13
Août
2024

Le beau temps revient : espoir pour nos abeilles !

Ouf… On l’a échappé belle !

Le printemps 2024 a été particulièrement difficile et chaotique pour nos abeilles et apiculteurs français. En raison de pluies incessantes et de températures inhabituelles, nos petites butineuses ont dû faire face à des conditions climatiques défavorables. Les fortes pluies ont inondé les champs et les jardins, tandis que les températures fraîches ont retardé la floraison des fleurs. Les abeilles n’ont donc pas pu sortir butiner.. Résultat : des apiculteurs qui ont raté des miellées très importantes pour leur production.

Pour en savoir plus nous avons rédigé un article complet sur ce sujet ici

Mais bonne nouvelle ! Avec l’arrivée du beau temps, nos apiculteurs et les abeilles retrouvent le sourire. Il refait beau, et nos pollinisatrices peuvent enfin produire du bon miel pour régaler nos papilles. C’est pas génial ça ?!

L’enjeux du parrainage de ruche ?

Eh oui, votre engagement est crucial pour tous les apiculteurs et toutes les abeilles. Parrainer une ruche c’est assurez un revenu décent à nos apiculteurs. Contribuer aussi à la préservation du cheptel apicole et soutenir une production de miel durable et respectueuse de l’environnement. C’est ainsi permettre à nos apiculteurs de vivre de leur passion et de perpétuer un savoir-faire ancestral et bon pour l’environnement et les abeilles.

En parrainant vous pourrez consommer du miel de votre ruche

C’est soutenir directement les apiculteurs locaux qui se consacrent à la préservation de nos écosystèmes. En choisissant de rémunérer équitablement un savoir-faire artisanal, vous favorisez également des pratiques apicoles durables et respectueuses de l’environnement. Par conséquent, en achetant du miel de votre apiculteur, vous participez activement à la protection des abeilles, qui sont essentielles à la pollinisation et à la biodiversité. De plus, vous contribuez à l’économie locale, soutenant ainsi des producteurs passionnés.

05
Août
2024

Consommer du Miel de Parrainage : Un Acte Responsable

Notre Charte Environnementale : Un engagement pour un miel de qualité

Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous sommes passionnés par la protection des abeilles et la préservation de l’environnement. C’est pourquoi nous avons élaboré une charte environnementale et apicole rigoureuse, signée par tous les apiculteurs avec lesquels nous travaillons. Cette charte assure que chaque pot de miel que vous consommez reflète un véritable engagement pour le bien-être des abeilles et de la planète.

Protection de la nature : Une priorité

Nos apiculteurs sont engagés à préserver les écosystèmes locaux. En conséquence, ils adoptent des pratiques qui minimisent l’impact sur la flore environnante et favorisent la biodiversité. De ce fait, en soutenant notre programme de parrainage, vous contribuez directement à la protection des habitats naturels essentiels pour les abeilles.

Protection des abeilles : Notre mission

La santé des abeilles est au cœur de notre démarche. En effet, nos partenaires apiculteurs veillent à offrir des conditions optimales pour le développement et la protection des colonies. De plus, ils utilisent des méthodes de gestion respectueuses, évitant ainsi les produits chimiques nocifs et favorisant un environnement sain pour nos précieuses pollinisatrices.

Production de miel de qualité : Une exigence

Nous nous engageons à offrir un miel de qualité exceptionnelle, riche en saveurs et en composants uniques issus de chaque terroir. Nos abeilles butinent des fleurs locales, capturant ainsi l’essence et la diversité de notre région dans chaque pot. Ce soin méticuleux garantit non seulement un produit de haute qualité mais également la pérennité des cheptels de nos apiculteurs.

Sensibilisation du grand public : Une voie d’avenir

La sensibilisation est cruciale pour la protection des abeilles. Nous travaillons sans relâche pour informer le grand public sur l’importance des abeilles et leur rôle dans notre écosystème. Pour cela, nos apiculteurs organisent des journées portes ouvertes, nous mettons en place également des journées RSE et des événements de teambuilding sur les ruchers. Grâce aux différents efforts de sensibilisation, vous devenez un acteur clé dans la préservation de ces pollinisateurs vitaux.

Consommer du miel de parrainage : Un acte responsable

Lorsque vous choisissez le miel issu du parrainage de ruche, vous ne savourez pas seulement un produit de qualité et gourmand, vous soutenez également un modèle de production respectueux et durable. Votre contribution aide à développer de nouvelles colonies, protège l’environnement, et assure la qualité de la production.

Rejoignez nous dans notre engagement !

Soutenez notre démarche en parrainant une ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles ! En parrainant, vous recevrez du miel de qualité tout en apportant un soutien précieux aux apiculteurs de notre réseau, leur assurant un revenu décent. Vous contribuerez également au développement des colonies d’abeilles et à la préservation de notre biodiversité. Alors, convaincu ?

Pour les plus curieux, nous vous invitons à découvrir notre charte environnementale et apicole authentique en cliquant ici.

25
Juin
2024

Abeilles en danger : Notre solution pour les aider 🐝

Les abeilles, ces butineuses essentielles à notre écosystème, font face à des défis de plus en plus pressants. En tant que piliers de la pollinisation, leur déclin pourrait entraîner des conséquences désastreuses sur la biodiversité mondiale et notre sécurité alimentaire. Ainsi nous vous proposons d’explorer ensemble les principaux dangers et défis auxquels les abeilles font face aujourd’hui.

Pourquoi les Abeilles sont-elles Cruciales ?

Les abeilles jouent un rôle vital dans la pollinisation de nombreux fruits, légumes et cultures. Plus de 75% des cultures alimentaires dépendent directement de la pollinisation par les abeilles entre autres, pour se reproduire. En effet, leur travail acharné contribue non seulement à maintenir la diversité alimentaire, mais aussi à soutenir des écosystèmes entiers.

Les Menaces qui Pèsent sur les Abeilles

Perte d’Habitat

L’urbanisation et l’expansion des terres agricoles réduisent les habitats naturels des abeilles. De ce fait, elles assistent à une diminution de leurs ressources florales disponibles et de leurs zones de nidification. Ceci affecte considérablement leur capacité à se nourrir et à se reproduire...

Pesticides et Produits Chimiques Agricoles

Les pesticides et notamment les néonicotinoïdes, ainsi que les autres produits chimiques utilisés en agriculture sont toxiques pour les abeilles. Non seulement, ils affaiblissent leur système immunitaire, mais ils altèrent également leur comportement et diminuent leur capacité à retrouver leur ruche. Ainsi, elles meurent empoisonnées ou sont incapables de s’en retourner à la colonie.

On nomme ce phénomène de désertion des ruches le syndrome d’effondrement des colonies. Il est également connu sous l’appellation CCD, ou Colony Collapse Disorder en anglais. Ce syndrome mystérieux se caractérise par la soudaine disparition des abeilles adultes de la ruche, laissant derrière elles la reine, le couvain et parfois des réserves de nourriture.

Si le sujet de l’effondrement des colonies vous intéresse, retrouvez plus d’informations en cliquant ici

Changements Climatiques

Les changements climatiques affectent la synchronisation entre la floraison des plantes et l’activité des abeilles. De ce fait, les périodes de froid prolongées ou de chaleur extrême peuvent perturber leur cycle de vie et compromettre leur survie. Nous avons d’ailleurs traité le sujet plus en profondeur dans cet article 

Parasites et Maladies

Les abeilles sont vulnérables à plusieurs parasites et maladies, notamment le parasite Varroa destructor. Il s’agit d’un acarien qui se fixe à l’abdomen de l’abeille pour en consommer l’hémolymphe, c’est à dire, le sang. Ainsi, l’abeille est affaiblie et l’impact sur la ruche peut être significatif. Parmi les autres parasites ou prédateurs, le frelon asiatique, apparu en 2004 en France. Ce dernier fait des ravages sur les colonies d’abeilles.

Notre Engagement : Le Parrainage de Ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles

Qu’est-ce que le Parrainage de Ruche ?

Un Toit Pour Les Abeilles est engagée depuis 2010 dans la sauvegarde des abeilles, le soutien aux apiculteurs ainsi que la consommation responsable à travers son concept de parrainage de ruche. Ce programme vous permet de parrainer une ruche et de soutenir concrètement l’apiculture responsable et durable en France à travers la consommation responsable de pots de miel de l’apiculteur que vous avez sélectionné sur notre site.

Comment ça Marche ?

En parrainant une ruche, vous participez indirectement à la préservation des abeilles en finançant l’installation et l’entretien de ruches. Les apiculteurs partenaires veillent à la santé des colonies à travers le respect d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. Ils produisent un miel de qualité, non mélangé, non frelaté et sans aucun ajout. Du miel pur et naturel, comme les abeilles savent le produire. Un miel de la ruche à l’assiette ! En plus de contribuer à la préservation des abeilles et de la biodiversité vous dégustez du miel produit localement, dans le respect du vivant et Made In France.

Impact Positif

Grâce au parrainage de ruche, Un Toit Pour Les Abeilles contribue, à son échelle, à la sauvegarde des abeilles en favorisant des pratiques apicoles durables. Cela inclut la création d’habitats, la sensibilisation à l’importance des abeilles et la promotion de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

24
Juin
2024
11
Juin
2024

L’essaimage

C’est le cas pour nos petites abeilles lors de l’essaimage, un phénomène naturel et fascinant qui se déroule généralement au printemps et à l’approche de l’été. On vous explique tout !

L’essaimage c’est quand une colonie d’abeilles se divise en 2 groupes : une partie des abeilles reste dans la ruche et élève une nouvelle reine ; et l’autre partie s’en va fonder une nouvelle colonie ailleurs avec l’ancienne reine. C’est un moyen naturel pour les abeilles de reconstituer, renouveler une nouvelle colonie et d’explorer de nouveaux environnements.

Juste avant la première récolte de miel au printemps, les abeilles commencent à préparer la prochaine génération en construisant de nouvelles cellules . La reine quant à elle pond près de 2000 œufs par jour. Les cellules seront remplies de gelée royale, nourrissant ainsi les futures reines ou futures abeilles.

La ruche est donc pleine de couvain, et l’espace devient de plus en plus restreint. Pendant ce temps, la reine qui vieillit voit son alimentation réduite par les ouvrières, ce qui lui permettra bientôt de voler avec plus de facilité et de légèreté. Car en effet, une fois fécondée, la reine ne sort plus de la ruche. Elle demeure dans « sa maison de bois » pour pondre des œufs et développer ainsi la colonie. Lorsqu’elle vieillit et s’affaiblit, les abeilles vont naturellement la pousser à quitter la ruche pour la remplacer. Cela passe par la réduction de son alimentation.

Dès que la nouvelle reine est prête à assumer son rôle, l’ancienne quitte la ruche !

En somme, les abeilles essaiment pour plusieurs raisons : Reconstituer la colonie, renouveler la reine et réduire la population !

C’est plutôt simple, la reine quitte la ruche avec une multitude d’ouvrières avec elle, formant un essaim qui part à la recherche d’un nouvel endroit. Une fois qu’elles se sont installées, les abeilles forment un cercle autour de la reine pour assurer sa sécurité et sa protection contre les éléments et les menaces potentielles. C’est cette sorte de « boule » que forment les abeilles lorsqu’elles se sont posées. La boule peut se poser quelques jours et finalement quitter l’endroit où elle s’est installée pour un nouvel endroit plus sûr et mieux approprié à la colonie. Quoiqu’il en soit c’est un phénomène impressionnant !

Ce phéromone est une substance chimique sécrétée par les abeilles qui joue un rôle important dans la communication au sein de la colonie. C’est assez amusant à observer car pour sécréter cette fameuse hormone de « cohésion » les abeilles relèvent leur derrière et ventilent des ailes.

Lors de l’essaimage, le phéromone de Nassanov est émis par les abeilles pour marquer le nouvel emplacement de la colonie. Il aide à guider les abeilles de l’essaim vers leur nouveau foyer et à coordonner leur regroupement.

Surtout, pas de panique !

Face à un essaim d’abeilles, il est important de rester calme pour assurer votre sécurité ainsi que celle des abeilles. Nous vous rappelons que les abeilles en essaimage ne sont généralement pas agressives si elles ne se sentent pas menacées.

Les abeilles sont simplement à la recherche d’un nouvel endroit pour s’installer et quitteront souvent leur emplacement temporaire en quelques heures ou jours.

Si un essaim se pose chez vous, vous pouvez vous rendre sur le site recuperation-essaim-abeilles.com, qui met en lien des particuliers qui ont un essaim chez eux et des apiculteurs proches intéressés pour récupérer gracieusement la colonie. Ces derniers pourront intervenir rapidement et dans les meilleures conditions possibles.

La récupération d’un essaim d’abeilles est une opération délicate qui nécessite calme et précision ! L’apiculteur commence par identifier l’essaim et préparer le matériel nécessaire : une ruchette, un enfumoir, une brosse à abeilles ou encore une combinaison de protection.

Si l’essaim est facilement accessible, il est secoué doucement dans la ruchette. Mieux encore, il suffit parfois d’orienter la colonie tout doucement vers la porte d’entrée du nouvel habitat pour la voir se déplacer en troupe dans la ruche ! Pour les endroits plus compliqués, l’apiculteur peut utiliser une brosse ou un aspirateur à essaim. Une fois l’essaim capturé, il est transporté dans la ruchette vers un nouvel emplacement. Les abeilles, guidées par le phéromone de Nassanov, s’installent dans leur nouvelle maison.

Pour le plaisir des yeux !

06
Juin
2024

La résilience incroyable des abeilles

Une météo capricieuse qui déstabilise les abeilles

Depuis des millénaires, les abeilles nous démontrent leur résilience et leur capacité incroyable d’adaptation. Confrontées aux pesticides, aux maladies, à l’empreinte humaine, elles font désormais face à une nouvelle menace : les perturbations climatiques. Ces changements impactent leur survie et la production de miel, créant de nouveaux défis pour les apiculteurs et leurs petites protégées.

Les températures extrêmes, les périodes pluvieuses prolongées et les gelées tardives rendent la vie des abeilles de plus en plus difficile. Elles, qui vivent au rythme des saisons, ont perdu leurs repères. La météo capricieuse des dernières semaines génère ainsi deux phénomènes perturbants pour les colonies : d’un côté, des abeilles qui ne sortent plus des ruches, et de l’autre, des essaimages en masse.

