Le printemps 2024 a été particulièrement difficile et chaotiquepour nos abeilles et apiculteurs français. En raison de pluies incessantes et de températures inhabituelles, nos petites butineuses ont dû faire face à des conditions climatiques défavorables. Les fortes pluies ont inondé les champs et les jardins, tandis que les températures fraîches ont retardé la floraison des fleurs. Les abeilles n’ont donc pas pu sortir butiner.. Résultat : des apiculteurs qui ont raté des miellées très importantes pour leur production.
Pour en savoir plus nous avons rédigé un article complet sur ce sujet ici
Mais bonne nouvelle ! Avec l’arrivée du beau temps, nos apiculteurs et les abeilles retrouvent le sourire. Il refait beau, et nos pollinisatrices peuvent enfin produire du bon miel pour régaler nos papilles. C’est pas génial ça ?!
L’enjeux du parrainage de ruche ?
Eh oui, votre engagement est crucial pour tous les apiculteurs et toutes les abeilles. Parrainer une ruche c’est assurez un revenu décent à nos apiculteurs. Contribuer aussi à la préservation du cheptel apicole et soutenir une production de miel durable et respectueuse de l’environnement. C’est ainsi permettre à nos apiculteurs de vivre de leur passion et de perpétuer un savoir-faire ancestral et bon pour l’environnement et les abeilles.
En parrainant vous pourrez consommer du miel de votre ruche
C’est soutenir directement les apiculteurs locaux qui se consacrent à la préservation de nos écosystèmes. En choisissant de rémunérer équitablement un savoir-faire artisanal, vous favorisez également des pratiques apicoles durables et respectueuses de l’environnement. Par conséquent, en achetant du miel de votre apiculteur, vous participez activement à la protection des abeilles, qui sont essentielles à la pollinisation et à la biodiversité. De plus, vous contribuez à l’économie locale, soutenant ainsi des producteurs passionnés.
L’occasion de mettre en lumière cet insecte pollinisateur aussi indispensable que menacé. Et si cette année votre entreprise s’engageait et fédérait ses collaborateurs autour d’une démarche RSE forte de protection des abeilles et soutien à la filière apicole française ?
★ Parrainez une ruche pour sauver des abeilles ★
C’est ce que propose Un Toit Pour Les Abeilles, initiative lancée il y a 15 ans par un apiculteur passionné. Parrainer une ruche c’est développer de nouvelles colonies chez un apiculteur local. Vous soutenez une apiculture locale et respectueuse du bien-être des abeilles.
★ Accueillez des abeilles solitaires, observez-les, dorlotez-les ! ★
Ces abeilles sauvages ne piquent pas, ne fabriquent pas de miel et ne vivent pas en colonie. Ce sont donc des colocataires idéales à accueillir sur le site de votre entreprise !
Les Dorloteurs d’Abeilles vous proposent un abri conçu spécialement pour elles : le Dorlotoir. Vous leur offrez ainsi un toit, et l’attention qu’elles méritent !
Installer un Dorlotoir personnalisé sur le site de votre entreprise
Recevoir des graines de fleurs mellifères à vos couleurs, à distribuer
Être accompagné.s toute l’année dans le suivi et la mise à l’abri de vos abeilles. Pas d’inquiétude, dorloter est sans risque et ne demande pas de compétences particulières
★ Ce 20 mai créez l’évènement au sein de votre entreprise ★
Acheter du miel français, c’est soutenir une apiculture durable, respectueuse des abeilles. Pots de miel bas carbone, épicerie sucrée ou salée (moutarde, vinaigre), coffrets dégustation. Découvrez tous nos produits de la ruche gourmands, français et engagés !
Vous avez été nombreux à nous questionner sur les points de vigilance à avoir pour bien choisir son miel.
Voici quelques conseils simples pour choisir votre miel.
Avant toute chose, comment le miel est-il fabriqué ?
C’est assez simple : l’abeille va butiner des fleurs et récolter le nectar qu’elle va ensuite stocker dans son jabot. Elle retourne ensuite à la ruche et régurgite le nectar qu’elle va transmettre aux abeilles receveuses qui vont venir le placer dans les alvéoles. Ce nectar est constitué principalement de 80% d’eau et 20% de sucres. Les abeilles vont ensuite ventiler avec leurs ailes pour permettre au nectar d’évaporer une partie de l’eau. C’est quand le taux d’humidité descend en dessous de 20% que le nectar devient un miel mature. Il est alors operculé par une fine couche de cire. C’est à ce stade que l’apiculteur peut récolter le miel.
Comment un miel peut-il être frauduleux ?
En mars 2023, une enquête menée par la Commission Européenne a révélé qu’après avoir testé 320 échantillons de miels importés, 46% d’entre eux se sont révélés être frauduleux.
On distingue plusieurs techniques de fraudes parmi lesquelles :
Le marketing sur les étiquettes : avec un enjeu de « tromper » le consommateur en lui faisant croire que son miel vient de France alors qu’il est originaire d’un autre pays, ou que son origine France est minime. Exemple d’origines présentes sur un pot trompeur : 60% Ukraine 20% Bulgarie 10% Vietnam, 9% Espagne et 1% France.
L’origine trompeuse : un miel d’Asie qui passe par l’Espagne deviendra en quelques démarches administratives un miel d’origine espagnole.
L’appellation : Cette fraude consiste à nommer un miel avec une appellation autre que son appellation réglementaire : (Ex : nommer un « miel de fleurs » en « miel de lavande » plus vendeur)
L’ajout de sirops : Mélanger du miel avec des sirops de glucose moins chers que le miel. Exemple : Ajout de sirop de betterave ou sirop de riz qui coûtent à peine quelques centimes du kilogramme.
Et dans le pire des cas : Du miel sans abeilles. Il s’agit de miel de synthèse créé scientifiquement par l’homme sans l’intervention des abeilles. De l’eau, du sirop de glucose, quelques enzymes et le tour est joué !
Il est donc complexe de s’assurer que le miel que vous choisissez correspond à vos attentes, à savoir déguster « du vrai miel » ou « du miel français » tout simplement ! Voici quelques conseils très simples pour mieux choisir votre miel.
Un Toit Pour Les Abeilles s’engage à son échelle à soutenir la filière en proposant via le parrainage de ruche, l’achat responsable de miel français de qualité, valorisé au juste prix pour permettre aux apiculteurs du réseau de vivre de leur métier.
Ne pas s’arrêter au marketing et à l’esthétique du produit. Il est facile de se laisser séduire par un emballage attractif, mettant en avant des éléments visuels comme un drapeau bleu, blanc, rouge, une appellation « miel de nos terroirs » ou encore par le portrait d’un apiculteur ou d’une apicultrice de France. Souvent d’ailleurs on retrouve à côté ou sous le portrait un commentaire inspirant « Mon grand-père était apiculteur, mon père l’était aussi et j’ai à cœur de perpétuer le métier familial ». Même si le packaging est très séduisant et donne envie d’acheter le produit, nous vous recommandons d’aller au-delà en regardant l’origine et les ingrédients.
Le miel ne propose qu’un ingrédient : du MIEL et des mentions comme « 100% PUR et NATUREL » sont de fait des gages inhérents au miel donc sans valeur ajoutée.
CONSEIL N°2
Prenez le temps de comprendre et décoder les origines du miel sur les étiquettes pour garantir sa qualité et son authenticité. En effet, l’obligation de mentionner les origines sur l’étiquette et par ordre d’importance va vous donner quelques indicateurs importants. Si le miel provient de plusieurs pays, cela signifie que plusieurs miels ont voyagé pour constituer le pot que vous avez dans les mains. On retrouve parfois 3, 4, voire 5 origines pour un même pot de miel. Cela suggère une empreinte carbone élevée du produit. Outre son impact carbone, cela signifie aussi que plusieurs miels ont été mélangés ensemble. Il n’existe pas à date « de clauses miroirs » entre la réglementation autour des modes de production de miel en France et celles appliquées en Europe ou hors Europe. Un miel peut avoir était chauffé au-delà de la réglementation nationale et donc potentiellement avoir perdu ses apports nutritionnels et organoleptiques.
CONSEIL N°3
Si l’origine « Chine » est indiquée, on vous recommande tout simplement de ne pas l’acheter. La Chine est aujourd’hui le plus grand exportateur de miel au monde, alors qu’il n’a pas suffisamment de ruches en production pour garantir la production et l’exportation de vrai miel. Cela suggère des miels frelatés ou adultérés par l’ajout de sirops, et peut-être du miel de synthèse.
CONSEIL N°4
4ème conseil et c’est un conseil Un Toit Pour Les Abeilles, optez pour une seule origine et une origine France. Cela garantit en effet un miel du territoire, récolté et produit dans les règles de l’art de l’apiculture française. La Marque Farouche.fr, dernier né d’Un Toit Pour Les Abeilles vous propose des miels français et engagés dont nous assurons la traçabilité de l’origine et des terroirs. Le petit plus de la marque, un pot de miel dans un contenant « bas carbone » 100% végétal, biodégradable et compostable industriellement.
CONSEIL N°5
Privilégiez l’achat en circuit court et local, près de chez vous. En soutenant les apiculteurs locaux, vous favorisez non seulement une économie durable, mais vous avez également la garantie de produits authentiques, issus de pratiques apicoles responsables et transparentes.
A la veille des fêtes, Un Toit Pour Les Abeilles vous propose des idées originales de cadeaux !
La COP 28 qui se clôture le 12/12/2023 vient nous rappeler les enjeux autour du climat et de la préservation du vivant. Dans cette optique, Un Toit Pour Les Abeilles, initiative engagée en faveur de la préservation des abeilles depuis plus de 15 ans vous propose quelques idées de cadeaux pour les fêtes !
Quelques mots sur Un Toit Pour Les Abeilles
Un Toit Pour Les Abeilles est un réseau d’une centaine d’apiculteurs sur toute la France, signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoleset qui militent pour une apiculture artisanale, locale et respectueuse des abeilles.
Depuis 2008, les apiculteurs du réseau sont engagés pour la sauvegarde de l’abeille notamment grâce au parrainage de ruches qui permet à tout à chacun, particulier ou entreprise, de participer et d’apporter son soutien aux abeilles.
La raison d’être d’Un Toit Pour Les Abeilles : incarner une initiative « bonifiante » pour la Nature et pour les Hommes. Pour la Nature, en créant des projets qui la renforcent et la restaurent. Pour Les Hommes, en créant des conditions propices à l’épanouissement de chacun.e dans son métier.
A la veille des fêtes, Un Toit Pour Les Abeilles vous propose des idées de cadeaux alliant, engagement environnemental fort et originalité.
1. Offrez un parrainage de ruche
Imaginez offrir bien plus qu’un cadeau, l’engagement de protéger les abeilles, gardiennes de notre environnement et de soutenir la filière apicole française. Offrez un parrainage de ruche. Le bénéficiaire pourra ainsi parrainer un apiculteur ou une apicultrice près de chez lui. Il recevra des nouvelles et des photos de sa ruche. Il pourra rencontrer son apiculteur et ses abeilles lors des journées portes ouvertes « immersives » des ruchers Un Toit Pour Les Abeilles. Enfin, il recevra dans l’année des pots de miel de sa ruche et à son nom.
Pour un cadeau 100% dématérialisé : vous pouvez, lors du parrainage de ruche en ligne, inscrire un message à destination du bénéficiaire qu’il recevra à la date de votre choix. Pas d’inquiétude, on garde le secret pour vous jusqu’à la date d’envoi souhaitée.
Vous pouvez matérialiser votre cadeau avec l’un de nos « kits parrains marraines » ou l’un de nos coffrets à mettre au pied du sapin. www.untoitpourlesabeilles.fr
2. Offrez des coffrets gourmands
Vous pouvez aussi craquer pour nos coffrets gourmands à offrir dans notre boutique. Choisissez parmi un panel de produits gourmands, coffrets miels dégustation, moutarde au miel, vinaigre au miel et autres gourmandises de la ruche.
