22
Sep
2014

Dossier INRA

DOSSIER PRESSE INRA : Les Chercheurs volent au secours des abeilles

Un dossier très complet à lire :

Détail des chapitres :

Partie 1 – Le déclin des abeilles

– Abeilles, un déclin préoccupant
– Une armée d’ennemis
– Des prédateurs venus d’ailleurs
– Les pesticides scrutés par les chercheurs
– Stress en synergie
– L’abeille européenne, trop douce pour ce monde de brutes ?

Partie 2 – Ecologie et pollinisation

– Super-pollinisateurs et écologie du butinage
– Les fleurs : impénitentes séductrices
– Remettre l’écologie des abeilles au coeur du débat
– Agriculture et abeilles au programme de la recherche
– Le miel, une douceur sous la loupe

Partie 3 – La vie dans les ruches

– La ruche, une cité parfaite
– Des abeilles bien élevées
– Une communication pleine de sens
– A table !

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15
Sep
2014

Poème : L’abeille et la fleur

Un poème pour commencer la semaine tout en douceur…

L’abeille et la fleur


Allez à vos champs et à vos jardins,
Et vous apprendrez que c’est le plaisir de l’abeille
De butiner le miel de la fleur.
Mais, c’est aussi le plaisir de la fleur
De cèder son miel à l’abeille.
Car pour l’abeille,
La fleur est une source de vie.
Et pour la fleur,
Une abeille est une méssagère d’amour.
Et pour les deux,
Abeille et fleur,
Donner et recevoir le plaisir
Sont un besoin et une extase.

Khalil Gibran


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08
Sep
2014

Livre : Tout sur l’Abeille

Une Bande Dessinée très jolie et très complète sur les abeilles, pour petits et grands…

 

Auteur : Jack Guichard
Illustrateur : Carole Xénard
Collection : Les albums
Prix : 18 €

Dès que le soleil de mai resplendit, une multitude d’insectes envahit la nature. Pour celui qui aime observer ce monde qui l’entoure, celui de l’abeille est un des plus fascinants. Que savons-nous vraiment de l’abeille ? Savez-vous que les abeilles transportent le quart de leur poids en pollen sur leurs pattes ? Savez-vous que certaines colonies d’abeilles peuvent emmagasiner plus de 3kg de nectar par jour ? Savez-vous que les abeilles voient la vie en bleu ? Savez-vous qu’elles sont apparues il y a 70 millions d’années ? Qu’elles ne s’attaquent à l’homme que si elles se sentent agressées ? Un grand album documentaire pour tout savoir sur l’abeille à travers des planches d’illustrations décalées et humoristiques qui servent les informations scientifiques et présentent l’abeille avec ses drôles de particularités…

Jack Guichard a été Directeur du Palais de la découverte. Professeur des Universités, il est à la fois scientifique et spécialiste d’éducation et de communication.

Carole Xénard est illustratrice pour la presse et l’édition jeunesse, avec une petite spécialisation dans les bestioles en tout genre.

À paraîre le 26 septembre 2014

Source : http://www.editions-lepommier.fr/Tout-sur-labeille

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07
Sep
2014

Les mille facettes de l’apithérapie

 © Migros Magazine – Véronique Kipfer
Photos: Imago – Blickwinckel / Istockphoto

 

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06
Sep
2014

L’abeille, une diversité génétique étonnante

Des chercheurs ont découvert près de 3000 gènes découlant de leur adaptation à différents environnements au fil du temps, associés notamment au système immunitaire ou à la capacité à hiverner.

Agence France-Presse

PARIS

Contrairement à la plupart des espèces domestiquées par l’Homme, les abeilles font preuve d’une étonnante diversité sur le plan génétique qui leur a permis de s’adapter aux changements successifs depuis leur apparition voici quelque 100 millions d’années, selon une étude publiée dimanche.

L’abeille (Apis mellifera) joue un rôle crucial pour les sociétés humaines, dont un tiers de l’approvisionnement en nourriture dépend de la pollinisation des fruits, noix et légumes par des insectes. Le déclin des colonies d’abeilles observé ces dernières années, lié notamment aux maladies et au changement climatique, a donc de quoi inquiéter.

Pour mieux contrer le phénomène, les scientifiques tentent de comprendre les forces et les faiblesses des différentes espèces d’abeilles, inscrites dans leur génome.

Des chercheurs ont donc analysé et comparé l’ADN de 14 sortes d’abeilles issues d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, des États-Unis et du Brésil.

Ils ont notamment découvert près de 3000 gènes découlant de leur adaptation à différents environnements au fil du temps, associés notamment au système immunitaire ou à la capacité à hiverner.

«Nous avons utilisé des techniques de pointe et identifié un haut niveau de diversité génétique chez les abeilles. Contrairement à d’autres espèces domestiques, l’élevage des abeilles semble avoir dopé les variations génétiques en croisant des abeilles provenant de différents endroits du monde», résume dans un communiqué le principal auteur de l’étude, Matthew Webster, biologiste à l’université suédoise d’Uppsala.

«Ces résultats semblent aussi indiquer que les croisements intensifs ne sont pas une cause majeure de déclin des colonies», souligne-t-il.

Plus surprenant, l’analyse génétique de l’abeille domestique suggère qu’elle n’est pas originaire d’Afrique, comme on le pensait. Elle semble issue d’une ancienne espèce d’abeille cavicole arrivée d’Asie voici quelque 100 millions d’années et qui se serait rapidement propagée en Europe et en Afrique.

L’ADN révèle en outre la grande influence que le changement climatique exerce sur la taille des populations d’abeilles selon les époques. «Les populations en Europe semblent avoir diminué durant les périodes de glaciation alors qu’au même moment les populations africaines se développaient», explique Matthew Webster.

Publiée dans la revue britannique Nature Genetics, l’étude «pose les bases qui permettront de chercher les mécanismes biologiques qui jouent dans la résistance aux maladies et à l’adaptation au climat, des connaissances qui pourraient s’avérer vitales pour la protection des abeilles», conclut-il.

