17
Avr
2014

Animation Apicole chez Leroy Merlin France

Intervention de Luc, Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles.
Le 3 avril dernier, Luc Apiculteur Un Toit Pour Les Abeilles de la région Nord, est allé à la rencontre du Parrain Entreprise LEROY MERLIN France.
L’occasion pour les salariés, de découvrir avec curiosité le monde des abeilles, et le travail d’un apiculteur passionné.
                    
Au programme de cette journée découverte :
   
     – Exposition de différents types de ruches

     – Présentation du matériel apicole : cadres, enfumoirs, cire, vareuse, etc.

     – Explications techniques et théoriques autour de la ruche

     – Echanges avec les salariés sur le métier d’Apiculteur et sur le monde des abeilles

     – Fabrication de bougie à partir de cire d’Abeilles

     – Présentation d’un essaim dans une ruchette vitrée

 

En prime :

     – Dégustation des différents type de miel récoltés par Luc

     – Dégustation de pains d’épices au miel

          

L’occasion pour Un Toit Pour Les Abeilles de remercier vivement LEROY MERLIN France pour son soutien et son engagement en faveur des abeilles. Egalement un grand merci à toutes celles et ceux, qui sont venus rendre visite à Luc et ont permis de créer une vraie interaction entre le monde des abeilles et les hommes …

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17
Avr
2014

Les abeilles et la vie

Elles étaient sur Terre bien avant nous. En les voyant butiner pour fabriquer du miel, nos ancêtres ont découvert le principe de l’agriculture.

C’est grâce à elles que la plupart des fleurs sont pollinisées, et c’est ainsi que nous pouvons manger chaque jour des légumes et des fruits.

C’est par une danse frétillante combinant des demi-cercles, des mouvements d’abdomen et des variations de bourdonnement que les exploratrices indiquent, de retour à la ruche, la direction et la distance de la source d’approvisionnement qu’elles ont découverte. Un véritable langage. Ces conclusions de Karl von Frisch, contestées depuis leur publication en 1943, ont été confirmées en 1992 au moyen d’une abeille robot.

L’abeille possède quatre mémoires. La mémoire de travail, la mémoire immédiate, la tardive et la permanente. Pour Randolf Menzel surnommé par ses pairs «l’homme qui murmure à l’oreille des abeilles», c’est cette mémoire permanente qui opère la synthèse entre l’acquis et l’inné (c’est-à-dire l’acquis des générations précédentes), et gouverne ces facultés incroyables observées chez l’abeille: sens de l’orientation, calcul des distances, horloge interne et transmission de l’information.D.W.

«Les abeilles et la vie», Didier Van Caulewaert, Michel Lafon

Source : http://www.lavenir.net/article/les.abeilles.et.la.vie

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15
Avr
2014

Cire d’abeille : 5 bienfaits à connaître !

Issue de la ruche, la cire d’abeille est un remède utilisé depuis plus de 2000 ans, notamment pour soigner les problèmes de peau. Aujourd’hui disponible partout, on aurait tort de s’en priver !

Pour des mains rajeunies

 A force d’utiliser nos mains, elles s’usent ! Elles sont sèches, rugueuses, rougeâtres… et vous en avez un peu honte ! Essayez la cire d’abeille. Grâce à sa richesse en vitamine A, elle hydrate et protège la peau des agressions, sur le long terme.

En pratique : Au bain-marie, faire chauffer 10g de cire d’abeille avec 15g de beurre de karité. Dès que la préparation est fondue, la sortir du feu et laisser refroidir. La mettre dans un pot et y ajouter 5g de glycérine, 5 gouttes d’huile essentielle de lavande et 5 gouttes d’huile essentielle de santal. Mélanger et appliquer sur les mains.
Pour accélérer la cicatrisation

 La cire d’abeille est conseillée en cas de cicatrices. D’abord, elle possède des propriétés anti-inflammatoires qui apaisent la blessure. Ensuite, comme elle est riche en vitamine A, elle nourrit la peau et facilite la cicatrisation.