Lorsqu’il pleut, les abeilles restent dans la ruche et puisent dans leurs réserves. Des réserves qui ne sont pas infinies. Les abeilles manquent de nourriture fraîche, essentielle à leur santé.
Malgré cela, elles font preuve d’une incroyable capacité à s’adapter et nous inspirent chaque jour par leur force et leur détermination. Dès que les températures grimpent, elles sortent en groupe pour rattraper leur retard et puiser en masse pollen et nectar dans la nature !

A lire sur le même thème : notre Dossier Essaimage.

Pourquoi les Abeilles ne peuvent-elles pas sortir de la ruche ?

Au printemps, les abeilles devraient sortir en masse, pourtant les apiculteurs observent qu’elles ne sortent plus ou très peu de la ruche. Elles sont trop occupées à maintenir la chaleur à l’intérieur. Elles doivent chauffer l’essaim pour que le couvain et la reine restent au chaud. En cette période de l’année, le manque de pollen et la pluie abondante posent un sérieux problème. Les abeilles ne sortent pas de la ruche et consomment les réserves d’hiver qui s’amenuisent chaque jour un peu plus. Le printemps est une période cruciale pour les colonies d’abeilles, il en va de leur bien-être. Et cette année, le printemps aura été particulièrement maussade. Pour autant, depuis quelques jours le soleil pointe de nouveau le bout de son nez et on espère le retour des beaux jours très vite pour nos abeilles, et pour nous aussi !

Comment les aider ?

Malgré tous les défis auxquels les abeilles doivent faire face, il existe des moyens concrets pour les aider. Des gestes simples pour aider les pollinisateurs, la faune et les abeilles. Parmi ces gestes, semer des graines ou planter des fleurs, arbres ou arbustes riches en pollen et nectar, en respectant la rusticité des sols, créer un ou des abreuvoirs, bannir l’utilisation des pesticides, ou encore installer un abri à abeilles sauvages avec les Dorloteurs d’abeilles.

Vous pouvez aussi les aider indirectement en parrainant une ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles. Parrainez une ruche, c’est d’abord et avant tout un acte de consommation responsable, d’un miel de qualité, français, produit dans le respect d’une charte environnementale et apicole. C’est aussi participer au développement de nouvelles colonies d’abeilles sur le territoire, dans des zones de biodiversité. Vous apportez enfin une aide précieuse qui permet aux apiculteurs de continuer leur travail malgré les obstacles.

Les abeilles sont un symbole de résilience et d’adaptation face aux défis et notamment les défis climatiques. Leur capacité à surmonter les obstacles est une leçon de persévérance pour nous toutes et tous. Des abeilles dépendent notre dépendance alimentaire et les préserver est un devoir moral et vital !

Embarquez avec passion dans l’univers Farouche.fr

Une marque de miels française et rochelaise. Nous sommes déterminés à redéfinir les normes du monde du miel, en mettant au cœur de notre démarche le respect de la nature, le bien-être des abeilles, la qualité de nos produits et la juste rémunération des apiculteurs.

04
Juin
2024

Essaimage en vidéo !

Admirez comme c’est beau 🧐

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : A lire sur les abeilles,Bon à savoir,Evénements | Tags : Commenter cet article
01
Juin
2024

Témoignage d’un apiculteur du réseau

Mais hélas, cette année 2024 s’annonce bien morose. Dans mon nord Charente, nous sortons d’une « saison des pluies » de 8 mois.

L’arrivée tardive du froid a, pour la troisième année consécutive, permis le maintien des colonies de frelons à pattes jaunes (dits « frelons asiatiques ») jusqu’au 10 décembre avec une prédation importante sur les ruches (du fait des conditions météorologiques difficiles mais permettant malgré tout leur survie).

La production d’essaims, leur élevage et les vols de fécondation ont été difficiles et ont traîné du fait de la pluie (confinement des abeilles dans les ruches et temps de travaux difficiles à placer). Quelques jours de beau temps ont permis aux colonies de produire un peu de miel que j’ai préféré leur laisser et partager avec les essaims et malgré cela, il a fallu nourrir au mois de mai…

Le printemps est normalement la saison offrant le plus de floraisons, mais cette année aucune récolte n’a été possible. Avec les changements climatiques en cours, l’enjeu pour l’apiculteur est d’arriver à mettre ses essaims en production le plus tôt possible pour profiter d’un maximum de floraisons, mais nous ne pouvons compenser les températures fraîches qui freinent le développement des colonies… On constate également que les floraisons de printemps sont de moins en moins étalées avec de nombreuses fleurs qui se succédaient et qui fleurissent de plus en plus en même temps. Si le travail des abeilles domestiques a été entravé, il en va de même pour tous les pollinisateurs (même les bourdons qui sont les plus résistants au froid ont été moins actifs cette année), il faut s’attendre à une mauvaise pollinisation tant pour les fleurs sauvages que pour les espèces cultivées…

Dans moins de 4 mois, la saison sera terminée et les prévisions météorologiques annoncent des canicules et orages… Pendant les périodes de canicule, les plantes se mettent en résistance et ne produisent plus de nectar (donc pas de miel, comme cela a été le cas les deux années passées avec le châtaignier), par exemple, au-dessus de 24°C, le sarrasin ne produit plus de nectar. L’été, et surtout quand il est chaud, est une période de résistance pour la nature, les fleurs et les abeilles. Les espoirs de récoltes pour compenser les pertes de printemps sont très faibles…

Cette année, l’impression de n’avoir fait qu’élever et prendre soin des abeilles, sans pour l’instant avoir produit de miel…

Je vous ai parlé l’an dernier de la difficulté d’adaptation des apiculteurs à la multiplicité des calamités et risques auxquels nous faisons face (parasitisme chronique par Varroa destructor, prédation par frelons à pattes jaunes, pesticides, cloisonnement et appauvrissement des milieux naturels, alternances de périodes pluvieuses et canicules) et qui, associées aux réalités biologiques des abeilles, nous laissent de moins en moins de marges de manœuvre. 2024 en est l’exemple parfait (espérons seulement que les colonies de frelons aient aussi souffert !) et je crains qu’il y ait cette année de nombreuses défaillances d’entreprises apicoles (accentuées par une guerre des prix causée par le dumping social, environnemental et qualitatif)…

Des démarches administratives sans fin et inutiles (voire des ré-autorisations de pesticides tueurs d’abeilles) constituent aujourd’hui quasiment le seul soutien des pouvoirs publics à la filière apicole en France. Par exemple, les apiculteurs n’ont pas accès à la PAC, il existe une seule Mesure Agro-Environnementale et Climatique (MAEC) pour la participation à la pollinisation des espaces naturels (avec un cahier des charges très contraignant pour une aide très faible) pour l’apiculture et depuis cette année, il faut en faire la déclaration deux fois (site PAC et Région) pour espérer peut-être en bénéficier…

Ainsi, chers marraines, chers parrains, votre soutien via Un Toit pour les Abeilles est de plus en plus important au maintien d’une apiculture respectueuse de l’abeille en France. Parlez-en autour de vous, les apiculteurs-RÉCOLTANTS français ont besoin de soutien, c’est à eux qu’il faut acheter le miel, et c’est eux qu’il faut soutenir !

Les autres nouvelles de la ferme sont mitigées. J’assume maintenant seul la ferme et ses travaux après une séparation, ce qui ne manque pas de causer des retards et difficultés. Les brebis vont bien et les agnelages se sont bien passés, les réserves d’herbes étaient faibles cet hiver du fait d’une croissance ralentie et stoppée par les canicules, et j’ai eu un gros travail de rotation de parcs (toujours avec les filets mobiles, et du coup, je n’ai pas eu le temps d’avancer mes clôtures cette année…). J’essaye donc de ne pas augmenter la taille du troupeau et continue à sélectionner les brebis les plus solides. Avec ce printemps arrosé, l’herbe est abondante et les agneaux ont bien poussé !

Le travail de conservation de la biodiversité mené depuis plusieurs années avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine et l’opération « Des fleurs dans la Vallée de l’Or » d’Un Toit pour les Abeilles porte ses fruits ; les populations de fritillaires pintades se développent ainsi que celles de nombreuses fleurs et orchidées. J’ai découvert dans mes prairies une orchidée qui n’avait pas fleuri en Charente depuis plus de 10 ans ! Les populations de pollinisateurs se développent également. Le soutien constant du Conservatoire et d’Un toit pour les Abeilles et à long terme à cette opération de conservation de la biodiversité permet de produire des résultats dans le temps. Car si de nombreux exemples prouvent que l’on peut faire « revenir » la biodiversité, c’est un travail précis, de longue haleine et qui doit être poursuivi avec assiduité.

L’eau a aussi profité aux plantations d’arbres réalisées qui se portent bien (environ 2 500 arbres et arbustes plantés et plusieurs kilomètres de haies et clôtures recréés, pour servir de corridors biologiques notamment pour les chauves-souris dont environ 20 espèces fréquentent la grotte protégée de ma vallée (ainsi qu’une stygofaune – faune des grottes – rare avec au moins une espèce endémique au Poitou-Charentes).

J’ai eu la chance de rencontrer certaines marraines et parrains soit lors de livraisons de miel (pour les parrains les plus proches et selon le temps disponible et les déplacements), soit lors de journées (pluvieuses !) de cohésion pour des entreprises marraines. Depuis le début du mois de mai, je suis la météo pour programmer une journée d’ouverture de rucher et initiation à l’apiculture pour mes marraines et parrains, mais hélas, tous les week-ends ont été pluvieux… Surveillez vos mails d’Un Toit pour les Abeilles, dès qu’un week-end ensoleillé se préfigure, je programme une journée (avec pique-nique sorti du sac) pour que l’on puisse se rencontrer !

Vous savez que j’accorde une grande importance à la sensibilisation à la biodiversité, au rôle et à la biologie des abeilles et de la colonie, aux travaux et rôles de l’apiculteur, à l’initiation et à la formation à l’apiculture (avec un diplôme de Technicien Sanitaire Apicole qui me permet d’intervenir en conseil et formation) et vous pouvez me contacter, via Un Toit pour les Abeilles, je serai heureux de vous accueillir à la ferme (selon disponibilités…) et de vous initier ou former à l’apiculture, voire à organiser une journée de cohésion et de découverte pour votre entreprise. En effet, les apiculteurs travaillent en secret et cachés (du fait de la dangerosité – relative – des abeilles), et notre travail ainsi que celui des abeilles est trop méconnu, bien que d’une importance cruciale pour le vivant.

Encore une fois, merci pour votre soutien et ce travail commun au service de la conservation des abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité réalisé avec Un Toit pour les Abeilles et vous marraines et parrains !

En espérant que ces nouvelles vous trouvent ainsi que les vôtres en bonne santé et bonne forme après ce très long automne,

Amitiés,

Denis

14
Mai
2024

Nos 5 actions pour célébrer les abeilles

Afin de célébrer comme il se doit les abeilles, gardiennes de notre biodiversité, nous vous proposons 5 actions concrètes pour les préserver !

1. Parrainez une ruche et recevez des cadeaux BZzz’tastiques

Ce mois de mai, vous avez la possibilité de parrainer des abeilles tout en bénéficiant de cadeaux gourmands et ludiques ! On vous laisse choisir…

Le livret pédagogique vous permettra d’approfondir vos connaissances sur les abeilles, de découvrir leur rôle et celui de l’apiculteur. Enfin il vous donnera des astuces pour les protéger.
Offrez aux abeilles le couvert en semant les graines de fleurs que nous vous offrons.
Dégustez de délicieuses boules fourrées au miel des apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles !
Offres dans la limite des stocks disponibles et non cumulables, pour tout parrainage de ruche effectué sur le site www.untoitpourlesabeilles.fr entre le 1er et le 31/05/2024.

2. Partagez votre code ambassadeur 

Vous êtes déjà parrain ou marraine d’une ruche chez Un Toit Pour Les Abeilles ? Alors partagez votre code ambassadeur avec vos proches, disponible dans votre espace « Mon Compte ». On vous montre comment faire ! »

Et bien sûr des récompenses à la clé !

Celui qui utilisera le code ambassadeur pour effectuer un premier parrainage de ruche, bénéficiera d’une remise immédiate de 10% (en indiquant le code ambassadeur en étape 4). Le parrain propriétaire du code, recevra quant à lui, des douceurs des abeilles

3. Formez vous à l’apiculture et découvrez le monde fascinant des abeilles

Approfondissez vos connaissances en apiculture ! C’est le moment idéal pour découvrir cet univers fascinant ! Bénéficiez dès maintenant, d’un tarif préférentiel de 90€ au lieu de 150€ pour vous former à l’apiculture avec notre partenaire APINOV. Formation en ligne (7 modules de 1 heure chacun avec le code UTPLA10 ! Le lien est juste ici.

4. Achetez du miel responsable ★

La Marque Farouche.fr, dernier né d’Un Toit Pour Les Abeilles vous propose des miels français et engagés dont nous assurons la traçabilité.
Le petit plus de la marque, un pot de miel dans un contenant « bas carbone » 100% végétal, biodégradable et compostable industriellement.

5. Inscrivez vous gratuitement à nos portes ouvertes

Et pour cette dernière initiative, nous vous proposons de visiter les portes ouvertes des apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles près de chez vous. Ces visites sont gratuites et ouvertes à tous ! Nous vous donnons rendez-vous juste ici pour découvrir toutes nos portes ouvertes.

A lire aussi sur le sujet :  NOS GESTES SIMPLES POUR AIDER LES ABEILLES

30
Avr
2024

C’est le printemps ! 4 gestes simples pour aider les abeilles

Le printemps marque une période de transition pour nos précieuses abeilles qui vont avoir besoin de ressources à butiner ! C’est d’ailleurs le moment ou les abeilles d’hiver laissent place aux abeilles d’été, essentielles pour le butinage des fleurs, avec un impact fort sur la pollinisation. Car vous le savez déjà probablement, les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action la reproduction de plus de 80% des plantes à fleurs.

Et pour qu’elles mènent à bien leur mission, on vous propose 4 gestes simples pour les aider.

Geste numéro 1

Faites plaisir aux abeilles en ajoutant de la couleur à vos jardins !
Les abeilles ont grandement besoin de fleurs et de nectar pour assurer leur survie et leur activité de pollinisation, donc chaque plantation compte.
Voici une liste non exhaustive de fleurs mellifères que vous pouvez planter dans vos jardins !

