Certaines abeilles solitaires vivent dans de petites cavités creusées dans le sol, dans de la terre légère. Mais d’autres recherchent des cavités hors-sol, qui peuvent se faire rares dans certains jardins et parcs où les «déchets» végétaux sont évacués, comme des tiges et troncs morts.
Pour aider les centaines d’espèces solitairesà s’installer et à faire leur nid dans votre jardin, verger, potager ou vos champs, des petits nichoirs appropriés peuvent être dispersés.
Pas d’hôtel, mais un «studio privé»
Les hôtels à insectes sont à la mode ces dernières années. Mais ces jolies structures vendues dans le commerce ou bricolées ne sont pas idéales pour les abeilles. «C’est décoratif et pédagogique, mais l’ennui est qu’un hôtel met en concurrence les différentes abeilles qui y cohabitent, prévient Jean-Sébastien Rousseau-Piot, du service éducation et sensibilisation de Natagora. On conseille plutôt d’éparpiller de petites structures différentes aux quatre coins du jardin.»
À chacune son entrée
Les abris doivent varier en matériaux et présenter des trous de tailles différentes, pour accueillir toutes les tailles d’abeilles, d’œufs et de larves: de 2 mm à 10 mm (lire ci-contre). Les orifices du refuge doivent être protégés des intempérieset orientés entre le sud et l’est de façonà recevoir les rayons du soleil le plus longtemps possible. Ouvrir un abri à insectes est utile à tout moment. Avant l’hiver, il pourra accueillir certains insectes cherchant à se protéger du froid. Au début du printemps, il permet d’accueillir les pontes et larves. En toute logique, le refuge à insectes s’intègre dans un jardin respectant la biodiversité et aménagé de haies, d’arbustes indigènes et variés, bordé d’un pré fleuri et non traité par des produits chimiques! Il est tout à fait possible également d’installer un refuge sur un balcon d’appartement.
Butineuses et butineurs ont besoin de disposer en permanence d’un solide garde-manger ! Plantez pour cela des mélanges de fleurs des champs «spécial pollinisateurs» ou bien laissez pousser quelques herbes sauvages.
Il suffit juste de tendre un peu l’oreille. Dans la glycine en fleurs, telle un océan aux vagues mauve clair, un vrombissement continu perturbe le silence de la campagne endormie sous ce chaud soleil d’avril. Des centaines d’abeilles mais aussi de bourdons sauvages butinent inlassablement les fleurs de cette belle grimpante au faîte de sa splendeur. Il y a les fameuses abeilles charpentières, ou bourdons bleus (Xylocopa violacea), impressionnantes de par leur taille mais absolument inoffensives, qui nichent dans du bois mort, mais aussi, comme leur nom l’indique, dans les charpentes des maisons. Plus classique, le bourdon terrestre (Bombus terrestris), reconnaissable au bout de son abdomen blanc surmonté de deux raies, noire et jaune d’or, creuse son nid dans la terre tout comme le bourdon des champs (Bombus pascuorum), qui vit en colonies d’une centaine d’individus. Sans parler des anthophores, osmies, mégachiles et anthidies, toutes sauvages et solitaires, mais aussi d’apis mellifera, l’abeille domestique. En récoltant pollen et nectar pour nourrir leurs larves, ces infatigables hyménoptères contribuent à féconder les fleurs d’un grand nombre de plantes.
L’image est rassurante, réjouissante même, mais ne doit pas faire illusion. Car sur les 865 espèces d’abeilles et de bourdons sauvages recensées en France, un grand nombre sont menacées de disparition. Insecticides utilisés sans discernement mais aussi parasites, destruction des habitats, baisse de la biodiversité végétale liée à l’expansion des monocultures rendent ces précieux auxiliaires du jardinier particulièrement vulnérables.Peut-être avez-vous déjà installé un «hôtel à insectes»dans lequel cette minuscule gente ailée à six pattes va pouvoir nicher en toute sécurité et reconstituer ses rangs par trop clairsemés.
