26
Juil
2016
0

Ruche paille et essaim sauvage

De nouvelles photos partagées par Denise, qui confectionne de très belles ruches en paille..

Voici donc sa dernière création : Une ruche en paille, panier en éclisse de rotin, toit en paille de blé et chapeau en terre cuite réalisée par un jeune potier…

Les abeilles sauront apprécier ce  nouvel abris coquet !

 

ruche paille

 

Elle nous partage également la photo impressionnante d’un essaim sauvage. Ces derniers ont été particulièrement nombreux cet été mais difficiles a garder en ruches surement à cause du mauvais temps.

 

essaim-sauvage2

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives,récolte essaim | Tags : ,
26
Sep
2014
0

Ruche Paille

Quelques photos d’une nouvelle ruche paille confectionnée par Denise, durant cet été, avant les pluies, lorsque la paille était encore sèche et de bonne qualité.

Elle abrite un panier tressé pour recevoir un essaim en Bourgogne : On l’appelle un cabotin

Un grand Merci Denise pour ce beau partage …

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : ruches troncs et paniers tressés | Tags :
18
Jan
2013
3

Ruche paille

Nous ne résistons pas au plaisir de vous montrer les photos des ruches en paille réalisée pas Denise.

dès le printemps, Denise ira récolté un essaim qu’elle installera dans l’une des ruches. Elle nous communiquera les nouvelles photos avec l’évolution de l’essaim. Pour contacter Denise : denise.rousselet21@gmail.com

Voir des articles se rapprochant de ce sujet

 

Ecrit par Régis dans : Autres initiatives | Tags :
01
Déc
2011
0

Ruche paille / terre (suite)

Suite de l’article du 05 septembre (voir l’article).
Nous ferons d’ici peu une fiche synthétique sur la réalisation de paniers à abeilles en bois tressés. D’ici là nous mettons à votre disposition les notes prises lors de la rencontre avec mr RIGAULT.

TELECHARGER LE PDF PANIER TRESSE

21
Juin
2011
7

Ruche paille / terre

La structure est réalisée à partir de paille (seigle ou autre) assemblée avec de l’écorce de ronce.

L’ensemble est ensuite recouvert d’un torchis paille-terre.

 

Pour cette réalisation, nous avons utilisé un modèle (cf photo ci-dessous) que l’on peut se procurer pour moins de 50 € chez un distributeur de matériel apicole

( APIDISTRIBUTION 05 56 29 14 73 apidistribution@wanadoo.fr )









—La ruche terre-paille est installée sur une ruche en activité ouverte par le haut. Les abeilles vont peu à peu remonter et s’y installer.

10
Mai
2017
2

La cabane aux abeilles – Rucher pédagogique

La cabane aux abeilles continue d’accueillir de nouvelles petites locataires… 🐝

Encore ce tout début de semaine, Régis, apiculteur et Fondateur d’Un toit pour les abeilles, a du intervenir très rapidement pour récupérer un essaim sauvage qui venait de se poser du côté d’Aytré (Département 17).
L’essaimage était encore tout récent. les abeilles s’étaient posées sur deux endroits à la fois…

Un peu capricieux, cet essaim s’était installé partiellement sur un arbre et partiellement sur la poubelle du quartier.

Les abeilles ont pu rejoindre leur nouveau logement… Une ruche en panier tressé !

Déjà plusieurs essaims sauvages ont trouvé refuge dans notre cabane aux abeilles, et ont pu profiter de ces ruches « originales » et « authentiques » pour se loger. Parmi ces dernières…

Des ruches en paniers tressés ou ruches pailles

Des ruches en Argile dont la partie supérieure d’une véritable « cheminée » où des abeilles ont trouvé refuge !

La ruche en Argile « Mosaïque » emblème de notre gamme de cosmétiques Folies Royales . Gamme française et éco responsable conçue autour des produits de la ruche (Gelée Royale, Miel et Cire Bio de notre réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles).