  1. La Lavande : originaire de Provence et de la région méditerranéenne, la lavande est apprécié pour son parfum enivrant et ses fleurs violettes attirant les abeilles et les papillons ! Conseil pour la plantation ici
  2. Le Thym : originaire également des régions méditerranéennes, le thym est une plante aromatique mellifère qui produit de petites fleurs blanches ou violettes. Conseil pour la plantation ici
  3. Le Romarin : le romarin est une plante aromatique vivace, connue pour son feuillage persistant et ses petites fleurs bleues ou blanches. Conseil pour la plantation ici
  4. La Bruyère callune : la bruyère callune, également connue sous le nom de callune commune, est un arbuste à fleurs. Ses fleurs rose vif ou pourpres fleurissent de juillet à septembre, offrant une importante source de nectar et de pollen pour les abeilles. Conseil pour la plantation ici
  5. La Sauge officinale : la sauge officinale est une plante aromatique de la famille des Lamiacées. Elle est caractérisée par ses feuilles grises et duveteuses ainsi que par ses fleurs violettes, blanches ou roses. Conseil pour la plantation ici

Geste numéro 2

Trouver de l’eau douce peut s’avérer difficile pour les abeilles, surtout au printemps lorsque les sources naturelles d’eau sont encore rares. C’est pourquoi l’installation d’abreuvoirs à abeilles est un geste simple que vous pouvez réaliser pour les aider à survivre et à prospérer.        

Comment construire un abreuvoir à abeilles ?
Voici ce dont vous aurez besoin :

  • Un récipient peu profond : Un plat à soucoupe, une assiette creuse ou un couvercle de bocal en verre feront parfaitement l’affaire.
  • Des pierres, brindilles ou des billes : Les pierres ou les billes serviront à créer une surface surélevée sur laquelle les abeilles pourront se poser pour boire sans se noyer.
  • De l’eau : Remplissez le récipient d’eau fraîche et propre.
  1. Remplissez le récipient d’eau.
  2. Placez les pierres, brindilles ou billes dans le récipient de manière qu’elles dépassent légèrement de la surface de l’eau.
  3. Installez l’abreuvoir à abeilles dans un endroit ensoleillé et abrité du vent.
  4. Veillez à ce que l’abreuvoir soit toujours rempli d’eau fraîche.
  5. Pensez à changer l’eau régulièrement pour éviter la prolifération des moustiques.

Geste numéro 3

Avec l’arrivée des beaux jours, on a tendance à vouloir un jardin bien tondu, tout beau, tout propre. Cependant, nous vous conseillons de laisser un petit parterre de fleurs pour les abeilles ! Les « mauvaises herbes », notamment présentes dans nos jardins, ne sont pas si néfastes pour nos petites abeilles et les autres pollinisateurs. On parle ici du pissenlit, du trèfle, du coquelicot, des pâquerettes… Ces différentes « mauvaises herbes » sont une source importante de nectar et de pollen pour les abeilles, alors ne les tondez surtout pas !

Geste numéro 4

Parrainez une ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles ! Un geste simple et concret pour contribuer au maintien de la biodiversité et des abeilles. Et pourquoi au printemps ? Car stratégiquement c’est la meilleure période pour le faire !

Parrainer une ruche c’est :

  • Participer à la préservation de la biodiversité et à la protection de notre environnement
  • Contribuer à la mise en place de pratiques apicoles durables et respectueuses du vivant qui assurent la survie des abeilles face aux menaces actuelle. (Pesticides, monocultures, réchauffement climatique…)
  • C’est le soutien à un apiculteur local et à une production de miel de qualité issu de sa ruche.

Alors n’attendez plus ! Rendez-vous dès maintenant sur : untoitpourlesabeilles.fr

20
Déc
2023

Si le miel est sucré, le moral des apiculteurs français, lui, est bien amer !

Après les pesticides, le varroa, le frelon asiatique ou encore les conditions climatiques qui ont mis à mal les abeilles cette saison et la saison dernière, les apiculteurs français font face à une nouvelle crise majeure qu’ils n’avaient pas vu venir : les méventes inédites de leur miel.

Rien ne laissait présager de cette situation critique pour la filière.

La France est grande consommatrice de miel. On estime que plus de 45 000 tonnes de miel sont consommées chaque année par les Français.
La production nationale, réalisée par quelques 3 000 professionnels et des milliers d’amateurs, avoisine quant à elle entre 15000 et 20000 tonnes par an (contre 35000 tonnes dans les années 90).

C’est donc tout naturellement que les apiculteurs français espéraient vendre convenablement un produit noble, leur miel, récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect des abeilles, gardiennes de notre Planète.

Pourtant, ces 20 000 tonnes de miel produites et récoltées en France, dorment dans les exploitations et les fermes  d’apiculteurs dépassés par une importation massive de miel. Un miel dont la traçabilité, les pratiques de récolte ou encore de production questionnent.
Plus de 46% des miels importés seraient frauduleux selon la dernière enquête de la Commission Européenne. Ce taux grimperait à près de 80% en France.
Lire l’article : ENQUÊTE de la Commission Européenne : 46% des miels importés sont frauduleux.

Face à ce constat les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme !

La filière a manifesté à Paris le 30 novembre dernier pour réclamer un fond d’urgence pour aider les apiculteurs durement impactés. Les apiculteurs demandent aussi et une clause de sauvegarde avec un prix minimum au kilo pour le miel importé.

Pour les apiculteurs le mal est fait. Seule une action concrète du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (Masa) et une prise de conscience des consommateurs français permettra de redonner la pleine place aux miels de nos apiculteurs français sur les étals de nos supermarchés.
Ces derniers regorgent de miel à bas couts, importés pour beaucoup d’entre eux.

« Des miels sans abeilles », une formule étrange et pourtant réelle puisque ces miels sont frelatés ou adultérés, mélangés avec des sirops de glucose, de betterave ou encore de riz. Il est même facile aujourd’hui de réaliser du « faux miel » avec du sirop de glucose et quelques enzymes artificielles.

Lire l’article : Fraude au miel : comment reconnaître le vrai miel


Aujourd’hui il devient plus qu’urgent de défendre le miel français de qualité, récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect du vivant. Et cela se fera en apprenant à décoder les étiquettes des miels de nos étals.

Parrainez c’est soutenir la filière apicole française

Quand vous parrainez une ruche chez un apiculteur ou une apicultrice du réseau Un Toit Pour Les Abeilles vous faites le choix d’acheter un miel de qualité, récolté et mis en pot par des apiculteurs signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. Vous consommez un miel tracé, extrait dans les règles de l’art d’une apiculture respectueuse du vivant et sans recherche de rendement à tout prix. Vous faites le choix d’acheter un produit de qualité, à l’ingrédient unique : du miel français, reflet de nos terroirs.

Les apiculteurs du réseau témoignent

Thierry S. :
«  […] Un grand merci pour votre soutien, sentir cette communauté qui me porte pour continuer. Cette année, ça passe, grâce à vous ! Sérieusement ! […] Il y a eu une mobilisation nationale à Paris le 30 novembre pour défendre les apicultrices et apiculteurs face aux importations de miel à bas prix par les négociants.J’avais les enfants, je n’y suis pas allé, mais, loin des yeux, près du cœur.
Tout ça pour vous expliquer que oui, j’arrive à me dépatouiller financièrement pour boucler l’année juste grâce à votre soutien et à la stabilité du parrainage encore cette année qui est un volume équivalent en miel pré-vendu et fixé. C’est complètement concret. Merci ! »

Céline MJ
« Vous pourrez déguster un miel de forêt (aux notes mentholées et intenses) et un miel de garrigue (aux notes aromatiques et puissantes), tous récoltés sur le territoire préservé du parc du Vercors, notre massif de prédilection ! En cette période où les apiculteurs français ont beaucoup de mal à écouler leur production, du fait d’une importation massive de miel étranger, je souhaite vous dire combien votre soutien est précieux pour nous et qu’il nous permet de vivre décemment de notre activité si bousculée ces dernières années.  Merci à toutes et à tous ! »

Jérôme C.,  
« Merci cette année encore de vos soutiens en parrainant mes ruches et mes abeilles. Votre soutien pérennise mon entreprise vous êtes un pilier fort d’Occimiel. Je vous en remercie. La période est assez chargée avec la vente pour les fêtes. Merci encore et à bientôt l’objectif 2024 sera de vous accueillir à la miellerie ! »

Jean Philippe C.
« Merci pour toute votre aide et surtout cette année où beaucoup d’apiculteurs rencontrent des difficultés pour vendre leur miel. Certains distributeurs bloquent leurs achats de miel français et les apiculteurs se retrouvent dans l’incapacité de vendre leur production. Tous vos parrainages me permettent de limiter l’impact de la crise du miel que nous traversons et je vous remercie énormément pour tout ce que vous faites pour moi et les abeilles. »

04
Mai
2023

ÉVÈNEMENT : 20 mai 2023, journée mondiale de l’Abeilles

Les ruchers Un Toit Pour Les Abeilles vous ouvrent leurs portes.

Souvent mis en opposition à cause des débats autour des pesticides, apiculture et agriculture sont étroitement liées depuis la nuit des temps, les abeilles jouant un rôle essentiel sur les rendements agricoles grâce à la pollinisation. En d’autres termes, notre alimentation dépend pour grande majorité de l’action des abeilles. Sans elles et leur rôle sur la pollinisation des cultures vivrières notre table de petit déjeuner qu’on imagine bien garnie : cacao, café, tartine à la confiture, jus de fruit etc… serait bien triste.

Pourtant, depuis les années 90, les colonies d’abeilles subissent de lourdes pertes annuelles, avoisinant les 30 à 40% de mortalité. Un constat alarmant qu’il devient primordial de mettre en lumière pour éviter un véritable drame écologique et alimentaire.

La journée du 20 mai est un appel à la prise de conscience généralisée que nous avons en nous, le pouvoir d’agir et de faire bouger les lignes !

1. Le 20 mai, journée mondiale de l’abeille : une journée symbolique a bien des égards.

La première Journée mondiale de l’abeille a été célébrée le 20 mai 2018, à la suite d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies votée à l’unanimité en décembre 2017.
Mais d’abord, pourquoi ce choix du 20 mai ?

a) C’est d’abord la reprise de la saison apicole

Le mois de mai coïncide en effet avec la reprise d’activité des abeilles après la période d’hivernage. C’est aussi le moment de l’installation et du développement des nouveaux essaims qui constitueront les colonies activent de ce printemps et de tout cet été. Il est annonciateur de la grande première miellée printanière et donne le « la » de ce que sera la saison apicole.

b) C’est aussi une date hommage

Elle coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša, apiculteur slovène du 18ème siècle (1734 – 1773) reconnu comme étant le père fondateur de l’apiculture moderne. Anton Janša a grandement contribué au développement des techniques modernes d’apiculture. Le choix du 20 mai comme date de la Journée mondiale de l’abeille est donc un hommage à son travail et à son héritage dans le domaine de l’apiculture.

En 2022, l’abeille a été déclarée « grande cause nationale en France » toujours dans cette optique de sensibiliser le grand public, les entreprises et les autorités politiques à la nécessité de préserver l’Abeille.

2. De l’importance de célébrer les abeilles…

Petite expérience sociétale : Il y a 10 ans en arrière, si vous arrêtiez 10 personnes dans la rue et que vous les questionniez sur la situation des abeilles, peu, voire personne ne savez que les abeilles disparaissaient, ni même le rôle primordial qu’elles jouent dans la nature. Aujourd’hui, vous réalisez la même expérience, vous questionnez 10 personnes dans la rue sur les abeilles, leur retour est unanime : les abeilles sont en danger, notre alimentation est interdépendante de la santé des abeilles et nous devons les protéger !

La Journée mondiale de l’abeille vise donc à sensibiliser le grand public et les instances politiques à l’importance des abeilles dans l’équilibre de nos écosystèmes. Elle engage tout un chacun à agir à son échelle pour les préserver ; Le grand public en mettant en place des actions à l’échelle du foyer, des écoles ou de la commune, et les instances politiques en faisant voter des lois qui engagent, comme l’arrêt des pesticides et la transition vers des solutions écologiques de traitement et restauration des sols.

a) L’abeille en quelques chiffres :

  • la reproduction de plus de 80 % des cultures vivrières dans le monde selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
  • la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
  • 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
  • 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
  • 153 milliards de dollars par an le service rendu gratuitement par les abeilles de pollinisation et de produits de la ruche
  • 20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels

b) Pourquoi les abeilles disparaissent-elles ?

Depuis quelques années, la population d’abeilles est en très forte diminution, avec une disparition totale sur certaines zones. Ce phénomène porte le nom de « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » ou CCD (Colony Collapse Disorder) : subitement, les ruches se vident de leurs abeilles sans que l’on ne retrouve aucun cadavre à proximité.
Parmi les facteurs d’affaiblissements pointés du doigt :

  • Les pesticides : La mortalité des ruches est passée de 5% /an dansles années 90 à entre 30 et 40% aujourd’hui, depuis notamment l’introduction en France de certains pesticides « tueurs d’abeilles » de la famille des néonicotinoïdes.
  • Le dérèglement climatique : sécheresse, inondations, pluie, gel, sont autant de facteurs qui perturbent la vie des abeilles
  • La monoculture appauvrit les ressources en nectar et pollen des abeilles
  • Le varroa, un parasite de l’abeille qui s’alimente de l’hémolymphe de l’insecte
  • Le frelon asiatique qui stresse et décime les colonies
  • Et d’autres facteurs encore : urbanisation des sols, empreinte humaine, pollutions…

Résultat : Chaque année, ce sont en effet 300 000 colonies d’abeilles qui disparaissent en France et qu’il faut reconstituer selon l’UNAF, l’Union Nationale des Apiculteurs Français.

3. Une journée pour agir et sensibiliser

La Journée mondiale de l’abeille est donc l’occasion de mettre le temps d’un instant le focus sur cet insecte fragile qui porte tout l’équilibre de notre biodiversité, et de sensibiliser le public à l’importance de le protéger.

Et Un Toit Pour Les Abeilles, en tant qu’acteur de la protection des abeilles a souhaité « faire sa part » en mobilisant ses parrains et les citoyens et en les incitant à devenir de véritables « super-héros » défenseurs des abeilles.