Source : www.lapresse.ca/labeille-une-diversite-genetique-etonnante

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10
Juin
2014

Les abeilles posséderaient un système de navigation intégré

Pour se repérer dans l’espace, les abeilles utiliseraient un système de carte mentale, et non pas uniquement la position du soleil À l’instar des papillons, les scientifiques pensaient que les abeilles utilisaient la position du soleil pour retrouver leur chemin. Des chercheurs de l’Université d’Auckland estiment désormais que les abeilles construisent plutôt une carte mentale pour se repérer, comme les hommes et les mammifères.
Les abeilles posséderaient-elles un super cerveau ?
Selon les experts, elles seraient déjà capables de résoudre des problèmes mathématiques et posséderaient un cerveau pouvant rivaliser avec les ordinateurs. Et il semblerait désormais qu’elles possèdent un système de navigation intégré, leur permettant de retrouver facilement leur chemin. D’après une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’Université d’Auckland, les abeilles seraient capables de créer des cartes mentales des environs de leur ruche. Cela leur permettrait ainsi de localiser des destinations à des kilomètres de chez elles. Pas besoin de soleil Jusqu’à présent, seuls les humains, les requins et les pigeons étaient connus pour utiliser cette technique de carte mentale. Les scientifiques pensaient que les abeilles se contentaient de la position du soleil pour retrouver leur chemin. « Il y a moins de 50 ans, affirmer que n’importe quel animal non-humain créait des cartes cognitives était très controversé, car cela suggérait une théorie de l’esprit informatique », explique le Docteur James Cheeseman, de l’Université d’Auckland, au DailyMail. Pour savoir si cela s’exprime également chez les abeilles, les chercheurs ont capturé et anesthésié des insectes avant de dérégler les cycles circadiens de six heures chez certains d’entre eux. L’objectif ? Désorienter les abeilles avant d’observer leur comportement. Équipées d’émetteurs pour suivre leurs mouvements, les abeilles ont ensuite été relâchées dans la nature. Si les abeilles comptaient uniquement sur le soleil pour rentrer chez elles, le dérèglement de leur horloge circadienne interne ne leur permettrait pas de retrouver leur chemin. Or, les abeilles sont retournées vers leur ruche avec la même vitesse et précision que celles n’ayant pas subi de changement organique. Carte géographique mentale « Les résultats suggèrent que les abeilles se déplacent grâce à une carte mentale du terrain, en plus d’utiliser les directions données par le soleil », ajoute le chercheur. De précédentes études ont démontré que les mammifères se déplacent dans des régions géographiques en créant des cartes cognitives, c’est-à-dire une représentation mentale de points de repères comme des rochers, des arbres ou des buissons. Toutefois, personne ne savait réellement si les insectes possèdent également cette capacité. « Nos résultats impliquent que les abeilles sont similaires aux mammifères et aux oiseaux dans la façon dont leur cerveau construit des cartes cognitives métriques intégrées », précise le Docteur Cheeseman. Un cerveau minuscule mais puissant Cette découverte est d’autant plus remarquable que les abeilles possèdent un cerveau minuscule qui n’est pas composé des mêmes structures que les mammifères. Par exemple, les abeilles n’ont pas d’hippocampe, habituellement utilisé dans la navigation. Néanmoins, les insectes parviennent tout de même à construire des cartes mentales qui contiennent des informations concernant les directions, distances, repères, sources de nourriture et les détails sur le terrain. Un ensemble de critères qui leur permet de calculer leurs voyages de façon efficace, précise et directe.
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03
Juin
2014

10 gestes Eco-citoyens

10 Trucs et astuces pour être super tendance et éco-citoyen

Après le  « made in France » qui est devenu super à la mode, cela n’aura échappé à personne qu’aujourd’hui, la tendance, c’est d’être éco-citoyen. On prône tous d’ailleurs son côté « éco-responsable ».

Alors voilà les 10 incontournables pour être parfaitement dans les rails :

– On parraine une ruche, enfin une partie de ruche, ce qui aide les apiculteurs et nous fait participer à la sauvegarde des abeilles. En plus, on reçoit du bon miel qui peut même être étiqueté à notre nom!

– On adopte des poules pondeuses, âgées d’à peine un an, en les sauvant de l’abattoir. Oui, évidemment, cela ne peut se faire qu’en maison et sûrement pas en appart, même avec un balcon. L’avantage, outre les œufs frais, cela mange tout et tue les serpents… Inconvénients : les poules  s’oublient  partout, donc empêchez- les de rentrer dans votre salon si vous voyez ce que je veux dire….

– On fait son compost et on s’installe une jardinière de plantes aromatiques qu’on arrose avec amour, à  un euro les deux brins de basilic achetés en grande surface, cela devient vite rentable… Et puis, comme on va avoir du compost, on aura du bon terreau ! Il existe de petits composts parfaits pour les espaces citadins. Vous allez voir en plus, comme vos poubelles vont s’alléger !

– On privilégie les circuits cours en s’inscrivant dans une Amap  ou on file aux marchés des petits producteurs pour éviter d’avoir des fruits et légumes qui viennent de Rungis… Un seul mot d’ordre : TRAÇABILITÉ. Et là, on se refile les bonnes adresses entre copains des bons producteurs de sa régions.

– On adhère au réseau SLOW FOOD  par amour du vrai goût et des bonnes choses : on redécouvre des légumes oubliés (rutabagas, crosnes, pommes de terre violettes, panais…) et on devient une cuisinière incroyablement inventive, ou pas… 😉

– On consulte régulièrement les sites de financement participatif (ou Crowdfunding) comme ulule.fr ou kisskissbankbank.com  pour aider, moyennant quelques euros, un sympathique projet qui nous ressemble, ou qui a du sens.

– On chine et on se ballade sur les marchés des créateurs car ils regorgent vraiment de petites merveilles à découvrir, à offrir ou à s’offrir.  ;-)

– On fait du troc et on instaure les soirées « Fille mais pas que » pour s’échanger  fringues, vêtements d’enfants,  jouets/jeux, livres, DVD…  pendant que les hommes s’occupent des petits.

– On emmène toute la famille cueillir des fruits directement à la ferme :  fraises, framboises, cerises…Et on demande à maman son incroyable recette de confiture, ou mieux encore, elle nous fait des confitures maison parce que c’est bien connu, une maman, ça sait tout faire  ;-)

– Et pour finir… allez vous avez deviné ? Le dernier truc super tendance ? Mais si…On offre un Livre à Jouer de Mademoiselle Cartonne ! Pourquoi ? Parce que c’est l’occasion à la fois, de donner du plaisir aux enfants et du travail aux grands, pardi !

Source : http://livreajouer.eu/Blog/10-trucs-astuces-etre-super-tendance-eco-citoyen/

27
Mai
2014

Des abeilles utilisées pour repérer les mines

Deux chercheurs, un Français et un Croate, ont eu l’idée de faire appel aux abeilles pour aider les hommes à repérer les mines antipersonnelles.

Les abeilles pourraient aider l’homme à détecter les mines anti-personnelles.

« On savait déjà les abeilles sensibles à certaines odeurs, celles du géranium ou du néroli (NDLR : fleur d’oranger). Le défi c’est de leur apprendre à repérer le TNT, un explosif », explique Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeille et Environnement à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) à Avignon (Vaucluse).

Du sucre au TNT

Sollicité il y a quatre ans par Nikola Kesic, un chercheur de l’Université de Zagreb (Croatie), l’idée est venue d’utiliser l’abeille domestique Apis mellifera pour détecter les mines anti-char – de larges et épaisses galettes – et antipersonnel – petites et légères, grosses comme une orange – toujours emprisonnées dans les sols de Croatie (90 000 mines) ou de Bosnie (120 000 mines) et que les glissements de terrain consécutifs aux récentes pluies diluviennes risquent de dégager en surface.

Dotée de capteurs chimiques hypersensibles contenus dans ses antennes, l’abeille domestique est capable, outre les informations qui lui sont communiquées lors de la danse des abeilles au sein de la ruche, de trouver des fleurs et du pollen riches en sucres de façon à les butiner pour en faire du miel. Comment donc lui donner l’habitude d’aller aussi flairer des engins explosifs remplis de TNT ? « Il s’agissait de déclencher un réflexe de type pavlovien chez l’abeille », explique Yves Le Conte.

L’expérience a consisté à dissimuler sous du sable du TNT seul et du TNT recouvert de sirop pour appâter les butineuses. Très vite, les abeilles ont foncé sur l’explosif ! Mais elles sont aussi vite devenues indifférentes quand elles ont compris qu’il n’y avait plus de sucre.