Et il reste encore de la place dans notre cabane aux abeilles 🐝…
En cette période d’essaimages, il ne devrait pas être trop difficile de trouver de nouvelles locataires en recherche d’un « TOIT« 

 

28
Mai
2014
0

de drôle d’animaux dans la paille

De drôles d’animaux se sont installés dans la paille à proximité de l’un de nos ruchers

Ecrit par Régis dans : Nos actions |
21
Nov
2011
1

Ruche tronc

Après les ruches paille / terre et les paniers à abeilles en bois tressés, nous allons tenter l’expérience de la ruche tronc.
Sur la commune de Fouras, la semaine dernière un gros chêne centenaire, dont la base était fragilisée pas les capricornes, est tombé au sol entrainant avec lui deux autres chênes sains. La propriétaire nous à contacté pensant que nous serions intéressés pour récupérer quelques tronçons, les évider et y installer des abeilles.

Nous préparerons les ruches durant l’hiver. Ne restera plus ensuite qu’à récolté une colonie pour l’installer. Nous vous tiendrons au courant sur les étapes de la réalisation des ruches.

27
Mai
2010
0

Maroc – région de Zagora : ruches murales / ruches sur les toits / Dadant

Ruches murales

Les ruches murales sont quasi invisibles. Des ouvertures sont créés lors de la construction du mur. Ces ouvertures sont ensuite obstruées par une planche recouverte d’argile et de paille. Une ouverture est laissée permettant le passage des abeilles. Parfois le passage se fait de l’autre côté du mur par une pièce de terre cuite percée de plusieurs trous. La récolte, si elle peut avoir lieu, permet d’obtenir environ 6 à 8 kg de miel par an sur une ruche.

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Ruches sur les toits

Le toit de certaines maisons est habité par les abeilles. Des ruches en terre ( non cuite) sont construites. La récolte se fait en éventrant la ruche pour accéder aux rayons, puis en refermant cette dernière avec de l’argile fraiche. Sur ces toits la température est très élevée en été, mais l’abeille semble bien résister.

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Tentative avec des ruches Dadant

Ibrahim a tenté d’élever quelques colonies dans des ruches Dadant, mais sans succès. Les ruches  qu’il a pu se procurer sont de mauvaise qualité et certaines cotes fondamentales comme l’écartement entre chaque cadre n’est pas constant. N’ayant pas eu de formation sur l’utilisation de ce type de ruche, cette tentative n’a rien donnée…il est donc revenu à l’apiculture traditionnelle et perpétue ainsi ce savoir faire ancestral.

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Ecrit par Régis dans : Non classé | Tags : ,
25
Juil
2011
0

Nos initiatives

Cultures mellifères

Vous avez été nombreux à participer au financement de cultures mellifères et nous vous en remercions.

Le parrainage d’abeilles comme action de protection  des abeilles est indissociable de la préservation de son environnement.
Malgré sa grande capacité d’adaptation, l’abeille a besoin d’une alimentation variée et naturelle pour bien se porter.
L’implantation de cultures mellifères est ainsi un apport très intéressant pour les insectes pollinisateurs et les abeilles.
Ces cultures permettent en effet, de fournir une nourriture plus variée aux abeilles afin de palier à la monoculture et, grâce aux floraisons successives, contribuent durant la période de butinage et en disette (de fin Juin à début Juillet, entre le tournesol et le colza) à procurer  nectars et pollens riches en éléments nutritifs.
Egalement, ces cultures permettent de lutter contre l’érosion et l’appauvrissement des sols

Voir le suivi des semences

Participer au projet

Réalisation de ruches paille/terre

Régis , dirigeant d’Un toit pour les abeilles à décidé de se lancer dans la réalisation d’une ruche paille / terre…

Cliquez ici pour lire la suite

Récupération d’essaims

Le mois de Mai est propice à l’essaimage de colonies, une partie des abeilles quitte la ruche avec une reine.

Ceci est un phénomène naturel que l’apiculteur surveille et qui peut survenir  si l’âge de la reine est avancé, si le volume de la ruche n’est plus suffisant, la flore environnante, la météo…

Cliquez ici pour voir les photos

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Autres initiatives |
06
Déc
2017
4

Notre Cabane aux abeilles a été vandalisée

VANDALISME
Car oui c’est comme cela que ça se nomme.
C’est ce dimanche, en se rendant à la Cabane aux abeilles, que Régis a découvert le Rucher dévasté !