Plusieurs initiatives sont mises en place pour agir concrètement :

a) Découvrir et Sensibiliser

Un Toit Pour Les Abeilles créée l’évènement et ouvre les portes de ses ruchers partout en France. L’occasion pour toutes et tous de venir passer un moment immersif en rucher avec les abeilles et leurs gardiens, les apiculteurs du réseau.
L’enjeu de ces portes ouvertes ?

  • Découvrir le monde fascinant des abeilles
  • Comprendre leur rôle essentiel
  • Et discuter avec les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles autour des solutions pour les sauvegarder.

Nos portes ouvertes ont lieux partout en France du 13/05 et jusque septembre. Il y en a surement une près de chez vous !  Elles sont gratuites et ouvertes à tous. N’hésitez pas à vous inscrire : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/portes-ouvertes

b) Parrainer des ruches

Vous le savez peut-être déjà, Un Toit Pour Les Abeilles est initiateur du parrainage de ruches en France depuis 2010. Depuis sa création, l’initiative grâce au soutien de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 5 000 entreprises engagées, près de 18 000 colonies d’abeilles partout en France réintroduisant ainsi plus de 800 millions d’abeilles sur des zones de biodiversité.

Dès 5€/mois pendant un an, vous pouvez rejoindre l’aventure environnementale et humaine d’Un Toit Pour Les Abeilles et devenir un véritable acteur engagé en parrainant une ruche près de chez vous. Ça se passe sur : www.untoitpourlesabeilles.fr

*Depuis 2010, l’initiative d’un Toit pour les abeilles a permis d’installer grâce au soutien de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 5 000 entreprises engagées, près de 18 000 colonies d’abeilles partout en France réintroduisant ainsi plus de 800 millions d’abeilles sur des zones de biodiversité.

c) Des gestes simples pour aider les abeilles

Vous pouvez aussi mettre en place des gestes simples pour aider les abeilles au quotidien, comme planter des fleurs mellifères, repenser votre jardin ou votre balcon avec des plantes et fleurs locales, bannir les pesticides en tout genre, ou encore fabriquer un abreuvoir à abeilles.
Retrouvez tous nos gestes simples et astuces ici : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/le-printemps-arrive-nos-gestes-simples-pour-aider-les-abeilles/

d) Aider toutes les abeilles

Si Un Toit Pour Les Abeilles est avant tout un réseau d’apiculteurs, gardiens des abeilles à miel qui vivent en colonie et produisent le précieux nectar ambré, aux bienfaits scientifiquement reconnus, il existe des milliers d’autres abeilles. On les appelle les abeilles sauvages ou osmies. Elles ne font pas de miel, ne piquent pas mais sont de véritables championnes de la pollinisation, vivant les mêmes facteurs d’affaiblissement que les abeilles à miel.
Des actions existent pour mieux les connaître et adopter les bons gestes qui contribueront au maintien des populations. Parmi elles, Dorloteurs d’abeilles.
Découvrez leur action : https://www.lesdorloteurs.fr/

En cette journée mondiale de l’abeille, unissons nos forces pour contribuer à freiner le déclin des insectes pollinisateurs ! En savoir plus sur Un Toit Pour Les Abeilles : www.untoitpourlesabeilles.fr

29
Mar
2023

ENQUÊTE de la Commission Européenne : 46% des miels importés sont frauduleux.

Presque 1 miel sur 2 importé en Union Européenne est altéré

L’information est tombée le 23/03/2023, à la suite de l’ouverture d’une enquête initiée par le service de recherche de la Commission Européenne et de l’Office Européen de la Lutte Anti-Fraude (L’OLAF). Ils ont saisi le JRC Joint Research Center pour mener une vaste enquête sur le miel. Sur plus de 320 pots de miel importés, 46 % des échantillons prélevés dans les 16 états membres de l’Union Européenne se sont avérés frauduleux et non conformes aux critères de l’union européenne.
Pourtant, la loi européenne est très claire en la matière : aucun ingrédient, ne doit être ajouté au miel, ni sucre, ni additif, ni même arôme.
Ainsi presque un miel sur deux importé dans l’Union Européenne n’est pas considéré comme « pur ». Il s’agit d’un miel frelaté, dans lequel on aura ajouté du sirop de glucose : du sucre en somme !

Du faux miel au sucre !

Parmi les sirops les plus utilisés dans cette fraude au miel, le sirop de riz, de blé ou encore de betterave.
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cela permet aux vendeurs de faire plus de marge ! Une pratique interdite en Europe mais lucrative et difficile à détecter : il faudrait pour cela faire analyser tous les miels en vente dans les commerces.
Et à l’œil nu, ou au goût, difficile de faire la différence entre un vrai miel et un faux miel, tant les étals des magasins sont parsemés de faux miels revendiqués comme de vrais miels !
Pour vous donner un ordre d’idée, le sirop de riz coûte environ 50 centimes du kilo soit cinq fois moins cher que le miel pur importé.

Et qu’en est-il du miel consommé en France ?

Les magasins français regorgent de miels dont les étiquettes fleurent bon, le terroir, la France, la baguette et le bon vin ! Des techniques marketing très fortes pour dissimuler une, voire parfois plusieurs origines différentes sur un même pot de miel !
Aujourd’hui seulement 20 % du miel vendu en France serait du miel « pur » ou du « vrai miel ».
Car si la France produit en moyenne entre 12 et 14 000 tonnes de miel chaque année, elle en consomme près de 40 000 tonnes.

La France importe ainsi des miels provenant principalement d’Ukraine, d’Asie, de Bulgarie, du Brésil ou encore du Nicaragua. Malheureusement, les pratiques apicoles parfois douteuses réalisées dans ces pays, où le rendement prime sur la santé des abeilles, ne permettent pas de garantir un produit de qualité et respectueux du vivant. La recherche de rendement à tout prix avec des tarifs très agressifs laisse supposer des pratiques parfois à la limite de la légalité, voire illégale comme l’a démontrée l’enquête menée par la Commission Européenne.
Comment dès lors, les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ? 
Et comment le consommateur peut-il être autant trompé sur le produit qu’il achète ? 

Méfiez-vous des prix trop bas !

La transparence dans le miel que les consommateurs français achètent et consomment devient un enjeu primordial pour les semaines, mois et années à venir. L’évolution des normes et réglementations autour d’un étiquetage plus strict et donnant plus d’informations détaillées sur les produits est une première étape.
Mais à vous aussi, consommateurs avertis, de prendre le temps de décoder les étiquettes des miels que vous consommez. Voici quelques pistes qui vous permettront de bien choisir votre pot de miel :

  • D’abord et avant tout, ne vous arrêtez pas au marketing très fort de l’étiquette : label bio, bandeau bleu, blanc, rouge etc…
  • Le coût du miel est un aussi un indicateur. Un prix trop bas doit vous alerter. Le miel est un produit noble, qui, s’il est récolté dans les règles de l’art de l’apiculture française et dans le respect des abeilles mérite d’être valorisé.
  • Vérifiez toujours l’origine du miel. Depuis 2021, les étiquettes des miels mélangés ont l’obligation d’indiquer la liste des pays d’origine du miel par ordre pondéral décroissant – Décret n° 2020-1669 du 24 décembre 2020 relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires et modifiant le code de la consommation entré en vigueur le 1er janvier 2021.

NOTRE CONSEIL : Évitez les miels mélangés. Ils suggèrent un impact carbone important, sans parler du fait que ces miels, pour être mélangés, vont être chauffés.

  • Privilégiez l’achat en circuit court, chez un apiculteur local ou encore sur le marché.
  • Vous pouvez aussi parrainer une ruche avec www.untoitpourlesabeilles.fr et recevoir le miel de vos abeilles !

Moins de miel français, plus de fraude, comment agir ?

Depuis les années 90 et l’introduction de certains pesticides de la famille des néonicotinoïdes, la France a vu sa production de miel chuter, passant de 35 000 tonnes avant les années 90 à 12 000 tonnes aujourd’hui.
La France est ainsi devenue dépendante de l’importation de miel puisque les Français en consomment chaque année près de 40 000 tonnes.
En cause : le déclin des abeilles. La mortalité des abeilles est passée de quelques 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les pesticides sont le facteur numéro mais pas que… La monoculture qui appauvrit les sols, le dérèglement climatique qui a un lourd impact sur la saisonnalité apicole, ou encore les infections parasitaires jouent aussi un rôle dans le déclin des populations d’abeilles.

L’enjeu est donc d’agir aujourd’hui sur trois points essentiels :

  1. Permettre le développement de nouvelles colonies d’abeilles sur des zones de biodiversité, partout en France pour pallier les mortalités annuelles et développer une production de miel plus importante, respectueuse des abeilles.
  2. Soutenir la filière apicole française en consommant du miel 100% français et récolté dans les règles de l’art de l’apiculture et dans le respect du vivant et de l’environnement.
  3. Enfin, sensibiliser le grand public autour de l’enjeu majeur de protéger les abeilles et la production locale. Cela passera aussi par une meilleure transparence et une plus grande place des miels français sur les étals de nos commerces.

Ce combat, c’est celui d’Un Toit Pour Les Abeilles depuis 2010 !

La sauvegarde des abeilles et le soutien à la filière apicole française. Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. 
Parmi les points d’engagement et sur la partie produit, nos apiculteurs s’engagent à « proposer des miels « purs » produits sur ses propres ruchers et non altérés, sans ajout de miels fournis par un tiers, ni de sirops ou autres additifs altérant la qualité et la traçabilité ».

Pour parrainer un apiculteur près de chez vous et recevoir des pots de miel de vos abeilles rendez-vous sur www.untoitpourlesabeilles.fr 

01
Mar
2023

Le printemps arrive, nos gestes simples pour aider les abeilles

Le mois de mars marque le début de la saison apicole, une période charnière pour les abeilles domestiques comme sauvages. Après une fin de saison 2022 difficile marquée par une forte mortalité des colonies d’abeilles en raison de la sécheresse et de l’utilisation de pesticides, il est important de se mobiliser pour préserver et sauver ces pollinisateurs essentiels à notre écosystème.
Il existe des gestes simples
que nous pouvons tous mettre en place pour protéger les abeilles. On vous en liste quelques-uns ci-dessous :

  • Bannir l’utilisation des herbicides et autres pesticides dans nos jardins/balcons

L’impact nocif des pesticides sur les abeilles et les autres insectes pollinisateurs n’est plus à démontrer. Ils sont considérés comme perturbateurs endocriniens et agissent directement sur le système nerveux des abeilles qui finissent par mourir. Prendre le temps de désherber à la main c’est s’assurer de prendre soin à la fois des fleurs mais aussi des écosystèmes environnants avec lesquels elles sont en interaction directe.

  • Installer un ou des abreuvoirs pour les abeilles

Ils serviront aussi aux oiseaux et autres insectes.
En mars, les abeilles reprennent leur activité. La reine recommence à pondre et l’eau constitue un élément essentiel dans la production de la gelée royale qui constituera l’alimentation des larves abeilles les premiers jours de leur vie. Pour réaliser un abreuvoir rien de plus simple : Installez une coupelle avec de l’eau et quelques brindilles de bois ou cailloux. Cela permettra aux abeilles de s’y poser pour récupérer l’eau. Remplacez régulièrement l’eau.

  • Planter des fleurs mellifères et éviter de tondre trop régulièrement

Les abeilles ont besoin de fleurs pour se nourrir et pour produire du miel.
En mars, elles profitent des toutes premières floraisons que constituent les trèfles, pissenlits, coquelicots ou encore pâquerettes communément appelées « mauvaises herbes ». Elles sont pourtant primordiales car elles apportent aux abeilles des nectars et pollens dans cette période transitoire entre la sortie de l’hiver et les premières grandes floraisons printanières. Ne les tondez pas !
Et si vous avez la main verte, vous pouvez planter des fleurs mellifères pour les abeilles !

  • Créer un jardin naturel et sauvage, c’est tendance !

Cela commence par l’analyse de votre sol. Choisissez des plantes locales et adaptées aux conditions de votre jardin et optez pour des plantes qui fleurissent à différentes saisons pour fournir de la nourriture et un habitat à la faune et la flore environnantes. Acceptez les plantes spontanées en laissant certaines parties du jardin pousser librement. Bien entendu, entretenez le jardin de manière respectueuse de l’environnement, sans produit chimique.

  • Parrainer une ruche avec le réseau d’apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles

Un geste fort qui permet à la fois de développer de nouvelles colonies d’abeilles sur des zones de biodiversité, tout en soutenant financièrement et humainement un apiculteur ou une apicultrice près de chez vous. En contrepartie, vous recevez des nouvelles régulières et des photos de votre ruche. Vous êtes invités à passer un moment avec vos abeilles et votre apiculteur lors de nos journées portes ouvertes sur toute la France. Cerise sur le gâteau, vous recevez des pots de miel de vos abeilles, avec votre nom ! Rendez-vous sur https://www.untoitpourlesabeilles.fr/

  • Dorloter les abeilles sauvages avec le projet des Dorloteurs d’abeilles

Les abeilles solitaires sont un peu moins connues que les abeilles à miel. Elles vivent de manière solitaire, ne font pas de miel et ne piquent pas ! Ce sont de véritables championnes de la pollinisation qui vivent les mêmes facteurs d’affaiblissement que les abeilles à miel (pesticides, dérèglement climatique, infections parasitaires…)
Vous pouvez installer un dorlotoir à abeilles sauvages chez vous sur votre balcon ou jardin et observer sans danger les abeilles dans les tubes transparents proposés dans l’abri fourni. Une belle façon de sensibiliser les plus jeunes au rôle essentiel joué par les abeilles. Rendez-vous sur https://www.lesdorloteurs.fr/

Cette liste n’est pas exhaustive, vous pouvez aussi :

  • Acheter en circuit court et consommer du miel produit localement
  • Prendre le temps de lire et comprendre les étiquettes des produits consommés et de contrôler l’origine
  • Bannir l’utilisation de pesticides dans votre maison ou votre jardin, car ils contaminent l’environnement et affectent la santé des abeilles.
  • Sensibiliser vos proches à l’importance des abeilles et de leur rôle en partageant des informations sur les réseaux sociaux, en organisant des événements, ou en relayant des présentations dans les écoles ou les bibliothèques locales.
  • Encourager les décideurs politiques à adopter des politiques de protection des abeilles et à interdire les pesticides nocifs pour les pollinisateurs…

A lire sur le même thème : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/faudra-t-il-vivre-un-drame-ecologique-pour-nous-reveiller/

17
Fév
2023

Parce que leur sort est entre nos mains

C’est probablement parce que le sort des abeilles ne vous laisse pas indifférent que nos chemins se sont croisés.