Que ce soit une carte cadeau pour « parrainer » 2000, 4000 ou 8000 abeilles, ou une carte cadeau d’une valeur de 30, 50 ou 100€ pour faire le plein de coffrets et produits de la ruche dans notre « BZz’Boutique » c’est tout à fait possible ! Un cadeau personnalisé et engagé. www.untoitpourlesabeilles.fr/boutique-particulier
4. Dorlotez les abeilles sauvages pour les fêtes
Offrez un « dorlotoir » (un abri) à abeilles sauvages à installer chez vous, sur votre balcon ou dans votre jardin. Observez, apprenez et découvrez. L’abri propose un module d’observation permettant d’admirer ces abeilles solitaires, championnes de la pollinisation. Vous pouvez aussi semer des graines de fleurs dans les pots prévus sur l’abri permettant ainsi d’offrir à la fois « le gîte et le couvert » aux abeilles. Cet abri permet enfin de démultiplier leur chance de survie. Ah oui, autre information importante, ces abeilles ne piquent pas ! www.lesdorloteurs.fr
5. Prenez soin de vos proches en prenant soin de la Nature
Cette année pour les fêtes, offrez des cosmétiques engagées avec Folies Royales. Craquez pour cette gamme de cosmétiques françaises et bio réalisées à base de produits de la ruche : miel, propolis, pollen ou cire d’abeilles.
Pour chaque cosmétique, 5 abeilles parrainées et 1m² de fleurs semées pour les abeilles. Folies Royales permet de financer notamment un conservatoire de l’abeille à Fouras (17) www.folies-royales.fr
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’est imposée comme une démarche incontournable pour les entreprises soucieuses de leur impact social, environnemental et éthique. Depuis son introduction, les entreprises ont non seulement l’obligation légale de la mettre en œuvre, mais surtout la responsabilité morale envers la société et la planète. La RSE consiste à intégrer des pratiques durables dans toutes les facettes de l’activité, afin de contribuer positivement à la société et de préserver les ressources pour les générations futures. C’est une initiative qui transcende les contraintes légales, car elle incarne une réelle volonté de progrès et de responsabilité.
La protection des abeilles : une démarche RSE qui a du sens
S’engager dans la protection des abeilles va au-delà d’une simple démarche RSE. C’est un acte vital pour l’environnement et l’équilibre écologique. Les abeilles, par leur rôle de pollinisation, sont indispensables à la reproduction de nombreuses plantes, dont dépendent nos cultures alimentaires. Pourtant, la mortalité des abeilles est en hausse alarmante et constante depuis les années 90. Près de 30% des colonies disparaissent chaque année en France, principalement en raison des pesticides et du changement climatique. Outre la mortalité des colonies, la filière apicole fait face à des difficultés grandissantes pour produire du miel en raison du dérèglement climatique qui perturbe les cycles de floraison.
Un Toit Pour Les Abeilles, acteur engagé et historique par sa participation à la protection des abeilles !
Depuis 2008 Un Toit Pour Les Abeilles est un acteur engagé et reconnu à l’échelle nationale dans la protection des abeilles et la préservation de la biodiversité. En 15 ans à peine, l’initiative a installé partout en France plus de 20 000 ruches sur tout le territoire sur des zones de biodiversité. Elle a aussi fédéré des centaines de milliers de parrains et marraines, engagés à ses côtés dans le soutien aux abeilles à miel , et des milliers d’entreprises. Depuis 2020 elle a lancé un projet complémentaire au parrainage de ruche, Les Dorloteurs d’Abeilles, engagé dans la protection des abeilles sauvages.
a. Le Parrainage de ruche
En parrainant une ruche auprès du réseau Un Toit Pour Les Abeilles votre entreprise s’engage concrètement dans une démarche RSE de sens, autour de la protection du vivant, de la nature et d’une filière apicole française en souffrance. Parrainer une ruche c’est un acte concret qui permet de participer à la sauvegarde des abeilles à miel, soutenir l’apiculture française et vous afficher comme « Protecteur des Abeilles » dans le cadre d’une démarche RSE forte. C’est aussi :
L’installation d’une ruche à vos couleurs, visible sur un espace internet dédié à l’entreprise (photos, nouvelles…)
La fourniture de 100 pots de miel en 125g aux couleurs de l’entreprise
Des newsletters et du contenu régulier permettant de fédérer vos collaborateurs autour de votre projet et de communiquer sur votre engagement avec le monde extérieur
Un moment partagé avec les collaborateurs et votre apiculteur autour de votre ruche
b. Des cadeaux d’affaires originaux, éthiques et gourmands pour les fêtes
Pour les fêtes de fin d’année, Un Toit Pour Les Abeilles propose tout un panel de coffrets et cadeaux écoresponsables et solidaires. Parmi les petits incontournables : nos coffrets miels La Palette Des Saveurs : 100% français, éco-conçus et gourmands. Disponible en 5 versions, vous pouvez choisir parmi les options de coffrets 3, 6, 9, 12 ou 16 pots de miel, chacun représentant une délicieuse variété de saveurs et d’arômes enivrants. Des miels garantis 100% français, respectueux des abeilles et de nos terroirs.
c. Des petits pots de miel personnalisés et engagés pour créer l’événement
Dans le même registre, « Mon Petit Pot de Miel », projet annexe d’Un Toit Pour Les Abeilles, propose à votre Comité d’Entreprise, CSE, ou votre entreprise de personnaliser des pots de miel français et solidaires à l’infini : grammage, étiquette, accessoires… De quoi réaliser en quelques minutes à peine des cadeaux d’affaires originaux, français et gourmands à vos couleurs qui s’intègrent parfaitement dans une démarche RSE. Des goodies écoresponsables qui feront le bonheur de vos équipes, partenaires, clients et fournisseurs.
Un Toit Pour Les Abeilles : un partenaire clé pour la RSE et pour des cadeaux d’affaires engagés et 100% Nature (CSE, CE, Comité d’Entreprise)
Le tic tac des fêtes a déjà commencé. Il est temps de penser cadeaux d’entreprises et cadeaux d’affaires pour la fin d’année ! Avec Un Toit Pour Les Abeilles vous avez l’assurance d’allier actions RSE de protection des abeilles et cadeaux d’affaires responsables éthiques gourmands et engagés pour les fêtes !
Depuis plusieurs années déjà, les mortalités d’abeilles augmentent de manière alarmante, passant de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les apiculteurs annoncent déjà des mortalités records pour l’année 2022, avec des estimations entre 40 à 45% de pertes. Cette situation préoccupante est causée par plusieurs facteurs. Les pesticides tout d’abord, en raison de leur impact sur la santé des abeilles. Parmi les autres facteurs, le varroa, le frelon asiatique ou encore la monoculture.
Mais cette année 2022, c’est le dérèglement climatique qui aura eu le plus fort impact sur l’effondrement des colonies d’abeilles. Les températures extrêmes, la sécheresse, l’hiver trop doux ou encore les épisodes pluvieux nombreux ont fortement perturbé les colonies d’abeilles.
Des apiculteurs démunis
C’est presque une ruche sur deux qu’un apiculteur voit trépasser sur son rucher. Comment dès lors, poursuivre sereinement son activité, pourtant essentielle ? Ces pertes entraînent des conséquences économiques considérables, avec une baisse notamment de la production de miel et des produits dérivés, mais aussi une augmentation des coûts liés à la production. Si l’apiculteur est lourdement impacté, il en va de même pour les agriculteurs, dépendant du rôle de pollinisateur joué par les abeilles. Ainsi, en retirant l’abeille de l’équation c’est notre dépendance alimentaire qui finira par s’effondrer à son tour.
Souvenez-vous durant la pandémie de la COVID-19 le besoin en masques, importés de Chine, nous avait rappelé combien il est primordial pour un Etat d’être totalement indépendant de sources étrangères et notamment sur les produits critiques. Or plus que jamais nous demeurons dépendant des abeilles.
S’il n’y avait qu’un seul chiffre à retenir ce serait celui-ci : 235 milliards de dollars. C’est le montant du service de pollinisationrendu gratuitement par les abeilles sur les cultures mondiales. Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire ! Elles sont les pollinisatrices clés de nombreuses cultures alimentaires telles que les fruits, les légumes, le cacao, les noix et les graines. Leur perte entraînerait alors une réduction importante de nos ressources alimentaires et des coûts pharaoniques pour les agriculteurs et les producteurs.
Difficile de penser protection des abeilles dans le contexte actuel
Dans une conjoncture marquée par des crises sanitaires répétées, des crises économiques et sociales, ainsi que par l’inflation et les conflits géopolitiques, il peut être difficile de se concentrer sur les abeilles et leur importance pour l’environnement. On estime à 40% en effet le taux de désengagement du grand public autour d’actions associatives ou environnementales, depuis 2 ans avec l’inflation et les conflits géopolitiques.
Pourtant, ne pas s’attarder sur la question de la survie des abeilles, c’est ajouter une crise environnementale et écologique à la longue liste des crises actuelles.
Comment aider les abeilles et les apiculteurs français
Cela passera inéluctablement par des décisions fortes de l’État, comme celle d’annuler le 20 janvier dernier la dérogation visant à ré autoriser pour la 3ème année consécutive l’utilisation d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur les semences de betteraves.
Cela passera aussi par une prise de conscience généralisée du rôle primordial joué par les abeilles et par la mise en place d’actions de préservation des pollinisateurs : bannir l’usage des pesticides, planter des couverts mellifères sains pour les abeilles, recréer des zones de biodiversité, consommer en circuit court ou encore parrainer des ruches. Cette dernière action, c’est ce que propose Un Toit Pour Les Abeilles, le plus grand réseau d’apiculteurs français militant pour une apiculture artisanale, locale et respectueuse des abeilles. Depuis plus de 12 ans, les apiculteurs du réseau sont engagés dans la sauvegarde de l’abeille grâce au parrainage de ruches qui permet de développer de nouvelles colonies et de soutenir une filière apicole en souffrance. Ce sont ainsi près de 20 000 ruches qui ont été installées sur les ruchers apicoles français grâce aux soutiens de plus de 100 000 parrains particuliers et 4 000 entreprises engagées dans cette démarche environnementale.
Comment ça marche ? Dès 5€ / mois pour un particuliers et dès 99€/mois pour une entreprise, vous soutenez un apiculteur près de chez vous et participez au financement de l’installation et la gestion d’une nouvelle colonie d’abeilles. En échange vous recevez des nouvelles régulières de vos abeilles et des photos. Vous êtes aussi invités à venir rencontrer les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles lors de journées « portes ouvertes » que nous organisons sur tout le territoire.
Cerise sur le gâteau, vous recevez des pots de miel personnalisés avec votre nom ou avec le logo pour une entreprise issus du rucher parrainé ! Un miel terroir dont il sera facile de tracer l’origine puisque c’est le miel de votre ruche !
Sous le sigle RSE, on entend la Responsabilité Sociale des Entreprises, ou encore la Responsabilité Sociétale des Entreprises. La démarche RSE implique donc pour les entreprises des actions ayant un impact positif à la fois sur la société et sur l’environnement, en plus de sa responsabilité économique. L’enjeu est donc d’allier respect de la Planète et des Hommes à celui des enjeux économiques de chaque entreprise.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises ou RSE est donc un engagement volontaire des entreprises à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités commerciales et dans leur interaction avec leurs parties prenantes. Cela comprend la protection de l’environnement, la promotion des droits de l’homme, la lutte contre la corruption et la promotion de la diversité et de l’égalité des chances entre autres.
Les piliers fondateurs de la RSE
Ils sont au nombre de trois et tournent autour d’enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Les entreprises peuvent ainsi s’engager de manière volontaire à mettre en place au sein de leur structure des pratiques durables et éthiques pour protéger l’environnement, promouvoir les droits de l’homme et soutenir des actions locales. L’enjeu est important et concerne toutes les entreprises, notamment celles qui peuvent avoir intrinsèquement au cœur de leur activité un gros impact sur l’environnement. La RSE permet ainsi au sein des entreprises de s’interroger et d’agir à faire évoluer ses pratiques pour tendre vers une pratique bonifiante pour la nature et la société.
Quelques mots sur le cadre légal autour de la RSE
La RSE a été mise en place dans les années 1990 pour répondre aux préoccupations croissantes des consommateurs, entrepreneurs et salariés en matière de durabilité et de transparence. Cela a également été motivé par la reconnaissance que les entreprises ont un impact significatif sur la société et l’environnement.
L’article 1833 du code civil que la loi PACTE a modifié mentionne que dorénavant toutes les entreprises sans exception doivent prendre en considération« les enjeux environnementaux de son activité ». Cela concerne les sociétés civiles comme commerciales peu importe leur taille.
En France par exemple, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 impose notamment aux entreprises cotées en bourse de publier un rapport sur leur performance en matière de RSE. Toutes les entreprises, petites ou grandes sont concernées par la RSE.
