engagements menés au sein de nos maisons d’hôtes :
- Afin de trier nos déchets, nous avons installé 3 poubelles différentes (verre, plastique et cartonnettes). Nous engageons nos hôtes à respecter le tri sélectif.
-  Au petit déjeuner et repas sont proposés des produits bio et des fermes alentours. La consommation locale est privilégiée.
-  Soutien les abeilles en parrainant une ruche. Le miel de notre apiculteur est présenté au petit-déjeuner.
- Le pain non consommé est donné aux poules de nos voisins
- Réutilisation des serviettes de bain
- Utilisation d'ampoules basse consommation Tri sélectif

La ruche en images

  • La ruche BEEHOME
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L'apiculteur : Thierry SALAVIN

UTPLA apiculteur Thierry SALAVIN

Thierry est un apiculteur bio professionnel situé en Isère.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert.

Il a découvert et démarré l'apiculture en 2010 en récupérant des essaims vagabonds.
Sans lien familial avec l'apiculture, il a acquis son expérience en se formant en France, puis en travaillant chez des apiculteurs en Australie le temps d'un été chez eux, hiver chez nous..

Il a un cheptel actuel de 200 ruches.
Thierry utilise uniquement des ruches Warré qui privilégient une apiculture douce et respectueuse des abeilles, permettant d'éviter le nourrissement au sucre notament.

La majorité de ses ruchers sont situés sur les massifs alpins vierges de cultures aux alentours de Grenoble (Chartreuse, Vercors, Belledonne, Ecrins).
Thierry pratique la transhumance locale dans un petit rayon (40km) pendant la saison pour des miels de crus (châtaignier, acacia, haute montagne).

Belles fêtes et encore Merci !

Bonjour à tous !

L'occasion une pierre trois coups pour vous souhaiter, remercier, informer !

Primo, que les colis sont tous partis pour ceux d'entre vous qui devaient les recevoir à cette époque, avant les fêtes.
Si pas déjà parvenus, vérifiez votre boite, en espérant que tout arrive à bon port.

Pour l'autre moitié d'entre vous, ce sera au printemps ;)

 

Secundo, de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'années, en vous souhaitant le meilleur pour vous ! La santé, la gourmandise, la joie, la vitalité, la vie comme elle coule pour vous :)

De mon côté je vais moderer en alternant du temps social et en famille, et moment de solitude choisie, pour entretenir et garder la sérénité, l'équilibre, ne pas saturer pour que l'amitié n'en soit que plus merveilleuse.

 

Tercio Quatro pour vous redire un grand merci pour votre soutien, sentir cette communauté qui me porte pour continuer.

Franchement, cette année, ça passe, grâce à vous ! Serieusement !

 

Deux choses qui se rajoutent à la pile déjà bien grassouillette de paramètres à gérer avec les abeilles pour expliquer :

 

Peut être avez vous eu vent de la crise du bio et pour l'apiculture en particulier ?
C'est simple, notre activité, comme toute autre, est liée à la loi du marché. Dur de garder un cap stable quand tout flambe.
J'ai besoin de mettre du pétrole dans mon camion pour voir les petites zabeilles, acheter des pots, des couvercles, tout un tas de trucs. Ça, c'est la vie !
Je vous apprends rien, comme tout le monde...La ferme et le projet d'autonomie alimentaire/énergétique, bref de paysannerie, où j'habite permet de tamponner un peu mais pas tout.
Le miel fait parti des produits de luxe au prix où l'on doit le produire en France d'année en année.

Alors je comprends bien qu'enormement de gens en font l'impasse, en tant que produit "non essentiel" ou de "niche" quand les temps sont durs.
En plus de certains magasins bio qui ont mis la clé sous la porte, ceux qui me restent commandent beaucoup moins souvent et en petite quantité.
Je ferai le vrai bilan à la fin de l'année mais c'est entre 70 et 80% de commande en moins, donc de revenu en moins, c'est colossal.

Tous les apiculteurs sont concernés, bio ou pas.

Il y a eut une mobilisation nationale à Paris le 30 novembre pour défendre les apicultrices et apiculteurs face aux importations de miel à bas prix par les négociants.
J'avais les enfants, je n'y suis pas allé, mais, loin des yeux, près du coeur.

Tout ça pour vous expliquer que oui, j'arrive à me dépatouiller financièrement pour boucler l'année juste grâce à votre soutien et à la stabilité du parrainage encore cette année qui est un volume équivalent en miel pré-vendu et fixé. C'est complètement concret. Merci !!!

 

L'autre chose est le frelon..
Ca y est, il est dans tous les ruchers ici cette année.
Il était discret jusqu'à mi octobre, bien occupé sur le lierre. Quand la floraison fut finie, ils sont tombés sur les ruches d'un coup.
On s'est tous fais surprendre ici, n'ayant jamais vu cela avant. La météo leur a été clémente, aux "parasites" en général avec le changement climatique.
Espérons un gros coup de gel cet hiver.. bref, des colonies ont fondu en population, certaines se sont carrément vidées, ce n'est pas le varroa.

Je vous joint une photo d'une ruche attaquée par les frelons, qui ont réussi à rentrer mais se sont fait coincés par la grille à reine pour ceux qui sont restés.
Seule une poignée d'abeilles était encore présente dans un coin.
La ruche à côté avec le petit coeur est morte, pas faute d'avoir marqué au rouge un symbole de vie et d'amour, l'intention des fois ne suffit pas..
J'en suis à 17 ruches mortes par les frelons, le temps de reduire les entrées, mettre des pièges.. c'est fulgurant.