 En 2022, nous atteignons 40% de mortalité des abeilles sur les ruchers français. 

Un Toit Pour Les Abeilles met tout en œuvre pour lutter contre la disparition des abeilles, gardiennes de notre Planète et soutenir une apiculture respectueuse du vivant.

Quelques chiffres sur l’initiative

100 apiculteurs sont soutenus sur tout le territoire.
100 000 parrains particuliers et près de 5000 entreprises sont engagées à nos côtés pour sauvegarder les abeilles et soutenir l’apiculture française !
+ de 18 000 ruches ont pu être installées en 12 ans sur nos ruchers apicoles.

Rejoignez-nous !

Vous recevez 3 pots de miel français artisanal et responsable à votre nom.
Vous préservez les abeilles et soutenez un apiculteur près de chez vous !

Chez Un Toit Pour Les Abeilles, la qualité est notre préoccupation. 

Les appellations et provenances des miels de nos apiculteurs sont vérifiées
par un laboratoire indépendant afin de vous garantir un miel irréprochable.

18
Jan
2023

Production de miel et santé des abeilles

État des lieux après la saison apicole 2022 qui s’achève.

Retour sur la saison apicole 2022

Après 2021, considérée comme une année désastreuse par l’ensemble de la filière, les apiculteurs espéraient mieux en 2022. Mais qui pouvait présager des lourdes sécheresses qui ont impacté l’ensemble des ruchers français sur plusieurs mois.

Lorsqu’on évoque l’effondrement des colonies, on parle souvent des pesticides, infections parasitaires ou encore du varroa, comme principales causes de la mortalité des abeilles. Aujourd’hui, il faut ajouter le dérèglement climatique à la longue liste des facteurs qui affaiblissent nos colonies.
Les miellées ont été durement impactées par la météo, tout comme les abeilles qui se développent et évoluent dans la ruche en fonction du climat.

L’année 2022 a débuté avec un hiver très doux. Les colonies ont repris rapidement leur activité avec l’arrivée des beaux jours. Pour les apiculteurs, cette bonne sortie d’hivernage annonçait une belle saison à venir. En effet nos apiculteurs constataient peu de perte sur les ruchers au réveil des colonies, ce qui présageait d’une bonne reprise d’activité et d’une bonne santé générale des abeilles. C’est donc confiants et rassurés qu’ils repartaient tous pour une nouvelle saison apicole.

Au printemps, les températures ont été clémentes et les floraisons ont su réjouir les butineuses hormis dans le Sud-Est où le manque d’eau a commencé à se faire sentir.

Le Sud n’a pas été épargné non plus, avec des gelées tardives qui ont empêché les floraisons. Les récoltes de thym ou encore de romarin par exemple, n’ont pas été concluantes. La région Nord un peu plus épargnée, a permis aux apiculteurs et à leurs abeilles d’obtenir des récoltes sur le miel de fleurs de printemps et de colza.

L’ensemble des apiculteurs français est aujourd’hui unanime : le bouleversement climatique dont nos apiculteurs sont spectateurs depuis une quinzaine d’années se confirme et s’intensifie à chaque saison. Les floraisons de plus en plus précoces et rapides, mais également les sécheresses et les intempéries de plus en plus nombreux, impactent le travail des abeilles.

Au-delà des récoltes qui n’ont pas été concluantes, les apiculteurs s’inquiètent davantage de la santé de leurs colonies. Les abeilles, en effet, n’ont pas pu faire de réserves conséquentes pour entamer sereinement la période d’hivernage. Le manque de nectar ou encore la forte pression du frelon asiatique, surreprésentés cette année encore, ont désorganisé les ruches. Les apiculteurs craignent que leur cheptel ne parvienne pas à survivre complètement à l’hiver 2022/2023.

D’après Christian Pons, président de l’Union National de l’Apiculture Française nous pouvons « estimer que la récolte de miel 2022 en France s’élève entre 12 000 et 14 000 tonnes, supérieure à celle de 2021 en raison des bonnes récoltes de printemps mais très inférieure à celle de 2020. »

Plus de doute, le dérèglement climatique a un réel impact sur l’apiculture et la biodiversité en général.

Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles ont la conviction profonde que le soutien aux abeilles passera aussi par le développement démultiplié de zones de biodiversité, intégrant des plantes, des haies et des arbres mellifères résistants et persistants qui permettront aux abeilles de puiser de nouvelles ressources essentielles à leur survie.

Malgré les péripéties auxquelles ont dû faire face les apiculteurs durant cette saison apicole 2022, ils continuent d’œuvrer pour un bien commun : celui des abeilles qui pollinisent près de 80% des plantes à fleurs.
Nous espérons que ces sujets environnementaux vont prendre davantage d’ampleur et que chacun, à son échelle, agira pour demain. Nous espérons aussi que les apiculteurs français pourront continuer à exercer ce beau métier avec plus de sérénité. Au-delà de l’apiculture, il est essentiel de préserver la nature et les abeilles, sans lesquels notre vie sur terre serait compromise.

Du côté d’Un Toit Pour Les Abeilles

Si vous aviez encore un doute sur le bien fondé de vos soutiens, alors, après la lecture de ce bilan de saison apicole vous comprendrez aisément combien ils sont précieux pour nous, pour nos apiculteurs et pour les abeilles.

Non seulement vous soutenez financièrement et humainement une filière apicole qui se bat, chaque année un peu plus pour participer à la sauvegarde des abeilles, mais vous permettez aussi de développer de nouvelles colonies. Vous participez ainsi à un mouvement d’envergure autour de l’ambition de protéger nos terroirs et autour du mieux consommer !

La vitrine solidaire que nous rêvons de créer participera, nous l’espérons, à ce changement.
Vous pouvez encore soutenir le projet jusqu’au 31/01/23
Lien de la collecte : https://fr.ulule.com/untoitpourlesabeilles/

Vous faites déjà partie du changement, un changement qui passera inéluctablement par une prise de conscience de toutes et tous, que nous avons le pouvoir de faire évoluer les choses dans le bon sens.

De votre côté, et si vous souhaitez nous aider encore, vous pouvez essaimer en parlant de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles autour de vous afin que nous puissions compter de nouveaux colibris souhaitant « faire leur part ».

On termine en vous partageant quelques statistiques autour de notre initiative.

13
Sep
2022

Fraude au miel : comment reconnaître le vrai miel ?

Le miel, ingrédient magique de la ruche depuis des millénaires, possède des propriétés uniques. Il continue d’enchanter les papilles et d’inspirer les traditions culinaires à travers le monde.

Toutefois, certains miels importés peuvent être frelatés. 46% des pots de miel importés en France seraient frauduleux selon une enquête de la Commission Européenne : origine trompeuse, ajout de sirop de sucre, de fructose ou d’eau qui altère sa composition et ses bienfaits…

Bien que la loi relative à la transparence impose de faire apparaître les origines de manière claire sur les pots de miel, on découvre parfois des miels à la traçabilité vague… Certains visuels sur les étiquettes sont également parfois trompeurs.

Par exemple, sur une étiquette en sépia on aperçoit le portrait d’une apicultrice française souriante en tenue de protection devant une ruche. Un texte en citation :

 « Mon grand-père était apiculteur, mon père est apiculteur et j’ai à cœur de perpétuer le savoir-faire ancestral des générations avant moi. »

Une mention à peine lisible indique ensuite : « Origine : voir au bas du pot ». Voilà qu’on lit sur ce même pot, qui donnait envie quelques instants auparavant, « Origine : Roumanie : 50%, Ukraine 29%, Chine : 10%, Espagne 10% et France : 1% ».

Le tout pour 4,50€ TTC. Comment les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ?Non pas que tous les miels importés soient de mauvaise qualité, mais il est important que le consommateur sache ce qu’il achète.

Quelques informations sur la consommation de miel en France

Les Français consomment entre 40 et 45 000 tonnes de miel. Pourtant la France n’en produit que 10 à 15 000 tonnes. Les causes : la sécheresse et les pesticides mais aussi les produits bas de gamme et peu chers qui évincent les apiculteurs français. L’importation étant nécessaire, il n’est pas question de la remettre en cause. Cependant, il est important de constater que certaines pratiques utilisées pour la production de miel, sont dans de nombreux pays, aux antipodes des pratiques de nos producteurs locaux.

Il existe diverses fraudes qu’il est important de prendre en compte dans le choix de son pot de miel et voici les plus importantes.

Le miel de synthèse

La Chine est connue comme étant le plus grand producteur de miel. Pourtant si elle produit bien évidemment du miel, elle est aussi connue hélas pour sa production de miel de synthèse.

Un peu d’histoire

En avril 1960, Mao Zedong décide de mettre en place la campagne contre les « 4 nuisibles », après avoir constaté que les moustiques, mouches, rats et moineaux perturbaient le pays. N’ayant pas conscience que cette action allait « casser » la chaine alimentaire, il provoqua la prolifération de nuisibles. Afin de les éliminer, un épandage massif de pesticides fut mis en place dans le pays et sur les champs agricoles. Une action qui ne fut pas sans conséquences. En effet, celle-ci provoqua la disparition partielle voir totale des abeilles dans certaines provinces comme celle de Sichuan.

N’ayant plus assez d’abeilles pour la production de miel, la Chine dut trouver de nouvelles alternatives.

Des recherches ont permis de découvrir qu’il était possible de réaliser du miel de synthèse à l’aide de sucre, d’eau, de colorants, de sirop et d’enzymes. Une pratique utilisée en Chine qui revend des tonnes de sirop, sous l’appellation « miel » à des prix imbattables.

Le miel adultéré

Ce miel chinois, à bas coût, est mélangé aux miels des autres pays afin d’assurer un goût et une couleur stable au produit qui sera conditionné puis vendu en grande surface. Cette technique empêche donc la traçabilité du produit. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui ne possède pas de règlementation sur l’étiquetage et l’origine du miel et qui peut donc mélanger les miels sans pour autant préciser leur provenance.

Pour un consommateur lambda, il est très difficile de voir la différence mais il y a tout de même certains points permettant de le repérer :

  • L’origine géographique du produit n’est pas mise en évidence
  • La mention la plus souvent utilisée est « mélange de miels originaires de l’UE et hors UE »

Le miel altéré

Pour le côté pratique, de nombreux consommateurs choisissent des pots de miel possédant un système de pompe. Ils sont, en effet, moins salissants mais sont-ils meilleurs ?

En effet, la cristallisation est un phénomène naturel du miel qui semble compliquer sa commercialisation.

En France, la règlementation indique que la chauffe du miel ne peut pas excéder les 40°C. Cependant, cette règle n’étant pas présente dans tous les pays, certains en profitent pour le surchauffer, jusqu’à 70°C. Ceci permet d’empêcher la cristallisation en « cassant les cristaux du miel ». Une pratique qui altère la qualité du produit. Le miel perd son goût, ses vertus ainsi que ses qualités initialement présents.

Pour plus d’information sur la cristallisation du miel, vous pouvez consulter l’article suivant : Le miel dans tous ses états

Au-delà de ces différentes fraudes, il existe aussi de nombreuses pratiques de production et de récolte qui ne correspondent pas aux valeurs de nos apiculteurs locaux.

Les États-Unis et la récolte intensive

De nombreux apiculteurs américains sont malheureusement attirés par la production massive et le gain financier qui en découle. Pour cela, ils utilisent des pratiques de récolte souvent douteuses et mettant en danger la vie des abeilles.

Afin d’obtenir de meilleurs rendements, les apiculteurs utilisent la technique des ruchers itinérants. Ils se déplacent au fil de l’année dans les régions américaines les plus propices à la pollinisation. Leur objectif étant de produire un maximum de miel. Cependant, cette pratique n’est guère en accord avec la santé des abeilles qui est remise en question suite à l’utilisation intensive de pesticides et la surreprésentation de colonies étrangères, propice à la prolifération de maladies et de parasites.

Soucieux de l’efficacité de leurs colonies, certains professionnels (pour nous, ce ne sont pas des apiculteurs) nourrissent les abeilles d’eau sucrée et d’antibiotiques.

Une pratique ayant un double impact : la maltraitance des abeilles dans un premier temps mais aussi la médiocrité du miel vendu qui se retrouve chargé de résidus de médicaments.

L’impatience des producteurs chinois

L’operculation d’un miel est le signe que celui-ci peut être récolté. Le miel étant composé d’eau, les abeilles le ventilent à l’aide de leurs ailes dans le but de réduire le taux d’humidité. C’est une fois cette ventilation réalisée que le miel est operculé par des alvéoles de cire afin de garantir une meilleure conservation.

En Chine, cette étape de la fabrication du miel est souvent mise de côté. En effet, afin d’obtenir une quantité importante de miel en très peu de temps, les apiculteurs et/ou producteurs font le choix de récupérer le miel avant même que celui-ci ne soit operculé. 

La règlementation française accepte entre 17% et 20% de taux d’humidité. En effet, le processus d’operculation permet de conserver le miel correctement. Sans cette étape, le miel va fermenter en quelques mois, voire en quelques semaines pour certains.

L’importation de miel et sa provenance ne sont pas à remettre en cause. La qualité reste un enjeu fort pour le consommateur. Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons à cœur de soutenir des apiculteurs signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles.

Nos producteurs locaux

Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont engagés dans une démarche de sauvegarde des abeilles, ils sont signataires d’une charte.

Au-delà du respect de ces petites bêtes, ils ont pour souhait de vous garantir un miel de qualité en prenant soin des ruches et en attachant une importance particulière à la récolte du miel. Les apiculteurs que nous soutenons récoltent des miels, reflets des terroirs environnants leurs ruchers. Ces miels français ne subissent aucun mélange, aucune altération.

Afin de satisfaire les règlementations, les apiculteurs prennent soin de ne récolter que du miel bien operculé permettant de garantir un taux d’humidité compris entre 17% et 20%.

C’est donc pour tout ce travail méticuleux que nous souhaitons aider les apiculteurs locaux, en mettant en avant leurs récoltes. Alors joignez-vous à nous pour les soutenir et choisissez de consommer local !