Pour compléter la panoplie, installez des bandes fleuries même de quelques mètres carrés, dans votre jardin et sur votre pelouse, car la glycine, mais aussi les pommiers ou l’arbre de Judée, ne resteront pas éternellement en fleurs. Or abeilles et bourdons, que la disette menace à certaines périodes de l’année, ont besoin de disposer en permanence d’un solide garde-manger! Semez pour cela, en situation bien exposée, des mélanges de fleurs des champs «spécial pollinisateurs» disponibles dans toutes les bonnes jardineries ou bien laissez pousser quelques herbes sauvages dont butineuses et butineurs raffolent: mélilot blanc, trèfle violet, lotier corniculé, mauve, centaurée, lamier, etc. Vous aurez également la surprise d’y admirer quantité de papillons, friands, eux aussi, de nectar sucré.
● Au potager
Semez les cucurbitacées sous abri. Sauf dans les régions du Midi où il est possible de les installer dès à présent en pleine terre, vous pouvez gagner du temps en semant courgettes, concombres, pastèques, courges et potirons dans des godets en plastique ou en tourbe (7 à 8 cm de diamètre) que vous placerez dans votre châssis, votre serre, votre véranda ou sous un tunnel plastique. Remplissez les récipients au trois quarts avec du terreau «spécial semis», déposez trois ou quatre graines, recouvrez avec du terreau puis arrosez délicatement en pluie. Veillez à ce que vos semis soient bien exposés à la lumière (placez-les près d’une fenêtre le cas échéant) et ne manquent jamais d’eau. Dans trois semaines à un mois, les jeunes plants seront prêts à être installés à leur emplacement définitif dans votre jardin.
Repiquez les semis de tomates. Dès qu’elles ont atteint le stade quatre feuilles, les jeunes tomates que vous avez semées en terrine il y a quelques semaines doivent être repiquées dans des godets individuels de taille comparable à ceux utilisés pour les cucurbitacées (voir plus haut).Sélectionnez les plus belles plantules puis déterrez-les soigneusement à l’aide de la lame d’un couteau rond en évitant au maximum de mettre les racines à nu. Replantez-les ensuite chacune séparément au centre d’un godet que vous remplirez de terreau spécial semis. Arrosez jusqu’à saturation, puis emmagasinez vos plants sous abri à côté des semis de cucurbitacées. Vous mettrez tout ce petit monde en pleine terre après les saints de glace (11, 12 et 13 mai).
● Dans vos massifs
Tressez narcisses et jonquilles. Ce n’est pas parce que ces belles liliacées ont cessé de fleurir qu’il faut les couper à ras! Pour donner naissance à de nouveaux bulbes qui leur permettront de refleurir au prochain printemps, narcisses et jonquilles ont besoin de toutes leurs feuilles. Ces capteurs solaires on ne peut plus naturels fabriquent en effet, par le truchement de la photosynthèse, les sucres dont vos narcisses ont besoin pour reprendre des forces et assurer leur descendance. En même temps ces touffes vertes, un peu défraîchies, prennent de la place et ne sont pas du plus bel effet dans vos massifs de fleurs. Pour joindre l’utile à l’agréable, Muriel de Curel, propriétaire du domaine de Beauregard (Essonne), propose ni plus ni moins de tresser les feuilles de vos narcisses et jonquilles: ces derniers pourront ainsi continuer à «photosynthétiser» tout leur saoul sans nuire à la beauté de vos parterres!
Trésor de la nature, symbole de douceur, de prospérité et d’abondance, le miel est une merveille. Mais savez vous comment travaillent les abeilles pour produire ce délicieux nectar ? C’est ce que vous proposent de découvrir les éditions de l’Homme avec l’ouvrage Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche.
Vous y découvrirez tout ce que vous devez connaître des abeilles et de leur organisation qui aboutit à la production du miel. Vous serez sans doute surpris de découvrir l’extraordinaire variété de plantes et de fleurs butinées qui donnent des miels aux couleurs, aux textures et aux saveurs si différentes. Et le miel n’est pas le seul trésor de la ruche. Propolis, cire, gelée royale, pollen sont autant de sources de bienfaits pour notre santé.
