28
Mai
2014

de drôle d’animaux dans la paille

De drôles d’animaux se sont installés dans la paille à proximité de l’un de nos ruchers

Ecrit par Régis dans : Nos actions | Commenter cet article
27
Mai
2014

Des abeilles utilisées pour repérer les mines

Deux chercheurs, un Français et un Croate, ont eu l’idée de faire appel aux abeilles pour aider les hommes à repérer les mines antipersonnelles.

Les abeilles pourraient aider l’homme à détecter les mines anti-personnelles.

« On savait déjà les abeilles sensibles à certaines odeurs, celles du géranium ou du néroli (NDLR : fleur d’oranger). Le défi c’est de leur apprendre à repérer le TNT, un explosif », explique Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeille et Environnement à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) à Avignon (Vaucluse).

Du sucre au TNT

Sollicité il y a quatre ans par Nikola Kesic, un chercheur de l’Université de Zagreb (Croatie), l’idée est venue d’utiliser l’abeille domestique Apis mellifera pour détecter les mines anti-char – de larges et épaisses galettes – et antipersonnel – petites et légères, grosses comme une orange – toujours emprisonnées dans les sols de Croatie (90 000 mines) ou de Bosnie (120 000 mines) et que les glissements de terrain consécutifs aux récentes pluies diluviennes risquent de dégager en surface.

Dotée de capteurs chimiques hypersensibles contenus dans ses antennes, l’abeille domestique est capable, outre les informations qui lui sont communiquées lors de la danse des abeilles au sein de la ruche, de trouver des fleurs et du pollen riches en sucres de façon à les butiner pour en faire du miel. Comment donc lui donner l’habitude d’aller aussi flairer des engins explosifs remplis de TNT ? « Il s’agissait de déclencher un réflexe de type pavlovien chez l’abeille », explique Yves Le Conte.

L’expérience a consisté à dissimuler sous du sable du TNT seul et du TNT recouvert de sirop pour appâter les butineuses. Très vite, les abeilles ont foncé sur l’explosif ! Mais elles sont aussi vite devenues indifférentes quand elles ont compris qu’il n’y avait plus de sucre.

Les chercheurs ont alors forcé l’apprentissage, en rajoutant du sucre sur le TNT de façon qu’elle mémorise de plus en plus fortement l’odeur seule de TNT. « Cette substance chimique, le trinitrotoluène, plus stable que la nitroglycérine qu’on voit dans le film Le salaire de la peur, sent l’amande amère », explique André Picot, chimiste honoraire au CNRS.

Des démineurs encore sceptiques

Des expériences de suivi des déplacements et des arrêts des abeilles ont eu lieu dans des champs de mines recouverts de végétation au moyen d’un radar infrarouge couplé à une caméra permettant de photographier la scène toutes les dix secondes. Comme elle dégage de la chaleur, les abeilles sont repérées par les signaux infrarouges, ce qui permet de fouiller une zone précise et de déminer. D’autres expériences sont prévues cet été en Croatie « avec une colonie entière d’environ 30 000 abeilles, grâce à des financements européens », explique Nikola Kesic.

Des progrès restent à accomplir car les abeilles se posent plus sur les cibles au DNT (dinitrotoluène) que sur le TNT ! Mais la méthode étant « très simple et très rapide, nous espérons maintenant convaincre les spécialistes du déminage avec des résultats », poursuit le chercheur croate.

L’animal doué d’odorat au service de l’homme

Les abeilles sont également valorisées pour détecter les explosifs ou la drogue dans plusieurs aéroports ou centres de recherche. Une démarche qui rappelle le dressage du « rat de Gambie », gros mais très docile, utilisé en Tanzanie avec l’aide de l’ONG belge Apopo pour dépister la tuberculose à partir de la salive de patients ou bien des mines dans la nature. Ou bien encore les chiens de la police technique et scientifique d’Ecully (Rhône) qui, après un entraînement assez strict, sont capables d’identifier « l’odeur corporelle » d’un suspect.

Source : www.la-croix.com/Des-abeilles-utilisees-pour-reperer-les-mines

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : A lire sur les abeilles,Bon à savoir | Tags : Commenter cet article
26
Mai
2014