Les chercheurs ont alors forcé l’apprentissage, en rajoutant du sucre sur le TNT de façon qu’elle mémorise de plus en plus fortement l’odeur seule de TNT. « Cette substance chimique, le trinitrotoluène, plus stable que la nitroglycérine qu’on voit dans le film Le salaire de la peur, sent l’amande amère », explique André Picot, chimiste honoraire au CNRS.

Des démineurs encore sceptiques

Des expériences de suivi des déplacements et des arrêts des abeilles ont eu lieu dans des champs de mines recouverts de végétation au moyen d’un radar infrarouge couplé à une caméra permettant de photographier la scène toutes les dix secondes. Comme elle dégage de la chaleur, les abeilles sont repérées par les signaux infrarouges, ce qui permet de fouiller une zone précise et de déminer. D’autres expériences sont prévues cet été en Croatie « avec une colonie entière d’environ 30 000 abeilles, grâce à des financements européens », explique Nikola Kesic.

Des progrès restent à accomplir car les abeilles se posent plus sur les cibles au DNT (dinitrotoluène) que sur le TNT ! Mais la méthode étant « très simple et très rapide, nous espérons maintenant convaincre les spécialistes du déminage avec des résultats », poursuit le chercheur croate.

L’animal doué d’odorat au service de l’homme

Les abeilles sont également valorisées pour détecter les explosifs ou la drogue dans plusieurs aéroports ou centres de recherche. Une démarche qui rappelle le dressage du « rat de Gambie », gros mais très docile, utilisé en Tanzanie avec l’aide de l’ONG belge Apopo pour dépister la tuberculose à partir de la salive de patients ou bien des mines dans la nature. Ou bien encore les chiens de la police technique et scientifique d’Ecully (Rhône) qui, après un entraînement assez strict, sont capables d’identifier « l’odeur corporelle » d’un suspect.

Source : www.la-croix.com/Des-abeilles-utilisees-pour-reperer-les-mines

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26
Mai
2014

Language des Abeilles

Quand l’INRA écoute aux ruches

Les abeilles se parlent-t-elles? Une équipe de l’INRA d’Avignon a isolé des vibrations particulières émises dans les ruches, comme un claquement sec, qui correspondraient à une forme de communication avec une poignée de « mots ».
Pour Yves Le Conte, directeur de l’unité Abeilles et Environnement à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), « cela voudrait dire qu’elles disposent d’un autre mode de communication que celui des phéromones », le langage des hormones.
Pour passionné qu’il soit, le biologiste ne s’avance pas à parler de « sons » mais envisage l’hypothèse d’un « profil vibratoire » de cinq à six « mots » échangés dans la ruche, enregistré grâce à des capteurs hyper-sensibles.
Une fois modélisées, ces vibrations indétectables à l’oreille forment une émouvante bande-son sur l’écran de son ordinateur, des « kak kak » proches des sons du criquet, qui semblent se répondre et dont le chercheur conserve jalousement l’enregistrement en laboratoire dans l’attente d’une publication prochaine de ses travaux.
« Si elles font ça c’est forcément pour communiquer, reste à trouver ce qu’elles se disent et comment elles émettent cette vibration particulière », juge-t-il.
Cette découverte s’est faite grâce à sa collaboration avec un physicien de l’université de Nottingham, en Angleterre: Martin Benzick, spécialiste des vibrations, pensait possible de prédire à l’avance certaines activités des abeilles.
M. Benzick a mis au point le « SwarMonitor » qui permet de prévoir à l’avance quand la colonie est prête à essaimer. Quand l’essaimage se produit, explique Yves Le Conte, il cause de lourdes pertes à l’apiculteur: il voit partir l’ancienne reine avec la moitié de ses abeilles pour se reproduire ailleurs en formant un essaim dans les arbres, ou sous les toits.

– Mouchards et caméras –

« L’idée était de permettre à l’apiculteur de prévenir l’essaimage, par exemple en séparant sa colonie en deux. On a décidé de s’en servir plus largement pour prédire la santé des colonies » reprend le biologiste.
Avec l’aide d’un apiculteur « compteur d’abeilles », il a pu installer capteurs et caméras sur les ruches. Didier Crauser a marqué ses abeilles selon un code couleur correspondant à leur état: des minuscules pastilles rouges, bleues ou vertes (malade, traitée ou en bonne santé), collées sur leur dos permettent de suivre chaque battement d’aile dans et autour de la ruche depuis l’ordinateur.
A une centaine de mètres du laboratoire, dans les champs de sainfoin, les ruches sont désormais bardées de mouchards qui enregistrent les vibrations, les entrées et les sorties des abeilles, la durée du butinage. Plus une balance pour évaluer le poids de pollen rapporté dans la ruche par les butineuses.
« Deux fois par mois, on ouvre la ruche pour vérifier l’éventuelle présence de prédateur et ou de maladie » précise M. Le Conte.
« A terme, l’idée est de permettre à chaque apiculteur de s’équiper. Pour un prix modique qui sera sans doute de 2 ou 3 euros par capteur, il pourra être directement alerté par l’activité des abeilles en cas de problème. Elles enverront elles-mêmes le signal: je suis malade, je suis attaquée », prédit le chercheur.
Didier Crauser a déjà déposé deux brevets pour ses inventions qui permettent de surveiller l’impact des modifications environnementales sur les abeilles.
L’inquiétant déclin des abeilles pollinisatrices, avec une mortalité hivernale des ruches de 30 à 30% en France et 40% en Belgique ou en Suède, a justifié une vive riposte de la communauté scientifique.
A Avignon, l’Inra dispose de 400 colonies de 30.000 à 50.000 abeilles chacune dans un rayon de 50 kilomètres, pour étudier leur comportement et les menaces qui pèsent sur elles, combinaison de virus et de prédateurs dans un environnement dégradé par les pesticides et le bétonnage pour mieux les contrer.
« L’affaire est devenue politique », souligne M. Le Conte alors que l’Europe subit déjà un déficit de 13,4 millions de colonies pour ses cultures.

Source : www.leparisien.fr/langage-des-abeilles-quand-l-inra-ecoute-aux-ruches

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21
Mai
2014

L’abeille médecin

Le miel serait bon en usage interne et externe.

Quand l’homme est apparu sur terre, l’abeille butinait déjà les fleurs et ramenait à l’essaim le nectar dont elle faisait du miel et du pollen très nourrissant. Ces produits, ainsi que la propolis (recueillie sur les arbres) et le venin des abeilles, ont été utilisés en médecine dans toutes les civilisations : c’est l’apithérapie, à laquelle le professeur Henri Joyeux a consacré un livre en 2012.

En usage externe, le miel désinfecte et cicatrise les plaies chroniques, suppurées ou non, désespérantes (plaies « sordides », écrivait Diderot) car résistant aux antibiotiques, les escarres, les gelures, les ulcères d’origines diverses. En 2009, le professeur Bernard Descottes, ancien président de la commission d’établissement du CHU de Limoges et de l’Association francophone d’apithérapie, avait soigné 3 000 malades, avec 90 % de bons résultats. Le miel agit en produisant de l’eau oxygénée et des protéines antimicrobiennes, en absorbant le pus, en maintenant le milieu acide, en sécrétant des antioxydants et en favorisant la croissance des cellules de cicatrisation.