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 ml d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur la cicatrice fermée en massant pour faire pénétrer.
Pour ne plus avoir la peau sèche
L’hiver, la peau est agressée par le froid. Heureusement la cire d’abeille est là ! Parmi ses vertus thérapeutiques naturelles, il y a l’imperméabilité. Comme elle est occlusive, elle retient l’eau et forme un film étanche sur la peau. Une stratégie nourrissante naturelle et efficace contre le froid.

En pratique : Mélanger une cuillère à café de cire d’abeille blanche et deux cuillères à soupe de lanoline. Ajouter trois cuillères à soupe d’huile d’olive, une cuillère à soupe de gel d’aloe vera et deux cuillères à soupe d’eau de rose. Faire chauffer le tout au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Mettre la préparation dans un pot et badigeonner la peau.

Pour de jolies lèvres toute l’année

 Parmi les secrets de beauté naturels issus de la ruche, il y a le baume à lèvres à la cire d’abeille. Très hydratant, il soigne les gerçures fréquentes en hiver. En été, son action imperméable sert de protection contre le vent et le soleil. Une solution naturelle intemporelle !

En pratique : Faire fondre de la cire d’abeille au bain-marie et y ajouter 10 gouttes d’huile d’amande douce. Une fois la préparation bien liquide, la verser dans des petits contenants. Appliquer sur les lèvres dès que nécessaire.
Pour soigner l’eczéma sec

Rougeurs, démangeaisons, croûtes… L’eczéma est une maladie inflammatoire de la peau qui touche 2 à 6% de la population. La cire d’abeille est l’un des composants principaux du « cérat de galien » appelé aussi « cold cream » recommandé pour les personnes atteintes de cette maladie. Inventée au IIe siècle, ce remède est connu pour la fraîcheur qu’il laisse sur la peau. Il soulage rapidement les démangeaisons et soigne les affections cutanées. Il se fabrique aisément à la maison.

En pratique : Dans un récipient, mélanger 7g de cire d’abeille, 17g d’amande douce et 26 gouttes d’huile florale de rose. Mettre le tout à chauffer à feu doux au bain-marie et retirer dès que la cire est fondue. Fouetter la préparation et verser le tout dans un pot. Mettre au frais. Appliquer sur les démangeaisons à volonté.
Attention : Vérifier l’état de la crème régulièrement avant usage car elle se conserve mal. Il ne faut plus l’utiliser si elle est rance.

Laquelle choisir ?

Composant de nombreux produits cosmétiques, la cire d’abeille est aussi utilisable pure et à la maison. Il en existe deux types.
La cire d’abeille jaune : Elle doit sa couleur au pollen des fleurs butinées par les abeilles. Naturelle et pure, c’est celle qu’il faut choisir pour les soins de la peau.
La cire d’abeille blanche :  Elle est surtout utilisée dans les produits industriels pour lustrer les meubles, le bois. Pour la créer il y a deux moyens. Le premier est naturel : on la blanchit à la lumière. La deuxième blanchit la cire chimiquement à l’aide d’agents oxydants.
Où s’en procurer : Pour un produit naturel et non chimique il vaut mieux se procurer de la cire d’abeille à sa source c’est-à-dire, à la ruche. De nombreux apiculteurs en vendent, ils sauront vous conseiller. Sinon la cire d’abeille est aussi vendu dans les magasins biologiques..

Source : www.medisite.fr/medecines-douces-cire-dabeille-5-bienfaits

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14
Avr
2014

Apithérapie : L’abeille est mon amie

 

Les abeilles, exemples de propreté.

On connaissait les abeilles travailleuses, voici les abeilles guérisseuses . Les scientifiques s’intéressent de plus en plus aux produits issus de la ruche. Antiseptique, fortifiant, agent protecteur ou encore vasodilatateur, ces derniers ont des qualités thérapeutiques assez surprenantes. La prochaine fois que vous croisez une abeille, remerciez-la.

L’homme cultive les produits de la ruche depuis l’antiquité. Par pur plaisir ? Non. Certes, le miel fait partie de ces choses goûteuses que la nature nous offre et a longtemps été utilisé pour conserver les aliments. Néanmoins les produits de la ruche possèdent bien des propriétés thérapeutiques qui font de cette dernière une véritable pharmacie naturelle. Cela a donné naissance à l’apithérapie, une médecine alternative qui utilise exclusivement le miel, la gelée royale, la propolis mais aussi le venin pour soigner les malades.