Language des Abeilles

Quand l’INRA écoute aux ruches

Les abeilles se parlent-t-elles? Une équipe de l’INRA d’Avignon a isolé des vibrations particulières émises dans les ruches, comme un claquement sec, qui correspondraient à une forme de communication avec une poignée de « mots ».
Pour Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeilles et Environnement à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), « cela voudrait dire qu’elles disposent d’un autre mode de communication que celui des phéromones », le langage des hormones.
Pour passionné qu’il soit, le biologiste ne s’avance pas à parler de « sons » mais envisage l’hypothèse d’un « profil vibratoire » de cinq à six « mots » échangés dans la ruche, enregistré grâce à des capteurs hyper-sensibles.
Une fois modélisées, ces vibrations indétectables à l’oreille forment une émouvante bande-son sur l’écran de son ordinateur, des « kak kak » proches des sons du criquet, qui semblent se répondre et dont le chercheur conserve jalousement l’enregistrement en laboratoire dans l’attente d’une publication prochaine de ses travaux.
« Si elles font ça c’est forcément pour communiquer, reste à trouver ce qu’elles se disent et comment elles émettent cette vibration particulière », juge-t-il.
Cette découverte s’est faite grâce à sa collaboration avec un physicien de l’université de Nottingham, en Angleterre: Martin Benzick, spécialiste des vibrations, pensait possible de prédire à l’avance certaines activités des abeilles.
M. Benzick a mis au point le « SwarMonitor » qui permet de prévoir à l’avance quand la colonie est prête à essaimer. Quand l’essaimage se produit, explique Yves Le Conte, il cause de lourdes pertes à l’apiculteur: il voit partir l’ancienne reine avec la moitié de ses abeilles pour se reproduire ailleurs en formant un essaim dans les arbres, ou sous les toits.

– Mouchards et caméras –

« L’idée était de permettre à l’apiculteur de prévenir l’essaimage, par exemple en séparant sa colonie en deux. On a décidé de s’en servir plus largement pour prédire la santé des colonies » reprend le biologiste.
Avec l’aide d’un apiculteur « compteur d’abeilles », il a pu installer capteurs et caméras sur les ruches. Didier Crauser a marqué ses abeilles selon un code couleur correspondant à leur état: des minuscules pastilles rouges, bleues ou vertes (malade, traitée ou en bonne santé), collées sur leur dos permettent de suivre chaque battement d’aile dans et autour de la ruche depuis l’ordinateur.
A une centaine de mètres du laboratoire, dans les champs de sainfoin, les ruches sont désormais bardées de mouchards qui enregistrent les vibrations, les entrées et les sorties des abeilles, la durée du butinage. Plus une balance pour évaluer le poids de pollen rapporté dans la ruche par les butineuses.
« Deux fois par mois, on ouvre la ruche pour vérifier l’éventuelle présence de prédateur et ou de maladie » précise M. Le Conte.
« A terme, l’idée est de permettre à chaque apiculteur de s’équiper. Pour un prix modique qui sera sans doute de 2 ou 3 euros par capteur, il pourra être directement alerté par l’activité des abeilles en cas de problème. Elles enverront elles-mêmes le signal: je suis malade, je suis attaquée », prédit le chercheur.
Didier Crauser a déjà déposé deux brevets pour ses inventions qui permettent de surveiller l’impact des modifications environnementales sur les abeilles.
L’inquiétant déclin des abeilles pollinisatrices, avec une mortalité hivernale des ruches de 30 à 30% en France et 40% en Belgique ou en Suède, a justifié une vive riposte de la communauté scientifique.
A Avignon, l’Inra dispose de 400 colonies de 30.000 à 50.000 abeilles chacune dans un rayon de 50 kilomètres, pour étudier leur comportement et les menaces qui pèsent sur elles, combinaison de virus et de prédateurs dans un environnement dégradé par les pesticides et le bétonnage pour mieux les contrer.
« L’affaire est devenue politique », souligne M. Le Conte alors que l’Europe subit déjà un déficit de 13,4 millions de colonies pour ses cultures.

Source : www.leparisien.fr/langage-des-abeilles-quand-l-inra-ecoute-aux-ruches

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : A lire sur les abeilles,Bon à savoir | Tags : Commenter cet article
22
Mai
2014

« Au royaume des abeilles » Livre

Les abeilles vont envahir les écoles

Les abeilles vont envahir les écolesGérard Freyssenge veut faire partager sa passion aux enfants des écoles 
« Au royaume des abeilles » est un livre jeunesse qui fait le buzz ! Publié aux éditions Empreinte, cet ouvrage à la fois ludique, pédagogique et écologique a été écrit par Gérard Freyssenge, auteur toulousain et également apiculteur. Il interviendra le vendredi 23 à Arès, en milieu scolaire, pour faire découvrir la vie des abeilles aux enfants et sera en dédicace au centre Leclerc le lendemain samedi 24 mai. Il répond à quelques questions :

« Sud Ouest ». Comment est née cette passion pour les abeilles ?Gérard Freyssenge. Le monde des abeilles m’a toujours attiré mais il y a quelques années, un film sur la vie des abeilles m’a profondément touché. J’ai voulu en savoir davantage et peu de temps après j’ai suivi une formation d’apiculture. C’était le début d’une belle passion que, en écrivant ce livre, j’ai voulu partager avec petits et grands.

C’est un livre écologiste ?Ce livre sans être pessimiste, lance un cri d’alarme à l’homme qui, souvent sans en avoir conscience, peut anéantir des milliers d’abeilles, mais aussi des plantes, et tout simplement l’humanité !