En usage interne, l’utilisation du miel est populaire mais peu ou pas documentée. Aux convalescents et aux personnes fatiguées, le miel apporte surtout de l’énergie (320 calories pour 100 g). La gelée royale (produite par les abeilles) et surtout le pollen sont plus riches en protides, vitamines et sels minéraux. Le miel semble avoir une action favorable dans les maux de gorge et du larynx (il « éclaircit » la voix). Le pollen pourrait désensibiliser des personnes allergiques à d’autres pollens. Par ailleurs, on a indiqué en Algérie que manger du miel et mâcher de la cire d’abeille aidait au sevrage du tabac. Mais prudence : le professeur Henri Joyeux signale de possibles effets nocifs sur certains cancers du sein. Selon l’origine florale du miel, on lui attribue des propriétés particulières. Ainsi, l’effet supposé sur la fécondité et le tonus sexuel a fait la réputation et le prix du miel de jujubier du Yémen.

Le venin d’abeille soulagerait les crises de goutte et les douleurs dues aux arthrites et aux tendinites. Récemment, on a évoqué une action très hypothétique sur la sclérose en plaques. Il peut être administré en crème, en comprimés, voire par piqûre d’abeille comme faisait Charlemagne pour soigner sa goutte. Certains proposent de l’appliquer sur les points d’acupuncture. Attention : 2 % à 5 % de la population y est allergique. L’abeille est vraiment une amie de l’homme « au premier rang de tous les insectes » (Pline, an 80).

Source : www.jeuneafrique.com/l-abeille-medecin

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05
Mai
2014

Les Bienfaits du Miel

LE MIEL – Un gommage du visage ?

Si ce n’est le savourer, sur une tartine, dans un yaourt ou sur le dos d’un chèvre chaud, que peut-on bien faire d’autre avec le miel ?

Bienfaisant en cas de grippe, d’enrouement ou de maux de gorge, il peut également s’avérer utile en cas d’ulcère d’estomac et de constipation grâce à son pouvoir légèrement laxatif. Antibactérien, il peut s’utiliser sur les écorchures mineures. Bon cicatrisant dans la mesure où il aide les cellules à se reconstruire, le miel peut être appliqué sur une petite plaie superficielle.

Envie d’un gommage – sucré – du visage ? Mélangez un peu de sucre en poudre et de miel pour obtenir la pâte. Massez délicatement la peau du bout des doigts, laissez agir quelques minutes pour bénéficier des bienfaits du miel et rincez à l’eau claire.

Et pour nourrir la peau, essayez un masque avec de l’avocat, de la carotte (cuite) et du miel. Une autre recette pour un masque de beauté : de la pulpe de banane bien mûre, une à deux cuillerées à soupe de miel et un peu de crème fraîche !

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29
Avr
2014

Apithérapie : Miraculeux, le venin d’abeille ?

Connaissez-vous l’apithérapie ? Il s’agit de traitements à base de produits de la ruche, comme la cire, le miel, la gelée royale, mais également le venin d’abeille. Oui, le venin !

Peut-être surprenant, l’utilisation de venin remonte à des temps très anciens. Des textes chinois datant de 2000 ans avant J.-C. en feraient mention. Hippocrate lui-même prescrivait ce poison pour traiter l’arthrite. On l’utilise pour soigner les rhumatismes, l’arthrite chronique et la sclérose en plaques. On étudie actuellement ses effets dans le cas de la maladie de Parkinson.

Administré à même les piqûres d’abeille ou, dilué, via des seringues, on applique généralement le venin sur les zones à traiter. On parle aussi d’apipuncture, soit l’acupuncture utilisée avec le précieux venin, utilisée le plus souvent comme traitement de l’épilepsie et de l’incontinence.

Efficace, le venin ? Pour la sclérose en plaques, ça reste à démontrer. D’ailleurs, certaines études montrent plutôt des symptômes aggravés lors d’apithérapie chez l’animal. Et puis, il faut considérer le danger que représente le potentiel allergène du venin. L’AFA, une association internationale, vise à faire reconnaître le sérieux de cette approche alternative dans le monde médical. Bientôt un «buzz» qui fait «bzzz» ?

Source : http://blogues.lapresse.ca/sante/miraculeux-le-venin-dabeille

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19
Avr
2014

Piqûre d’abeilles : les zones les plus sensibles ?

C’est à cette question, des plus originales, qu’a tenté de répondre un étudiant de l’Université de Cornell. Le résultat de son classement se base sur le Schmidt Sting Pain Index, une échelle de classement de la douleur.

Pour les besoins d’une étude scientifique, plutôt atypique, Michael Smith a fait la désagréable expérience de tester les différentes parties anatomiques sur lesquelles une abeille pouvait vous piquer, avant d’attribuer une note de 1 à 10 à chacune de celles-ci en fonction de la sensibilité à la douleur.

Un classement effectué à partir de la « Schmidt Sting Pain Index », que le journal scientifique PeerJ publie dans son édition du 4 avril.

Après avoir sélectionné 25 zones clés, et à raison de 5 piqûres quotidiennes testées sur sa propre anatomie pendant 38 jours, l’étudiant de l’Université de Cornell a réussi son objectif. « Les résultats, dit-il, ne sont pas toujours similaires à ce que l’on pourrait penser« . Ainsi, le pénis, qui arrive, avec la note de 7, n’est pas en pole position des pires zones. Il se situe juste derrière le scrotum et à égalité avec la joue. La narine, bien plus sensible, atteint la note de 9, tout comme la lèvre supérieure. Au contraire, le crâne et la partie supérieure du bras occasionnent moins de douleurs.

Suivant la localisation de la piqûre, la perception de la douleur diffère, explique Michael Smith. Un effet psychologique qui joue très sûrement dans l’appréhension de la douleur ressentie.

« Heureusement, ajoute l’étudiant, et cela est bon à savoir, les abeilles ne sont pas réputées être agressives envers l’homme« , conclut-il.

Source : sante.doctissimo.fr/Piqure-d-abeilles-zones-les-plus-sensibles

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18
Avr
2014

Le Sénat reconnaît l’abeille comme bio-indicateur

Les Sénateurs ont adopté un amendement à la loi sur l’avenir de l’agriculture reconnaissant l’abeille comme un bio-indicateur dans le cadre de la surveillance des produits phytopharmaceutiques.

Vue en gros plan d’un abeille tueuse. AP/SIPA

« L’abeille est un bio-indicateur particulièrement performant, puisqu’elle est quotidiennement en contact de plusieurs éléments biotiques et abiotiques des écosystèmes tels que les végétaux, l’eau, le sol et l’air », a souligné l’auteur de l’amendement, Alain Fauconnier (PS).

« Son corps couvert de poils lui permet de conserver les éléments avec lesquels elle est en contact. Son activité de butinage lui fait exercer une fonction de prélever sur des centaines de points par jour et sur une aire de plusieurs kilomètres de rayon ».

Dans ces conditions, elle entre parfaitement dans le cadre du système de surveillance des produits phytopharmaceutiques mis en place par le projet de loi, a ajouté le sénateur de l’Aveyron.

Cet amendement est cohérent avec le plan de développement durable de l’apiculture qui dispose notamment qu’il faut diminuer l’impact des pesticides sur la santé des colonies d’abeilles et promouvoir leur rôle d’indicateur des atteintes à la biodiversité et à l’environnement, a précisé M. Fauconnier.