 


Ce n'est pas fini, d'autant plus que beaucoup beaucoup de colonies ont fondu où parfois il ne reste qu'une petite grappe qui a très peu de chances de passer l'hiver.

Les ruches qui restent ont changé leurs comportements. On sent le stress maintenant.
Elles ont fait une petite grappe devant la ruche pour se défendre, le reste semblant rester dans la ruche, comme confiné, pour nous rappeler des mauvais souvenirs dans l'histoire de l'humanité..

La dynamique de la colonie et son bon développement avant l'hiver est arrêté si il n'y a plus d'entrées/sorties.. le frelon sort aussi a faible températures, j'en ai même vu sous la pluie, rentrer dans les ruches.. a présent qu'il y a eut un peu de neige et froid, je n'en vois plus.

Je me suis senti comme tous les autres apiculteurs, démuni. C'est donc encore un nouveau paramètre à gérer, sans trop savoir comment. Ca va changer mon travail, augmenter des coûts, à terme encore le prix du miel.. :-(

J'ai investi par exemple dans des harpes électriques à mettre devant les ruches pour l'année prochaine, c'est normalement ce qui les protègent le plus. A suivre aussi donc..

 

Voilà un looooong mail, dans nos vies plus que débordantes et où le temps d'écran est peut être comme moi de plus en plus energivore.

Je m'en excuse pour ça.
La lecture, comme l'écriture, a cette solitude qu'elle vous impose ma confession. Merci pour vos oreilles.

Je préfère vous exprimer au mieux la situation, que du blabla social superflu, la situation faisant un vrai changement et une réelle incertitude à continuer dans l'apiculture.. que j'aime de moins en moins, à cause de tout ça,
CSe que l'homme rajoute d'année en année en boulversement divers, tout en gardant l'amour intact pour les abeilles.

C'est un sentiment particulier, limite schyzo, en tout cas épuisant de se sentir Don Quichotte ou David contre Goliath.

Sans doute, l'occasion de m'adapter, réinventer, pour y voir le positif.. pour garder l'espoir.

J'ai le sentiment d'avoir atteint une limite dans le soin et l'effort à fournir aux abeilles pour les accompagner dans leurs propres autonomies et bien être.

Mes interventions sont de plus en plus nombreuses, complexes, mais surtout la conséquence du lien de dépendance de l'abeille à l'humain de plus en plus grand, et ça, ça me fait un frisson dans le dos..

A ceux qui sont venus aux portes ouvertes, nous avons un peu échangé à ce sujet. Je me souviens de ce beau temps et de l'émerveillement dans les gens. Cadeau. Il n'y avait pas encore le frelon..

Je garde ces instants précieux dans mon coffre à merveilles, comme on réouvre une boîte à musique pour retomber dans l'innocence.

 

Je vais préparer le printemps pendant l'hiver, faire comme si et espérer qu'il n'y ait pas trop trop trop de casse.. il y a encore un petit traitement à faire contre le varroa, qui me semble à present limite familier, presque comme un "ami".. et je verrai bien au printemps, en sorti d'hiver, ce qu'il en ait, en comptant les vivantes.

 

Voilà ce que j'aime aussi d'être avec le vivant, la paysannerie, et spécialement l'abeille, c'est qu'il faut constament anticiper en étant connecté au présent, ce qui me fait considérer que tout est en relation, afin de garder présent la nécessité de l'ajustement aux constellations changeantes de l'existence.
Fatiguant remuant, engagé, le vivant, vibrant, ne se trouve pas dans le confort mais la recherche d'équilibre. Cette leçon de subtilité je l'ai bien apprise encore cette saison..

Je vous souhaite encore de belles fêtes de fin d'années, en recherchant au mieux ce qui est de votre équilibre.

Ainsi qu'un très grand merci !

Thierry

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Le rucher de la Chartreuse

Le rucher de la Chartreuse

Les ruches sont situées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, à 800m d'altitude qui offre une diversité de milieux naturels.

Le parc est ainsi constitué de forêts qui varient du chêne à des hêtraies-sapinières jusqu'aux épicéas à 1500 m d'altitude mais aussi d'étendue de pelouse et prairies.
Les eaux de source provenant des torrents et zones humides environnant le rucher sont d'excellente qualité.

Le miel récolté par la miellerie du Peuple Zélé est selon les floraisons de forêt à dominante de tilleul et pointe de châtaignier et de fleurs de chartreuse qui sont issues des sous-bois comme les ronces et framboisiers avec un arôme floral, frais, naturellement crémeux.

Thierry pratique un élevage et une sélection massale de ces abeilles afin de tirer le meilleur parti de chaque abeille (productivité, caractère...).
Il a ainsi commencé son cheptel avec des abeilles locales ou dites "noires" issus d'essaims cueillis dans la Vallée et qui ont permis la création d'autres colonies d'abeilles avec des croisements naturels contrôlés. Aujourd'hui il a des colonies avec un brassage d'origines qui sont adaptées localement.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Chères Marraines, chers Parrains,
Permettre à des élèves de dorloter des abeilles qui ne piquent pas ?
C’est la super initiative lancée par nos collègues des Dorloteurs d’Abeilles.



Dès le lancement du projet, ils ont échangé avec de nombreux enseignants, ultra-motivés à l’idée de lancer un atelier autour des abeilles solitaires avec leurs élèves.
Mais ils ont vite &eacu...




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