J’ai voulu faire un livre ludique mais sérieux qui permette de comprendre facilement la vie des abeilles et qui sorte du schéma traditionnel des livres d’enfants que je trouve souvent trop romancés. Soyons clairs : ce n’est pas « Maya l’abeille » ! Pour ma part depuis que je connais mieux les abeilles, je ne vois plus du tout les fleurs et la nature de la même façon.

Ce livre a sa place à l’école ?Ce sont les enseignants qui le disent après avoir lu « Au royaume des abeilles ». Ils me sollicitent pour que je vienne dans leurs classes, comme par exemple à Arès ce vendredi, y présenter la vie des abeilles en gardant le livre comme fil conducteur.

Je rends visite aux enfants avec une ruche pédagogique, une vidéo-projection, des posters imagés et je termine mes rencontres par une distribution de petits pots de miel. J’essaie le plus simplement possible de faire connaitre aux enfants le monde passionnant des abeilles tout en les sensibilisant à la fragilité de notre environnement. En espérant qu’après ils crieront : « Vive les abeilles, à bas les pesticides »

Source : www.sudouest.fr/les-abeilles-vont-envahir-les-ecoles

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21
Mai
2014

L’abeille médecin

Le miel serait bon en usage interne et externe.

Quand l’homme est apparu sur terre, l’abeille butinait déjà les fleurs et ramenait à l’essaim le nectar dont elle faisait du miel et du pollen très nourrissant. Ces produits, ainsi que la propolis (recueillie sur les arbres) et le venin des abeilles, ont été utilisés en médecine dans toutes les civilisations : c’est l’apithérapie, à laquelle le professeur Henri Joyeux a consacré un livre en 2012.

En usage externe, le miel désinfecte et cicatrise les plaies chroniques, suppurées ou non, désespérantes (plaies « sordides », écrivait Diderot) car résistant aux antibiotiques, les escarres, les gelures, les ulcères d’origines diverses. En 2009, le professeur Bernard Descottes, ancien président de la commission d’établissement du CHU de Limoges et de l’Association francophone d’apithérapie, avait soigné 3 000 malades, avec 90 % de bons résultats. Le miel agit en produisant de l’eau oxygénée et des protéines antimicrobiennes, en absorbant le pus, en maintenant le milieu acide, en sécrétant des antioxydants et en favorisant la croissance des cellules de cicatrisation.

En usage interne, l’utilisation du miel est populaire mais peu ou pas documentée. Aux convalescents et aux personnes fatiguées, le miel apporte surtout de l’énergie (320 calories pour 100 g). La gelée royale (produite par les abeilles) et surtout le pollen sont plus riches en protides, vitamines et sels minéraux. Le miel semble avoir une action favorable dans les maux de gorge et du larynx (il « éclaircit » la voix). Le pollen pourrait désensibiliser des personnes allergiques à d’autres pollens. Par ailleurs, on a indiqué en Algérie que manger du miel et mâcher de la cire d’abeille aidait au sevrage du tabac. Mais prudence : le professeur Henri Joyeux signale de possibles effets nocifs sur certains cancers du sein. Selon l’origine florale du miel, on lui attribue des propriétés particulières. Ainsi, l’effet supposé sur la fécondité et le tonus sexuel a fait la réputation et le prix du miel de jujubier du Yémen.

Le venin d’abeille soulagerait les crises de goutte et les douleurs dues aux arthrites et aux tendinites. Récemment, on a évoqué une action très hypothétique sur la sclérose en plaques. Il peut être administré en crème, en comprimés, voire par piqûre d’abeille comme faisait Charlemagne pour soigner sa goutte. Certains proposent de l’appliquer sur les points d’acupuncture. Attention : 2 % à 5 % de la population y est allergique. L’abeille est vraiment une amie de l’homme « au premier rang de tous les insectes » (Pline, an 80).

Source : www.jeuneafrique.com/l-abeille-medecin

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20
Mai
2014

Un Toit Pour Les Abeilles invité de Silence Ça Pousse ! sur France 5

Chers Marraines et parrains,

Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l’invité de l’Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.

Photo : Chers Marraines et parrains,Nous avons le plaisir de vous informer que UN TOIT POUR LES ABEILLES sera l'invité de l'Emission Silence Ça Pousse ! sur France 5, demain soir.Régis, Dirigeant d'Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l'Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.L'occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre.------ Su Sommaire de l'Emission de demain ------Silence, ça pousse ! 21:40Magazine (47mn)- Rencontre : La pépinière Châtelain.- Découverte : Les cosmétiques et le végétal. - Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes. - Pas de panique : En Normandie.http://www.france5.fr/emissions/silence-ca-pousse/diffusionsFaites passer l'infos ....

Régis, Dirigeant d’Un Toit Pour Les Abeilles interviendra dans l’Emission de ce mercredi 21 mai qui débutera à 21h40.