Les sénateurs ont également voté les articles pour un meilleur encadrement de l’utilisation des antibiotiques vétérinaires, avec comme objectif de réduire des antibiotiques critiques pour éviter le développement de bactéries multi-résistantes.

Adopté par les députés en première lecture en janvier, le projet de loi ambitionne de « verdir ». Son examen au Sénat, commencé mercredi, doit s’achever dans la nuit de mardi à mercredi 16 avril.

Source : www.challenges.fr/le-senat-reconnait-l-abeille-comme-bio-indicateur

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17
Avr
2014

Les abeilles et la vie

Elles étaient sur Terre bien avant nous. En les voyant butiner pour fabriquer du miel, nos ancêtres ont découvert le principe de l’agriculture.

C’est grâce à elles que la plupart des fleurs sont pollinisées, et c’est ainsi que nous pouvons manger chaque jour des légumes et des fruits.

C’est par une danse frétillante combinant des demi-cercles, des mouvements d’abdomen et des variations de bourdonnement que les exploratrices indiquent, de retour à la ruche, la direction et la distance de la source d’approvisionnement qu’elles ont découverte. Un véritable langage. Ces conclusions de Karl von Frisch, contestées depuis leur publication en 1943, ont été confirmées en 1992 au moyen d’une abeille robot.

L’abeille possède quatre mémoires. La mémoire de travail, la mémoire immédiate, la tardive et la permanente. Pour Randolf Menzel surnommé par ses pairs «l’homme qui murmure à l’oreille des abeilles», c’est cette mémoire permanente qui opère la synthèse entre l’acquis et l’inné (c’est-à-dire l’acquis des générations précédentes), et gouverne ces facultés incroyables observées chez l’abeille: sens de l’orientation, calcul des distances, horloge interne et transmission de l’information.D.W.

«Les abeilles et la vie», Didier Van Caulewaert, Michel Lafon

Source : http://www.lavenir.net/article/les.abeilles.et.la.vie

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15
Avr
2014

Cire d’abeille : 5 bienfaits à connaître !

Issue de la ruche, la cire d’abeille est un remède utilisé depuis plus de 2000 ans, notamment pour soigner les problèmes de peau. Aujourd’hui disponible partout, on aurait tort de s’en priver !

Pour des mains rajeunies

 A force d’utiliser nos mains, elles s’usent ! Elles sont sèches, rugueuses, rougeâtres… et vous en avez un peu honte ! Essayez la cire d’abeille. Grâce à sa richesse en vitamine A, elle hydrate et protège la peau des agressions, sur le long terme.

En pratique : Au bain-marie, faire chauffer 10g de cire d’abeille avec 15g de beurre de karité. Dès que la préparation est fondue, la sortir du feu et laisser refroidir. La mettre dans un pot et y ajouter 5g de glycérine, 5 gouttes d’huile essentielle de lavande et 5 gouttes d’huile essentielle de santal. Mélanger et appliquer sur les mains.
Pour accélérer la cicatrisation

 La cire d’abeille est conseillée en cas de cicatrices. D’abord, elle possède des propriétés anti-inflammatoires qui apaisent la blessure. Ensuite, comme elle est riche en vitamine A, elle nourrit la peau et facilite la cicatrisation.

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 ml d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur la cicatrice fermée en massant pour faire pénétrer.
Pour ne plus avoir la peau sèche
L’hiver, la peau est agressée par le froid. Heureusement la cire d’abeille est là ! Parmi ses vertus thérapeutiques naturelles, il y a l’imperméabilité. Comme elle est occlusive, elle retient l’eau et forme un film étanche sur la peau. Une stratégie nourrissante naturelle et efficace contre le froid.

En pratique : Mélanger une cuillère à café de cire d’abeille blanche et deux cuillères à soupe de lanoline. Ajouter trois cuillères à soupe d’huile d’olive, une cuillère à soupe de gel d’aloe vera et deux cuillères à soupe d’eau de rose. Faire chauffer le tout au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Mettre la préparation dans un pot et badigeonner la peau.

Pour de jolies lèvres toute l’année

 Parmi les secrets de beauté naturels issus de la ruche, il y a le baume à lèvres à la cire d’abeille. Très hydratant, il soigne les gerçures fréquentes en hiver. En été, son action imperméable sert de protection contre le vent et le soleil. Une solution naturelle intemporelle !

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 gouttes d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur les lèvres dès que nécessaire.
Pour soigner l’eczéma sec

Rougeurs, démangeaisons, croûtes… L’eczéma est une maladie inflammatoire de la peau qui touche 2 à 6% de la population. La cire d’abeille est l’un des composants principaux du « cérat de galien » appelé aussi « cold cream » recommandé pour les personnes atteintes de cette maladie. Inventée au IIe siècle, ce remède est connu pour la fraîcheur qu’il laisse sur la peau. Il soulage rapidement les démangeaisons et soigne les affections cutanées. Il se fabrique aisément à la maison.

En pratique : Dans un récipient, mélanger 7g de cire d’abeille, 17g d’amande douce et 26 gouttes d’huile florale de rose. Mettre le tout à chauffer à feu doux au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Fouetter la préparation et verser le tout dans un pot. Mettre au frais. Appliquer sur les démangeaisons à volonté.
Attention : Vérifier l’état de la crème régulièrement avant usage car elle se conserve mal. Il ne faut plus l’utiliser si elle est rance.

Laquelle choisir ?

Composant de nombreux produits cosmétiques, la cire d’abeille est aussi utilisable pure et à la maison. Il en existe deux types.
La cire d’abeille jaune : Elle doit sa couleur au pollen des fleurs butinées par les abeilles. Naturelle et pure, c’est celle qu’il faut choisir pour les soins de la peau.
La cire d’abeille blanche :  Elle est surtout utilisée dans les produits industriels pour lustrer les meubles, le bois. Pour la créer il y a deux moyens. Le premier est naturel : on la blanchit à la lumière. La deuxième blanchit la cire chimiquement à l’aide d’agents oxydants.
Où s’en procurer : Pour un produit naturel et non chimique il vaut mieux se procurer de la cire d’abeille à sa source c’est-à-dire, à la ruche. De nombreux apiculteurs en vendent, ils sauront vous conseiller. Sinon la cire d’abeille est aussi vendu dans les magasins biologiques..

Source : www.medisite.fr/medecines-douces-cire-dabeille-5-bienfaits

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14
Avr
2014

Apithérapie : L’abeille est mon amie

 

Les abeilles, exemples de propreté.

On connaissait les abeilles travailleuses, voici les abeilles guérisseuses . Les scientifiques s’intéressent de plus en plus aux produits issus de la ruche. Antiseptique, fortifiant, agent protecteur ou encore vasodilatateur, ces derniers ont des qualités thérapeutiques assez surprenantes. La prochaine fois que vous croisez une abeille, remerciez-la.

L’homme cultive les produits de la ruche depuis l’antiquité. Par pur plaisir ? Non. Certes, le miel fait partie de ces choses goûteuses que la nature nous offre et a longtemps été utilisé pour conserver les aliments. Néanmoins les produits de la ruche possèdent bien des propriétés thérapeutiques qui font de cette dernière une véritable pharmacie naturelle. Cela a donné naissance à l’apithérapie, une médecine alternative qui utilise exclusivement le miel, la gelée royale, la propolis mais aussi le venin pour soigner les malades.