Pourquoi s’engager dans la RSE ?
La première raison c’est que les entreprises comme la société civile a un rôle plus que jamais primordial à jouer dans la restauration d’un équilibre environnemental. Si la fierté de s’afficher comme acteur du développement durable est louable, l’évolution des pratiques entrepreneuriales, tenant compte d’enjeux environnementaux et sociétaux forts, nous permettrons de tendre demain vers une économie plus verte et pérenne puisqu’elles permettront d’anticiper et gérer les risques liés aux préoccupations sociales et environnementales.
La RSE des entreprises est également un levier fédérateur auprès des salariés, fournisseurs, partenaires qui permet de conforter ces derniers dans l’action menée par l’entreprise. C’est également aujourd’hui un critère d’attractivité pour les structures qui cherchent à recruter.
Enfin, pour la planète, la RSE contribue à l’échelle de l’entreprise à la préservation des ressources naturelles et à la protection de l’environnement.
Le Parrainage de ruche, une démarche RSE concrète
Le parrainage de ruches proposé par « Un Toit Pour Les Abeilles » est un exemple concret de la mise en pratique de la RSE par les entreprises. En parrainant des ruches, les entreprises prennent en compte leur impact environnemental et social en soutenant la filière apicole française et en contribuant à la préservation des abeilles, essentielles pour l’écosystème et la biodiversité.
Cette action positive permet également aux entreprises de se différencier et de montrer leur engagement en faveur de la durabilité, de la protection du vivant et du soutien à une filière apicole française en souffrance.
Le parrainage de ruche c’est ainsi à la fois le développement de nouvelles colonies d’abeilles impactées par des mortalités massives, mais aussi une actionconcrète autour du mieux consommer. Vous recevez des pots de miels personnalisés de vos abeilles. Vous avez ainsi la certitude d’un miel français, produit et récolté dans les règles de l’art de l’apicultureet respectueux des abeilles. Les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles sont signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. En somme, le parrainage de ruches par les entreprises est un moyen concret de mettre en pratique la RSE et de contribuer à un monde plus durable.
Quelques mots sur Un Toit Pour Les Abeilles
Un Toit Pour Les Abeilles est l’initiateur du parrainage de ruches en France. En 12 ans, nous avons fédéré un réseau d’une centaine d’apiculteurs soutenus à travers le parrainage de ruches. Parmi nos chiffres clés : 15 000 ruches ont pu être installées partout en France sur des zones de biodiversité grâce aux soutiens de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 4 000 entreprises.
Un Toit Pour Les Abeilles est entreprise à mission depuis 2021
Sa raison d’être : Notre mission est d’agir chaque jour pour incarner un modèle d’initiative bonifiante pour la nature et les êtres humains. – Pour la nature en créant des activités qui la renforcent ou la restaurent – Pour les êtres humains en créant les conditions propices à l’épanouissement et la réalisation de chacun.e dans son métier.
Et si votre entreprise nous rejoignez dans une démarche RSE autour de la protection des abeilles ?
Le miel, ingrédient magique de la ruche depuis des millénaires, possède des propriétés uniques. Il continue d’enchanter les papilles et d’inspirer les traditions culinaires à travers le monde.
Toutefois, certains miels importés peuvent être frelatés. 46% des pots de miel importés en France seraient frauduleux selon une enquête de la Commission Européenne : origine trompeuse, ajout de sirop de sucre, de fructose ou d’eau qui altère sa composition et ses bienfaits…
Bien que la loi relative à la transparence impose de faire apparaître les origines de manière claire sur les pots de miel, on découvre parfois des miels à la traçabilité vague… Certains visuels sur les étiquettes sont également parfois trompeurs.
Par exemple, sur une étiquette en sépia on aperçoit le portrait d’une apicultrice française souriante en tenue de protection devant une ruche. Un texte en citation :
« Mon grand-père était apiculteur, mon père est apiculteur et j’ai à cœur de perpétuer le savoir-faire ancestral des générations avant moi. »
Une mention à peine lisible indique ensuite : « Origine : voir au bas du pot ». Voilà qu’on lit sur ce même pot, qui donnait envie quelques instants auparavant, « Origine : Roumanie : 50%, Ukraine 29%, Chine : 10%, Espagne 10% et France : 1% ».
Le tout pour 4,50€ TTC. Comment les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ?Non pas que tous les miels importés soient de mauvaise qualité, mais il est important que le consommateur sache ce qu’il achète.
Quelques informations sur la consommation de miel en France
Les Français consomment entre 40 et 45 000 tonnes de miel. Pourtant la France n’en produit que 10 à 15 000 tonnes. Les causes : la sécheresse et les pesticides mais aussi les produits bas de gamme et peu chers qui évincent les apiculteurs français. L’importation étant nécessaire, il n’est pas question de la remettre en cause. Cependant, il est important de constater que certaines pratiques utilisées pour la production de miel, sont dans de nombreux pays, aux antipodes des pratiques de nos producteurs locaux.
Il existe diverses fraudes qu’il est important de prendre en compte dans le choix de son pot de miel et voici les plus importantes.
Le miel de synthèse
La Chine est connue comme étant le plus grand producteur de miel. Pourtant si elle produit bien évidemment du miel, elle est aussi connue hélas pour sa production de miel de synthèse.
Un peu d’histoire
En avril 1960, Mao Zedong décide de mettre en place la campagne contre les « 4 nuisibles », après avoir constaté que les moustiques, mouches, rats et moineaux perturbaient le pays. N’ayant pas conscience que cette action allait « casser » la chaine alimentaire, il provoqua la prolifération de nuisibles. Afin de les éliminer, un épandage massif de pesticides fut mis en place dans le pays et sur les champs agricoles. Une action qui ne fut pas sans conséquences. En effet, celle-ci provoqua la disparition partielle voir totale des abeilles dans certaines provinces comme celle de Sichuan.
N’ayant plus assez d’abeilles pour la production de miel, la Chine dut trouver de nouvelles alternatives.
Des recherches ont permis de découvrir qu’il était possible de réaliser du miel de synthèse à l’aide de sucre, d’eau, de colorants, de sirop et d’enzymes. Une pratique utilisée en Chine qui revend des tonnes de sirop, sous l’appellation « miel » à des prix imbattables.
Le miel adultéré
Ce miel chinois, à bas coût, est mélangé aux miels des autres pays afin d’assurer un goût et une couleur stable au produit qui sera conditionné puis vendu en grande surface. Cette technique empêche donc la traçabilité du produit. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui ne possède pas de règlementation sur l’étiquetage et l’origine du miel et qui peut donc mélanger les miels sans pour autant préciser leur provenance.
Pour un consommateur lambda, il est très difficile de voir la différence mais il y a tout de même certains points permettant de le repérer :
L’origine géographique du produit n’est pas mise en évidence
La mention la plus souvent utilisée est « mélange de miels originaires de l’UE et hors UE »
Le miel altéré
Pour le côté pratique, de nombreux consommateurs choisissent des pots de miel possédant un système de pompe. Ils sont, en effet, moins salissants mais sont-ils meilleurs ?
En effet, la cristallisation est un phénomène naturel du miel qui semble compliquer sa commercialisation.
En France, la règlementation indique que la chauffe du miel ne peut pas excéder les 40°C. Cependant, cette règle n’étant pas présente dans tous les pays, certains en profitent pour le surchauffer, jusqu’à 70°C. Ceci permet d’empêcher la cristallisation en « cassant les cristaux du miel ». Une pratique qui altère la qualité du produit. Le miel perd son goût, ses vertus ainsi que ses qualités initialement présents.
Pour plus d’information sur la cristallisation du miel, vous pouvez consulter l’article suivant : Le miel dans tous ses états
Au-delà de ces différentes fraudes, il existe aussi de nombreuses pratiques de production et de récolte qui ne correspondent pas aux valeurs de nos apiculteurs locaux.
Les États-Unis et la récolte intensive
De nombreux apiculteurs américains sont malheureusement attirés par la production massive et le gain financier qui en découle. Pour cela, ils utilisent des pratiques de récolte souvent douteuses et mettant en danger la vie des abeilles.
Afin d’obtenir de meilleurs rendements, les apiculteurs utilisent la technique des ruchers itinérants. Ils se déplacent au fil de l’année dans les régions américaines les plus propices à la pollinisation. Leur objectif étant de produire un maximum de miel. Cependant, cette pratique n’est guère en accord avec la santé des abeilles qui est remise en question suite à l’utilisation intensive de pesticides et la surreprésentation de colonies étrangères, propice à la prolifération de maladies et de parasites.
Soucieux de l’efficacité de leurs colonies, certains professionnels (pour nous, ce ne sont pas des apiculteurs) nourrissent les abeilles d’eau sucrée et d’antibiotiques.
Une pratique ayant un double impact : la maltraitance des abeilles dans un premier temps mais aussi la médiocrité du miel vendu qui se retrouve chargé de résidus de médicaments.
L’impatience des producteurs chinois
L’operculation d’un miel est le signe que celui-ci peut être récolté. Le miel étant composé d’eau, les abeilles le ventilent à l’aide de leurs ailes dans le but de réduire le taux d’humidité. C’est une fois cette ventilation réalisée que le miel est operculé par des alvéoles de cire afin de garantir une meilleure conservation.
En Chine, cette étape de la fabrication du miel est souvent mise de côté. En effet, afin d’obtenir une quantité importante de miel en très peu de temps, les apiculteurs et/ou producteurs font le choix de récupérer le miel avant même que celui-ci ne soit operculé.
La règlementation française accepte entre 17% et 20% de taux d’humidité. En effet, le processus d’operculation permet de conserver le miel correctement. Sans cette étape, le miel va fermenter en quelques mois, voire en quelques semaines pour certains.
L’importation de miel et sa provenance ne sont pas à remettre en cause. La qualité reste un enjeu fort pour le consommateur. Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons à cœur de soutenir des apiculteurs signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles.
Nos producteurs locaux
Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont engagés dans une démarche de sauvegarde des abeilles, ils sont signataires d’une charte.
Au-delà du respect de ces petites bêtes, ils ont pour souhait de vous garantir un miel de qualité en prenant soin des ruches et en attachant une importance particulière à la récolte du miel. Les apiculteurs que nous soutenons récoltent des miels, reflets des terroirs environnants leurs ruchers. Ces miels français ne subissent aucun mélange, aucune altération.
Afin de satisfaire les règlementations, les apiculteurs prennent soin de ne récolter que du miel bien operculé permettant de garantir un taux d’humidité compris entre 17% et 20%.
C’est donc pour tout ce travail méticuleux que nous souhaitons aider les apiculteurs locaux, en mettant en avant leurs récoltes. Alors joignez-vous à nous pour les soutenir et choisissez de consommer local !
Annonciateur de la période estivale à venir, il est aussi un indicateur du dérèglement climatique.
Annonciateur de la période estivale à venir, il est aussi un indicateur du dérèglement climatique. Cette vague de chaleur touche toute la France avec des pics entre 30 et 40°C annoncés cette semaine. Alors comment aider la faune sauvage face à ces pics de chaleur ?
1. Un abreuvoir pour les abeilles et leurs amis
une coupelle peu profonde, quelques brindilles et des cailloux qui permettront aux insectes volants de se pauser en toute sécurité, et un peu d’eau fraîche. Le tour est joué ! Pensez à remplacer l’eau régulièrement pour éviter la prolifération de bactéries.
2. Des provisions pour les hérissons
Savez-vous comment faire plaisir aux hérissons ? Rien de plus simple : Installez une coupelle profonde, bien calée dans un coin d’ombre au sol avec de l’eau. Ajoutez si vous le pouvez une seconde coupelle avec quelques croquettes pour chat ou chien. Ils seront aux anges !
3. Une peu de boue pour les hirondelles
Avec la sécheresse des derniers jours, les sols sont secs.
Avec la sécheresse des derniers jours, les sols sont secs. C’est à cette période que les hirondelles fabriquent les nids qui accueilleront les futurs oisillons. La boue constitue la matière première à la conception de ces nids. Vous pouvez alors les aider en créant un petit bac de boue en mélangeant un peu de terre et de l’eau.