Le plus consommé

Le miel, nutriment sucré obtenu à partir du nectar ou du miellat est sûrement le produit de la ruche le plus connu pour ses qualités thérapeutiques. Il est un puissant antioxydant qui permet de mieux lutter contre des maladies communes comme le rhume ou la grippe en renforçant le système immunitaire. Cette qualité, couplée au sucre, aux vitamines, aux minéraux et oligo-éléments contenus dans le miel en fait un « combustible » idéal pour le cerveau.

D’autre part, son acidité, son taux de sucre très élevé, ses enzymes et sa faible teneur en eau font du miel un antiseptique par excellence. À ce titre, le miel est un cicatrisant reconnu par les scientifiques et est couramment utilisé pour se débarrasser de bactéries indésirables nichées dans le tube digestif.

Un repas royal

Des abeilles autour d'une alvéole de gelée royale

Des abeilles autour d’une alvéole de gelée royale

La gelée royale est un savant mélange de pollen et de sécrétions hormonales des nourrices, utilisée pour nourrir les plus jeunes larves et la reine. Elle est un descompléments alimentaires les plus riches que l’on puisse trouver dans la nature. Produit selon les besoins de la ruche, ce liquide blanchâtre est difficile à récolter, un prélèvement trop important mettant en péril la survie de la ruche. Elle est un concentré de protéines diverses, d’acides aminés, de lipides, de sucre, d’oligo-éléments et de vitamines (elle est le produit naturel ayant une teneur en vitamine B5 la plus élevée que l’on puisse trouver dans la nature).

La gelée royale est donc idéale en cas de fatigue physique ou mentale ou lors d’une période de convalescence.

Propolis : la multifonctionnelle

La propolis est une substance gommeuse issue d’un mélange de cire d’abeilles de résine végétale et de différents produits trouvés dans la nature. Contrairement au miel ou à la gelée royale, la qualité de la propolis dépend directement de l’environnement de l’abeille, à ce titre il convient de faire attention à sa provenance en cas de consommation. Utilisée initialement comme enduit sur les parois de la ruche pour désinfecter cette dernière, la propolis est aussi un antibactérien et un puissant conservateur – les égyptiens s’en servaient pour leurs momies.

Les huiles essentielles qu’elle contient ont un effet anesthésiant, c’est pour ces raisons entre autres que la propolis est utilisée pour assainir et cicatriser les plaies en usage externe et contre différents types d’infections internes, de la gingivite à l’otite en passant par l’angine.

Ce qui ne tue pas rend plus fort

L'abeille est retirée délicatement à la suite d'une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

L’abeille est retirée délicatement à la suite d’une piqûre médicale pour ne pas la tuer.

Le venin, composé en partie de mellitine (ou melittine), favorise la circulation du sang en régulant la pression sanguine et en augmentant la production de globules rouges. La mellitine a par ailleurs une action anti-inflammatoire qui, couplée aux effets analgésiques des autres composantes du venin, en fait un traitement naturel contre les inflammations des articulations, des muscles et des tendons. Il possède en outre des propriétés antiseptiques – à la fois bactéricide, antifongique et antibiotique.

Le venin d’abeille est utilisé pour traiter des maladies inflammatoires comme la tendinite, des affections rhumatismales et arthritiques chroniques ou encore la sclérose en plaque.

L’apithérapie, toujours considérée comme une médecine alternative à déjà ses adeptes, y compris chez les scientifiques. À ce titre, la Roumanie fait figure de pionnière puisque depuis 1974, elle dispose d’un Institut de recherche et de développement apicole. Elle est par ailleurs un des rares pays au monde où des cours d’apithérapie sont proposés dans les formations médicales classiques.

Source : www.allo-medecins.fr/apitherapie-l-abeille-est-mon-amie

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09
Avr
2014

Les abeilles meurent plus dans les pays du nord de l’Europe

Pire destination pour les abeilles? La Belgique. La mortalité des abeilles est plus importante dans les pays du nord de l’Europe, selon le premier rapport EPILOBEE de la Commission européenne. 

 
Les abeilles meurent davantage au Nord de l’Europe qu’au Sud. C’est ce qui ressort du rapport EPILOBEE dévoilé lundi par la Commission européenne à Bruxelles.
 
La Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 % sur les périodes hivernales et estivales. Notre voisin est suivi par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %) et la Finlande (29,8 %). La France se retrouve en cinquième position avec un taux de mortalité à 27,7 %.

Le problème est moins inquiétant pour les pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l’Italie (7,6 %) ou l’Espagne (16,3 %), toujours sur la moyenne des périodes hivernales et estivales.

Selon le rapport, la France est le mauvais élève concernant la période apicole, entre le printemps et l’été 2013. La mortalité des abeilles y est la plus élevée : 13,6 %. Elle est le seul pays à franchir la barre des 10 % sur les dix-sept États de l’étude. En France, la production de miel est passée de 33 000 tonnes par an en 1995 à un peu moins de 15 000 tonnes en 2013, selon Le Monde.

Pour mener à bien cette enquête pilotée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), et estimer au mieux la mortalité des abeilles, 1 354 « inspecteurs des abeilles » ont visité 31 832 colonies placées dans 3 284 ruches de 17 pays de l’Union européenne. Des ruches qui ont été visitées trois fois : à l’automne 2012, au printemps 2013 et l’été 2013.

Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides (encore) suspectés

Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides sont  (encore) suspectés. C’est la première fois qu’a lieu une enquête d’une telle importance sur le déclin des abeilles, ces insectes pollinisateurs indispensables à 84 % des végétaux cultivés en Europe. Mais associations et syndicats d’apiculteurs reprochent au rapport de ne pas faire mention une seule fois, dans la trentaine de pages, des pesticides et des insecticides qui favorisent la mortalité des abeilles.

« Le projet n’a pas intégré la détection de pesticides »

En réponse, l’ANSES a tenu a rappeler que « EPILOBEE a centré son travail, pour ses deux premières années de fonctionnement, sur la mise en place de critères harmonisés de mesure de l’affaiblissement des colonies ». L’Agence, qui explique que le projet « n’a pas intégré, à ce stade, la détection de pesticides », reconnait toutefois qu’il devrait « être complété pour prendre en compte l’ensemble des facteurs potentiellement à l’origine des phénomènes de mortalité constatés » comme le type d’agriculture pratiqué près des ruches.

Le prochain rapport EPILOBEE pourrait donc prendre en compte l’impact des pesticides ainsi que les résultats du moratoire, entré en vigueur le 1er décembre, qu’a pris Bruxelles à l’encontre de trois insecticides impliqués dans le déclin des abeilles, comme le rappelle Le Monde.

Il manquerait 7 milliards d’abeilles

Le rapport EPILOBEE sort quelques jours après la Troisième semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation qui a eu lieu du 31 mars au 2 avril 2014. L’occasion de rappeler qu’il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser les champs européens.

Vidéo à voir : https://www.youtube.com/video/abeilles

Source : www.sudouest.fr/les-abeilles-meurent-plus-dans-les-pays-du-nord-de-l-europe

 

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07
Avr
2014

Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche

Miel, l'art des abeilles, l'or de la ruche

Trésor de la nature, symbole de douceur, de prospérité et d’abondance, le miel est une merveille. Mais savez vous comment travaillent les abeilles pour produire ce délicieux nectar ? C’est ce que vous proposent de découvrir les éditions de l’Homme avec l’ouvrage Miel, l’art des abeilles, l’or de la ruche.

Vous y découvrirez tout ce que vous devez connaître des abeilles et de leur organisation qui aboutit à la production du miel. Vous serez sans doute surpris de découvrir l’extraordinaire variété de plantes et de fleurs butinées qui donnent des miels aux couleurs, aux textures et aux saveurs si différentes. Et le miel n’est pas le seul trésor de la ruche. Propolis, cire, gelée royale, pollen sont autant de sources de bienfaits pour notre santé.

L’ouvrage vous propose également de découvrir les joies de la cuisine au miel à travers une cinquantaine de recettes délicieuses et n’imaginez pas qu’il ne s’agit que de desserts ! Vous retrouverez le miel dans des boissons, des entrées, des plats et des desserts évidemment. Vous y apprendrez également les merveilleux accords entre miel et fromages.