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier très vivement France 5 et Silence Ça Pousse de nous avoir proposé cette belle rencontre

—— Su Sommaire de l’Emission de demain ——
Silence, ça pousse ! 21:40
Magazine (47mn)
– Rencontre : La pépinière Châtelain.
– Découverte : Les cosmétiques et le végétal.
– Visite : Le jardin de Bagatelle, à Paris. Situé dans le bois de Boulogne, le parc de Bagatelle est dédié à la rose : on y trouve quelque dix mille rosiers représentant 1200 espèces différentes.
Faites passer l’infos ….
Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Non classé | Commenter cet article
20
Mai
2014

Festival de Cannes 2014, «Les Merveilles»

 

«Les Merveilles», une ruche cinématographique d’Alice Rohrwacher  par Siegfried Forster

 

media«Le Meraviglie» (Les Merveilles) d’Alice Rohrwacher.ANSA
Un conte moderne sur le vivre autrement. Dans Les Merveilles, une famille d’apiculteurs en Ombrie habite et travaille dans une ferme délabrée à l’écart de la ville et de toute modernité. Un jour, un jeu télévisé débarque dans la région et met à rude épreuve leur façon d’être.

Une abeille se balade sur la bouche d’une fille, fière de son exploit. Gelsomina est le chouchou de son père, l’Allemand Wolfgang qui s’est reconverti à l’apiculture pour vivre avec sa femme italienne et ses quatre filles une vie en liberté et loin de la modernité jugée « décadente ».

Le prix de cette liberté est une organisation contraignante pour prendre soin des ruches, retrouver les abeilles qui s’échappent régulièrement et accepter le fardeau de la fabrication du miel en mode artisanal. Chaque enfant a un rôle à jouer dans cette répartition du travail. Et oublier de changer le seau sous la centrifuge qui libère le miel équivaut à une punition sévère de la part d’un père psychorigide. Tant bien que mal, cet ancien révolutionnaire essaie de tenir à distance les menaces diverses et variées qui planent sur leur petit paradis. Il y a le manque d’argent, les chasseurs qui tirent sur tout ce qui bouge, mais aussi l’administration qui les oblige à respecter les très coûteuses mesures d’hygiène dans leur atelier de fabrication de miel.

Et puis, de plus en plus, les désirs des filles grandissantes se manifestent, échappant au contrôle parental. Elles n’adhèrent pas à l’utopie laborieuse de l’autarcie et de vie en communauté de leurs parents. Elles n’ont plus rien à faire avec le chameau acheté par le père, un cadeau venu trop tard pour réaliser leur rêve d’enfance devenu désuet. Les jeunes ont envie d’entrer dans la modernité et de participer à un jeu de téléréalité nomméVillage des merveilles, situé sur une île près de leur maison. Il suffit de prendre les apparences d’une famille étrusque authentique pour pouvoir espérer d’obtenir des gains faciles. Un jeu de rôle aussi absurde que lucratif. Pour le père, un signe infaillible que la fin du monde (de leur monde) est proche, même s’il reste tout ébahi devant la beauté de la fée du jeu télévisé, incarnée par Monica Bellucci.

La réalisatrice Alice Rohrwacher est issue d’une famille italo-allemande, mais affirme que rien dans le récit ne serait autobiographique. Ce qui n’empêche pas que sa sœur joue brillamment cette mère qui oscille entre les univers et souffre de cet écart entre l’idéal et la réalité, entre les différentes cultures dans sa propre famille. Après des mois de préparation pour apprendre aux acteurs les gestes pour manipuler de véritables ruches et de vrais essaims, Rohrwacher a réussi à faire naître cette utopie d’une vie alternative sans encombrer l’horizon. Une petite histoire qui mène à l’échec, mais enrichit notre l’imaginaire.

Source : www.rfi.fr/les-merveilles-ruche-cinematographique

 

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09
Mai
2014

Atelier Découverte – Miellerie des Fontenelles

 

Atelier découverte du miel et du pollen chez Claude et Pascale, apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles, situés en plein cœur du Marais Poitevin!

 

coupon de Miellerie des Fontenelles La Rochelle

 

Thématique :

Le pollen, se présente sous la forme de minuscules grains jaunes. Pour germer, le grain doit atterrir sur une fleur et son transport se fait grâce au vent ou aux insectes. Miellerie des Fontenelles convie les curieux à redécouvrir le pollen. Tenue d’apiculteur, l’enfumoir à la main, possibilité d’ouvrir une ruche, et récolter soi-même le pollen tout frais. Un atelier des plus enrichissants pour 2 ou 4 personnes le vendredi ou samedi.

 

Miellerie des Fontenelles :

En plein cœur du marais poitevin se trouve une ferme apicole : Claude et Pascale ont chacun leur exploitation apicole, mais exercent sur le même site : la Miellerie des Fontenelles.

L’exploitation de Pascale s’appelle « Les butinades de Pacalou », elle est en conversion bio, avec 200 ruches, elle produit du miel, du pollen et des confimiels.

Claude a 700 ruches, il produit du miel et des colonies d’abeilles. Tous les deux proposent des animations, des visites de l’exploitation et des pauses gourmandes à la ferme.