Une ou des personne(s) irresponsables et inconscientes ont pulvérisé la Cabane aux abeilles, s’amusant à jeter de grosses pierres sur les ruches et leur abri !
Les ruches les plus petites n’ont pas résisté et sont tombées, laissant les colonies qui été à l’intérieur mourir de froid. Pour les autres ruches plus populeuses, la propolis a permis de les consolider. Elles n’ont pas bougé, mais les chocs générés par les jets de pierres répétés ont probablement cassé les grappes d’hiver.
Hélas impossible d’ouvrir les ruches pour vérifier car cela mettrait en péril les colonies. Il fait déjà trop froid.

Voici les tristes photos du délit qui nous chagrinent tout autant qu’elles nous choquent : Tuiles arrachées et cassées, ruches tombées, autres ruches malmenées. Pourquoi ?
Nous aimions vous partager la vie de nos petites abeilles jour après jour ; Partager avec vous l’activité de nos ruches paille, argile, tronc…

Tout est à reconstruire 😥

Ces personnes malveillantes ont-elles juste conscience qu’elles ont attaqué des insectes sans défense et que l’ont sait en voie de disparition.
Savent-elles que sans les abeilles, l’humanité toute entière pourrait disparaître. Honte à ceux qui ont fait cela !
Et merci à vous pour sensibiliser autour de vous sur la situation critique des abeilles.

25
Juin
2014
0

Revue « Le Lien Créatif » – paniers à abeilles

Pour tous lruche en bois tressé / panier à abeilleses amoureux de l’apiculteur d’autrefois, la revue le lien créatif a dédié un numéro aux ruches en paille ou bois tressé. Les photos et les articles sont magnifiques et mettent l’accent sur une apiculture douce et naturelle. Page 30, vous aurez aussi le plaisir de découvrir l’approche de  Régis ( directeur d’Un Toit Pour Les Abeilles) et sa fille  Camille.

Pour plus de renseignement ou vous procurer la revue : http://www.leliencreatif.fr/    05 61 94 36 33

Voici un extrait :

 

Voir l’article concernant Un Toit Pour Les Abeilles (paniers à abeilles)

14
Juin
2014
0

Les abeilles sauveront-elles le monde?

Si cette question est abordée avec une approche purement pragmatique et économique, avec un rire gras cynique ou un air de biscotte brisée, la réponse est d’évidence non et la question ne devrait même pas être posée! Allons!

Les Français ne consomment que 600 grammes de miel par an et par habitant… Si ce produit disparaît, ils s’en passeront sans aucun souci…

Les abeilles en pollinisant les fleurs, favorisent la production de 35% de nos ressources alimentaires. D’accord. Si on ne dispose plus de fruits, de légumes et autres végétaux, on ne crèvera pas de faim non plus car il restera le blé, le riz et le thé… C’est bien là le principal. Non ?

Les abeilles pollinisent 80% des plantes à fleurs qui sans elles pourraient disparaître. Franchement, si la renouée des oiseaux ou l’hellébore fétide disparaissent, croyez-vous que nous nous en apercevrons? Même pas! En revanche, si nous abordons cette question avec humanité en amoureux de la vie, nous rappellerons tous les bienfaits que nous apportent ces ardentes butineuses…

Quel bonheur de pouvoir déguster ces miels, véritable quintessence de la nature, aux saveurs si différentes, clairs ou foncés, doux ou corsés…

Quel bonheur de consommer pollen, gelée royale, propolis, tous ces merveilleux produits naturels et encore authentiques, si bons pour notre santé et notre bien-être.

Quel bonheur de pouvoir déguster une cuisine variée, riche de tous ces légumes et tous ces fruits qui diversifient notre alimentation pour le plaisir de notre palais et la bonne forme de notre corps…

Quel bonheur de pouvoir se balader dans une campagne fleurie qui embaume des parfums exhalés par les différentes fleurs…

Les abeilles ne sauveront pas le monde mais elles contribueront à sauvegarder la qualité de vie qui est la nôtre… On peut aller plus loin. Aujourd’hui, les abeilles connaissent une situation préoccupante et leur survie n’est plus assurée. Plus de 30% des ruches périssent chaque année. Plus de 300.000 ruches mortes dans notre seul pays.