L’ouvrage vous propose également de découvrir les joies de la cuisine au miel à travers une cinquantaine de recettes délicieuses et n’imaginez pas qu’il ne s’agit que de desserts ! Vous retrouverez le miel dans des boissons, des entrées, des plats et des desserts évidemment. Vous y apprendrez également les merveilleux accords entre miel et fromages.
Un ouvrage à se procurer de toute urgence pour comprendre pourquoi il est si important de protéger les abeilles et les trésor qu’elles produisent au quotidien. En cette semaine du développement durable, apportez votre pierre à l’édifice en consommant bio ou en jardinant sans utiliser de pesticides.
Aganetha Dyck réalise des sculptures avec l’aide des abeilles en les laissant déposer leur cire sur des objets et des figurines endommagés. La rédaction de meltyFood vous décrypte ces œuvres de food-art.
Le food-art nous réserve toujours d’originales surprises ! Alors que certains remplacent des blessures faciales par des bonbons, d’autres font appel à l’aide des abeilles pour laisser libre cours à leur créativité. C’est le cas de l’artiste canadienne Aganetha Dyck, disposant des objets dans les ruches “pour que les abeilles se les approprient”. En bref, les abeilles apportent leur contribution à l’oeuvre d’art en déposant leur cire sur les figurines endommagées. Le résultat ? Des sculptures époustouflantes habitées par la cire d’abeille.“Je choisis des objets endommagés, car les abeilles sont des êtres méticuleux, elles réparent en permanence tout autour d’elles et font attention aux détails”confie Aganetha Dyck. La rédaction de meltyFood est épatée par le potentiel de ces insectes à miel !
Les apiculteurs s’occupent de votre ligne dès le petit déjeuner !
Pour profiter pleinement de la confiture sans culpabiliser sur la quantité de sucre, Pascale ( voir le portrait) se propose de vous confier les secrets de sa recette de confiture à base de miel (confimiel).
Tout les samedi, elle organise des ateliers de fabrication de confimiel à la Miellerie des Fontenelles à Triaize, en Vendée. Vous repartirez avec vos pots de confimiels (différents fruits) étiquetés à votre nom, après une dégustation de votre production.
Lieu (voir un plan) : Miellerie des Fontenelle , Les Fontenelles , 85580 TRIAIZE
Réservation : par téléphone en contactant Pascale au 06 83 23 23 91
Dates : .Tous les samedis matin (réservation obligatoire).
Chantal Jacquot et Yves Robert, apiculteurs en Bourgogne vous proposent des stages d’apiculture pour la saison 2014.
L’exploitation est orientée vers le mode de production biologique du miel en vue d’obtenir la certification.
Les ruches sont de type Warré.
Initiation à l’apiculture Bio :
« Les abeilles sont fascinantes et très attachantes »
Installer une ruche permet d’améliorer la pollinisation, de récolter du bon miel et d’agir concrètement en faveur de l’écologie.
24-25 mai 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
21-22 juin 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
5-6 juillet 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
Thèmes abordés : connaissance de la colonie d’abeilles et de son fonctionnement, les principes de base de l’apiculture bio, caractéristiques de la ruche warré, principales interventions au rucher. Mise en pratique : découverte des abeilles, observations et ouverture d’une ruche, découverte de la flore mellifère.
Stage d’apiculture: conduite de ruches Warré (perfectionnement) :
Ce stage d’apiculture se déroule en quatre demi-journées (les samedis après-midi de 13h45 à 17h15)
1er mars 2014: Notion d’écologie et d’apiculture Bio
5 avril 2014: Visite de printemps
19 avril 2014: Essaimage et méthode de multiplication
Trop de pluie ce samedi pour emmener les enfants voir les abeilles…
Pour occuper tout ce petit monde, nous avons proposé une pêche à l’écrevisse. Les enfants ont pêché 340 écrevisses (si si on les a compté) dans l’après-midi. Nous nous sommes empressés de les préparer le soir même pour les déguster lors d’un repas collectif.