La médaille de bronze des produits innovants a été obtenue par « Les butinades de Pacalou » au Concours des Produits de Vendée en 2011.

Pour participer :  www.groupon.fr/deals/la-rochelle/miellerie-des-fontenelles

 

09
Mai
2014

Stages et Formations Apiculture – Chantal et Yves

Chantal Jacquot et Yves Robert, Apiculteurs Un Toit Pour les Abeilles, vous proposent des Stages et Formations apicoles.

« Devenons acteurs d’une nouvelle relation avec la Nature »

Pour une agriculture respectueuse de la Nature… et des Etres humains

Contact : 06 87 14 90 66     Pour nous contacter

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Stage d’apiculture: initiation
« Les abeilles sont fascinantes et très attachantes »
Installer une ruche permet d’améliorer la pollinisation, de récolter du bon miel et d’agir concrètement en faveur de l’écologie. 

week-end Initiation à l’apiculture Bio

 

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24 et 25 mai 2014

21 et 22 juin 2014

5 et 6 juillet 2014

Thèmes abordés : connaissance de la colonie d’abeilles et de son fonctionnement, les principes de base de l’apiculture bio, caractéristiques de la ruche warré, principales interventions au rucher. Mise en pratique : découverte des abeilles, observations et ouverture d’une ruche, découverte de la flore mellifère.

Mode de participation : Réservation: 0687149066

Stage arboriculture et biodiversité
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20 septembre 2014 : quand et comment tailler les arbres fruitiers?
11 octobre 2014: Comment choisir les arbres fruitiers et les planter?
Mode de participation:
Réservation: 0687149066Yves Robert développe ce programme de formation au sein de la Coopérative d’activité L’Envol
Siret: 4802111920020
Agrément formation: 26210228121

Pour en savoir plus : www.culturenature71.com
07
Mai
2014

Une charte pour sauver les abeilles

Laurent Bourdil, un président heureux, lors de la signature en présence du ministre de l’Agriculture

Quatre années de travail, douze versions dont huit en quelques mois seulement et une vingtaine de personnes pour «plancher» sur le dossier…

La première charte entre professionnels de l’apiculture et des semences oléagineuses vient enfin d’être signée. Un gros, gros travail dans lequel s’est impliqué sans compter Laurent Bourdil, président national de l’ANAMSO (agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses). L’agriculteur de Villasavary ne cache pas sa satisfaction tout en rendant hommage au travail commun et à la collaboration historique des apiculteurs, agriculteurs multiplicateurs et semenciers.

«Nous avons besoin les uns des autres. Les premiers pour la pollinisation de nos cultures, les seconds pour avoir des lieux où poser leur ruche».

Tout ce petit monde est désormais lié par des engagements réciproques. L’agriculteur pour l’emplacement de la ruche, l’accessibilité des parcelles, le volet – primordial – phytosanitaire ; l’apiculteur, lui, dans l’état, la préparation des ruches avant la pollinisation… C’est par Bewappi, le site de rencontre apiculteurs-agriculteurs de l’Anamso que cela va se passer puisqu’avec la mise en relation des uns avec les autres, chacun s’engagera sur des bonnes pratiques.

«Tout ce qui est écrit sera réactualisé chaque année et mis à jour immédiatement en cas de nouvelle réglementation», explique Laurent.

Un engagement qui vaudra, en cas de litige, une assurance donc pour les deux parties et pour l’apiculteur, en plus, la certitude d’être payé dans des délais contractualisés tout en laissant les négociations entre apiculteurs et agriculteurs totalement libres…

«À terme, nous comptons travailler à mettre en place un paiement en ligne».

La charte signée va donc vers une totale transparence et a un but, le professionnalisme agricole et apicole. Sur ce dernier point, cela va dans le sens de la volonté du ministre qui veut doubler la production de miel.

La charte, applicable aux oléagineux, devrait s’ouvrir, dans le temps, à toutes les productions pour un meilleur service de pollinisation.

Une belle avancée dont se félicitent tous les acteurs -GNIS, groupement national interprofessionnel des semences, Anamso, UFS, l’union fédération des semenciers, ITSAP, l’institut de l’Abeille, d’autant que le ministère de l’Agriculture Stéphane Le Foll était présent à la signature — a reconnu le caractère exemplaire de leur initiative dans le cadre du plan de développement durable des abeilles.

Source : www.ladepeche.fr/une-charte-pour-sauver-les-abeilles

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actualités apicole | Tags : Commenter cet article
06
Mai
2014

Chine : pollinisation manuelle

Chine : des femmes pollinisent les arbres à la place des abeilles

En Chine aussi, les abeilles disparaissent. À tel point que pour polliniser les arbres fruitiers, des femmes sont obligées de grimper dans les arbres pour faire le travail des abeilles à leur place. Quelques hommes le pratiquent également, comme le rapporte Le Monde.