4. Et les oiseaux alors…
Comme pour les abeilles, c’est principalement de l’eau qu’ils recherchent par cette chaleur. Préférez un récipient en hauteur, sur le rebord d’une fenêtre ou d’un balcon. Ils se poseront en toute sécurité pour s’abreuver et se rafraîchir… Admirer un oiseau jouer avec l’eau est un spectacle enchanteur 🙂
Ça ne vous coute rien, mais ça leur fera le plus grand bien ! Merci pour les abeilles et pour la faune environnante 🙂
4. Et pour celles et ceux qui veulent rejoindre notre mouvement
Vous pouvez devenir marraine ou parrain d’abeilles. En quelques clics vous agissez concrètement pour préserver les abeilles et soutenez nos apiculteurs partout en France . Rendez-vous sur www.untoitpourlesabeilles.fr
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles revient sur la saison apicole 2021 : ses difficultés bien évidemment, celles de toute une filière. Mais aussi les réflexions qu’elles auront su engendrer pour un avenir apicole meilleur.
Alors nous titrerons cet article : « Sur le versant lumineux » et non pas « sur le versant tortueux ». Gardons ainsi intact notre militantisme vertueux, pour une apiculture sereine.
Ne devrions-nous pas y être habitués ?
L’hivernage, qui a suivi la saison 2021 désastreuse sur le plan apicole, a lui aussi charrié son lot de grosses déconvenues, avec des pertes considérables, largement supérieures aux années antérieures ; notamment parce qu’elles sont particulièrement lourdes et concernent simultanément une zone géographique plus large.
Nous, professionnels et amateurs de l’apiculture, ne devrions-nous pas y être habitués ?
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
La preuve que non, c’est que nous sommes de moins en moins nombreux à produire et à commercialiser des quantités de miel qui ne cessent de se réduire…
Nous n’avons pas, individuellement, la parade face à un phénomène général et systémique, qui ne peut être enraillé que par un nouveau projet de société, réintégrant une riche culture du vivant et s’appuyant sur une perception plus sereine de notre devenir collectif.
Des causes nombreuses et identifiées
Les causes du désastre apicole persistant – et s’aggravant – relèvent de la conjonction de trop de facteurs défavorables : la prédation par le varroa et autres parasites exotiques, le manque de ressources diversifiées aggravé par les perturbations météorologiques de plus en plus sévères, et, cerise sur le gâteau, l’usage toujours abondant des pesticides.
Les traitements du varroa en été 2021, en vue de la préparation à l’hivernage ; se sont faits dans des conditions inhabituelles qui les ont rendu moins efficace… Et, de façon plus générale, les contions de mise en hivernage ont été très particulières après la saison 2021 marquée par un profil climatique et donc démographique dans les colonies totalement bouleversé :
pas de printemps et donc un démarrage des colonies retardée du plus d’un à deux mois,
pas d’arrêt de ponte en été, donc pas de fenêtre pour réaliser le traitement du varroa dans de bonnes conditions avant l’hivernage
Les questions de fond restent dangereusement en suspens depuis des décennies : la refondation écologique des modes de culture agricole, la reforestation massive des zones urbaines et cultivées pour préserver le cycle de l’eau et faire face au réchauffement…
C’est le cadre général à restaurer pour pouvoir prétendre à un redressement de la filière apicole.
Comprendre pour mieux agir
Mais, il y a aussi des questions relatives aux choix de conduite des colonies d’abeilles. Face à l’assaut des prédateurs – notamment le varroa – plutôt que de renforcer la capacité des colonies à y faire elle-même face – ce qu’elles savent parfaitement faire – et essayer de comprendre les raisons de la chute d’immunité, le choix par défaut a été de faire à leur place, en traitant, en nourrissant…
Alors, malgré tout, nous tentons des actions, au niveau individuel, pour essayer de maintenir ou améliorer quelque peu le seuil de résilience de nos colonies.
Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles
Je liste quelques-unes que j’ai entreprises ces dernières années, sans toutefois améliorer ma production de miel, mais en limitant significativement les tracas relativement à la santé des colonies :
Explorer les possibilités des ruches divisibles – de type Warré, en l’occurrence – pour améliorer le confort des interventions et les conditions d’hivernage des colonies,
Opter pour des conduites limitant les populations d’abeilles et favorables aux ruptures de pontes, limitant la prolifération du varroa,
Renoncer le plus possible au nourrissement notamment par du sirop, qui accentue le déphasage des colonies d’abeilles à l’égard de la situation réelle de leur environnement,
Limiter les intrants dans les colonies : sucre, cire… et même traitement du varroa (Oui, j’ai osé !)
M’assurer que je n’ai pas de colonies affaiblies ou d’autres qui par manque de ressources, iraient piller des colonies affaiblies dans le voisinage,
Laisser le brassage génétique s’opérer selon la nature,
Expérimenter la possibilité de ne pas faire la dernière récolte d’été ; et ne la récolter qu’au printemps suivant, après l’hivernage.
Ces pistes restent expérimentales, et témoignent surtout de mon refus de me résigner. Mais aussi, de l’espoir -que je ne crois pas vain – qu’une plus large dynamique – non limitée au milieu apicole – prenne significativement de l’ampleur.
En savoir plus sur l’apiculture selon Yves R.
Les produits de la ruche De leur production à leur usage
Vous trouverez dans ce guide une réflexion globale sur la conduite des ruches, sur l’impact de l’intervention de l’homme sur la colonie d’abeilles et sur l’environnement. Vous y découvrirez que les ruches sont de véritables indicatrices de la biodiversité, et comment les produits qui en sont issus peuvent nous aider à développer de nouveaux médicaments. De plus, les informations réglementaires présentées donneront aux apiculteurs des bases leur permettant de commercialiser leurs produits et les produits dérivés. De Yves Robert et Marie-Astrid Damaye Ed. du Puits fleuri 2021. Cliquez ICI ou sur l’image
La semaine dernière nous vous évoquions le vote à l’unanimité par l’Assemblée Nationale de « L’abeille, grande cause nationale 2022 ». L’occasion de re sensibiliser sur le rôle essentiel joué par les abeilles tout en s’engageant vers une transition écologique qui permettra de mieux les préserver.
Et voilà que cette semaine…
ON APPREND QUE LES NÉONICOTINOÏDES SERONT DE NOUVEAU AUTORISÉS
en 2022 sur les champs de betteraves, et ce malgré l’impact négatif avéré sur les abeilles, mais aussi sur l’ensemble de la biodiversité environnante.
L’année 2022 semblait nous apporter pourtant une petite lueur d’espoir après la saison apicole 2021 catastrophique que la filière et les abeilles ont eu à traverser. « La pire année apicole jamais vécue en France » avec à peine 7000 tonnes de miel récoltées contre près de 30000 en 2020.
POURTANT, NOUS GARDONS LE CAP !
Hors de question pour nous de rentrer dans une spirale pessimiste car derrière notre action, il y a les abeilles, mais aussi des femmes et des hommes, qui ont besoin de vous.
Votre soutien permet chaque année de reconstituer ou de développer de nouvelles colonies, tout en assurant un revenu décent à nos apiculteurs.
★ PARRAINER C’EST AGIR & SOUTENIR ★
*Depuis 2010, l’initiative d’un Toit pour les abeilles a permis d’installer grâce au soutien de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 5 000 entreprises engagées, près de 18 000 colonies d’abeilles partout en France réintroduisant ainsi plus de 800 millions d’abeilles sur des zones de biodiversité.
Si le déclin des abeilles et l’impact qu’il a sur notre biodiversité n’est plus à démontrer, une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux met en lumière le fait que des milliers d’autres espèces de non vertébrés sont également menacées de disparition. Il est même question de « sixième extinction de masse ».
Car en effet, les animaux en voie d’extinction répertoriés dans la liste rouge de l’UICN, Union Nationale pour la Conservation de la Nature, sont majoritairement des vertébrés : tigres, manchots, ours, ou encore oiseaux. Or ces vertébrés ne représentent finalement que 3% des espèces animales.
Si on regarde de plus près l’évolution des non vertébrés, moins visibles, mais tout aussi essentiels, on passe d’un taux des espèces menacées de 0.04% à plus de 10%. L’impact n’est pas le même !
« Ce n’est pas 0,04% des espèces qui ont disparu en l’espace de 500 ans, comme le dit l’UICN, mais 10% des espèces animales et végétales connues ».
– Benoît Fontaine, ingénieur de recherche au Muséum d’histoire naturelle de Paris –
Vous avez probablement vu passer l’information : l’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité le 7 octobre 2021 : « L’ABEILLE GRANDE CAUSE NATIONALE 2022 ». Jusqu’alors, l’abeille était célébrée le 20 mai « journée mondiale de l’abeille ». Cette journée avait été demandée à l’initiative de l’ONU* et de la FAO**. Votée en 2017 à l’unanimité par les Nations-Unies, la première Journée Mondiale de l’Abeille a été célébrée le 20 mai 2018. Pourquoi le 20 mai ? Parce que cette date coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne. Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles.
C’est le constat alarmant dressé par les apiculteurs de France et les demandes nombreuses de prise en compte de « calamité apicole », après la saison 2021 chaotique qui ont poussé certains élus à proposer une résolution de loi pour lutter contre le déclin des abeilles.
*Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture **Food and Agriculture Organisation)
UNE SAISON 2021 QUI IMPOSE L’ACTION
« L’une des pires années apicoles jamais vécues en France » ont décrit une majorité des apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles. Le principal coupable : La météo. Les conditions météorologiques ont été telles que la majorité des apiculteurs de France n’ont pas pu, ou très peu récolter cette saison. L’UNAF, Union Nationale des Apiculteurs Français a annoncé une production de miel sous la barre des 10 000 tonnes pour cette année. La production se situerait entre 7000 et 9000 tonnes de miel à peine. Un triste chiffre, bien loin des belles années apicoles où l’on avoisinait les 35 / 40 000 tonnes de miel. Un triste constat également lorsque l’on sait que les Français consomment chaque année en France près de 40 000 tonnes de miel. Ce sont ainsi plus de 30 000 tonnes de miel importés et consommés chaque année en France dont il est difficile de vérifier à la fois l’origine et la qualité du miel.
Le gel, le froid, la pluie se sont succédés tout le printemps et même durant la période estivale. Ce dérèglement climatique, puisque c’est de cela dont il s’agit, a abîmé les floraisons ne permettant pas aux abeilles de récolter nectars et pollens. Les floraisons (miellées) ont été perturbées par des séquences fréquentes de pluie et de froid. A peine les nectars récoltés, les abeilles étaient de nouveau calfeutrées dans la ruche, puisant ainsi sur leurs réserves.
La récolte d’acacia a été quasi nulle sur tout le territoire cette année. Les récoltes de thym, romarin, montagne châtaignier ont été médiocres. Seuls les miels de fleurs et lavande ont été satisfaisantes.
La cuvée 2021 devient ainsi un produit de Luxe !
MALGRÉ CELA LES APICULTEURS UN TOIT POUR LES ABEILLES ONT TENU LEUR PROMESSE
Malgré les faibles récoltes, les apiculteurs ont pu transmettre des pots de miel à leurs parrains, tout en conservant suffisamment de ressources dans la ruche pour les abeilles avant la mise en hivernage. Pour les apiculteurs les plus durement impactés, nous vous avons transmis un miel solidaire d’un autre apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles. Votre soutien s’est donc ainsi partagé entre deux apiculteurs : Pour l’un : aide au financement de la ruche Pour le second : achat du miel solidaire Il nous est difficile de savoir comment se comporteront les colonies au sortir de l’hiver et si les conditions météorologiques seront favorables pour un redémarrage de la saison dans de meilleures conditions ce printemps. Mais comme à l’accoutumé c’est en toute transparence et sincérité que nous vous partagerons des nouvelles de vos abeilles et de vos apiculteurs.
DES MENACES GRANDISSANTES
Les abeilles font face depuis plusieurs décennies déjà à une addition de facteurs provoquant leur déclin. Parmi ces derniers : les pesticides, les infections parasitaires, les prédateurs comme le frelon asiatique, la monoculture qui appauvrit les ressources en nectars et le dérèglement climatique, responsable plus que jamais de la saison noire 2021.
L’addition de ces facteurs est ainsi responsable d’un taux de mortalité des abeilles passé de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui.
Et comme si cela ne suffisait pas, en septembre dernier, trois scientifiques ont découvert à Marseille un nouveau prédateur : Le frelon asiatique oriental, de son nom savant « Vespa Orientalis Linnaeus ». Sa prolifération est mondiale : Moyen-Orient, Grèce, Italie… Il arrive aujourd’hui aux portes du territoire nationale. La filière est aux aguets. Après le frelon asiatique apparu en 2004, les apiculteurs redoutent ce nouveau prédateur.