Le plus consommé

Le miel, nutriment sucré obtenu à partir du nectar ou du miellat est sûrement le produit de la ruche le plus connu pour ses qualités thérapeutiques. Il est un puissant antioxydant qui permet de mieux lutter contre des maladies communes comme le rhume ou la grippe en renforçant le système immunitaire. Cette qualité, couplée au sucre, aux vitamines, aux minéraux et oligo-éléments contenus dans le miel en fait un « combustible » idéal pour le cerveau.

D’autre part, son acidité, son taux de sucre très élevé, ses enzymes et sa faible teneur en eau font du miel un antiseptique par excellence. À ce titre, le miel est un cicatrisant reconnu par les scientifiques et est couramment utilisé pour se débarrasser de bactéries indésirables nichées dans le tube digestif.

Un repas royal

Des abeilles autour d'une alvéole de gelée royale

Des abeilles autour d’une alvéole de gelée royale

La gelée royale est un savant mélange de pollen et de sécrétions hormonales des nourrices, utilisée pour nourrir les plus jeunes larves et la reine. Elle est un descompléments alimentaires les plus riches que l’on puisse trouver dans la nature. Produit selon les besoins de la ruche, ce liquide blanchâtre est difficile à récolter, un prélèvement trop important mettant en péril la survie de la ruche. Elle est un concentré de protéines diverses, d’acides aminés, de lipides, de sucre, d’oligo-éléments et de vitamines (elle est le produit naturel ayant une teneur en vitamine B5 la plus élevée que l’on puisse trouver dans la nature).

La gelée royale est donc idéale en cas de fatigue physique ou mentale ou lors d’une période de convalescence.

Propolis : la multifonctionnelle

La propolis est une substance gommeuse issue d’un mélange de cire d’abeilles de résine végétale et de différents produits trouvés dans la nature. Contrairement au miel ou à la gelée royale, la qualité de la propolis dépend directement de l’environnement de l’abeille, à ce titre il convient de faire attention à sa provenance en cas de consommation. Utilisée initialement comme enduit sur les parois de la ruche pour désinfecter cette dernière, la propolis est aussi un antibactérien et un puissant conservateur – les égyptiens s’en servaient pour leurs momies.

Les huiles essentielles qu’elle contient ont un effet anesthésiant, c’est pour ces raisons entre autres que la propolis est utilisée pour assainir et cicatriser les plaies en usage externe et contre différents types d’infections internes, de la gingivite à l’otite en passant par l’angine.

Ce qui ne tue pas rend plus fort

L'abeille est retirée délicatement à la suite d'une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

L’abeille est retirée délicatement à la suite d’une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

Le venin, composé en partie de mellitine (ou melittine), favorise la circulation du sang en régulant la pression sanguine et en augmentant la production de globules rouges. La mellitine a par ailleurs une action anti-inflammatoire qui, couplée aux effets analgésiques des autres composantes du venin, en fait un traitement naturel contre les inflammations des articulations, des muscles et des tendons. Il possède en outre des propriétés antiseptiques – à la fois bactéricide, antifongique et antibiotique.

Le venin d’abeille est utilisé pour traiter des maladies inflammatoires comme la tendinite, des affections rhumatismales et arthritiques chroniques ou encore la sclérose en plaque.

L’apithérapie, toujours considérée comme une médecine alternative à déjà ses adeptes, y compris chez les scientifiques. À ce titre, la Roumanie fait figure de pionnière puisque depuis 1974, elle dispose d’un Institut de recherche et de développement apicole. Elle est par ailleurs un des rares pays au monde où des cours d’apithérapie sont proposés dans les formations médicales classiques.

Source : www.allo-medecins.fr/apitherapie-l-abeille-est-mon-amie

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11
Mar
2014

Entomologie : abeilles

ENTOMOLOGIE Les abeilles goûtent le sucré et le salé avec leurs pattes

On sait que les insectes disposent de capteurs gustatifs sur leurs trompe, antennes, ailes et mêmes pattes, mais chez l’abeille, la faculté à percevoir les goûts avec ces dernières n’avait pas encore été étudiée en détail. Une équipe franco-chinoise vient de montrer que des neurones hautement sensibles aux sucres équipent les deux ongles terminaux des pattes antérieures (voir photo).

Plus surprenant, dans les segments précédant ces ongles, les chercheurs ont identifié des récepteurs aux solutions salines si sensibles qu’ils permettent à l’animal de sentir le sel, nécessaire à son métabolisme, en volant à la surface de l’eau. Ces travaux n’ont pas mis en évidence de récepteurs de goût amer. Ils montrent que si un goût attrayant et une saveur moins attirante sont proposés à chacune de ses pattes avant, l’abeille étirera plus sa trompe si elle perçoit d’abord une substance plaisante que dans l’ordre inverse.

Source : http://www.lemonde.fr/sciences/entomologie/abeilles

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10
Mar
2014

Bee Friendly

La mortalité des colonies d’abeilles avoisine les 30% en France. Elles sont victimes en partie des pesticides. Pour enrayer l’hécatombe, les apiculteurs proposent un nouveau label aux agriculteurs. les consommateurs sont concernés.

L’utilisation de pesticides provoquerait la disparition de plus de 300.000 colonies d’abeilles par an en France © Maxppp

Les français aiment leur miel. Malheureusement, nous sommes obligés d’importer plus de la moitié de ce que nous consommons. Les abeilles se portent mal et les apiculteurs sont dans l’incapacité de répondre à la demande. Empoisonnées par les pesticides, affaiblies, dévorées par le frelon asiatique qui en est friand, les abeilles sociales de nos ruches mais aussi les abeilles sauvages disparaissent. Toutes les abeilles, et il y en a 1.000 espèces environ, sont concernées.

Or, les abeilles sont indispensables. Pour le miel certes, mais on leur doit aussi une grande partie de notre alimentation. 80% des plantes à fleurs en ont besoin pour la pollinisation. 2013 aura été l’année de la récolte la plus faible jamais connue en France.

Le miel français n’a pas besoin de consommateurs. Il a besoin de productrices. La mortalité des colonies avoisine les 30% en France. Alors, pour promouvoir « les produits respectueux de l’abeille » et en partenariat avec les organisations apicoles européennes, L’Union nationale de l’apiculture française a annoncé le lancement d’un nouveau label destiné aux agriculteurs, le label « Bee friendly ».

Les apiculteurs espèrent que le label « Bee friendly » sera plébiscité par les consommateurs. L’agriculteur, ami des abeilles, et désirant être labellisé, sera audité par un organisme indépendant. Des dossiers ont déjà été déposés.

05
Mar
2014

Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

La ruche, et ses artisanes les abeilles, nous fournissent des substances naturelles, qui sont de véritables pépites nutritionnelles, en même temps que de précieux remèdes. On connait le miel, un aliment universellement adopté, dont l’homme se partage la consommation avec d’autres animaux.

Deux types de miel

On distingue deux types de miels en fonction de l’origine de ces liquides : le miel de « nectar » et le miel de « miellat »

Miel « liquide » ou miel « solide » : quand choisir l’un plutôt que l’autre ?

Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps (ex. miel d’acacia) et plus il aura une saveur sucrée (le fructose ayant le pouvoir sucrant le plus élevé). Plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (ex. miel de colza) et moins il aura une saveur sucrée. Un miel plus riche en fructose (donc plus « liquide ») possède un index glycémique plus bas (ses « sucres » font modérément monter le taux de sucre dans le sang).

Un miel plus riche en glucose (donc plus « solide ») possède un index glycémique plus élevé (ses « sucres » font plus rapidement monter le taux de sucre dans le sang). Exemple le miel d’acacia (44% de fructose) est crédité d’un index glycémique de 32 tandis qu’il est de 80 pour le miel mille fleurs.

Les miels liquides, du fait de leur index glycémique bas, seront davantage indiqués en préparation ou dans la durée d’un effort physique en raison de leur impact modéré sur la glycémie et des propriétés du fructose (sucre « lent » donc moindre risque d’hypoglycémie réactionnelle). Les miels solides, du fait de leur index glycémique élevés, seront davantage indiqués en récupération d’un effort physique, en raison de la mise à disposition immédiate du glucose au profit de la régénération du stock glycogénique musculaire.

Dossier : Compléments alimentaires : Une aide à l’entrainement pour le cycliste ?

Rappelons, dans tous les cas, que la présence inévitable de glucose dans le miel (entre 22 et 41%) produit une hausse infaillible de la glycémie, qu’il conviendra de prendre en compte, notamment chez les personnes diabétiques.

Intérêt nutritionnel, intérêt gustatif  ou intérêt biologique : Comment faire son choix ?

Le miel, bien que produit 100% naturel, appartient clairement à la famille alimentaire des « produits sucrés » (sucres, confitures, sirops…) puisqu’il est constitué à plus de 80% de sucres et entre 15 et 18% d’eau, ce qui ne laisse plus beaucoup de place, avouons le, pour le reste. A l’exception des miels de miellat, qui sont un peu plus riches en acides aminés, vitamines et sels minéraux, l’apport en autres molécules, aux quantités usuellement consommée, est anecdotique. L’intérêt nutritionnel du miel est donc avant tout énergétique, ce qui le prédestine, entre autres, aux sportifs.

Ses sucres (glucose et fructose) sont deux sucres instantanément assimilables, car simples (on parle « d’oses »), en comparaison par exemple au saccharose (sucre traditionnel de table) qui est un di-ose (composé de 2 molécules reliées entre elles par une liaison chimique). Ce dernier nécessite un léger travail de digestion pour scinder les 2 molécules dont il est constitué avant leur assimilation. Les miels plus riches en fructose ménagent davantage la glycémie que les miels riches en glucose.

Conclusion : diététiquement parlant, un miel de miellat, plutôt liquide (comme par exemple le miel de châtaignier) semble être celui qui offre, pour le sportif, la palette nutritionnelle la plus fournie.

Heureusement, l’attrait du miel ne se limite pas à son seul intérêt diététique. Il y a l’intérêt gustatif et organoleptique, indéniable (que les professionnels du métier sauront bien mieux exprimer que nous). Il y a aussi l’intérêt biologique (ou thérapeutique), à savoir son bénéfice pour la santé. Dans ce dernier domaine, le miel se démarque nettement des autres produits sucrés, puisqu’on lui prête quelques vertus, que ne semblent pas posséder les autres produits sucrés :

une activité antibactérienne et antiseptique

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

L’activité antibactérienne et antiseptique serait due à la présence de plusieurs facteurs antibiotiques naturels :

  • les inhibines
  • et les défensives (il s’agit en réalité de « traces », qui viendraient de la propolis, une substance présente dans toute la ruche et dans la tapisserie des alvéoles).

Les inhibines sont de puissants bactériostatiques, c’est-à-dire qu’ils empêchent le développement des bactéries sans les détruire (ils freinent ou inhibent la reproduction des bactéries). Les défensines jouent quant-à elles un rôle chez l’homme, dans le système immunitaire (un dysfonctionnement de cette molécule provoque des maladies chroniques). Néanmoins, les propriétés bactériostatiques du miel pourraient tout simplement être attribuées à son acidité et de sa densité élevée (40% plus lourd que l’eau).

Dossier : Les compléments alimentaires naturels pour le cyclisme

une activité antioxydante large

Cette activité antioxydante est reliée à la présence de flavonoïdes, dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques, de substances aromatiques et de matières pigmentaires, spécifiques à chaque miel. Les antioxydants du miel permettent au sportif de lutter contre les radicaux libres (résidus de la consommation d’oxygène, la pollution, l’exposition solaire…), des molécules hautement responsables du vieillissement cellulaire. Une suragression de l’organisme aux radicaux libres expose au risque de stress oxydatif.

un effet prébiotique

L’activité « prébiotique » (c’est-à-dire « favorable à la vitalité ») du miel, résulte de la présence dans celui-ci de glucides non assimilables par notre organisme. En traversant notre organisme, ces glucides non assimilables ont pour effet de stimuler la microflore intestinale et de la vitaliser. Rappelons que cette microflore intestinale, constituée de bifidobactéries et lactobacilles…, est le garant d’une bonne absorption des nutriments dans le colon, au premier rang desquels les minéraux (en particulier le calcium et le magnésium) et de l’intégrité du système immunitaire (la barrière intestinale étant le 1er rempart contre les agresseurs venant de l’extérieur). Autant de propriétés très utiles pour le sportif.

et les autres vertus : mythe ou réalité ?

S’agissant du contenu en enzymes, souvent mis en avant comme argument commercial, les professionnels du secteur estiment qu’à l’échelle du système digestif humain, les quantités sont insignifiantes (rappelons néanmoins qu’il convient de ne pas faire chauffer le miel à plus de 40°c, sous peine de lui faire perdre une partie de ses enzymes).

Enfin, en fonction de l’origine des miels (fleurs), des vertus thérapeutiques hypothétiques peuvent venir s’ajouter au cas par cas, tel que le drainage hépatique (action stimulante sur le foie du miel de romarin), la prévention des lithiases biliaires (miel de bruyère), des ulcères à l’estomac, de la gastroentérite (miel de lavande surtout), le confort digestif, notamment en cas de transit paresseux, le miel ayant un effet légèrement laxatif (miel d’acacia)…Même si tous les effets attendus ne sont pas totalement au rendez-vous, selon l’expression consacrée : ça ne peut pas faire de mal !

Source : www.nutri-cycles.com/le-miel-complement-alimentaire-naturel-du-cycliste

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir | Tags : Commenter cet article
26
Mar
2013

Fleurissez vos jardins

Nos parcs et nos jardins sont des lieux destinés à accueillir la vie.
Cela commence par les fleurs
; celles qui poussent spontanément dans la pelouses, dans les allées, dans les haies. Laisser une place à cette flore spontanée et sauvage est un geste écologique à notre portée.

Les bénéfices seront nombreux, à commencer par la présence d’une zone fleurie, dont il n’est même pas nécessaire de s’occuper. Cette zone plus sauvage va accueillir une faune d’insectes auxiliaires indispensables, notamment des insectes pollinisateurs (papillons, abeilles…)

Éliminées des cultures intensives, par les désherbants, les arrachages de haies, les tontes et fauches fréquentes, ces plantes fleuries et leur faune vont trouver refuge chez nous, en attendant espérons-le des jours meilleurs, lorsque le choix sera fait enfin d’une agriculture plus raisonnable et humaine.