Elles grimpent dans les pommiers ou les cerisiers dans des positons assez vertigineuses et elles pollinisent chaque fleur avec une sorte de bâton au bout duquel elles ont fixé un mégot de cigarette ou des plumes de poulet. Elles les trempent dans du pollen qui est récolté avant sur certains arbres, et vont le déposer dans chaque fleur.

Un phénomène qui touche tous les continents

C’est un travail minutieux, et parfois aussi dangereux (une branche peut casser), mais c’est devenu indispensable dans cette région du sud-ouest de la Chine, le Sichuan, où les agriculteurs ont utilisé tellement de pesticides que toutes les abeilles ont disparu… Sans abeilles, il faut bien trouver un moyen pour féconder les fleurs, produire des fruits et se nourrir.

Un tiers de ce que nous mangeons, les fruits les légumes, un tiers de la production agricole mondiale, dépend de la pollinisation par les insectes. La mortalité dans les ruches concerne désormais tous les continents.

10 personnes pour remplacer une ruche

Aux États-Unis, des chercheurs sont en train de travailler sur des abeilles-robots, des petits insectes mécaniques. Alors qu’en chine on fait faire le travail des abeilles par des humains… Mais cela risque de ne pas durer longtemps : le coût du travail augmente et il faut quand même dix personnes pour faire le travail d’une seule ruche.

Les jeunes préfèrent aller travailler en ville et les autorités réfléchissent plutôt à réintroduire les abeilles, donc à réduire l’usage des pesticides. Une méthode plus écologique et moins dangereuse que de grimper dans les arbres.

Source :www.rtl.fr/chine-des-femmes-pollinisent-les-arbres-a-la-place-des-abeilles

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Non classé | Commenter cet article
05
Mai
2014

Les Bienfaits du Miel

LE MIEL – Un gommage du visage ?

Si ce n’est le savourer, sur une tartine, dans un yaourt ou sur le dos d’un chèvre chaud, que peut-on bien faire d’autre avec le miel ?

Bienfaisant en cas de grippe, d’enrouement ou de maux de gorge, il peut également s’avérer utile en cas d’ulcère d’estomac et de constipation grâce à son pouvoir légèrement laxatif. Antibactérien, il peut s’utiliser sur les écorchures mineures. Bon cicatrisant dans la mesure où il aide les cellules à se reconstruire, le miel peut être appliqué sur une petite plaie superficielle.

Envie d’un gommage – sucré – du visage ? Mélangez un peu de sucre en poudre et de miel pour obtenir la pâte. Massez délicatement la peau du bout des doigts, laissez agir quelques minutes pour bénéficier des bienfaits du miel et rincez à l’eau claire.

Et pour nourrir la peau, essayez un masque avec de l’avocat, de la carotte (cuite) et du miel. Une autre recette pour un masque de beauté : de la pulpe de banane bien mûre, une à deux cuillerées à soupe de miel et un peu de crème fraîche !

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Apithérapie,Bon à savoir | Tags : Commenter cet article
05
Mai
2014

Biodiversité : 5 gestes simples pour protéger les abeilles

Les abeilles mellifères sont en danger mais il est possible de les protéger au quotidien, même en ville ! Pour préserver ces précieux pollinisateurs voici quelques gestes simples que vous pouvez appliquer dans votre jardin ou sur votre balcon.

Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles

Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale dans certaines régions. Ce phénomène porte le nom de  » Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles  » ou CCD (Colony Collapse Disorder) et reste inexpliqué : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité. Ce syndrome est très préoccupant en raison de l’importance écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.

Les ruches Ecolutis, avec un toit pour les...
Les ruches Ecolutis, avec un toit pour les abeilles

1) Banir les engrais et herbicides

Cette mesure est essentielle ! Les études en cours montrent que parmi les causes les plus probables de la disparition massive des abeilles figurent les traitements pesticides. En effet, des abeilles soumises en laboratoire à des doses connues de certains pesticides développent des modifications au niveau des enzymes de leur cerveau. Or, ces modifications peuvent avoir un impact majeur sur le petit insecte pollinisateur: difficulté à voler, à s’orienter, à communiquer avec les membres de sa colonie.

De plus, sachez que pour que les abeilles puissent continuer à jouer leur rôle de pollinisateur, il faut favoriser le développement d’autres insectes et invertébrés nécessaires au cycle de vie des plantes. Dans votre jardin, faites donc place à la vie !

2) Semer des fleurs

Dans vos cours, balcons, terrasses, bords de fenêtres, toitures, privilégiez les plantes à fleurs mellifères (les plus fréquentées par les abeilles).

Si vous êtes l’heureux détenteur d’un lopin de terre, prévoyez une jachère de fleurs sauvages pour permettre à la biodiversité de se renouveler.