2022, L’ABEILLE « GRANDE CAUSE NATIONALE »
C’est donc à la suite de cette saison apicole 2021 considérée comme « la pire année » par la filière, que des élus engagés ont souhaité faire porter la voix silencieuse des abeilles pour agir ou du moins réagir face au déclin grandissant des pollinisateurs.
« Cette proposition de résolution vise donc à lutter contre la disparition des abeilles et à soutenir l’apiculture française. L’avenir des abeilles et de l’apiculture mérite la plus grande attention et la mobilisation de tous. Il est de notre responsabilité de maintenir, pour les générations futures, une biodiversité à laquelle les abeilles contribuent de façon déterminante. » évoque M. Robert THERRY dans la proposition de résolution.
« Promouvoir la sauvegarde des abeilles est une nécessité. » poursuit-il. Voici le texte complet : Proposition de résolution nº 4445 visant à lutter contre la disparition des abeilles
2022, AGISSONS ENSEMBLE POUR LA PROTECTION DES ABEILLES
Depuis plus de 10 ans, Un Toit Pour Les abeilles mènent des actions concrètes pour préserver les abeilles qu’elles soient à miel ou sauvages. En 10 ans, plus de 10 000 ruches ont ainsi pu être installées sur tout le territoire permettant le développement de centaines de millions d’abeilles. Ce sont également une centaine d’apiculteurs, constituant le réseau Un Toit Pour Les Abeilles qui bénéficient chaque année de l’engagement et du soutien de milliers de marraines et parrains, qu’ils soient entreprises ou particuliers.
Outre l’installation de ruches, Un Toit Pour Les Abeilles a lancé des projets divers de plantation mellifères, protection de l’abeille sauvage, réintroduction de l’abeille noire et cosmétiques de la ruche. Parmi ses actions :
2022, AGISSIONS ENSEMBLE POUR PROTÉGER LES ABEILLES
Nous espérons de tout cœur que l’abeille devenant « grande cause nationale » cette année, le grand public et les instances gouvernementales prendront conscience de l’enjeu environnemental du déclin des abeilles. C’est ensemble que nous pourrons sauver les abeilles.
Malgré les précautions et les tablées plus petites, nous allons garder le moral et célébrer comme il se doit les fêtes. Il est encore temps d’offrir un cadeau engagé, gourmand et dématérialisé. De quoi gâter vos proches, même à distance !
Parrainez une ruche c’est un acte concret tourné vers la protection de abeilles et un soutien aux apiculteurs français. Parrainez une ruche dès aujourd’hui en 4 étapes très simples et offrez votre parrainage en cadeau.
1 . Choisissez un nombre d’abeilles
2 . Sélectionnez votre apiculteur
3 . Offrez votre parrainage en cadeau et rédigez un message qui sera adressé au bénéficiaire à la date de votre choix !
4 . Téléchargez en un clic votre certificat de parrainage « Spécial Fêtes » à offrir. Vous pourrez l’envoyer par mail au bénéficiaire ou le glisser sous le sapin !
Date de durabilité minimale et critères appréciation d’un vrai miel
L’étiquetage du miel requiert la mention d’une « date de durabilité minimale », sous la forme jour/mois/ année.
Cette notion de date prête très souvent à confusion d’autant que cette mention légale à caractère temporel n’est pas une indication qui permet d’évaluer de la « fraicheur » d’un miel.
La nature du miel, les manipulations qu’il subit lors de la récolte et du conditionnement tout comme ses conditions de stockage sont autant de facteurs prépondérants.
Bien sûr, ces informations qui mettent en lumière le respect du produit depuis la fleur jusqu’au pot ne sont pas obligatoires ; mais elles sont pourtant déterminantes quant à la fraicheur du miel commercialisé.
Qu’est-ce qu’une date de durabilité minimale ?
Les produits alimentaires préemballés comportent une mention indiquant la date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité minimale (DDM). Dans le cas du miel, la mention légale est une DDM.
Contrairement à la DLC, la DDM est une notion mal appréhendée.
La DDM, terme qui a remplacé la date limite d’utilisation optimale (DLUO), n’a pas le caractère impératif de la DLC.
Une fois la date passée, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques, sans pour autant présenter un risque pour celui qui le consommerait. Ainsi, il n’est pas nécessaire de jeter les produits concernés quand la DDM est dépassée, pourvu que leur emballage ne soit pas altéré [1].
Ce dispositif qui s’applique aux miels concerne d’autres denrées alimentaires comme le café, les aliments de diététiques infantiles ou les pâtisserie sèches.
Le véritable potentiel de conservation est propre à chaque miel
Le miel doit sa capacité de longue conservation aux processus de transformation biochimique dont les abeilles ont le secret. C’est ainsi que fut retrouvé du miel comestible dans des tombeaux de pharaons égyptiens.
La conservation naturelle est donc une caractéristique intrinsèque au miel.
La durée de conservation diffère selon les natures de miels aux paramètres physico-chimiques variables (pH, l’humidité, fructose, glucose…) influençant leur durée réelle de fraicheur « acceptable ». Ainsi, la règle générale s’applique avec une approximation inévitable.
La réglementation est partie d’un principe qu’un miel conserve un potentiel de fraicheur suffisant au moins pendant les deux années suivant sa mise en pot.
Cependant, ce principe fait l’impasse sur la durée de stockage du miel avant sa mise en pot. Or, tout miel « vieillit » dans le temps ; et perd de sa concentration en éléments actifs. L’intérêt diététique, gustatif et bien sûr thérapeutique du miel ne peut qu’en pâtir… Parfois lourdement. Le produit mis en vente, appelé encore « miel » n’en a pas, même plus du tout, les vertus !
Éléments d’appréciation d’un miel de qualité
Pour opérer cette conservation optimale, les abeilles stabilisent, notamment le taux d’acidité qui s’exprime en PH. La plage de valeurs de pH des miels est assez étendue avec une grille de référence afin de juger de la fraicheur de chaque variété : allant de 3 à 6 [2].
Un miel de miellat (sapin, certains miels corses…) se dégradera moins rapidement qu’un miel de nectar par exemple (acacia, tilleul…).
D’autres éléments qui relèvent de l’analyse psycho-chimique permettent d’établir le « passé » du miel et ainsi de bonnes pratiques apicoles mais aussi d’apporter des garanties que tel miel est exempt de toutes fraudes. Sans s’attarder dans trop de détails scientifiques, voici quelques valeurs d’appréciation : – La teneur en acide libre qui en la quantité d’acide actif par kilo de miel. Elle peut révéler des résidus de traitements apicoles contre les parasites ou une fermentation. – La teneur en HMF est un « indice de vieillissement » qui augmente avec la durée du stockage ou le chauffage du miel. La teneur en HMF reflète donc l’âge et le passé thermique du miel.
– L’indice diastasique est un indicateur pour vérifier s’il y a eu stockage dans de bonnes conditions ou que le miel n’a pas été surchauffé ou à répétitions. Les enzymes sont très sensibles à la chaleur et au vieillissement.
Enfin, la mélissopalynologie, l’étude des grains de pollens présents dans les miels permet aujourd’hui grâce à une banque de données, d’échantillons de garantir l’origine géographique et l’appellation florale.
Manipulation des miels et conditions de stockage : attention aux maladresses, négligences et abus !
La manipulation du miel
Un miel se récolte avec un taux d’humidité inférieur à 20 % avec une vigilance afin de ne pas réabsorber d’humidité au cours de son extraction et de sa mise en pots. Car, le miel est très hygroscopique : c’est à dire qu’il absorbe naturellement l’eau contenue dans l’air jusqu’à ce qu’un équilibre s’établisse.
Un miel finit toujours par cristalliser dans le temps ; mais plus ou moins rapidement ou lentement. C’est encore un paramètre propre à chaque miel, qui n’est guère maitrisable…
Le consommateur a malheureusement été trop habitué à trouver des miels « liquides » dans les rayons des supermarchés. Un chauffage brutal lors de la mise en pots est malheureusement le cas dans des processus industrialisés où la « culture » du produit est faible et le « rendement » est le maitre mot.
Lors de sa mise en pot – et parfois même de son extraction – si sa viscosité n’est pas suffisante, et qu’il est nécessaire d’élever sa température pour le fluidifier ; cet échauffement doit être fait très progressivement et ne pas excéder 40 °C.
C’est la même chose si au moment de le consommer le miel est cristallisé et que vous souhaitez le fluidifier, optez pour le bain-marie.
Suprême raffinement, si vous ajoutez du miel dans une tisane, faites-le juste au moment de le boire, quand la température est la moins élevée.
Si en France nous consommons 40 000 tonnes, nous en produisons 10 000 tonnes.
Sa raréfaction incite de plus en plus aux fraudes et ceci ne va pas en s’arrangeant avec les menaces qui pèsent sur les abeilles.
Afin de pouvoir répondre à la demande de ce produit si plébiscité, les conditionneurs ont recours à l’assemblage et à la standardisation du miel infacto. Plusieurs récoltes de provenances et d’années différentes sont brassées faisant perdre toutes les spécificités propres aux produits de terroirs.
La réglementation européenne de 2001 autorise les mélanges de miels. En plus, du fait que les caractères particuliers à chaque terroir et chaque année disparaissent, le contrôle des fraudes, lui-même, est rendu plus difficile, notamment concernant leur origine. Cela a donné lieu à des dérives difficilement sanctionnables.
La réglementation a évolué en 2020 et impose aujourd’hui de mentionner – au lieu d’une indication vague : originaire de la CE ou non originaire de la CE – les noms des pays d’origine. Ainsi si votre miel français est mélangé, avec des miels de provenance d’autres pays, cela apparaitra sur l’étiquette !
Ainsi un miel de fleurs français peut être un miel issu d’une seule récolte effectuée par un apiculteur sur une zone géographique déterminée mais aussi de plusieurs miels assemblés par une coopérative apicole ou un grossiste.
Le miel dont on connait explicitement l’origine est celui où le nom de l’apiculteur figure, qu’il soit commercialisé en direct ou par un intermédiaire. Cela reste la meilleure garantie d’origine.
Les conditions de stockage
Le miel doit être conservé dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et de la chaleur, dans un contenant parfaitement hermétique.
En conséquence, notamment, un pot de miel dont la capsule n’est plus étanche doit être retiré de la commercialisation et ceci quelques soit sa DDM.
Quand les miels sont commercialisés par de grands distributeurs – qui sont de bons logisticiens mais de bien piètres connaisseurs de ce produit qu’ils stockent et transportent – les conditions de stockage sont loin d’être optimales, particulièrement sous des températures extrêmes.
Par ailleurs, des initiatives commerciales « astucieuses » comme mettre un présentoir de miels, dans une vitrine en plein soleil ou dans les rayons de produits frais à fort degré d’hygrométrie peuvent, par ignorance, tourner au fiasco.
3ème produit le plus frelaté dans le monde après l’huile d’olive et le lait, le miel superaliment de la ruche, aurait besoin d’un cadre plus réglementé. Même si des démarches ont été prises en ce sens, la route est encore longue.
La traçabilité des miels semble la voie permettant de garantir leurs qualités ceci avec l’œil averti des consommateurs. Le spectre pollinique d’un miel (pourcentages des pollens des différentes espèces), les critères d’analyses chimiques, l’examen organoleptique mais encore nutritionnel permet de garantir qu’un miel est frais, stable, vivant et authentique.
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous analysons chaque année avec un laboratoire indépendant, plusieurs centaines de lots de miels qui sont destinés aux parrains. Nous sommes les garants d’un niveau de qualité pratiqué par les apiculteurs du réseau. Vous pouvez donc consommer en toute tranquillité le miel de vos petites protégées.
Sources :
Un Toit Pour Les Abeilles, Yves R. apiculteur du réseau et Marie-Astrid Damaye, Docteur en Pharmacie et Phytothérapeute, co-auteur du livre « Les Produits de la ruche, de leur production à leur usage » – Editions du Puis Fleuri.
[1] Fiches pratiques – dates limite de conservation et de durabilité- DGCCRF – JUILLET 2021
[2] « Les produits de la ruche, de leur production à leur usage » Yves Robert et Marie-Astrid Damaye éditions du Puits Fleuri 2021
Un geste anodin envers un insecte qui nous dérange. Consciemment ou inconsciemment, l’homme a un impact dévastateur sur la biodiversité.
