Sortie d’hivernage
Christian n’a pas encore effectué les visites de printemps.
Il préfère attendre que les températures s’améliorent encore pour ouvrir les ruches.
Christian n’a pas encore effectué les visites de printemps.
Il préfère attendre que les températures s’améliorent encore pour ouvrir les ruches.
Les toutes dernières visites montrent que les colonies ont bien anticipé le printemps, malgré l’épisode de froid de février.
La ponte a bien repris; les abeilles de la nouvelle saison commencent à naître.
Les abeilles se sont tenues bien au chaud lors de l’épisode de forte gelée (-10°C).
Maintenant, à la faveur de beaux rayons de soleil pré-printaniers, elles commencent à sortir et même à rapporter des pelotes de pollen.
Côté provisions, les abeilles commencent donc à ramener du pollen en quantité et du nectar pour reconstituer leurs provisions en miel.
Dans certaines ruches, Chantal et Yves ont dû apporter de la nourriture afin de palier à un manque de provisions peu surprenant en cette fin d’hiver.
Une certaine partie de la flore a subi un arrêt brusque avec les fortes gelées de fin d’hiver.
Mais, les essences qui sont les mieux acclimatées aux gelées, ont poursuivi malgré tout leur développement.
Chantal et Yves préparent le matériel pour la saison qui va débuter par les visites de printemps dans une à deux semaines.
C’est avec joie qu’ils retrouvent plus régulièrement le chemin des ruchers, où le printemps va opérer une véritable explosion de vie, toujours spectaculaire à partager et à accompagner.
Les abeilles en bonne santé et avec des provisions suffisantes passent l’hiver sans problème, même avec le froid.
Cette période de repos leur est d’ailleurs nécessaire.
Décembre et janvier furent particulièrement doux, dans ces conditions les abeilles consomment plus de miel et la difficulté pour certaines a été de ne plus pouvoir accéder aux réserves pendant les grands froids : en effet les basses températures incitent les abeilles à se resserrer les unes contre les autres et leur déplacement devient impossible.
Elles ont consommé tout le miel qui se trouvait « dans la cuisine » et n’ont pas pu aller chercher les réserves « du grenier ».
Voilà comment Alain explique certaines pertes.
Pour le reste, l’hiver vient tout juste de quitter l’Ile de France et la visite approfondie, dite de printemps, des ruches n’a pas encore été faite mais cela ne saurait tarder.
Vos apiculteurs vous parlent de vos ruches.
Retrouvez l’actualité de votre apiculteur et notamment un point en cette saison
Un toit pour les abeilles vous présente le verger de variétés anciennes des apiculteurs Chantal JACQUOT et Yves ROBERT, ainsi que leur rucher de pollinisation au Clos du Chêne, situés sur la commune de Jugy.
Sur une surface de 650 m2, Chantal JACQUOT et Yves ROBERT vont planter 16 pommiers de variétés anciennes, espacés de six mètres entre eux
(Belles fleur jaune, Châtaignier, Cusset, Croque…).
Parmi les variétés disponibles chez le pépiniériste, ils ont choisi celles spécifiques à leur région (Saône-et-Loire et Val de Saône). La plantation d’une haie naturelle et mellifère permettra quant à elle d’isoler le verger des cultures voisines.
Ainsi, leur verger va donner plus de fruits que ce qu’on peut imaginer. En effet, un verger diversifié sur une surface de seulement 10 ares peut approvisionner en fruits toute une famille.
Or, l’immense majorité des vergers familiaux traditionnels ont été abandonnés et détruits. Ce sont des écosystèmes riches qui ont ainsi disparus, laissant des vides dans les paysages ruraux.
Aujourd’hui, l’achat de fruits traités, calibrés et conditionnés n’a plus autant la faveur du public. La (re-)création d’un verger ou la sauvegarde d’un verger traditionnel sont à nouveau d’actualité…
La pollinisation des fruitiers du verger est réalisé par un petit rucher composé de quatre ruches de type Warré de l’exploitation apicole de Chantal Jacquot.
En effet, La pollinisation des pommiers dépend de la présence d’insectes pollinisateurs. Les abeilles ont une place de choix dans un verger conduit naturellement. De plus, elles sont de bonnes indicatrices de la qualité de l’environnement.
Cette initiative a reçu l’agrément et le soutien financier du Conseil Régional de Bourgogne en 2011 dans le cadre de l’appel à projet vergers conservatoires, relatif aux actions de préservation de la biodiversité en Bourgogne.
Suite aux échanges avec Alain, voici le compte rendu du dernier séjour à Ahermoumou de septembre 2011
Ce fut un grand plaisir de retrouver le groupe toujours aussi accueillant, par un temps bien agréable.