Voici une liste non exhaustive des plantes à privilégier :  thym, bourrache, lavande, mélisse, menthe, origan, sauge, verveine, aster, gaillarde, hellébore, jacinthe, muscari, rose trémière, bruyère, cotonéaster, mélilot blanc, pyracantha, aubépine, berbéris, cognassier du Japon, groseillier sanguin, troène, lilas, seringat, mahonia, symphorine, houx, lierre (surtout en fin de saison), ronces, clématites, glycine, chèvrefeuille, vigne vierge

3) Construire des gites à insectes

Certaines espèces d’abeilles solitaires disparaissent aussi car elles ne savent plus où faire leur nid et élever leurs oeufs. Pour les aider, c’est tout simple : on peut construire un gîte à insecte, avec une bûche de bois ou des tiges de plantes creuses, et l’installer sur le balcon ou au jardin. Mode d’emploi : accrochez en hauteur un gros morceau de bois percé de trous de différents diamètres (7mm maxi) et 6cm de profondeur. Vous pouvez aussi protéger votre bois d’une planche pour éviter que l’eau ne fasse pourrir votre abri. Certains « hôtels à insectes » très élaborés sont vendus dans les jardineries.

4) Consommer le miel de sa région

Ca a l’air bête comme chou, mais c’est un des conseils les plus logiques. Si la consommation de miel diminue, le nombre d’apiculteurs aussi, et donc le nombre d’essaims. Privilégier du miel français c’est privilégier du miel a priori sans OGM et avec un bilan carbone moindre. N’oubliez pas que la consommation de miel ne se limite pas aux biscottes du matin ! On peut l’intégrer dans tout un tas de plats et recettes bio !

5) Parrainer une ruche

Apiculteur amateur est une activité passionnante. Si vous avez un grand jardin et un peu de temps, vous pouvez vous former dans les centres et associations spécialisés. Sinon, vous ou votre entreprise, pouvez toujours parrainer une ruche chez un apiculteur! Avec seulement quelques euros par mois,  » Un toit pour les abeilles  » vous propose de créer votre propre colonie d’abeilles, suivre l’évolution de votre ruche sur internet par le biais de photos et déguster votre miel bio à l’occasion de sa récolte. Sympa !

Pour en savoir plus sur  » Un toit pour les abeilles « : www.untoitpourlesabeilles.fr

Source : www.bioaddict.fr/5-gestes-simples-pour-proteger-les-abeilles

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03
Mai
2014

Un Monde sans Abeilles …

A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

Comme souvent, une seule photo peut être plus parlante que de longs rapports. Dans une communication efficace, la chaîne de supermarchés américaine Whole Foods, spécialisée dans le bio et l’équitable, a imaginé à quoi ressembleraient nos étals si les abeilles venaient à s’éteindre. L’un de ses magasins, situé à Providence (Rhode Island), a temporairement enlevé tous les produits venant de plantes pollinisées par des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Résultat : 237 des 453 produits proposés à l’accoutumée, soit 52 % des récoltes, ont disparu. Parmi eux : les pommes, oignons, carottes, citrons, brocolis, avocats ou encore concombres.

En réalité, un tiers de notre nourriture dépend des abeilles, rappelle l’enseigne de distribution. « Les pollinisateurs naturels sont un maillon essentiel de notre chaîne alimentaire. Plus de 85 % des espèces végétales de la terre, dont beaucoup composent les aliments les plus nutritionnels de notre alimentation, exigent des pollinisateurs pour exister. Pourtant, nous continuons à assister à un déclin alarmant de ces populations, regrette Eric Mader, directeur adjoint de la Xerces Society, une ONG qui protège les abeilles. Notre organisation travaille avec des agriculteurs pour les aider à recréer un habitat sauvage et adopter des pratiques moins intensives en pesticides. Ces stratégies simples peuvent faire pencher la balance en faveur de retour des abeilles. »

Près d’un tiers des colonies d’abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l’hiver 2012-2013, selon une étude réalisée par le ministère de l’agriculture américain et des associations professionnelles, publiée le 7 mai, qui souligne aussi les conséquences « désastreuses » pour une économie du miel qui pèse 30 millions de dollars outre-Atlantique.

Si les autorités américaines évoquent des raisons multiples, comme « les parasites, les maladies, les facteurs génétiques, une mauvaise nutrition et l’exposition aux pesticides », cette dernière est majoritairement citée par les scientifiques pour expliquer la surmortalité des pollinisateurs domestiques et sauvages (bourdons, papillons, abeilles sauvages, etc.).

L’Union européenne a ainsi annoncé, le 29 avril, la suspension pour deux ans, à compter du 1er décembre, de l’utilisation de trois insecticides impliqués dans ce déclin. Ces molécules, l’imidaclopride, le thiaméthoxame et la clothianidine appartiennent à la famille des néonicotinoïdes, insecticides parmi les plus utilisés au monde en agriculture et que l’on retrouve dans des dizaines de produits tels le Cruiser, le Gaucho, le Poncho ou le Cheyenne.

L’application de cette interdiction ne sera pas évidente tant ces substances persistent dans l’environnement, comme je l’avais expliqué dans un précédent papier. Mais elle est essentielle si l’on veut éviter de connaître la même réalité qu’en Chine, abordée par l’excellent documentaire Des abeilles et des hommes, où des milliers de paysans pollinisent les fleurs à la main, à partir de pollen qui leur est envoyé d’autres régions où les butineuses vivent encore.