Pourtant, et pas de doute sur ce point : Chaque espèce, aussi infime soit-elle, visible ou invisible, constitue un élément essentiel dans l’équilibre fragile de notre biodiversité.
DES SYMBOLES POUR NE PAS OUBLIER
S’il est un animal emblématique qui représente l’impact de l’homme sur l’érosion de notre biodiversité, c’est sans nul doute le « Dodo » d’Ile Maurice. Beaucoup pensent encore qu’il s’agit d’un animal tout droit sorti de notre imaginaire ou d’une fiction. Pourtant, le Dodo est bien apparu il y a plus de 4 millions d’années sur terre, mais n’a pas survécu à l’arrivée de l’homme sur son territoire.
UN CONSTAT PRÉOCCUPANT
Aujourd’hui sur près de 2 millions d’espèces connues : 40 177 espèces animales et végétales sont menacées de disparition. Parmi elles, 784 espèces se sont officiellement éteintes. Et la crise environnementale généralisée se poursuit encore.
Si le nombre d’espèces impactées par ce déclin est important, c’est davantage le rythme d’extinction qui interpelle. Il serait 260 fois plus élevé que le taux de disparition naturel selon le World Conservation Monitoring Center du programme des Nations unies pour l’environnement.
Cette liste a été établie par des experts de la Commission de Sauvegarde des espèces de l’IUCN*. Elle recense les espèces les plus menacées dans le monde.
* Union Internationale pour la Conservation de la Nature
Une chose demeure certaine, l’homme a un impact concret sur la biodiversité. A lui de décider quel impact il souhaite laisser : positif ou négatif. Il n’est pas encore trop tard !
Merci à Patrick T., parrain Un Toit Pour Les Abeilles, qui nous a soufflé ce sujet.
Nous sommes en pleine saison… Mais cette saison a un goût particulièrement amer pour nos abeilles qui doivent faire face aux aléas de la météo. Beaucoup d’intempéries : pluie, gel, vent, sécheresse…
Chez Arnaud, Les ruchers de Papy Alain en région Grand Est, Le Pont, petit ruisseau du village d’à peine 2 cm d’eau en général a littéralement débordé. Du jamais vu ! Heureusement pour notre apiculteur situé sur les hauteurs du village : le matériel et les ruchers surélevés ont pu être sauvés !
AU COEUR DE LA SAISON APICOLE ET POURTANT …
Cette période est propice à l’installation de nouvelles ruches, et pourtant, les dernières annonces du gouvernement ont eu un effet « coup de massue » sur nos parrainages. La morosité ambiante a jeté un frein sur les soutiens de nos marraines et parrains, particuliers et entreprises. Ne laissons pas les abeilles en marge. Elles ont besoin de nous et nous avons encore plus besoin d’elles.
Elle a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. Son objectif : sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité de préserver les abeilles.
POURQUOI UNE JOURNÉE DÉDIÉE AUX ABEILLES ?
En 30 ans, le taux de mortalité des abeilles en France est passé de 5 % en moyenne à près de 40 % par an. Pourquoi ? Parce que dans les années 1990 est apparu en France un herbicide de la famille des néonicotinoïdes très controversé : le glyphosate (substance active du Roundup de Monsanto). Il s’attaque au système nerveux des abeilles qui meurent empoisonnées provoquant le CCD* (Colony Collapse Disorder ou Syndrome d’Effondrement des colonies).
UN VÉRITABLE DRAME ÉCOLOGIQUE
Les abeilles entre autres représentent la reproduction de + de 80 % de plantes à fleurs et 35 % de l’alimentation mondiale en tonnage !
Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire !
SCÉNARIO CATASTROPHE D’UN MONDE SANS ABEILLES
L’utilisation non contrôlée des pesticides dans les années 80 a causé la disparition des abeilles sur la Province du Sichuan. Vidéo surréaliste mais actuelle.
Dans certaines régions du monde, les abeilles ont totalement disparu, obligeant l’homme à polliniser à la main. Un travail minutieux réalisé gratuitement par les abeilles et que l’homme est contraint d’effectuer avec difficulté et moyennant finance. On estime à 153 milliards d’euros le service rendu gratuitement par les abeilles.
POURQUOI LES ABEILLES SONT-ELLES EN DANGER ?
Nous avons évoqué le facteur « numéro 1 » de la disparition des abeilles : LES PESTICIDES. Mais elles doivent faire face à d’autres facteurs nombreux qui affaiblissent les colonies.
. LE FRELON ASIATIQUE Un prédateur capable de décimer une ruche entière de 40 000 abeilles en quelques heures à peine. Le frelon asiatique est apparu en France en 2004 (arrivé par erreur dans une poterie en provenance de Chine). Il a proliféré et est présent sur tout le territoire. Nos abeilles européennes ne savent pas se défendre contre ce nouveau prédateur. On le reconnaît facilement à sa couleur brune et aux extrémités de ses pattes jaunes.
. LE VARROA DESTRUCTOR Ou « parasite de l’abeille ». C’est un mal qui touche toutes les ruches de France. Ce parasite s’installe dans le couvain, juste avant que les cellules soient operculées. Le varroa pont à l’intérieur des cellules et la « mère » varroa déchire la paroi de l’abdomen de l’abeille naissante pour que sa progéniture puisse s’alimenter et se développer. Au moment de sa naissance, l’abeille est fortement affaiblie et les varroas bien développés ! La ruche tout entière s’en retrouve fragilisée.
. LA MONOCULTURE Tout comme l’Homme a besoin d’un régime diversifié pour être en bonne santé, les abeilles ont besoin d’un apport en pollens et nectars diversifiés tout au long de l’année, pour faire le plein d’énergie et se développer correctement dans la ruche. L’évolution des pratiques agricoles vers la monoculture, sans herbes folles ou « mauvaises herbes » permettant cette diversification alimentaire a appauvri les ressources naturelles et saines disponibles dans la nature pour les abeilles.
. LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE Pas de doute possible ! Pour les apiculteurs et les abeilles, dépendant des saisons, le dérèglement climatique est plus que jamais d’actualité. Il influe fortement sur la saisonnalité apicole : inondations, canicules, hivers trop doux, sécheresses etc. Les abeilles n’hivernent plus correctement, les floraisons s’assèchent trop vite. Des floraisons disparaissent à cause des conditions météos qui évoluent…
POURQUOI LE 20 MAI ?
Cette journée coïncide avec l’anniversaire d’Anton Jansa, apiculteur du XVIIIème siècle, reconnu comme étant le père de l’apiculture moderne.
Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles, nos apiculteurs.
Vous connaissez sans nul doute l’abeille à miel, abeille emblématique de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles. Celle qui fait le bon miel dont vous raffolez ! On vous parle aujourd’hui des abeilles sauvages.
QU’EST-CE QUE L’ABEILLE SAUVAGE ?
Savez-vous qu’il existe dans le monde environ 20 000 espèces d’abeilles et près de 1000 rien qu’en France ? Leurs points communs : elles ne piquent pas, ne vivent pas en colonie et ne produisent pas de miel. Pourtant, comme l’abeille à miel, elles sont essentielles à notre écosystème et sont en danger.
Et si on faisait connaissance ? Difficile de ne pas craquer n’est-ce pas !
On vous présente deux véritables « stars » de la famille des abeilles maçonnes (abeilles sauvages).
Osmia cornuta (ou osmie cornue) Elle mesure de 8 à 15mm. On la reconnaît facilement à son corps trapu, à la pilosité rousse de son abdomen et aux poils noirs de son thorax ainsi que de sa tête. On peut faire la différence entre un mâle et une femelle car le mâle est bien plus petit et a des poils blancs sur la face.
Osmia rufa (ou osmie rousse) Elle mesure de 8 à 12mm. Elle arbore des couleurs légèrement différentes de celles de sa cousine cornue. Les poils de son abdomen sont plus sombres et ceux de son thorax sont plus clairs, dans des tons brun roux.
POURQUOI SONT-ELLES EN DANGER ?
A l’instar de l’abeille à miel, les abeilles sauvages font face à de nombreux facteurs d’affaiblissement. Entre autres les pesticides, la pollution, le changement des paysages avec l’appauvrissement des ressources naturelles, le dérèglement climatique…
COMMENT LES PRÉSERVER ?
« Des câlins pour les plus douces des abeilles ! »
Il existe des petits gestes très simples que tout le monde peut mettre en pratique chez soi pour protéger les abeilles sauvages. Voici quelques exemples.
PLANTER / SEMER DES FLEURS Les abeilles sauvages ont besoin de ressources naturelles tout au long de l’année pour s’alimenter et pas que. Saviez-vous par exemple qu’il existe une abeille, nommée l’abeille coquelicot, de son nom savant l’anthocope du pavot ? Elle utilise les pétales de cette fleur pour faire son nid. Découvrez ou redécouvrez notre article blog autour des fleurs préférées des abeilles.
INSTALLER UN ABREUVOIR A INSECTES Les abeilles sauvages ont également besoin de beaucoup d’eau. Vous pouvez leur fabriquer un petit abreuvoir très simple. Prenez un récipient, mettez-y un peu d’eau et ajoutez quelques cailloux ou brindilles pour éviter que les abeilles ne se retrouvent piégées. Saviez-vous que les abeilles maçonnes construisent leurs nids dans des galeries creuses, en utilisant de la terre qu’elles vont humidifier avec de l’eau ? Cela forme de véritables parois rigides qui protègent les œufs.
BANNIR LES PESTICIDES Bien sûr, cela paraît tellement évident mais on ne cessera de le répéter :BANNIR LES HERBICIDES ET PESTICIDES de vos jardins. Cela fait du tort non seulement à vos jardins, mais aussi à tous les écosystèmes qui y vivent (papillons, abeilles, oiseaux, insectes) et à l’être humain.
CRÉER UN ESPACE DE BIODIVERSITÉ Vous pouvez laisser une partie de votre jardin en jachère pour y voir éclore une biodiversité diversifiée. Saviez-vous par exemple que parmi les abeilles sauvages, il en est qui nichent dans des coquilles d’escargot vides ? Ah les coquines… On prend ses aises chez nos amis les escargots !
Et si on les dorlotait ces petites abeilles ?
Vous pouvez devenir un Dorloteur ou une Dorloteuse d’Abeilles sauvage. Dorloter les abeilles, c’est offrir un bout de jardin ou de balcon à ces pollinisatrices en danger. Vous contribuez à leur protection et au bon développement de leurs populations et vous participez à un élan écoresponsable.
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous aimons TOUTES les abeilles et avons à cœur de les protéger !
L’essaimage est un phénomène naturel très impressionnant qui se passe souvent au printemps et à l’approche de l’été. On vous l’explique en images et vidéo.
QU’EST-CE QUE L’ESSAIMAGE ?
Pour expliquer l’essaimage il faut commencer par évoquer le rôle de la colonie.
Comme pour beaucoup d’autres insectes et animaux, vivants seuls ou en groupes, la colonie d’abeilles constitue un « organisme vivant » dont le rôle est d’assurer son renouvellement. L’Essaimage est donc un phénomène naturel de reproduction.
POURQUOI LES ABEILLES ESSAIMENT-ELLES ?
« Un sixième sens » qui pousse à essaimer.
Juste avant la première miellée de printemps, l’essaim va commencer à préparer la nouvelle génération d’abeilles en construisant de nouvelles cellules royales. Elles seront alimentées avec de la gelée royale et donneront naissance à la future reine.
Le couvain (avec les futures abeilles) est plein, et la place vient à manquer dans la ruche. Et puis, l’ancienne reine prend de l’âge. Les ouvrières vont réduire son alimentation pour que sa masse corporelle diminue et qu’elle soit bientôt en capacité de voler. Une fois la nouvelle reine prête à prendre la relève, l’ancienne quitte la ruche !
COMMENT SE DÉROULE L’ESSAIMAGE ?
« Qui m’aime me suive ! »
L’ancienne reine prend son envol et quitte la ruche pour s’installer dans la nature. Elle est suivie de près par des milliers d’ouvrières. Souvent, la moitié de la ruche suit la reine. Une fois posée, les abeilles l’encerclent pour la protéger de la chaleur et de tout danger.
« La Phéromone de Nassanov »
Quand les abeilles ont trouvé le lieu idéal où s’installer définitivement, les abeilles éclaireuses, postées devant l’essaim se mettent à frétiller du postérieur bien en l’air pour dégager la phéromone de « Nassanov ». C’est une phéromone de cohésion qui va permettre à l’essaim d’aller rejoindre son nouvel habitat.