Sans parler des économies de temps dans l’entretien de nos jardins… et de carburant car la tondeuse ou la faucheuse tournera moins souvent!

Comme nous avons aussi toutes et tous des plantations en vue, vous trouverez ci-dessous une liste d’arbres et de plantes mellifères.

Plantes:

Vivaces:
– Lavande
– Thym
– Trèfle
– Sainfoin
– Sauge
– Viperine
– Lotier corniculé
– Menthe
– Campanule
– Perce-neige
– Ail
– Anémones
– Crocus
– Achillée
– Agastache
– Verveine
– Hysope
– Fraisiers
Annuelles:
– Coquelicot
– Bourache
– Pissenlit
– Phacélie
– Moutarde
– Mélilot
– Luzerne
– Sarrasin
– Bleuet
– Tournesol
– Courges
– Tomates
– Giroflée
– Ancolie
– Angélique
– Monnaie du pape
– Rose trémière
– Souci

Une jachère mellifère se compose de plantes
Annuelles : plantes dont le cycle de vie ne dure qu’une saison et meurt. La plante pousse, fleurit, est fertilisée, produit des semences et finalement meurt. Elles doivent donc être remplacées toutes les années.
Biannuelles : plantes se caractérisant par un cycle de végétation qui s’étale sur deux années : semées au printemps ou en été, elles donnent des feuilles la première année et ne fleurissent qu’au printemps ou l’été suivant après avoir passé l’hiver en pleine terre.
Vivaces : plantes qui peut vivre plusieurs années. La plante se dessèche à l’automne et au printemps les bourgeons sous le sol repoussent. Certaines poussent normalement pendant plusieurs années et d’autres pendants deux ou trois ans.

Grands arbres:
– Saule marsault
– Sorbier des oiseleurs
– Erable champètre
– Chataignier
– Tilleul
– Sureau noir
– Merisier
– Cerisier
– Prunier
– Pommier
– Amandier
Arbres:
– Cornouiller mâle
– Epine vinette
– Pêcher
– Abricotier
– Noisetier
– Acacia
– Lilas
– Buis
– Aubépine
– Fusain d’europe
– Eglatier
– Troëne
Arbustes et lianes:
– Cornouiller sanguin
– Genet à balais
– Chevrefeuille
– Ronce
– Groseiller
– Framboisier
– Kiwi
– Clématite

Informations recueillies par Chantal Jacquot et Yves Robert, apiculteurs et arboriculteurs

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir | Commenter cet article
27
Août
2012

championne du monde du remplissage de corbeilles à pollen

A proximité du rucher d’autres butineurs font des réserves pour l’hiver.

Si l’un d’entre vous connait le nom de cette abeille, nous sommes  preneur.

Ecrit par Régis dans : Bon à savoir,Non classé | Tags : Commenter cet article
31
Jan
2012

Conférence sur le frelon asiatique

Le frelon asiatique a été introduit accidentellement en Lot-et-Garonne en 2004, par l’importation de produits commerciaux chinois. En 2011, le frelon a envahi plus d’une quarantaine de départements français et commence à se répandre dans le reste de l’Europe.

Son expansion pose de nombreux problèmes :
environnementaux : le frelon est un prédateur de nombreux insectes;
il pourrait ainsi diminuer la biodiversité,
économique : le secteur apicole (le frelon chasse les abeilles) est touché,
– de santé publique : des attaques ont été signalées sur des personnes.

Les chercheurs étudient la biologie et l’écologie de cette espèce invasive,
ceci afin de mettre au point des moyens de prévention et de lutte adaptés, comme un piège sélectif. Les données (scientifiques, piégeages) seront mises à disposition des apiculteurs, des pouvoirs publics, du public dans le but de protéger les ruchers, les personnes et de lutter contre cette espèce de frelon.

___________________________________

La conférence sera tenue par Eric DARROUZET (maître de Conférences à l’Université de Tours) le :

Mardi 7 Février à 20h30

Salle Léopold Sédar Senghor

1bis rue de la Préfecture
Tours

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir | Tags : , Commenter cet article
11
Jan
2012

Un toit pour les abeilles dans le Sud Ouest

Comme nous vous le racontions, Un toit pour les abeilles a été récompensé aux Trophées du Business vert et a obtenu le prix du « coup de cœur des internautes ».
Article publié le 12 décembre 2011 (voir l’article)

Le Sud Ouest a souligné cette récompense et a donc consacré un article à
Un toit pour les abeilles.

Voir l’article paru dans le Sud Ouest

 

Ecrit par Un toit pour les abeilles dans : Bon à savoir,Vie de l'entreprise | Tags : Commenter cet article
04
Mai
2011

Cueilleurs d’essaims

La période propice à la multiplication des colonies d’abeilles amènent une partie des populations des ruches à émigrer.

L’essaimage va d’avril à juillet et Mai étant le mois le plus important.

La vieille reine part avec une partie de la colonie et les abeilles restant dans la ruche élèvent alors une nouvelle reine.

Avant de partir, les abeilles essaimant se gorgent de miel ainsi quand elles décident de se poser pour le repos de la reine, ces dernières ne sont que peu agressives.

Des abeilles chez vous, pas de panique.

L’essaim peut se poser plusieurs fois avant de trouver le lieu où il s’installera ainsi il n’est peut être là que temporairement.
Enfin, si ce dernier a élu domicile dans votre jardin, le mieux est de le faire enlever au plus tôt avant qu’il ne puisse être délogé.
Les abeilles étant une espèce protégée, les pompiers et entreprises de désinsectisation n’ont pas le droit de les détruire.

Voici deux sites qui recensent par région les cueilleurs d’essaims (pour la plupart apiculteurs amateurs)  qui se proposent de venir récupérer gracieusement ces essaims.

http://abeille.gudule.org/

http://www.sos-essaim-abeilles.com/

 

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14
Avr
2011

Bon à savoir

Les abeilles sorties de la ruche, comment voient-elles ?

Les abeilles possèdent deux types d’yeux :
Les yeux à facettes situés de chaque côté de la tête et composés de soies qui leur permettent la perception d’air.
Trois ocelles, yeux placés en triangle au dessus de la tête.qui renseignent les abeilles sur la direction et la clarté ambiante.

Les butineuses par exemple évaluent le temps restant pour rentrer à la ruche avant la tombée de la nuit par perception de la luminosité et repérage dans l’espace grâce à cet organe.

Le système de vision de l’abeille est ainsi adapté à son mode déplacement mais également à son alimentation adulte.

En effet, l’abeille est sensible aux ultraviolets et ne distingue pas la couleur rouge.
Ainsi, les fleurs rouges qui nous apparaissent de couleur uniforme sont en réalité pour elle, violettes et très nuancées, notamment elle perçoit des lignes distinctes des pétales au cœur de la fleur indiquant ainsi où se trouvent le nectar, invisibles pour nous.

Enfin, les abeilles ont un système de résolution plus faible que chez l’homme (on parle d’un 60ème de ce que décrypte l’œil humain) mais leur temps de perception est jusqu’à 10 fois plus performant, c’est à dire qu’elles voient moins bien mais enregistrent plus d’images par unité de temps ce qui facilitent la détection des mouvements. Elles sont donc sensibles aux éléments en mouvement et leur vision proche de 360° leur permet également de se repérer dans l’espace.

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