Les remarques des quelques apiculteurs de la région nous ont fait comprendre que, suite au mauvais temps, pluies violentes répétées suivies d’une période de sécheresse, la dernière récolte de miel était bien maigre, une moyenne de 2 kilos par ruche.
En plus de ces mauvais facteurs météo, les femmes ont tardé à effectuer la transhumance.
Aussi, les ruches n’ont été transportées en montagne que fin juillet.
Nous avons effectué leur retour de la montagne au village de nuit et dans des conditions rendues difficiles par le mauvais état de la route (éboulements), la nuit et la précarité de notre véhicule…
Les femmes sont désormais confrontées aux difficultés qui sont le lot de tous les apiculteurs : récolte de miel peu importante et ruches faibles.
Après avoir trouvé un nouvel emplacement pour l’hiver, à l’orée d’un champ d’olivier et pour relancer la ponte de la reine nous avons mis en place un nourrissement sur un mois afin que les colonies se reconstruisent avant l’arrivée de l’hiver.
La réussite de ce groupe va être intimement lié à l’indépendance et l’autonomie qu’elles vont pouvoir acquérir grâce à l’expérience transmise au cours des formations.
Notamment, elles ont la possibilité de monter des dossiers afin de bénéficier d’aides de l’état marocain : Ces subventions permettront à l’avenir l’acquisition de ruches peuplées d’abeilles et de nouveau matériel.
Toutes ces femmes restent optimistes malgré cette première déception et nous continuerons à les soutenir.
Retrouvez les photos sur les espaces parrains des ruches d’Ahermoumou
et dernière chance pour les abeilles de rentrer un peu de pollen avant l’arrivée de l’automne…
Participation d’Un toit pour les abeilles à l’émission « C’est notre affaire » diffusé sur France 5 mercredi 15 Juin 2011 à 22h10 (rediffusion samedi 18/06 à 9h35).
Sur le thème des abeilles et des solutions pour les sauver, « Faire son miel ? C’est possible !
Alain Levionnois et sa femme Marie-Noëlle reviennent tout juste du Maroc où ils ont passé quelques jours à la rencontre des apiculteurs en devenir.
Cette seconde approche était l’occasion de faire un point après la première visite par le biais d’échanges et de révisions sur l’expérience vécue depuis 8 mois.
Au programme, cours théorique et mise en pratique sur le rucher.
L’objectif pour ces 8 femmes et 2 hommes est de pouvoir déceler les interventions nécessaires à l’observation d’une colonie d’abeilles et d’appliquer les gestes utiles pour conduire leur rucher tout au long de la saison apicole.
Paysage environnant Ahermoumou
Cours théorique et montage de cadres avec cire gaufrée
Sur le rucher, cours en plein air, observation, pose de socles…
L’appauvrissement de la biodiversité prive l’abeille d’une nourriture saine et variée.
Le projet « Des Fleurs Pour Les Abeilles » consiste à planter des champs de fleurs présentant un intérêt pour les abeilles et autres butineurs. Ces fleurs fournissent des nectars et des pollens sains (sans pesticide) à une période ou les butineurs manquent de nourriture (fin d’été en particulier).
Pour cette première année, nous plantons deux hectares de fleurs.
Vous pouvez participer à ce projet (clic)
Mercedi 13 avril : les graines sont mises en terre.
Le tournesol est enfin en fleur !
Lorsqu’il est cultivé en bio, le tournesol est une source de nourriture abondante et sure pour les abeilles.
Voici quelques photos de nos ruchers au nord de la Charente-maritime en plein coeur d’une exploitation bio.
Le butin attire de nombreux autres butineurs !
L’espace parrains pour les particuliers a évolué !
Vous pouvez désormais visualiser la majorité des ruches qui ont été installées en Charente Maritime.
Pour les autres ruchers (Vosges, Drôme, Vendée..), encore un peu de patience cela ne serait tarder.
RDV sur votre espace :
https://www.untoitpourlesabeilles.fr/engages-sauvegarde-abeille-particuliers.php
Un moteur de recherche a aussi été ajouté pour vous aider à retrouver plus facilement votre ruche (tapez son nom, votre nom ou prénom).
Le 28 Février dernier, la tempête Xinthia s’abattait sur l’Ouest de la France.
Cette nuit-là, le vent souffla fort sur les ruches de Fouras.
Au lendemain, l’équipe Un toit pour les abeilles était sur place pour constater les dégâts.
Ruches retournées, déplacées par le vent, fort heureusement pour nos amies les abeilles, ces dernières n’avaient pas encore investi leurs nouvelles demeures.
Une remise en état et en ordre s’est tout de même imposée mais plus de peur que de mal !
A la sortie de l’hibernation et ce, dès l’arrivée des beaux jours, elles pourront enfin emménager dans les ruches de leurs parrains.
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