EST-CE DANGEREUX & QUE FAIRE ?
Calme et observation sont de rigueur !
Surtout pas de panique. Les abeilles qui essaiment n’ont qu’un objectif en tête : trouver un nouvel habitat. Elles sont gorgées de miel qui constitue leur réserve. Quoi faire ?
Attendre : Les abeilles peuvent rapidement quitter l’endroit colonisé si ce dernier n’est pas adapté. il faut attendre au moins une demi-heure pour s’assurer que l’essaim s’installe. Observer: A distance, vérifiez qu’il s’agisse bien d’abeilles et non de guêpes ou de frelons. Contacter: Un apiculteur de votre secteur qui sera ravi de pouvoir récupérer cet essaim.
Cette plateforme recuperation-essaim met en lien les particuliers qui ont un essaim chez eux, et un apiculteur proche qui pourra venir le récupérer dans les meilleures conditions.
QUEL EST LE RÔLE DE L’APICULTEUR ?
Apiculteur, le gardien des abeilles !
Il peut intervenir de différentes façons : soit par l’ajout d’une hausse à miel, si la miellée est en cours et que la colonie a juste besoin d’un peu de place complémentaire. Soit par division anticipée de la colonie si l’essaimage est nécessaire. On parle alors d’essaim artificiel.
Vous avez été nombreux à nous demander comment vous pouviez AIDER Un Toit Pour Les Abeilles à se déployer pour faire grandir ses projets et poursuivre son soutien aux apiculteurs du réseau et aux abeilles.
On vous partage quelques idées de relais simples que vous pouvez mettre en place pour nous aider 🙂
PARLEZ DE NOUS !
Partagez, commentez et likez nos pages et publications sur les réseaux sociaux pour faire connaître nos actions.
Nous partageons régulièrement dans notre blog des informations ludiques, pédagogiques et de sensibilisation autour de la protection des abeilles !
OU ENCORE NOS VIDÉOS DE PRÉSENTATION
Ce sont des vidéos de quelques minutes qui exposent toute la problématique autour de la disparition des abeilles et comment agir à son échelle pour les préserver !
ESSAIMEZ AUPRÈS DE VOS CONTACTS
Famille, voisin.e.s, ami.e.s, collègues, employeurs etc… On vous met ci-dessous une plaquette à télécharger pour présenter le parrainage de ruches autour de vous.
SENSIBILISONS LES TOUT-PETITS…
On vous propose une activité sympa proposée par MÔMES par PARENTS
C’est finalement par eux, que le véritable changement s’opèrera. Expliquez aux enfants pourquoi l’abeille est un maillon de notre biodiversité !
Après plusieurs semaines de long sommeil et le retour du printemps tant espéré, il est grand temps pour nos abeilles de reprendre du service. Quoi de mieux que les vivaces printanières pour nourrir nos précieuses butineuses.
✿ ÉPISODE 4 -ARBUSTES ET PLANTES VIVACES ✿
Cette semaine on vous présente quelques arbustes et plantes vivaces très appréciés des abeilles pour leur teneur en nectar et pollen.
Plantation : de mars à avril et de sept. à octobre Floraison : d’avril à octobre
Plantation : de mars à avril Floraison : de juin à septembre
Plantation : de septembre à octobre Floraison : d’avril à août
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à juin
Plantation : de mars à avril et de sept. à octobre Floraison : de mai à juin
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à avril
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Plantation : de septembre à mai Floraison : de mai à juin
Plantation : de sept. à octobre et à partir d’avril Floraison : de juillet à août
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à mai
Longtemps bannies par les jardiniers en herbe, les fleurs des prés ont la vie dure. Souvent tondues, éliminées ou encore arrachées… Elles sont pourtant essentielles dans cette période transitoire entre la sortie d’hivernage et les premières floraisons du printemps.
Elles regorgent de pollen et de nectar sains pour nos butineuses et dessinent un paysage bucolique dans nos jardins. On vous présente une sélection des fleurs des prés dont les abeilles raffolent.
Plantation : de mars à juin Floraison : d’avril à septembre
Plantation : de février à mars Floraison : de mai à août
Plantation : de mars à mai et juil. à août Floraison : de juin à septembre
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à avril et sept. à oct. Floraison : de juin à juillet
Plantation : de mai à juin Floraison : d’avril à octobre
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Plantation : d’avril à septembre Floraison : de mai à novembre
Plantation : d’avril à août Floraison : de mai à septembre
L’arrivée du Coronavirus nous obligeait à nous confiner, une période difficile pour chacun. Nous espérons retrouver très vite un peu de cette liberté qui nous est chère et nous manque tant : les sourires, la joie, le partage…
❀ Le printemps arrive à grand pas et avec lui la promesse de jours meilleurs ❀
>> RESTONS SOLIDAIRES <<
Aux ruchers, les abeilles se réveillent en douceur après un confinement de quelques mois (l’hivernage) et retrouvent une nature en pleine éclosion. C’est une période primordiale pour l’initiative que nous portons.
Plantez, semez des fleurs pour les butineurs, parrainez des ruches, agissez à votre échelle pour préserver les abeilles.
Elles sont petites mais portent en elles l’équilibre de notre biodiversité !
Inscrivez-vous dans une démarche forte de préservation de la biodiversité en parrainant des ruches en local à La Rochelle, Et offrez des cadeaux engagésà vos couleurs !
PARRAINEZ UNE RUCHE AVEC UN TOIT POUR LES ABEILLES
300 000 colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France ! Pourtant elles contribuent à la pollinisation de plus de 80% des espaces végétales, assurant ainsi notre sécurité alimentaire.
SOUTENEZ UN APICULTEUR ROCHELAIS
Julien, passionné d’apiculture depuis sa plus tendre enfance rejoint l’aventure d’Un Toit Pour Les Abeilles et vous propose de parrainer ses ruches à La Rochelle.
UN TOIT POUR LES ABEILLES A FÊTÉ SES 10 ANS !
VOTRE CONTACT PRIVILÉGIÉ : Zakia ABAROU En charge de la Relation Parrains Entreprises 06 28 67 40 69 – 05 17 26 10 23 parrains@untoitpourlesabeilles.fr www.untoitpourlesabeilles.fr Parrainez une ruche pour sauver les abeilles
Beaucoup de plantes, arbres et arbustes ornementaux sont mellifères. Après les plantes aromatiques, on vous présente une sélection de fleurs et plantes d’ornements appréciées des butineurs.
Elles fleurissent, animent et dessinent notre jardin et sont un excellent « garde manger » pour nos butineuses. Elles offrent nectar et pollen sains aux abeilles. En plantant différents types de fleurs / plantes, vous permettez d’offrir des ressources tout au long de la saison aux pollinisateurs et égayez vos jardins ! Une belle façon de mêler l’utile à l’agréable.
Plantation : toute l’année Floraison : de juin à juillet
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à juillet
Plantation : en mars Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à mai Floraison : de juillet à octobre
Plantation : de mars à mai Floraison : d’avril aux gelées
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juillet à octobre
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Plantation : de septembre à décembre Floraison : d’avril à juin
Plantation : toute l’année hors gel Floraison : de août à septembre
LES ABEILLES PUISENT DANS LA NATURE DEUX INGRÉDIENTS ESSENTIELS QUI CONSTITUENT LEUR ALIMENTATION :
LE NECTAR & LE POLLEN
LE NECTARest le liquide sucré sécrété par la plante. Grâce au travail minutieux réalisé par les abeilles, il deviendra le précieux miel de nos terroirs. LE POLLENforme de petites pelotes jaunes que l’on retrouve très souvent sur les pattes de l’abeille. Il est très peu sucré et offre un apport en protéines végétales et minéraux.
Nous vous proposons chaque semaine, une sélection de plantes, fleurs et arbustes mellifères pour les abeilles. Cette semaine, les plantes aromatiques préférées des abeilles.
Plantation : de mai à juillet Floraison : d’avril à juin
Plantation : de mai à juillet Floraison : d’avril à juin
Plantation : de mars à septembre Floraison : de juin à octobre
Plantation : d’avril à octobre Floraison : de juin à août
Plantation : de mars à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : septembre – octobre Floraison : toute l’année
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à août
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : toute l’année
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à octobre
Plantation : de octobre à novembre Floraison : toute l’année
Plantation : d’avril à juin Floraison : toute l’année
Plantation : de mars à avril Floraison : de juin à octobre
Le miel est produit par les abeilles mais il est différent selon les fleurs qui les entourent. Chaque miel est unique. Le parfum et les saveurs de ces différents miels sont tout aussi uniques. Cette semaine, nous vous emmenons à la découverte de quatre miels du monde. Une jolie invitation au voyage et à la douceur.
Venez (re)découvrir ces quatre miels exotiques : Miel de Manuka, miel de Litchi, miel de Jujubier et miel de Cuba !
MIEL DE MANUKA
Le Manuka est un arbuste qui affectionne les sols acides et le climat doux. On le trouve principalement en Nouvelle-Zélande en Australie ou encore en Tasmanie. Le miel de Manuka a cet avantage unique de posséder de nombreuses propriétés médicinales par rapport aux autres variétés de miel.
Parfum : Le parfum du miel de Manuka rappelle celui de l’Eucalyptus. Saveur : Le miel de Manuka a des saveurs florales intenses, son goût est original avec un arrière-goût d’Eucalyptus et des arômes boisés. Texture : Ce miel est particulièrement crémeux et onctueux. Il peut être légèrement visqueux. Couleur : Il est ambré, doré plus ou moins foncé. Période de récolte : Elle se fait généralement au mois d’août à la fin de la saison de cuture. Santé : Ce miel est généralement utilisé pour traiter les blessures et brûlures mineures. Il a un fort pouvoir cicatrisant et des propriétés antimicrobiennes et antioxydantes. L’effet antibactérien du miel de Manuka est mesuré sur une échelle appelée UMF (Unique Manuka Factor).
MIEL DE LITCHI
Le Litchi est un arbre majestueux originaire de Chine et implanté depuis dans des régions tropicales, à Madagascar notamment. Ses fleurs sont butinées par l’espèce d’abeille endémique Apis Melliféra Unicolor. Elle est peu agressive et réputée pour ses bons rendements. Son miel est récolté de manière artisanale.
Parfum : Ce miel à des parfums d’une extrême richesse de fleurs de Litchi et de roses. Saveur : Son goût est à la fois délicat et très aromatique. Des arômes floraux et de belles notes de roses. Texture : Ce miel est liquide et le restera longtemps car il a une forte teneur en fructose. Couleur : Il a une belle couleur jaune presque doré. Période de récolte : Sa récolte se fait en septembre. Santé : Le miel de Litchi est reconnu pour ses vertus apaisantes sur les remontées gastro-œsophagiennes, les crampes d’estomac et les déséquilibres de la flore intestinale. C’est un miel riche en minéraux et vitamines.
MIEL DE JUJUBIER
Le Jujubier est un arbre sauvage cultivé sans produit phytosanitaire au Yémen. L’extraction du miel de Jujubier est entièrement manuelle sans recours à la moindre machine. Par ces méthodes artisanales et naturelles de production, c’est un miel rare et naturel. Son rendement est faible de 2 à 5 kilos par ruche.
Parfum : Le miel de Jujubier a un parfum de noisette. Saveur : Son goût est agréable, intense et caramélisé. Texture : C’est un miel monofloral d’une texture douce et qui ne cristallise pas. Couleur : Le miel du Jujubier à une belle couleur dorée. Cette couleur lui justifie son appellation d’or du Yémen. Période de récolte : Ce miel est très souvent récolté au mois de novembre. Santé : Il est utilisé pour lutter contre les troubles digestifs et la récupération post accouchement. Il aide à renforcer le système immunitaire.
MIEL DE CUBA
Cuba n’a qu’une seule espèce d’abeilles Mélipona. La particularité de la Melipona Beecheii est qu’elle ne pique pas. Elle est moins productive que l’Apis Mellifera mais plus résistante. Grâce à un environnement préservé et des abeilles en bonne santé la production moyenne est de 51 kg de miel par ruche.