Source : Des abeilles et des hommes

20
Avr
2022

Sur le versant lumineux…

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles revient sur la saison apicole 2021 : ses difficultés bien évidemment, celles de toute une filière. Mais aussi les réflexions qu’elles auront su engendrer pour un avenir apicole meilleur.

Alors nous titrerons cet article : « Sur le versant lumineux » et non pas « sur le versant tortueux ». Gardons ainsi intact notre militantisme vertueux, pour une apiculture sereine.

Ne devrions-nous pas y être habitués ?

L’hivernage, qui a suivi la saison 2021 désastreuse sur le plan apicole, a lui aussi charrié son lot de grosses déconvenues, avec des pertes considérables, largement supérieures aux années antérieures ; notamment parce qu’elles sont particulièrement lourdes et concernent simultanément une zone géographique plus large.

Nous, professionnels et amateurs de l’apiculture, ne devrions-nous pas y être habitués ?

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles

La preuve que non, c’est que nous sommes de moins en moins nombreux à produire et à commercialiser des quantités de miel qui ne cessent de se réduire…

Nous n’avons pas, individuellement, la parade face à un phénomène général et systémique, qui ne peut être enraillé que par un nouveau projet de société, réintégrant une riche culture du vivant et s’appuyant sur une perception plus sereine de notre devenir collectif.

Des causes nombreuses et identifiées

Les causes du désastre apicole persistant – et s’aggravant – relèvent de la conjonction de trop de facteurs défavorables : la prédation par le varroa et autres parasites exotiques, le manque de ressources diversifiées aggravé par les perturbations météorologiques de plus en plus sévères, et, cerise sur le gâteau, l’usage toujours abondant des pesticides.

Les traitements du varroa en été 2021, en vue de la préparation à l’hivernage ; se sont faits dans des conditions inhabituelles qui les ont rendu moins efficace… Et, de façon plus générale, les contions de mise en hivernage ont été très particulières après la saison 2021 marquée par un profil climatique et donc démographique dans les colonies totalement bouleversé :

  • pas de printemps et donc un démarrage des colonies retardée du plus d’un à deux mois,
  • pas d’arrêt de ponte en été, donc pas de fenêtre pour réaliser le traitement du varroa dans de bonnes conditions avant l’hivernage

Les questions de fond restent dangereusement en suspens depuis des décennies : la refondation écologique des modes de culture agricole, la reforestation massive des zones urbaines et cultivées pour préserver le cycle de l’eau et faire face au réchauffement…

C’est le cadre général à restaurer pour pouvoir prétendre à un redressement de la filière apicole.

Comprendre pour mieux agir

Mais, il y a aussi des questions relatives aux choix de conduite des colonies d’abeilles. Face à l’assaut des prédateurs – notamment le varroa – plutôt que de renforcer la capacité des colonies à y faire elle-même face – ce qu’elles savent parfaitement faire – et essayer de comprendre les raisons de la chute d’immunité, le choix par défaut a été de faire à leur place, en traitant, en nourrissant…

Alors, malgré tout, nous tentons des actions, au niveau individuel, pour essayer de maintenir ou améliorer quelque peu le seuil de résilience de nos colonies.

Yves R. Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles

Je liste quelques-unes que j’ai entreprises ces dernières années, sans toutefois améliorer ma production de miel, mais en limitant significativement les tracas relativement à la santé des colonies :

  • Explorer les possibilités des ruches divisibles – de type Warré, en l’occurrence – pour améliorer le confort des interventions et les conditions d’hivernage des colonies,
  • Opter pour des conduites limitant les populations d’abeilles et favorables aux ruptures de pontes, limitant la prolifération du varroa,
  • Renoncer le plus possible au nourrissement notamment par du sirop, qui accentue le déphasage des colonies d’abeilles à l’égard de la situation réelle de leur environnement,
  • Limiter les intrants dans les colonies : sucre, cire… et même traitement du varroa (Oui, j’ai osé !)
  • M’assurer que je n’ai pas de colonies affaiblies ou d’autres qui par manque de ressources, iraient piller des colonies affaiblies dans le voisinage,
  • Laisser le brassage génétique s’opérer selon la nature,
  • Expérimenter la possibilité de ne pas faire la dernière récolte d’été ; et ne la récolter qu’au printemps suivant, après l’hivernage.

Ces pistes restent expérimentales, et témoignent surtout de mon refus de me résigner. Mais aussi, de l’espoir -que je ne crois pas vain – qu’une plus large dynamique – non limitée au milieu apicole – prenne significativement de l’ampleur.

En savoir plus sur l’apiculture selon Yves R.

Les produits de la ruche
De leur production à leur usage

Vous trouverez dans ce guide une réflexion globale sur la
conduite des ruches, sur l’impact de l’intervention de
l’homme sur la colonie d’abeilles et sur l’environnement.
Vous y découvrirez que les ruches sont de véritables
indicatrices de la biodiversité, et comment les produits qui en
sont issus peuvent nous aider à développer de nouveaux
médicaments.
De plus, les informations réglementaires présentées
donneront aux apiculteurs des bases leur permettant de
commercialiser leurs produits et les produits dérivés.
De Yves Robert et Marie-Astrid Damaye Ed. du Puits fleuri
2021. Cliquez ICI ou sur l’image

12
Jan
2022

L’ABEILLE, PARTIE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG

UNE BONNE NOUVELLE PEUT EN CACHER UNE MAUVAISE

La semaine dernière nous vous évoquions le vote à l’unanimité par l’Assemblée Nationale de
« L’abeille, grande cause nationale 2022 ».
L’occasion de re sensibiliser sur le rôle essentiel joué par les abeilles tout en s’engageant
vers une transition écologique qui permettra de mieux les préserver.

Et voilà que cette semaine…

ON APPREND QUE LES NÉONICOTINOÏDES SERONT DE NOUVEAU AUTORISÉS 

en 2022 sur les champs de betteraves, et ce malgré l’impact négatif avéré sur les abeilles, mais aussi sur l’ensemble de la biodiversité environnante.

L’année 2022 semblait nous apporter pourtant une petite lueur d’espoir après la saison apicole 2021 catastrophique que la filière et les abeilles ont eu à traverser.
« La pire année apicole jamais vécue en France »
avec à peine 7000 tonnes de miel récoltées contre près de 30000 en 2020.

POURTANT, NOUS GARDONS LE CAP ! 

Hors de question pour nous de rentrer dans une spirale pessimiste car derrière notre action,
il y a les abeilles, mais aussi des femmes et des hommes, qui ont besoin de vous.

Votre soutien permet chaque année de reconstituer ou de développer de nouvelles colonies,
tout en assurant un revenu décent à nos apiculteurs.

PARRAINER C’EST AGIR & SOUTENIR

*Depuis 2010, l’initiative d’un Toit pour les abeilles a permis d’installer grâce au soutien de plus de 100 000 parrains particuliers et près de 5 000 entreprises engagées, près de 18 000 colonies d’abeilles partout en France réintroduisant ainsi plus de 800 millions d’abeilles sur des zones de biodiversité.

LES ABEILLES, PARTIE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG

Si le déclin des abeilles et l’impact qu’il a sur notre biodiversité n’est plus à démontrer,
une étude récente menée par une équipe de chercheurs internationaux met en lumière le fait que
des milliers d’autres espèces de non vertébrés sont également menacées de disparition.
Il est même question de « sixième extinction de masse ».

Car en effet, les animaux en voie d’extinction répertoriés dans la liste rouge de l’UICN,
Union Nationale pour la Conservation de la Nature, sont majoritairement des vertébrés :
tigres, manchots, ours, ou encore oiseaux. 
Or ces vertébrés ne représentent finalement que 3% des espèces animales.

Si on regarde de plus près l’évolution des non vertébrés, moins visibles, mais tout aussi essentiels,
on passe d’un taux des espèces menacées de 0.04% à plus de 10%. L’impact n’est pas le même !

« Ce n’est pas 0,04% des espèces  qui ont disparu en l’espace de 500 ans, comme le dit l’UICN, mais 10% des espèces animales et végétales connues ».

– Benoît Fontaine, ingénieur de recherche au Muséum d’histoire naturelle de Paris –

05
Jan
2022

2022, L’ABEILLE GRANDE CAUSE NATIONALE

Vous avez probablement vu passer l’information : l’Assemblée Nationale a voté à l’unanimité le 7 octobre 2021 : « L’ABEILLE GRANDE CAUSE NATIONALE 2022 ».
Jusqu’alors, l’abeille était célébrée le 20 mai « journée mondiale de l’abeille ». Cette journée avait été demandée à l’initiative de l’ONU* et de la FAO**.
Votée en 2017 à l’unanimité par les Nations-Unies, la première Journée Mondiale de l’Abeille a été célébrée le 20 mai 2018.
Pourquoi le 20 mai ? Parce que cette date coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne. Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles.

C’est le constat alarmant dressé par les apiculteurs de France et les demandes nombreuses de prise en compte de « calamité apicole », après la saison 2021 chaotique qui ont poussé certains élus à proposer une résolution de loi pour lutter contre le déclin des abeilles.

*Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
**Food and Agriculture Organisation)

UNE SAISON 2021 QUI IMPOSE L’ACTION


« L’une des pires années apicoles jamais vécues en France » ont décrit une majorité des apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles. Le principal coupable : La météo.
Les conditions météorologiques ont été telles que la majorité des apiculteurs de France n’ont pas pu, ou très peu récolter cette saison.
L’UNAF, Union Nationale des Apiculteurs Français a annoncé une production de miel sous la barre des 10 000 tonnes pour cette année. La production se situerait entre 7000 et 9000 tonnes de miel à peine. Un triste chiffre, bien loin des belles années apicoles où l’on avoisinait les 35 / 40 000 tonnes de miel.
Un triste constat également lorsque l’on sait que les Français consomment chaque année en France près de 40 000 tonnes de miel.
Ce sont ainsi plus de 30 000 tonnes de miel importés et consommés chaque année en France dont il est difficile de vérifier à la fois l’origine et la qualité du miel.

Lire aussi l’article : Et si on parlait miel ?

Le gel, le froid, la pluie se sont succédés tout le printemps et même durant la période estivale.
Ce dérèglement climatique, puisque c’est de cela dont il s’agit, a abîmé les floraisons ne permettant pas aux abeilles de récolter nectars et pollens.
Les floraisons (miellées) ont été perturbées par des séquences fréquentes de pluie et de froid.
A peine les nectars récoltés, les abeilles étaient de nouveau calfeutrées dans la ruche, puisant ainsi sur leurs réserves.

La récolte d’acacia a été quasi nulle sur tout le territoire cette année.
Les récoltes de thym, romarin, montagne châtaignier ont été médiocres. Seuls les miels de fleurs et lavande ont été satisfaisantes.


La cuvée 2021 devient ainsi un produit de Luxe !

MALGRÉ CELA LES APICULTEURS UN TOIT POUR LES ABEILLES ONT TENU LEUR PROMESSE

Malgré les faibles récoltes, les apiculteurs ont pu transmettre des pots de miel à leurs parrains, tout en conservant suffisamment de ressources dans la ruche pour les abeilles avant la mise en hivernage.
Pour les apiculteurs les plus durement impactés, nous vous avons transmis un miel solidaire d’un autre apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles.
Votre soutien s’est donc ainsi partagé entre deux apiculteurs :
Pour l’un : aide au financement de la ruche
Pour le second : achat du miel solidaire
Il nous est difficile de savoir comment se comporteront les colonies au sortir de l’hiver et si les conditions météorologiques seront favorables pour un redémarrage de la saison dans de meilleures conditions ce printemps. Mais comme à l’accoutumé c’est en toute transparence et sincérité que nous vous partagerons des nouvelles de vos abeilles et de vos apiculteurs.

DES MENACES GRANDISSANTES

Les abeilles font face depuis plusieurs décennies déjà à une addition de facteurs provoquant leur déclin. Parmi ces derniers : les pesticides, les infections parasitaires, les prédateurs comme le frelon asiatique, la monoculture qui appauvrit les ressources en nectars et le dérèglement climatique, responsable plus que jamais de la saison noire 2021.

L’addition de ces facteurs est ainsi responsable d’un taux de mortalité des abeilles passé de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui.

Et comme si cela ne suffisait pas, en septembre dernier, trois scientifiques ont découvert à Marseille un nouveau prédateur : Le frelon asiatique oriental, de son nom savant « Vespa Orientalis Linnaeus ».
Sa prolifération est mondiale : Moyen-Orient, Grèce, Italie… Il arrive aujourd’hui aux portes du territoire nationale.
La filière est aux aguets. Après le frelon asiatique apparu en 2004, les apiculteurs redoutent ce nouveau prédateur.

2022, L’ABEILLE « GRANDE CAUSE NATIONALE »

C’est donc à la suite de cette saison apicole 2021 considérée comme « la pire année » par la filière, que des élus engagés ont souhaité faire porter la voix silencieuse des abeilles pour agir ou du moins réagir face au déclin grandissant des pollinisateurs.

« Cette proposition de résolution vise donc à lutter contre la disparition des abeilles et à soutenir l’apiculture française.
L’avenir des abeilles et de l’apiculture mérite la plus grande attention et la mobilisation de tous. Il est de notre responsabilité de maintenir, pour les générations futures, une biodiversité à laquelle les abeilles contribuent de façon déterminante. »
évoque M. Robert THERRY dans la proposition de résolution.


« Promouvoir la sauvegarde des abeilles est une nécessité. » poursuit-il.
Voici le texte complet : Proposition de résolution nº 4445 visant à lutter contre la disparition des abeilles

2022, AGISSONS ENSEMBLE POUR LA PROTECTION DES ABEILLES

Depuis plus de 10 ans, Un Toit Pour Les abeilles mènent des actions concrètes pour préserver les abeilles qu’elles soient à miel ou sauvages.
En 10 ans, plus de 10 000 ruches ont ainsi pu être installées sur tout le territoire permettant le développement de centaines de millions d’abeilles. Ce sont également une centaine d’apiculteurs, constituant le réseau Un Toit Pour Les Abeilles qui bénéficient chaque année de l’engagement et du soutien de milliers de marraines et parrains, qu’ils soient entreprises ou particuliers.