Les causes de cette surmortalité dramatique résident dans une dégradation rapide de leur environnement, contaminé par l’emploi de pesticides hyper puissants et toxiques, appauvri par la monoculture, stressé par les bouleversements climatiques, envahi par de nouveaux prédateurs.

L’agriculture intensive mise en place dans les années cinquante nous a conduit, en quelques décennies, une paille à l’échelle du temps, dans une véritable impasse. Les rendements stagnent et le prix à payer pour notre environnement est colossal: dégradation des sols et des eaux, érosion rapide de notre biodiversité… Poursuivre dans cette voie est irresponsable. Il est temps de faire marche arrière et de quitter le règne de l’agrochimie pour retrouver le chemin de l’agronomie ou de l’agro-écologie comme dirait notre ministre de l’agriculture.

Dans ce schéma, la sauvegarde assurée des abeilles nous indiquera la réussite de ce défi essentiel pour notre avenir. Et dans ce sens, oui, assurément, les abeilles sauveront le monde.

Source : http://www.avenir-de-lapiculture

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : L'abeille en danger | Tags :
20
Fév
2014
0

Apiculture – Une filière en péril

En 2013, la production française de miel a atteint son niveau historique le plus bas. Une fois de plus, les apiculteurs pointent du doigt la toxicité des insecticides néonicotinoïdes.

 Apiculture en péril
 Le constat est sans équivoque : depuis 1995, la production de miel en France n’a cessé de décliner pour atteindre 15 000 tonnes l’an dernier. « C’est la récolte la plus faible jamais connue »,constatait Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) au cours d’une conférence de presse à Paris le 11 février 2014. Pour expliquer ce triste record, la profession met en avant la conjonction de conditions météorologiques particulièrement défavorables en 2013 avec les effets récurrents des insecticides dans les zones de grandes cultures de colza et de tournesol. Comme dans d’autres pays d’Europe ou aux États-Unis, l’apiculture française est confrontée à une augmentation record de la surmortalité des abeilles qui avoisine aujourd’hui 30 % en moyenne par an (au lieu de 5 % en temps « normal »). Autrement dit, une ruche sur trois disparaît chaque année. Ce  phénomène, connu sous le nom de « syndrome d’effondrement des colonies » ou CCD (Colony Collapse Disorder), coïncide avec l’apparition en France des insecticides nicotinoïdes au milieu des années 90. Très largement utilisés dans l’agriculture, ces produits neurotoxiques enrobent la semence et libèrent leurs principes actifs dans la sève, y compris des fleurs dans lesquelles les abeilles vont puiser le nectar et le pollen.

Les apiculteurs constatent alors des troubles de comportements dans leurs colonies d’abeilles. Parce que ces produits perturbent leur système nerveux, les butineuses ne retrouvent plus le chemin de la ruche. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neuro-végétatives qui entraînent la mort à plus ou moins long terme.

Bien que les fabricants aient nié dès le départ les effets délétères de ces nouveaux insecticides, de plus en plus d’études scientifiques sont venues confirmer les observations des apiculteurs. C’est ainsi qu’en 2003 et en 2004, un Comité scientifique et technique composé d’experts créé par les pouvoirs publics français concluait que l’imidaclopride (présent dans le Gaucho) ou le fipronil (utilisé dans le Régent) posaient des « risques préoccupants pour les abeilles ». Il faudra pourtant attendre le 1er décembre 2013 avant que l’Union européenne retire partiellement du marché les produits (Gaucho, Cruiser, Poncho, Régent, etc.) dérivés de quatre molécules reconnues dangereuses pour les abeilles.