Patrice est un animateur nature, récoltant négociant en plantes et champignons sauvages. Je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer vers une page d’allumage de feu par friction :
Nous ne résistons pas au plaisir de vous montrer les photos des ruches en paille réalisée pas Denise.
ruche paille
dès le printemps, Denise ira récolté un essaim qu’elle installera dans l’une des ruches. Elle nous communiquera les nouvelles photos avec l’évolution de l’essaim. Pour contacter Denise : denise.rousselet21@gmail.com
Edité aux Editions Les2Encres, découvrez un recueil de contes racontés en public et retranscrits par écrit.
Il parait que le miel est douceur et gourmandise ! Les histoires le sont aussi.
Depuis la nuit des temps le miel dispense aux hommes la joie et le bonheur ! Les histoires aussi.
Les butineuses rentrant à la ruche avec le corps couvert de pollen, ont entendu et vu des histoires – les histoires des hommes, les histoires du vent, de l’eau, du sable.
Les contes sont venus les contes vous arrivent les contes continuent leur chemin !
Être conteuse c’est être passeuse !
Les contes de ce recueil vivent dans l’oralité et dans la mémoire des Hommes.
Ils continuent leur vie en entrant par vos oreilles dans votre imaginaire et ressortent par votre bouche pour entrer dans d’autres oreilles
Loin de toutes rationalités, ils vous autorisent à rêver, à imaginer.
Vous devenez le héros, l’héroïne d’histoires venues il y a bien longtemps de l’ancienne Russie, de l’Estonie, de Slovénie, de Pologne, de Tchécoslovaquie, de Roumanie, d’Arménie, de Hongrie, d’Albanie, de Tasjistan …
Krystin Vesterälen est conteuse, lectrice, directrice artistique d’une association de conteurs traditionnels et de lecteurs publics, la Compagnie du Pausilippe. Pour elle, l’art du Conte est porteur d’imaginaires, venant de toutes les cultures, de toutes les époques… Dans ce monde de plus en plus rationnel, écouter une histoire, c’est s’autoriser à ouvrir son horizon à d’autres mondes, d’autres cultures, d’autres formes de langage. Raconter une histoire, c’est entrer en relation avec autrui.
Le frelon asiatique, comme son nom l’indique, est venu de Chine transporté dans des poteries.
Il prolifère très rapidement et s’est bien acclimaté à la France.
D’abord, il a envahi l’ouest et, à ce jour, on en trouve presque partout voire dans des zones d’altitude.
Les frelons asiatiques font des vols stationnaires devant les ruches attendant que les abeilles ouvrières en sortent pour les attraper, les découper et en nourrir les larves.
Une dizaine de frelons suffisent à décimer une colonie d’abeilles ou à moindre mesure la stresser.
A ce jour, les moyens pour lutter contre ce prédateur sont artisanaux et ne permettent pas d’éradiquer cette espèce.
Ils souvent réalisés avec des bouteilles plastiques remplies d’un mélange à base de bière et sirop favorisant la capture de spécimens.
Une opération malheureusement dérisoire vu la vitesse de reproduction de ce frelon.
A cela, on ajoute le risque de capture d’autres insectes attirés par le mélange.
Les apiculteurs utilisent également des grilles à l’entrée des ruches empêchant le frelon d’y pénétrer (comme c’est le cas en Asie) bien que le Vespa velutina continue d’attraper les abeilles en vol.
Aucune mesure nationale n’a pour le moment été prise pour endiguer ce fléau ce qui implique qu’à ce jour, la destruction des nids soient à la charge des propriétaires des terrains sur lesquels ils se trouvent (de 70 à 400 euros).
A l’échelle locale, certaines collectivités (conseils généraux, mairies…) remboursent la destruction des nids effectués par les professionnels (remboursement de l’ordre de 70 €).
A ce sujet, nous souhaitions vous présenter l’invention de Raoul Gauffre qui nous semble digne d’intérêt.
Voici le reportage de quelques minutes diffusé sur TF1 et qui présente la réalisation de son piège à frelons.
Vous avez été nombreux à participer au financement de cultures mellifères et nous vous en remercions.
Le parrainage d’abeilles comme action de protection des abeilles est indissociable de la préservation de son environnement.