Outre l’installation de ruches, Un Toit Pour Les Abeilles a lancé des projets divers de plantation mellifères, protection de l’abeille sauvage, réintroduction de l’abeille noire et cosmétiques de la ruche.
Parmi ses actions :

2022, AGISSIONS ENSEMBLE POUR PROTÉGER LES ABEILLES

Nous espérons de tout cœur que l’abeille devenant « grande cause nationale » cette année, le grand public et les instances gouvernementales prendront conscience de l’enjeu environnemental du déclin des abeilles. C’est ensemble que nous pourrons sauver les abeilles.

D’ores et déjà nous vous partageons Quelques gestes simples pour aider les abeilles

www.untoitpourlesabeilles.fr : Parrainer une ruche pour sauver les abeilles !

22
Déc
2021

UN CADEAU DÉMATÉRIALISÉ QUI FAIT SENS

✽ LE COMPTE A REBOURS A COMMENCÉ

Malgré les précautions et les tablées plus petites, nous allons garder le moral et célébrer comme il se doit les fêtes. Il est encore temps d’offrir un cadeau engagé, gourmand et dématérialisé.
De quoi gâter vos proches, même à distance ! 

Parrainez une ruche c’est un acte concret tourné vers la protection de abeilles et un soutien aux apiculteurs français. Parrainez une ruche dès aujourd’hui en 4 étapes très simples et offrez votre parrainage en cadeau.

 1 . Choisissez un nombre d’abeilles 2  . Sélectionnez votre apiculteur
 3 . Offrez votre parrainage en cadeau et rédigez un message qui sera adressé au bénéficiaire à la date de votre choix !
 4 . Téléchargez en un clic votre certificat de parrainage « Spécial Fêtes » à offrir. Vous pourrez l’envoyer par mail au bénéficiaire ou le glisser sous le sapin !

11
Août
2021

LA PLANÈTE NOUS RAPPELLE A L’ORDRE

DES « GROS TITRES » QUI INTERPELLENT

Pas une journée ne se passe sans que des catastrophes naturelles ne fassent « la une »
des journaux. Incendies, intempéries, tempêtes tropicales…

La Planète, saturée par notre empreinte humaine, nous rappelle à l’ordre,
nous qui utilisons sans compter les ressources de Dame Nature.

UNE PLANÈTE EPUISÉE…

Le 29/07/2021 a marqué » le jour du dépassement « .
A partir de cette date, nous avons épuisé toutes les ressources que la nature est capable de générer / régénérer naturellement en une année. En à peine 7 mois, nous avons consommé toutes les ressources biologiques que la planète met un an à produire.

NOS ABEILLES DUREMENT IMPACTÉES

Le dérèglement climatique a impacté durement la saison apicole. Partout en France, les abeilles et les apiculteurs ont dû faire face aux aléas de la météo : pluie, gel, inondations…

« Le 12/05/20 : Après les fortes pluies de dimanche dernier, je me suis rendu sur l’un de mes ruchers hier (celui de Castelnaudary) qui se situe près du ruisseau nommé La Glande.

Avec les intempéries de la veille le ruisseau a débordé, emportant avec lui et avec violence nos ruches. Je vous laisse imaginer l’effroi qui m’a saisi en découvrant ce paysage apocalyptique. » 

Grégoire H. apiculteur du réseau

POUR NOS APICULTEURS, LE CONSTAT EST AMER

« Chers marraines, chers parrains,
[…] Le début de saison a été assez compliqué, rythmé par un printemps pluvieux et surtout frais. Les colonies ont dû apprendre à travailler sous la pluie pour survivre et trouver du nectar et se développer.
Malgré ce contexte délicat, elles ont toutes réussi à passer ce cap et nous partager un peu de leur précieux nectar.
La récolte à été extrêmement tardive dûe au mauvais temps. » Cyrille A. apiculteur

COMMENT AGIR ET NOUS AIDER

19
Mai
2021

20 MAI, JOURNÉE MONDIALE DE L’ABEILLE

UNE JOURNÉE HOMMAGE POUR SENSIBILISER & AGIR

Elle a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. Son objectif : sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité de préserver les abeilles.

POURQUOI UNE JOURNÉE DÉDIÉE AUX ABEILLES ?

En 30 ans, le taux de mortalité des abeilles en France est passé de 5 % en moyenne à près de 40 % par an.
Pourquoi ? Parce que dans les années 1990 est apparu en France un herbicide de la famille des néonicotinoïdes très controversé : le glyphosate (substance active du Roundup de Monsanto). Il s’attaque au système nerveux des abeilles qui meurent empoisonnées provoquant le CCD* (Colony Collapse Disorder ou Syndrome d’Effondrement des colonies).

UN VÉRITABLE DRAME ÉCOLOGIQUE

Les abeilles entre autres représentent la reproduction de + de 80 % de plantes à fleurs
et 35 % de l’alimentation mondiale en tonnage !

Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire !

SCÉNARIO CATASTROPHE D’UN MONDE SANS ABEILLES

L’utilisation non contrôlée des pesticides dans les années 80 a causé la disparition des abeilles sur la Province du Sichuan. Vidéo surréaliste mais actuelle.

Dans certaines régions du monde, les abeilles ont totalement disparu, obligeant l’homme à polliniser à la main. Un travail minutieux réalisé gratuitement par les abeilles et que l’homme est contraint d’effectuer avec difficulté et moyennant finance.
On estime à 153 milliards d’euros le service rendu gratuitement par les abeilles.

POURQUOI LES ABEILLES SONT-ELLES EN DANGER ?

Nous avons évoqué le facteur « numéro 1 » de la disparition des abeilles : LES PESTICIDES.
Mais elles doivent faire face à d’autres facteurs nombreux qui affaiblissent les colonies.

. LE FRELON ASIATIQUE
Un prédateur capable de décimer une ruche entière de 40 000 abeilles en quelques heures à peine. Le frelon asiatique est apparu en France en 2004 (arrivé par erreur dans une poterie en provenance de Chine). Il a proliféré et est présent sur tout le territoire. Nos abeilles européennes ne savent pas se défendre contre ce nouveau prédateur. On le reconnaît facilement à sa couleur brune et aux extrémités de ses pattes jaunes.

. LE VARROA DESTRUCTOR
Ou « parasite de l’abeille ». C’est un mal qui touche toutes les ruches de France. Ce parasite s’installe dans le couvain, juste avant que les cellules soient operculées. Le varroa pont à l’intérieur des cellules et la « mère » varroa déchire la paroi de l’abdomen de l’abeille naissante pour que sa progéniture puisse s’alimenter et se développer. Au moment de sa naissance, l’abeille est fortement affaiblie et les varroas bien développés ! La ruche tout entière s’en retrouve fragilisée.

. LA MONOCULTURE 
Tout comme l’Homme a besoin d’un régime diversifié pour être en bonne santé, les abeilles ont besoin d’un apport en pollens et nectars diversifiés tout au long de l’année, pour faire le plein d’énergie et se développer correctement dans la ruche. L’évolution des pratiques agricoles vers la monoculture, sans herbes folles ou « mauvaises herbes » permettant cette diversification alimentaire a appauvri les ressources naturelles et saines disponibles dans la nature pour les abeilles.

. LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE
Pas de doute possible ! Pour les apiculteurs et les abeilles, dépendant des saisons, le dérèglement climatique est plus que jamais d’actualité. Il influe fortement sur la saisonnalité apicole : inondations, canicules, hivers trop doux, sécheresses etc. Les abeilles n’hivernent plus correctement, les floraisons s’assèchent trop vite. Des floraisons disparaissent à cause des conditions météos qui évoluent…

POURQUOI LE 20 MAI ?

Cette journée coïncide avec l’anniversaire d’Anton Jansa, apiculteur du XVIIIème siècle, reconnu comme étant le père de l’apiculture moderne.

Cette date met donc aussi en lumière l’importance de soutenir la filière apicole et les gardiens des abeilles, nos apiculteurs.

22
Avr
2021

A LA DÉCOUVERTE DES ABEILLES SAUVAGES

1 abeille, 10 abeilles, 1000 abeilles, 20 000 abeilles !

Vous connaissez sans nul doute l’abeille à miel, abeille emblématique de l’initiative
Un Toit Pour Les Abeilles. Celle qui fait le bon miel dont vous raffolez !
On vous parle aujourd’hui des abeilles sauvages.

 QU’EST-CE QUE L’ABEILLE SAUVAGE ?

Savez-vous qu’il existe dans le monde environ 20 000 espèces d’abeilles
et près de 1000 rien qu’en France ?
Leurs points communs : elles ne piquent pas, ne vivent pas en colonie et ne produisent pas de miel. Pourtant, comme l’abeille à miel, elles sont essentielles à notre écosystème et sont en danger.

Et si on faisait connaissance ?
Difficile de ne pas craquer n’est-ce pas !

On vous présente deux véritables « stars » de la famille des abeilles maçonnes (abeilles sauvages).

Osmia cornuta (ou osmie cornue)
Elle mesure de 8 à 15mm. On la reconnaît facilement à son corps trapu, à la pilosité rousse de son abdomen et aux poils noirs de son thorax ainsi que de sa tête. On peut faire la différence entre un mâle et une femelle car le mâle est bien plus petit et a des poils blancs sur la face. 

Osmia rufa (ou osmie rousse)
Elle mesure de 8 à 12mm.
Elle arbore des couleurs légèrement différentes de celles de sa cousine cornue. Les poils de son abdomen sont plus sombres et ceux de son thorax sont plus clairs, dans des tons brun roux.

POURQUOI SONT-ELLES EN DANGER ?

A l’instar de l’abeille à miel, les abeilles sauvages font face à de nombreux facteurs d’affaiblissement. Entre autres les pesticides, la pollution, le changement des paysages avec l’appauvrissement des ressources naturelles, le dérèglement climatique

COMMENT LES PRÉSERVER ?

« Des câlins pour les plus douces des abeilles ! »

Il existe des petits gestes très simples que tout le monde peut mettre en pratique chez soi pour protéger les abeilles sauvages. Voici quelques exemples.

PLANTER / SEMER DES FLEURS
Les abeilles sauvages ont besoin de ressources naturelles tout au long de l’année pour s’alimenter et pas que. Saviez-vous par exemple qu’il existe une abeille, nommée l’abeille coquelicot, de son nom savant l’anthocope du pavot ? Elle utilise les pétales de cette fleur pour faire son nid.
Découvrez ou redécouvrez notre article blog autour des fleurs préférées des abeilles.

INSTALLER UN ABREUVOIR A INSECTES
Les abeilles sauvages ont également besoin de beaucoup d’eau. Vous pouvez leur fabriquer un petit abreuvoir très simple. Prenez un récipient, mettez-y un peu d’eau et ajoutez quelques cailloux ou brindilles pour éviter que les abeilles ne se retrouvent piégées. Saviez-vous que les abeilles maçonnes construisent leurs nids dans des galeries creuses, en utilisant de la terre qu’elles vont humidifier avec de l’eau ? Cela forme de véritables parois rigides qui protègent les œufs.

BANNIR LES PESTICIDES
Bien sûr, cela paraît tellement évident mais on ne cessera de le répéter :BANNIR LES HERBICIDES ET PESTICIDES de vos jardins. Cela fait du tort non seulement à vos jardins, mais aussi à tous les écosystèmes qui y vivent (papillons, abeilles, oiseaux, insectes) et à l’être humain.

CRÉER UN ESPACE DE BIODIVERSITÉ
Vous pouvez laisser une partie de votre jardin en jachère pour y voir éclore une biodiversité diversifiée. Saviez-vous par exemple que parmi les abeilles sauvages, il en est qui nichent dans des coquilles d’escargot vides ?
Ah les coquines… On prend ses aises chez nos amis les escargots !

Et si on les dorlotait ces petites abeilles ?

Vous pouvez devenir un Dorloteur ou une Dorloteuse d’Abeilles sauvage.
Dorloter les abeilles, c’est offrir un bout de jardin ou de balcon à ces pollinisatrices en danger.
Vous contribuez à leur protection et au bon développement de leurs populations
et vous participez à un élan écoresponsable.

Chez Un Toit Pour Les Abeilles,
nous aimons TOUTES les abeilles et avons à cœur de les protéger !

07
Avr
2021

DOSSIER ESSAIMAGE

Quand les abeilles « se font la malle » !

L’essaimage est un phénomène naturel très impressionnant qui se passe souvent au printemps et à l’approche de l’été. On vous l’explique en images et vidéo.

 QU’EST-CE QUE L’ESSAIMAGE ?

Pour expliquer l’essaimage il faut commencer par évoquer le rôle de la colonie.

Comme pour beaucoup d’autres insectes et animaux, vivants seuls ou en groupes, la colonie d’abeilles constitue un « organisme vivant » dont le rôle est d’assurer son renouvellement. L’Essaimage est donc un phénomène naturel de reproduction.

 POURQUOI LES ABEILLES ESSAIMENT-ELLES ?

« Un sixième sens » qui pousse à essaimer.

Juste avant la première miellée de printemps, l’essaim va commencer à préparer la nouvelle génération d’abeilles en construisant de nouvelles cellules royales. Elles seront alimentées avec de la gelée royale et donneront naissance à la future reine.

Le couvain (avec les futures abeilles) est plein, et la place vient à manquer dans la ruche. Et puis, l’ancienne reine prend de l’âge. Les ouvrières vont réduire son alimentation pour que sa masse corporelle diminue et qu’elle soit bientôt en capacité de voler.
Une fois la nouvelle reine prête à prendre la relève, l’ancienne quitte la ruche !

COMMENT SE DÉROULE L’ESSAIMAGE ?

« Qui m’aime me suive ! »

L’ancienne reine prend son envol et quitte la ruche pour s’installer dans la nature. Elle est suivie de près par des milliers d’ouvrières. Souvent, la moitié de la ruche suit la reine. Une fois posée, les abeilles l’encerclent pour la protéger de la chaleur et de tout danger.

« La Phéromone de Nassanov »

Quand les abeilles ont trouvé le lieu idéal où s’installer définitivement, les abeilles éclaireuses, postées devant l’essaim se mettent à frétiller du postérieur bien en l’air pour dégager la phéromone de « Nassanov ». C’est une phéromone  de cohésion qui va permettre à l’essaim d’aller rejoindre son nouvel habitat.

 EST-CE DANGEREUX & QUE FAIRE ?

Calme et observation sont de rigueur !

Surtout pas de panique. Les abeilles qui essaiment n’ont qu’un objectif en tête : trouver un nouvel habitat. Elles sont gorgées de miel qui constitue leur réserve. Quoi faire ?