« Cette décision est un premier pas important mais il n’est malheureusement pas suffisant » selon l’Unaf qui demande l’extension de l’interdiction sur toutes les cultures, notamment les céréales à paille semées en hiver, les betteraves et les traitements en forêt. Au nom du principe de précaution, le syndicat des apiculteurs demande également le retrait du marché d’autres produits (Sonido, Protéus, Suprême, etc.) dont les molécules actives font partie de la famille des néonicotinoïdes et sont tout aussi nocives pour les abeilles. Jacques Freney, un apiculteur de la région Rhône-Alpes, était venu apporter son témoignage. Constatant le dépérissement de ses colonies qui butinent au printemps sur les arbres fruitiers, il a fait analyser des échantillons de pollens prélevés à l’entrée des ruches et constaté qu’ils contenaient de l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde qui a obtenu une dérogation à l’interdiction de traitement en période de floraison.

« La France, qui a joué un rôle important dans la décision de Bruxelles, doit retirer du marché cette famille d’insecticides et renforcer les conditions d’épandage », estime Olivier Belval, le président de l’Unaf. Et de souligner l’incohérence du plan abeilles mis en place il y a un an par le gouvernement qui prévoit d’augmenter de 50 % le nombre d’apiculteurs professionnels, sans garantir au préalable un environnement favorable à un développement pérenne des ruchers. « Le premier objectif, c’est de sauver la production », souligne Olivier Belval. Conséquence de la pénurie de produits français, plus des deux tiers du miel consommés dans l’hexagone vient d’Argentine, d’Europe de l’Est et du Sud-Est asiatique, dont les prix de revient sont bien inférieurs. Une situation qui menace directement la viabilité économique de la filière. Mais il y a encore plus grave. Au-delà de la production de miel, le rôle premier de l’abeille réside dans la pollinisation des plantes à fleurs. Un service essentiel dont dépendent 35 % des ressources alimentaires de la planète et 60 % de la diversité de l’alimentation. Malheureusement, lorsque les dégâts seront devenus irréversibles, il sera bien trop tard pour réagir !

www.quechoisir.org/apiculture-une-filiere-en-peril

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actualités apicole | Tags : ,
09
Juil
2012
9

Une année propice à l’essaimage

Quelques jours de beaux temps en mars avec une rentrée de nectar et pollen ont stimulé les colonies d’abeilles et augmenté le volume des ruches.
De longues périodes de pluie interdisant les sorties ont également favorisé la longévité des butineuses.
Avec un manque de place, en mai-juin, c’est la crise du logement et l’essaimage !

Chez Laurent et Anne-Marie Calvès (Auvergne).
Dans cette colonie trop populeuse, les abeilles sortent de la ruche pour rafraichir l’intérieur.

On dit qu’elles font « la barbe », ce qui arrive en général avant l’essaimage.

L’essaimage est le mode naturel de reproduction et dispersion dans l’espace des colonies d’abeilles, c’est un besoin naturel afin de perpétuer l’espèce.

Au printemps, suite à un blocage temporaire de la ponte de la reine qui dépend de plusieurs facteurs (l’âge,le volume de la colonie dans la ruche, la météo, l’environnement floral…), les ouvrières élèvent alors des larves de reines (à la gelée royale).

Dès la naissance d’une nouvelle reine, la reine-mère part alors avec une partie des abeilles (essaim primaire).
Si les autres reines en gestation viennent à naitre également, elles partiront à leur tour avec un paquet d’abeilles (essaim secondaire, tertiaire) jusqu’à vider la ruche comme cela arrive.

Même si les essaims naturels capturés permettent d’augmenter le cheptel de l’apiculteur, la qualité de l’essaim formé autours de vieille reine reste toujours incertaine.
Ainsi, le travail de l’apiculteur consiste à repérer les colonies qui risquent d’essaimer et de le prévenir par différents travaux au rucher comme l’essaimage artificiel.

Aujourd’hui peu d’apiculteurs on encore le temps d’aller récolter ses essaims et plus de 80% sont détruits par des sociétés spécialisées, en générales, les même sociétés qui proposent les traitements contre les termites, capricornes, puces….

Nous avons passé des partenariats avec ces sociétés (nous les payons 30% de plus que pour ube destruction) de façon a ce qu’elle ne détruisent plus ces essaims, mais les déposent dans des ruchettes que nous venons ensuite rechercher et installer dans nos ruchers.
Nous récupérons aussi nous même gratuitement ces essaims chez les particuliers su la Charente Maritime.

Un essaim s’est posé chez vous  ?
Découvrez sur votre région les apiculteurs amateurs qui proposent de récupérer gratuitement des essaims.

