17
Mai
2018

Les journées portes ouvertes continuent…

Mercredi 16 mai dernier, C’est Benjamin, notre apiculteur Corse, qui a ouvert les portes de son rucher de Furiani.
Un grand merci aux parrains venus lui rendre visite. La météo était un peu mitigée mais il n’y a pas eu de pluie. Ouf ! Benjamin et les participants à la porte ouverte ont ainsi pu se rendre aux ruches, pour voir les abeilles…

Nous attendions une dizaine de personnes lors de cette visite, mais finalement il y a eu quelques désistements de dernière minute. C’est donc une visite privatisée à 4 qui s’est improvisée. Les participants ont passé un bon moment avec Benjamin et ont pu découvrir sa passion pour l’apiculture…

Munis de tenues de protection, ils ont pu approcher et surtout ouvrir les ruches. Ça a été l’occasion pour les parrains d’approcher les abeilles et de découvrir ce monde fascinant ou l’organisation est clef dans la vie de la colonie.

Voici quelques photos de cette journée que nous vous partageons avec plaisir 😉

16
Mai
2018

Une belle histoire…

Samedi 12 mai dernier, Frédéric, notre apiculteur du Rucher du Garlaban en région PACA, a ouvert ses portes à une vingtaine de parrains et amis des abeilles, venus lui rendre une petite visite improvisée…
C’est Cécile C., amie de l’apiculteur qui a été à l’initiative de cette rencontre placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur.

C’est elle également, qui quelques mois plus tôt, lui faisait découvrir l’initiative dUn toit pour les abeilles. C’est ainsi que Frédéric a souhaité faire partie des apiculteurs du réseau et pouvoir ainsi bénéficier de l’aide solidaire de nombreux parrains.
Depuis qu’il est devenu apiculteur du réseau Un toit pour les abeilles, Frédéric a pu installer 12 nouvelles ruches et nouveaux essaims sur son rucher pour les particuliers. Il a également à sa charge 15 ruches parrainées par des entreprises.

Bref , une belle histoire en somme, qui continue !

Ce samedi, Frédéric a pu évoquer sa passion avec les visiteurs d’un jour, venus découvrir le monde fascinant des abeilles. Les petits comme les grands ont été enchantés par cette journée « immersion au rucher ». Aucune piqure  à déplorer ! les abeilles ont été sages.
S’en est suivi un piquenique improvisé à la miellerie, entre discussions sérieuses autour de la préservation des abeilles, et grands éclats de rires !

Revivez en image cette journée avec les abeilles…

03
Mai
2018

Les ruches ovoïdes

En 2015, le conservatoire de l’abeille voyait le jour.
Il est née grâce aux consommateurs Folies Royales, notre marque de cosmétiques Bio et engagée pour la préservation de l’abeille.

Jean-François Bourlard* a réalisé 5 ruches en terre cuite. L’une d’elles fut d’ailleurs ornée de mosaïque pour un projet Artpiculture grâce aux talents de Jérôme Clochard** !

Ensuite, nous avons fait appel cette fois à Patricia Maillard*** de l’atelier de poterie « Planters contact provence » qui nous a réalisé cette superbe ruche ovoïde.

Qu’est ce qu’une ruche ovoïde ?

Le modèle tire profit de la forme de la grappe d’une colonie d’abeilles.
Cette forme de ruche est particulièrement bien adaptée à la forme de l’essaim dans son habitat.
L’air y circule plus librement avec une déperdition moindre de chaleur sur les parois arrondies mais également grâce à des ouvertures colmatées par les abeilles à leur guise en fonction des besoins.
De plus, la terre cuite poreuse permet les échanges gazeux entre intérieur et extérieur, et ses qualités d’isolation, d’inertie thermique et de régulateur hygrothermique en font le matériel idéal.
Pour la récolte de miel, une hausse  est ajoutée entre le corps et le chapeau, ce qui augmente le volume de la ruche et permet d’extraire le précieux nectar.
L’exploitation de cette ruche est très judicieuse : le miel contenu dans le chapeau est celui que la colonie consommera l’hiver.
La récolte se fait à l’automne, la hausse entre ce chapeau et le corps de ruche est à ce moment là retirée et le miel récolté.

Un peu d’histoire…

En 1915, un apiculteur italien du nom de Rosato présente plusieurs inventions de ruches dont certaines de forme ovoïde.
En 1999, Todor Todorov, inventeur reprend le concept en le simplifiant et dépose un brevet sur le design novateur de cette ruche.
Déjà en 1856 J. Greslot, éminent apiculteur vantait les qualités d´une ruche « ronde » à dessus bombé expliquant que « l´humidité intérieure » de condensation « ne retombait pas en pluie sur les rayons ni sur les abeilles qui les occupent ».
Effectivement, la ruche ovoïde permet le maintien de la température et une régulation thermique puisque, toujours selon J.Greslot, « la forme convexe concentre la chaleur si nécessaire au couvain » J.Greslot expliquait il y a un siècle déjà qu´on tente inutilement d´employer des plafonds plats.
Si le plafond en forme de dôme n´a pas été adopté c´est parce qu´il offre « des difficultés de construction, mais pas à cause de son défaut de mérite. »
Car ajoute-t-il « au point de vue de la santé des abeilles parmi les formes connues c´est la ruche à dessus rond qui doit être préférée ».
Outre les avantages incontestables pour les abeilles cités ci-dessus, ces ruches ont une réelle fonction pour la biodiversité.

Les ruches ovoïdes porteuses de biodiversité.

Les abeilles ont une forte capacité d’adaptation inscrite dans leur patrimoine génétique si on leur en donne les moyens. 
La forme de cette ruche se rapprochant le plus d’un habitat « naturel » et la limitation des interventions humaines qui fragilisent les abeilles tendent à favoriser un renouvellement lent et progressif de leur ADN influencé par des signaux environnementaux et intrinsèques.
L’adaptabilité de l’abeille dans la résistance aux maladies et aux changements climatiques pourraient s’avérer vitale pour sa protection.
Ainsi on privilégiera pour ces ruches, des abeilles sauvages (abeilles noires avec un ecotype propre à chaque région).
Installées à hauteur de 20 à 30 % d’un cheptel conduit de manière « classique », ces ruches permettent alors un brassage génétique entre abeilles mellifères d’élevage et abeilles mellifères sauvages et l’introduction de gènes naturels de résistance dans le cheptel d’élevage.
Afin de donner des conditions optimales au bon épanouissement des abeilles, on laissera une distance de plus de 30m entre les ruches, ceci empêchant le « drift » (erreur d’orientation des abeilles entre les ruches)  et permettant de limiter  la transmission des infestations de parasites  des virus et des bactéries d´une ruche à l’autre.
Enfin, idéalement, il est toujours nécessaire pour le bon épanouissement des abeilles, qu’un point d’eau se trouve proche du lieu d’installation mais aussi que le nombre de ruches sur un site tienne compte de l’apport en nourriture suffisante aux alentours et de manière constante.

 

 Sources : Jean-François Bourlard*, Artisan potier-sculpteur Jérôme Clochard**, Absolut Mosaïque Patricia Maillard*** de l’atelier de poterie Planters contact provence Article inspiré du contenu du site www.ruche-terrecuite.com Photos avec abeilles de Renaud de Kerchove (Le journal de la ruche, Parc de Beervelde, Belgique) Facebook Renaud de Kerchove

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives | Tags : Commenter cet article

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