Parfum : Le miel de Cuba a un parfum subtil de fleurs. Saveur : Ce miel est fruité et épicé avec des saveurs exotiques. Son goût est prononcé. Le miel de Cuba est d’une qualité excellente et au goût exceptionnel. Texture : Il a une texture liquide un peu crémeuse. Il peut se cristalliser rapidement. Couleur : Il est de couleur claire légèrement ambrée un peu comme le caramel. Période de récolte : Il est récolté de mai à juillet Santé : Le miel de Cuba favorise la cicatrisation. Il calme la toux et aseptise les voies respiratoires. C’est un excellent antioxydant.
Des différents miels, il en existe des plus rares et précieux : Le Miel de Bourdaine, de Sarrasin, le Miellat du Maquis ou encore le Miel de Bruyère. Les miellées relatives à ces nectars sont particulièrement dépendantes des conditions climatiques. Plus ou moins intenses en goût, ce sont des miels recherchés des grands connaisseurs et des fins gourmets.
Nous vous faisons (re)découvrir cette semaine ces quatre miels uniques : Miel de Bourdaine, de Bruyère, Miellat du Maquis et Miel de Sarrasin !
MIEL DE BOURDAINE
La Bourdaine est une plante qui pousse la plupart du temps en lieux humides. On la trouve principalement dans nos forêts. Elle est particulièrement appréciée de nos abeilles et son miel est assez rare. C’est une miellée qui souffre un peu des intempéries. La Bourdaine permet à elle seule de produire un miel très goûteux.
Parfum : Le miel de Bourdaine a une odeur balsamique agréable Saveur : Il est doux et fruité en bouche avec une faible acidité Texture : C’est un miel liquide qui présente une faible densité cristalline Couleur : Sa couleur va de l’ambré au brun clair Période de récolte : Le miel de Bourdaine se récolte dès le début de floraison en avril et jusqu’au mois de juillet Santé : Le miel de Bourdaine est depuis l’antiquité utilisé pour ses vertus purgatives et digestives. C’est un remède idéal pour traiter la paresse intestinale et un laxatif doux
MIEL DE BRUYÈRE
Il est issu de la plante de bruyère. Sa floraison est abondante. La miellée quant à elle, est très aléatoire. Elle dépend des conditions climatiques. Pour extraire le miel de Bruyère Callune, les apiculteurs doivent employer une « picoteuse » qui, de manière mécanique, liquéfie sa texture visqueuse. Sans ce procédé, le miel ne coule pas.
Parfum : Le miel de Bruyère offre des notes complexes chaudes, épicées et balsamiques. Un très bel équilibre de saveurs en bouche. Saveur : C’est un miel aux saveurs riches et intenses avec des arômes de fruits cuits et de légères notes boisées. Texture : Le miel de Bruyère Callune prend une texture gélatineuse. Sa cristallisation est très lente mais il se solidifie en gros cristaux. Couleur : Il peut être ambre roux, sombre et intense. Période de récolte : De mi-juillet à la fin septembre Santé : Ce miel est réputé extrêmement bénéfique lors de problèmes rénaux et de fatigue chronique.
MIELLAT DU MAQUIS
Le Miellat du Maquis est originaire de Corse. Il implique l’intervention d’intermédiaires ; celle d’insectes tels que les pucerons, les cochenilles ou encore les psylles. Ces derniers se nourrissent des parties les plus tendres des végétaux et de la sève. Ils ne digèrent pas les matières sucrées et les rejettent. Les abeilles vont ensuite butiner ces matières excrétées par ces pucerons pour en faire du miellat.
Parfum : Intensité aromatique, moyenne à forte plus ou moins riche. Saveur : Ce miel a des saveurs sauvages, un goût malté très persistant, un arôme de réglisse, caramel et de fruits murs. Texture : C’est un miel épais et visqueux. Il ne se cristallise quasiment pas et reste très souple. Couleur : Sa couleur est majoritairement foncée. Sa teinte peut varier du brun foncé au noir. Période de récolte : Il est récolté à partir de mai du littoral jusqu’aux zones de montagne. Santé : Ce miel est particulièrement riche en oligoéléments et en vitamines nécessaires à l’organisme
MIEL DE SARRASIN
Le miel de Sarrasin nous réserve pas mal de surprises. Traditionnellement cultivé en Bretagne, il a été longtemps l’emblème de la région grâce à sa farine utilisée pour la fabrication des crêpes et galettes. Aujourd’hui, on le trouve un peu partout en France. La floraison du sarrasin est assez délicate et dépend de la météo. Elle a lieu en été et coïncide avec le moment ou les autres nectars se font plus rares.
Parfum : C’est un miel corsé, avec une odeur de terre et de bois prononcée Saveur : Il a un goût de réglisse assez persistant en bouche. C’est un miel équilibré en termes de proportion sucre et acidité Texture : Il est épais et crémeux et sa cristallisation est fine et lente Couleur : Il est en général brun foncé, voire roux foncé Période de récolte : Il se récolte de mi-juillet à mi-septembre Santé : Très riche en fer, ce miel permet de lutter efficacement contre l’anémie légère Il agit aussi sur le système digestif en participant au processus de digestion
En cette période hivernale, savez-vous que le miel renforce les défenses naturelles ? C’est un véritable « booster d’énergie« , riche en oligoéléments, minéraux et vitamines. Grâce à ses vertus antibactériennes, il empêche les bactéries de se fixer.
Nous vous faisons (re)découvrir cette semaine quatre nouveaux miels de nos terroirs : Miel d’Acacia, de Fleurs, de Forêt et de Sapin !
MIEL D’ACACIA
Le miel d’Acacia séduira sans aucun doute, tous les membres de la famille : De plus jeune au plus âgé. Sa douceur, la finesse de ses arômes, sa robe élégante, jaune pâle, parfois même translucide, sa légèreté et son goût délicatement fruité et suave en font l’un des miels les plus plébiscités en France.
Parfum : L’arôme rappelle de manière subtile le parfum de la fleur d’acacia Saveur : Goût très doux, simple et sucré. Peu intense mais délicat en bouche Texture : De tous les miels, c’est celui qui reste le plus longtemps liquide, sa cristallisation est très fine Couleur : De couleur très claire. Jaune pâle voir translucide Période de récolte : Fin mai début juin, les apiculteurs récoltent le miel d’acacia juste après la floraison Santé : Considéré comme un régulateur de l’appareil intestinal (ex. : paresse du transit), il soulage également les inflammations de la bouche et de la gorge. Riche en fructose, il reste la meilleure solution pour les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de sucre.
MIEL DE FLEURS
Le miel de Fleurs est une invitation à la gourmandise. Reflet de la flore environnant le rucher, au moment de la récolte, il est un fin mélange de saveurs et d’odeurs obtenues grâce aux nectars de différentes fleurs. C’est un miel poly floral, classé selon la saison de la récolte et l’origine géographique. A chaque Miel de Fleurs, son terroir.
Parfum : Il varie selon les terroirs et les parfums des fleurs butinées. Très souvent, son parfum dégage des effluves floraux. Saveur : Le miel de Fleurs est particulièrement fruité en bouche, avec des arômes floraux marqués. Texture : Sa texture est dense et crémeuse. Il cristallise relativement rapidement Couleur : Sa couleur, varie du jaune très pâle au marron très foncé au moment de la cristallisation. Période de récolte : Il est récolté d’avril à fin juillet pour les miels de printemps et d’été Santé : Le miel de Fleurs est riche en sels minéraux, en fer, en calcium, en potassium et magnésium entre autres. C’est un véritable « booster d’énergie ». Il favorise également la digestion grâce à sa large palette de vitamines (B et D entre autres)
Il existe en France une grande diversité de miels comme de paysages.
Nos miels, reflets de nos terroirs français sont parfois liquides, crémeux, ou cristallisés.
Ils sont tantôt ambrés, tantôt blonds, ou foncés. Ils sont doux, corsés, sucrés, amers, avec des notes mentholées, caramélisées, boisées ou florales. Chacun, avec son parfum, sa teinte, son odeur et ses vertus santé ! Ils sont emprunts de nos paysages. Ils sont uniques !
Nous vous proposons de les (re)découvrir ensemble.
Commençons dès aujourd’hui avec quatre miels, parmi les fleurons de nos terroirs :
MIEL DE THYM
C’est le petit chouchou des français ! Au delà de son goût sucré avec de légères notes de fleurs de thym, il est connu et reconnu pour ses propriétés bienfaisantes nombreuses.
Parfum : Fruité, doux et acidulé en même temps avec des notes marquées de fleurs de thym. Saveur : Il offre une saveur riche, persistante et fraiche en bouche. Texture : Il est souvent crémeux avec une légère granulation des cristaux floraux de thym. Couleur : De couleur sombre, brun ou ambré. Période de récolte : en mai Santé : La réputation du miel de thym et de ses vertus nombreuses n’est plus à faire. Il a un pouvoir cicatrisant impressionnant. Il est utilisé aujourd’hui en médecine (brûlure, acné, aphte, ulcère). Il a des pouvoirs anti-oxydants. Il apaise les troubles digestifs et soulage les maux de gorges. Ses vitamines nombreuses vous apportent tonicité et énergie.
Le miel de Lavande est un des fleurons des miels produits sur le territoire français, typique de la Provence. C’est un miel très prisé et estimé comme le meilleur !
Parfum : Mélanges subtils de parfums boisés, végétaux et floraux, dégageant des effluves puissants. Saveur : Bouquet de saveurs fruitées et colorées avec une persistance longue et fraîche en bouche. Équilibre idéal entre intensité et délicatesse. Texture : Une consistance pouvant aller de liquide à crémeuse avec une cristallisation fine et lente. Couleur : De couleur claire allant de l’ivoire à l’ambrée en fonction de la variété de lavande butinée. Période de récolte : Fin Juillet Santé : Il est conseillé pour ses vertus antiseptiques générales, antispasmodiques et anti-inflammatoires des voies respiratoires. Vous pouvez par exemple mélanger 1 à 2 cuillères de miel de Lavande dans une tisane non bouillante pour apaiser la gorge.
MIEL DE TILLEUL
Le miel de Tilleul est l’un des miels monofloraux les plus recherchés. Un véritable concentré de vitamines et d’antioxydants.
Parfum : Odeurs délicates et suaves, son arôme légèrement mentholé en est sa caractéristique. Saveur : Saveur puissante mentholée et sucrée avec une légère amertume, qui rappelle les odeurs des tilleuls en fleurs. Texture : Une vitesse de cristallisation rapide ou lente selon les cuvées avec une granulation moyenne. Couleur : Sa teinte varie d’ambrée claire à jaune plus ou moins sombre, en fonction de la cristallisation. Période de récolte : Très courte. De mi-Juin à début Juillet Santé : Connu pour ses vertus sédatives, il est idéal pour les tisanes du soir. Le miel de tilleul est conseillé aux personnes nerveuses et insomniaques. Il est riche en farnésol qui apaise les spasmes et les douleurs.
Polyfloral, il est issu des plantes de régions d’altitude. Il réunit des saveurs incomparables différentes chaque année selon les floraisons.
Parfum : Son parfum dégage des effluves résineux et floraux. Saveur : Le miel de Montagne est un miel de caractère, qui reflète son environnement rustique. Texture : A l’extraction, ce miel est liquide à sirupeux. Il a une cristallisation très lente. Couleur : Sa couleur varie selon la saison, les années ou encore les plantes butinées, de dorée à foncée. Période de récolte : Elle est assez longue, entre courant juin et septembre. Santé : Dans la médecine traditionnelle, le miel de montagne est utilisé pour désinfecter les plaies et les inflammations de la peau. Pour renforcer le système immunitaire, il est conseillé de boire chaque matin une tasse de lait chaud mélangé à une cuillère de miel de Montagne.
MIEL DE CHÂTAIGNIER
Longtemps délaissé, le miel de châtaignier a acquis ses lettres de noblesse avec son caractère trempé qui en fait un des miels les plus appréciés des connaisseurs.
Parfum : Très parfumé, il rappelle la pomme et la blette, avec une odeur de bois prononcé. Saveur : Un goût corsé et tannique légèrement astringent avec une longue persistance en bouche. Texture : Liquide, ce miel fige lentement. Cristallisation de fine à grossière. Couleur : Ambre sombre. Palette de différents bruns à l’état solide. Période de récolte : Courant Juillet sur les zones de châtaigniers. Santé : Riche en oligo-éléments (zinc, sélénium, fer), en sels minéraux, ce miel est utilisé pour améliorer la circulation sanguine, apaiser les troubles digestifs ou encore prévenir de certaines inflammations.