Malgré sa grande capacité d’adaptation, l’abeille a besoin d’une alimentation variée et naturelle pour bien se porter.
L’implantation de cultures mellifères est ainsi un apport très intéressant pour les insectes pollinisateurs et les abeilles.
Ces cultures permettent en effet, de fournir une nourriture plus variée aux abeilles afin de palier à la monoculture et, grâce aux floraisons successives, contribuent durant la période de butinage et en disette (de fin Juin à début Juillet, entre le tournesol et le colza) à procurer nectars et pollens riches en éléments nutritifs.
Egalement, ces cultures permettent de lutter contre l’érosion et l’appauvrissement des sols
Le mois de Mai est propice à l’essaimage de colonies, une partie des abeilles quitte la ruche avec une reine.
Ceci est un phénomène naturel que l’apiculteur surveille et qui peut survenir si l’âge de la reine est avancé, si le volume de la ruche n’est plus suffisant, la flore environnante, la météo…
L’ association All We wish rassemble les vœux sur son site Internet pour permettre à tous d’y apporter des idées, de l’aide, de critiquer ou de témoigner pour montrer que tout est possible à condition de le vouloir.
Il y a un peu plus d’un an, le vœu de protéger les abeilles a vu le jour.
Ce dernier s’est nourri de solutions pour aider à la sauvegarde de ces pollinisateurs.
Découvrez All we wish et apportez vos idées, votes et commentaires au « je voeu protéger les abeilles »
Lors de la semaine du développement durable, l’hôtel restaurant Les Orangeries (86320 Lussac-Les-Châteaux) a reçu 3 classes de primaire ainsi que les habitants de la commune autours d’un atelier de dégustation de miel et une exposition sur les abeilles.
Sensibilisé par un apiculteur Normand et connaissant la démarche Un toit pour les abeilles a pu accueillir sur son site adultes et enfants dans une démarche de sensibilisation à l’enjeu de la sauvegarde des abeilles.
Ainsi, le public a pu déguster 5 miels d’apiculteurs Un toit pour les abeilles ainsi que les miels de l’apiculteur Normand et d’un apiculteur local et également, un miel industriel (pour faire la différence).
L’objectif de cet évènement fut la sensibilisation des enfants qui sont les citoyens de demain aux dangers de la disparition des abeilles.
Sous forme de jeux et devinettes, explication autours de l’exposition Un toit pour les abeilles et de panneaux créés pour l’occasion, de l’importance de cet insecte pollinisateur et les menaces qui pèse sur lui .
Dégustation des miels proposés puis de plats du chef David Royer en sucré et salé avec pains d’épices et canard sauce miel.
A la question « Quel miel avez-vous préféré ? », beaucoup d’enfants ont répondu « Je les aime tous ! ». Avant de partir, Les Orangeries remettent aux enfants une carte qu’ils pourront accrocher sur leurs vêtements « J’aime les abeilles, protégeons-les » ou « Attention, abeilles en danger ! ».
Quelques jours plus tard, une lettre des enfants de l’école publique est envoyé à l’établissement accompagnée de jolis dessins d’abeilles, heureuses dans les jardins …
Ibrahim est notamment apiculteur. Il nous fait découvrir ses ruches peuplées d’abeilles sahariennes. Cette abeille est jaune et de petite taille. Le grand savoir faire de l’apiculteur et la douceur des abeilles nous ont permis de passer une demi-journée à ouvrir les ruches sans aucune piqure (à l’inverse des abeilles noires de l’Atlas qui plus agressives ont parfois attaquées à plus de 30 mètres de la ruche). Les colonies sont assez petites. La récolte se fait en cassant quelques rayons de miel si la vitalité de la colonie le permet. En cas de récolte, une ruche donne environ 6 kg de miel par an. La récupération du miel se fait à la main en pressant les rayons. Le miel obtenu est de couleur ambré avec la consistance d’un sirop épais. Son gout particulier en fait un miel réputé.
L’étanchéité entre la ruche et son « couvercle » se fait avec de la bouse de vache qui en séchant assure l’étanchéité. Elle a aussi un rôle bénéfique sur la colonie et permet d’éviter certaines maladies.