 

Que fait-on avec les essaims récupérés ?

Un essaim capturé est mis en ruchette, sorte de petite ruche.

Les abeilles que nous avons récupéré sont installées sur le rucher de Fouras (Charente Maritime) consacré à l’apiculture d’Autrefois.
Ce site est dans une zone de marais, préservée et sauvage géré par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Conservatoire du Littoral .

L’objectif de ce rucher est de réaliser une apiculture « non interventionniste » comme elle était pratiquée par le passé.

valideLes ruches sont installées sur un site sain.
valideLes abeilles sont « naturelles » (récolte des essaimages).
valideNous utilisons les ruches d’antan et tentons de perpétuer les techniques de nos aïeux.
valideNous n’utilisons pas de traitement chimique pour les abeilles y compris pour la peinture des ruches warré.
valideNous ne nourrissons pas les abeilles avec du sucre.
valideLes ruches peintes le sont avec une peinture 100% naturelle (propolis + alcool).
valideNous semons des fleurs pour les abeilles et autres butineurs.

Nous utilisons des ruches permettant aux colonies de se développer de façon harmonieuse en se rapprochant le plus possible leur habitat naturel (arbres creux…).
– ruches en paille / torchis
– Ruches troncs
– Ruches en bois tressé
– Ruches Warré sans cadres permettant à l’abeille de bâtir ses rayons de façon naturelle.

paniers tressés

L’utilisation de paniers à abeilles remonte au moyen âge.
La réalisation d’un panier ne nécessite aucun matériau ou matériel spécifique.
Simple et rapide, la technique permet à l’apiculteur de s’affranchir de l’achat de matériel en ne travaillant qu’avec des produit locaux et naturels (noisetier, repousses de saules, de frênes…).
La forme conique représente un habitat idéal pour l’abeille.
Le torchis va permettre de jouer le rôle d’isolant et de réguler l’humidité dans la ruche évitant ainsi le développement de moisissures et champignons.
Le toit de chaume assurera l’étanchéité tout en permettant à la ruche de « respirer ».

– Structure : bois tressé
– Isolation: torchis paille / terre
– Étanchéité : chaume

Voir les articles sur les captures d’essaims et mise en ruches

Voir les articles sur la réalisation des ruches d’antan

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Actus des ruchers parrainés |
16
Fév
2012
1

Réalisation de paniers tressés

Il s’agit de paniers à abeilles bien sûr…

Il seront ensuite recouvert de torchis (terre +  paille) et d’un « toit » de chaume (paille de seigle ou jonc).

La réalisation du tressage est simple et rapide (1 heure par ruche).

En savoir plus (clic)

16
Sep
2011
3

Conservation des fruits grâce à la propolis

La propolis est bien connue pour ses propriétés bénéfiques pour l’homme, mais elle présente aussi des qualités anti-bactériennes et antifongiques (empêche la prolifération de champignons) reconnues. C’est d’ailleurs notamment  pour cette raison que les abeilles l’utilise. A proximité de l’un de nos rucher se trouvent un poirier et un pommier. Bien que retournés à l’état sauvage depuis de nombreuses années, ils offrent encore de beaux fruits. Cette année la récolte a donnée de 17 kg de poires et 8 kg de pommes.  Nous avons alors cherché un moyen de conserver ces fruits le plus longtemps possible et l’idée de la propolis est venue.

Chaque fruit a été peint avec une solution de propolis diluée dans de l’alcool alimentaire.


Après quelques minutes, l’alcool s’évapore et la propolis fait un joli vernis sur le fruit. Nous espérons que la propolis va permettre d’augmenter la durée de conservation. Les fruits qui ont ensuite été placé sur de la paille dans des cagettes et stockés dans notre atelier dans un coin sombre. L’opération a été effectuée vers le 20 aôut. Mi-septembre, les fruit sont toujours en parfait était de conservation.

Nous vous tiendrons au courant de l’expérience. Si certain d’entre vous ont déjà tenté ce genre d’expérience, nous serions heureux d’échanger avec eux.

Ecrit par Régis dans : Non classé,Nos actions | Tags : , ,

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