Source : http://lemonde.fr/a-quoi-ressembleraient-nos-supermarches-sans-les-abeilles

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02
Mai
2014

L’Europe en grave déficit d’abeilles pour polliniser ses cultures

L’Europe affiche un déficit de 7 milliards d’abeilles pour correctement polliniser ses cultures.

 L’Europe affiche un déficit de 13,4 millions de colonies d’abeilles, soit 7 milliards d’individus, pour correctement polliniser ses cultures. Ce sont les conclusions de chercheurs de l’université de Reading (Royaume-Uni), publiées mercredi 8 janvier dans la revue Plos One.

La cause ? En raison du développement des cultures oléagineuses notamment utilisées dans les agrocarburants, les besoins de pollinisation ont crû cinq fois plus vite que le nombre de colonies d’abeilles entre 2005 et 2010.

D’où, aujourd’hui, une situation de déficit : « L’Europe a seulement deux tiers des colonies d’abeilles dont elle a besoin », indiquent les auteurs. Dans la moitié des 41 pays étudiés, « il n’y a pas assez d’abeilles pour polliniser correctement les cultures, notamment en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie », précisent-ils.

Stock d’abeilles nécessaires à la pollinisation par pays en 2010. | PLOS one

Le cas de la Grande-Bretagne est particulièrement préoccupant avec moins d’un quart des abeilles nécessaires à la pollinisation. En France et en Allemagne, entre 25 et 50 % des colonies d’abeilles nécessaires sont présentes.

Lire la note de blog : A quoi ressembleraient nos supermarchés sans les abeilles ?

AGRICULTURE DÉPENDANTE DES POLLINISATEURS SAUVAGES

Du coup, soulignent les scientifiques, l’agriculture est de plus en plus dépendante des pollinisateurs sauvages (bourdons, etc.), des espèces qui peuvent se révéler vulnérables, notamment dans le cas de monocultures.

Lire (édition abonnés) : Le déclin des insectes pollinisateurs menace les rendements agricoles

« Cette étude montre que la politique européenne en matière d’agrocarburants a pour conséquence imprévue de nous rendre plus dépendants des pollinisateurs sauvages », relève Tom Breeze, l’un des auteurs de l’étude. Selon son collègue Simon Potts, « nous allons vers une catastrophe à moins d’agir maintenant : les pollinisateurs sauvages doivent être mieux protégés ».

« Il y a une déconnexion entre les politiques environnementales et agricoles en Europe : les agriculteurs sont encouragés à cultiver des oléagineux, mais il n’y a pas suffisamment de réflexion sur la manière d’aider les insectes à assurer la pollinisation », estime M. Potts.

Source : http://lemonde.fr/l-europe-en-grave-deficit-d-abeilles-pour-polliniser-ses-cultures

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01
Mai
2014

Le choix des jardins désordonnés

Certaines abeilles solitaires vivent dans de petites cavités creusées dans le sol, dans de la terre légère. Mais d’autres recherchent des cavités hors-sol, qui peuvent se faire rares dans certains jardins et parcs où les «déchets» végétaux sont évacués, comme des tiges et troncs morts.

Pour aider les centaines d’espèces solitairesà s’installer et à faire leur nid dans votre jardin, verger, potager ou vos champs, des petits nichoirs appropriés peuvent être dispersés.

Pas d’hôtel, mais un «studio privé»

Les hôtels à insectes sont à la mode ces dernières années. Mais ces jolies structures vendues dans le commerce ou bricolées ne sont pas idéales pour les abeilles. «C’est décoratif et pédagogique, mais l’ennui est qu’un hôtel met en concurrence les différentes abeilles qui y cohabitent, prévient Jean-Sébastien Rousseau-Piot, du service éducation et sensibilisation de Natagora. On conseille plutôt d’éparpiller de petites structures différentes aux quatre coins du jardin.»

À chacune son entrée

Les abris doivent varier en matériaux et présenter des trous de tailles différentes, pour accueillir toutes les tailles d’abeilles, d’œufs et de larves: de 2 mm à 10 mm (lire ci-contre). Les orifices du refuge doivent être protégés des intempérieset orientés entre le sud et l’est de façonà recevoir les rayons du soleil le plus longtemps possible. Ouvrir un abri à insectes est utile à tout moment. Avant l’hiver, il pourra accueillir certains insectes cherchant à se protéger du froid. Au début du printemps, il permet d’accueillir les pontes et larves. En toute logique, le refuge à insectes s’intègre dans un jardin respectant la biodiversité et aménagé de haies, d’arbustes indigènes et variés, bordé d’un pré fleuri et non traité par des produits chimiques! Il est tout à fait possible également d’installer un refuge sur un balcon d’appartement.

Source : http://www.lavenir.net/article/jardins-désordonnés

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