Attendre : Les abeilles peuvent rapidement quitter l’endroit colonisé si ce dernier n’est pas adapté. il faut attendre au moins une demi-heure pour s’assurer que l’essaim s’installe.
Observer: A distance, vérifiez qu’il s’agisse bien d’abeilles et non de guêpes ou de frelons.    
Contacter: Un apiculteur de votre secteur qui sera ravi de pouvoir récupérer cet essaim.

Cette plateforme recuperation-essaim met en lien les particuliers qui ont un essaim chez eux, et un apiculteur proche qui pourra venir le récupérer dans les meilleures conditions.

 QUEL EST LE RÔLE DE L’APICULTEUR ?

Apiculteur, le gardien des abeilles !

Il peut intervenir de différentes façons : soit par l’ajout d’une hausse à miel, si la miellée est en cours et que la colonie a juste besoin d’un peu de place complémentaire.
Soit par division anticipée de la colonie si l’essaimage est nécessaire.
On parle alors d’essaim artificiel.

 ESSAIMAGE EN VIDÉO

Pour le plaisir des yeux…

17
Mar
2021

QUELLES FLEURS POUR LES ABEILLES ?

Épisode 3 – Les fleurs des prés 

DES « MAUVAISES HERBES » PAS SI MAUVAISES !

Longtemps bannies par les jardiniers en herbe, les fleurs des prés ont la vie dure.
Souvent tondues, éliminées ou encore arrachées…
Elles sont pourtant essentielles dans cette période transitoire entre la sortie d’hivernage et les premières floraisons du printemps.

Elles regorgent de pollen et de nectar sains pour nos butineuses
et dessinent un paysage bucolique dans nos jardins.
On vous présente une sélection des fleurs des prés dont les abeilles raffolent.

Plantation : de mars à juin
Floraison : d’avril à septembre

Plantation : de février à mars
Floraison : de mai à août

Plantation : de mars à mai et juil. à août
Floraison : de juin à septembre

Plantation : d’avril à mai
Floraison : de juin à septembre

Plantation : de mars à avril et sept. à oct.
Floraison : de juin à juillet

Plantation : de mai à juin 
Floraison : d’avril à octobre

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Plantation : de septembre à avril
Floraison : de mai à octobre

Plantation : de sept. à octobre et de mars à avr.
Floraison : de mai à juillet

Plantation : d’avril à septembre
Floraison : de mai à novembre

Plantation : d’avril à août
Floraison : de mai à septembre

12
Mar
2021

QUELLES FLEURS POUR LES ABEILLES ?

Épisode 2 : Les Fleurs d’ornements

Beaucoup de plantes, arbres et arbustes ornementaux sont mellifères.
Après les plantes aromatiques, on vous présente une sélection de
fleurs et plantes d’ornements appréciées des butineurs.

Elles fleurissent, animent et dessinent notre jardin et sont un excellent « garde manger » pour nos butineuses. Elles offrent nectar et pollen sains aux abeilles.
En plantant différents types de fleurs / plantes, vous permettez d’offrir des ressources tout au long de la saison aux pollinisateurs et égayez vos jardins !
Une belle façon de mêler l’utile à l’agréable.

Plantation : toute l’année
Floraison : de juin à juillet

Plantation : de sept. à oct. et mars à avril
Floraison : de mai à juillet

Plantation : en mars
Floraison : de juin à septembre

Plantation : de mars à mai
Floraison : de juillet à octobre

Plantation : de mars à mai
Floraison : d’avril aux gelées

Plantation : d’avril à mai
Floraison : de juillet à octobre

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Floraison : de février à avril

Plantation : de septembre à décembre
Floraison : d’avril à juin

Plantation : toute l’année hors gel
Floraison : de août à septembre

03
Mar
2021

QUELLES FLEURS POUR LES ABEILLES ?

Épisode 1 : Les Plantes Aromatiques

LES ABEILLES PUISENT DANS LA NATURE DEUX INGRÉDIENTS ESSENTIELS QUI CONSTITUENT LEUR ALIMENTATION :

LE NECTAR & LE POLLEN

LE NECTAR est le liquide sucré sécrété par la plante. Grâce au travail minutieux réalisé par les abeilles, il deviendra le précieux miel de nos terroirs.
LE POLLEN forme de petites pelotes jaunes que l’on retrouve très souvent sur les pattes de l’abeille. Il est très peu sucré et offre un apport en protéines végétales et minéraux.

Nous vous proposons chaque semaine, une sélection de plantes, fleurs et arbustes mellifères pour les abeilles.
Cette semaine, les plantes aromatiques préférées des abeilles.

Plantation : de mai à juillet
Floraison : d’avril à juin

Plantation : de mai à juillet
Floraison : d’avril à juin

Plantation : de mars à septembre
Floraison : de juin à octobre

Plantation : d’avril à octobre
Floraison : de juin à août 

Plantation : de mars à mai
Floraison : de juin à septembre

Plantation : septembre – octobre
Floraison : toute l’année

Plantation : de sept. à oct. et mars à avril
Floraison : de mai à août

Plantation : de sept. à oct. et mars à avril
Floraison : toute l’année

Plantation : de sept. à oct. et mars à avril
Floraison : de mai à octobre

Plantation : de octobre à novembre
Floraison : toute l’année

Plantation : d’avril à juin
Floraison : toute l’année

Plantation : de mars à avril
Floraison : de juin à octobre

24
Fév
2021

LES MIELS, REFLETS DE NOS TERROIRS

Épisode 4

Le miel est produit par les abeilles mais il est différent selon les fleurs qui les entourent. Chaque miel est unique. Le parfum et les saveurs de ces différents miels sont tout aussi uniques. Cette semaine, nous vous emmenons à la découverte de quatre miels du monde. Une jolie invitation au voyage et à la douceur.

Venez (re)découvrir ces quatre miels exotiques :
Miel de Manuka, miel de Litchi, miel de Jujubier et miel de Cuba !

MIEL DE MANUKA

Le Manuka est un arbuste qui affectionne les sols acides et le climat doux. On le trouve principalement en Nouvelle-Zélande en Australie ou encore en Tasmanie. Le miel de Manuka a cet avantage unique de posséder de nombreuses propriétés médicinales par rapport aux autres variétés de miel.

Parfum : Le parfum du miel de Manuka rappelle celui de l’Eucalyptus.
Saveur : Le miel de Manuka a des saveurs florales intenses, son goût est original avec un arrière-goût d’Eucalyptus et des arômes boisés.
Texture : Ce miel est particulièrement crémeux et onctueux. Il peut être légèrement visqueux.
Couleur : Il est ambré, doré plus ou moins foncé.
Période de récolte : Elle se fait généralement au mois d’août à la fin de la saison de cuture.
Santé : Ce miel est généralement utilisé pour traiter les blessures et brûlures mineures. Il a un fort pouvoir cicatrisant et des propriétés antimicrobiennes et antioxydantes. L’effet antibactérien du miel de Manuka est mesuré sur une échelle appelée UMF (Unique Manuka Factor).

MIEL DE LITCHI

Le Litchi est un arbre majestueux originaire de Chine et implanté depuis dans des régions tropicales, à Madagascar notamment. Ses fleurs sont butinées par l’espèce d’abeille endémique Apis Melliféra Unicolor. Elle est peu agressive et réputée pour ses bons rendements. Son miel est récolté de manière artisanale.

Parfum : Ce miel à des parfums d’une extrême richesse de fleurs de Litchi et de roses.
Saveur : Son goût est à la fois délicat et très aromatique. Des arômes floraux et de belles notes de roses.
Texture : Ce miel est liquide et le restera longtemps car il a une forte teneur en fructose.
Couleur : Il a une belle couleur jaune presque doré.
Période de récolte : Sa récolte se fait en septembre.
Santé : Le miel de Litchi est reconnu pour ses vertus apaisantes sur les remontées gastro-œsophagiennes, les crampes d’estomac et les déséquilibres de la flore intestinale. C’est un miel riche en minéraux et vitamines.

MIEL DE JUJUBIER

Le Jujubier est un arbre sauvage cultivé sans produit phytosanitaire au Yémen. L’extraction du miel de Jujubier est entièrement manuelle sans recours à la moindre machine. Par ces méthodes artisanales et naturelles de production, c’est un miel rare et naturel. Son rendement est faible de 2 à 5 kilos par ruche.   

Parfum : Le miel de Jujubier a un parfum de noisette.
Saveur : Son goût est agréable, intense et caramélisé.
Texture : C’est un miel monofloral d’une texture douce et qui ne cristallise pas.
Couleur : Le miel du Jujubier à une belle couleur dorée. Cette couleur lui justifie son appellation d’or du Yémen.
Période de récolte : Ce miel est très souvent récolté au mois de novembre.
Santé : Il est utilisé pour lutter contre les troubles digestifs et la récupération post accouchement. Il aide à renforcer le système immunitaire.

MIEL DE CUBA

Cuba n’a qu’une seule espèce d’abeilles Mélipona. La particularité de la Melipona Beecheii est qu’elle ne pique pas. Elle est moins productive que l’Apis Mellifera mais plus résistante. Grâce à un environnement préservé et des abeilles en bonne santé la production moyenne est de 51 kg de miel par ruche.

Parfum : Le miel de Cuba a un parfum subtil de fleurs.
Saveur : Ce miel est fruité et épicé avec des saveurs exotiques. Son goût est prononcé. Le miel de Cuba est d’une qualité excellente et au goût exceptionnel.
Texture : Il a une texture liquide un peu crémeuse. Il peut se cristalliser rapidement.
Couleur : Il est de couleur claire légèrement ambrée un peu comme le caramel.
Période de récolte : Il est récolté de mai à juillet
Santé : Le miel de Cuba favorise la cicatrisation. Il calme la toux et aseptise les voies respiratoires. C’est un excellent antioxydant.

11
Fév
2021

LES MIELS, REFLETS DE NOS TERROIRS

Épisode 3

Des différents miels, il en existe des plus rares et précieux :
Le Miel de Bourdaine, de Sarrasin, le Miellat du Maquis ou encore le Miel de Bruyère.
Les miellées relatives à ces nectars sont particulièrement dépendantes des conditions climatiques. Plus ou moins intenses en goût, ce sont des miels recherchés des grands connaisseurs et des fins gourmets.

Nous vous faisons (re)découvrir cette semaine ces quatre miels uniques :
Miel de Bourdaine, de Bruyère, Miellat du Maquis et Miel de Sarrasin !

MIEL DE BOURDAINE

La Bourdaine est une plante qui pousse la plupart du temps en lieux humides.
On la trouve principalement dans nos forêts. Elle est particulièrement appréciée de nos abeilles et son miel est assez rare.
C’est une miellée qui souffre un peu des intempéries. La Bourdaine permet à elle seule de produire un miel très goûteux.

Parfum : Le miel de Bourdaine a une odeur balsamique agréable
Saveur : Il est doux et fruité en bouche avec une faible acidité
Texture : C’est un miel liquide qui présente une faible densité cristalline
Couleur : Sa couleur va de l’ambré au brun clair
Période de récolte : Le miel de Bourdaine se récolte dès le début de floraison en avril et jusqu’au mois de juillet
Santé : Le miel de Bourdaine est depuis l’antiquité utilisé pour ses vertus purgatives et digestives.
C’est un remède idéal pour traiter la paresse intestinale et un laxatif doux

MIEL DE BRUYÈRE

Il est issu de la plante de bruyère. Sa floraison est abondante. La miellée quant à elle, est très aléatoire. Elle dépend des conditions climatiques. Pour extraire le miel de Bruyère Callune, les apiculteurs doivent employer une « picoteuse » qui, de manière mécanique, liquéfie sa texture visqueuse.
Sans ce procédé, le miel ne coule pas.

Parfum : Le miel de Bruyère offre des notes complexes chaudes, épicées et balsamiques. Un très bel équilibre de saveurs en bouche.
Saveur : C’est un miel aux saveurs riches et intenses avec des arômes de fruits cuits et de légères notes boisées.
Texture : Le miel de Bruyère Callune prend une texture gélatineuse. Sa cristallisation est très lente mais il se solidifie en gros cristaux.
Couleur : Il peut être ambre roux, sombre et intense.
Période de récolte : De mi-juillet à la fin septembre
Santé : Ce miel est réputé extrêmement bénéfique lors de problèmes rénaux et de fatigue chronique.

MIELLAT DU MAQUIS

Le Miellat du Maquis est originaire de Corse.
Il implique l’intervention d’intermédiaires ; celle d’insectes tels que les pucerons, les cochenilles ou encore les psylles. Ces derniers se nourrissent des parties les plus tendres des végétaux et de la sève.
Ils ne digèrent pas les matières sucrées et les rejettent. Les abeilles vont ensuite butiner ces matières excrétées par ces pucerons pour en faire du miellat.

Parfum : Intensité aromatique, moyenne à forte plus ou moins riche.
Saveur : Ce miel a des saveurs sauvages, un goût malté très persistant, un arôme de réglisse, caramel et de fruits murs.
Texture : C’est un miel épais et visqueux. Il ne se cristallise quasiment pas et reste très souple.
Couleur : Sa couleur est majoritairement foncée. Sa teinte peut varier du brun foncé au noir.
Période de récolte : Il est récolté à partir de mai du littoral jusqu’aux zones de montagne.
Santé : Ce miel est particulièrement riche en oligoéléments et en vitamines nécessaires à l’organisme

MIEL DE SARRASIN

Le miel de Sarrasin nous réserve pas mal de surprises. Traditionnellement cultivé en Bretagne, il a été longtemps l’emblème de la région grâce à sa farine utilisée pour la fabrication des crêpes et galettes. Aujourd’hui, on le trouve un peu partout en France. La floraison du sarrasin est assez délicate et dépend de la météo. Elle a lieu en été et coïncide avec le moment ou les autres nectars se font plus rares.

Parfum : C’est un miel corsé, avec une odeur de terre et de bois prononcée
Saveur : Il a un goût de réglisse assez persistant en bouche. C’est un miel équilibré en termes de proportion sucre et acidité
Texture : Il est épais et crémeux et sa cristallisation est fine et lente
Couleur : Il est en général brun foncé, voire roux foncé
Période de récolte : Il se récolte de mi-juillet à mi-septembre
Santé : Très riche en fer, ce miel permet de lutter efficacement contre l’anémie légère
Il agit aussi sur le système digestif en participant au processus de digestion

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