Un ouvrage à se procurer de toute urgence pour comprendre pourquoi il est si important de protéger les abeilles et les trésor qu’elles produisent au quotidien. En cette semaine du développement durable, apportez votre pierre à l’édifice en consommant bio ou en jardinant sans utiliser de pesticides.

par Nicolas Depardieu, Jeudi 3 avril 2014

Source : www.zegreenweb.com/miel-l’art-des-abeilles-l’or-de-la-ruche

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31
Mar
2014

Parrainer une ruche, c’est possible !

Parrainer une ruche, c’est possible !

 Article du 28/03/2014 paru dans MesCoursesPourLaPlanète.com

 

« On sait l’importance capitale des abeilles pour l’équilibre des écosystèmes et le rendement de l’agriculture. Pourtant, ces pollinisatrices sont chaque jour un peu plus menacées. En cause : l’utilisation des pesticides dans une agriculture toujours plus intensive. Alors qu’un label vient d’éclore pour promouvoir les systèmes de production respectueux des pollinisateurs, d’autres initiatives se développent pour enrayer la disparition progressive des abeilles. Citons la start-up rochelaise Un Toit pour les Abeilles qui, depuis 2010, permet aux particuliers et entreprises de parrainer des ruches. Il vous en coûtera au moins 8 euros par mois (96 euros sur une année) pour parrainer 4 000 abeilles, soit 10% d’une ruche. En échange, on reçoit 6 pots de miel par an avec son nom inscrit dessus et un suivi de sa ruche – localisée à la Rochelle ou ailleurs dans l’Hexagone. Bonne nouvelle ! Le concept a séduit de nombreuses entreprises : elles sont désormais 300 à avoir déjà parrainé une ruche. Parmi elles : la marque de cosmétiques bio Pulpe de Vie, Picard… et bien d’autres. Au total, 998 ruches ont trouvé leurs parrains grâce à Un Toit pour les Abeilles et les apiculteurs, sous contrat, sont encouragés à poursuivre leurs activités. Les abeilles travailleuses de cette start-up ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin : il se chuchote qu’une marque de cosmétiques à base de miel verra bientôt le jour… En attendant, on se régale de cette initiative qui a le goût du changement ! »

Mescoursespourlaplanete.com, Le premier guide pratique en ligne de la consommation responsable

Source : www.mescoursespourlaplanete.com/Parrainer_une_ruche.html

 

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27
Mar
2014

La Famille d’Apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles s’agrandit

 Nouveaux Apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles…

 Découvrez le Portrait d’Alexis et Boris, Apiculteurs de la Région Languedoc-Roussillon et venez nombreux, parrainer des ruches chez nos nouveaux apiculteurs.

 Le Rucher du Pas de l’Ase

             
 

Aux abords du Parc National des Cévennes, à 600 mètres d’altitude, dans un petit hameau, la ferme Lo Pas de l’Ase domine les premiers lacets des sources du Vidourle.

 

Ici point de cultures intensives, les châtaigneraies d’autrefois, se mêlent aux ronces, aux bois de chênes et d’acacias, face au soleil, sur un versant sud granitique sculpté de faïsses (cultures en étages).

Le miel récolté est le reflet du paysage cévenol, dont il suit les variations et les floraisons : acacia, ronce, châtaignier, et fleurs de montagnes.

Pressé artisanalement  pour en préserver les arômes, c’est un liquide crémeux doté d’un arôme poly floral de caractère.

Notre rucher, attenant aux jardins et à la maison, se décline en ruches warré et « bruscs », ruches traditionnelles en troncs de châtaignier.

Boris et Alexia ont fait le choix de l’Abeille Noire (apis mellifera mellifera), une abeille rustique, locale, bien adaptée à son environnement, mais aussi par volonté de participer activement à sa préservation.

«  Notre apiculture (bio*) s’inscrit dans un respect complet de l’abeille, le respect d’un équilibre ».

* Demande en cours pour 2 labels,  Nature et Progrès, Ecocert

 

Les abeilles noires sont les meilleures alliées d’Alexia et Boris qui cultivent des variétés anciennes de légumes et des fruits rouges, aidées par leurs 2 ânes.

Un engagement concret dans la préservation de la biodiversité !

Boris et Alexia, l’association complémentaire de l’apiculture et du maraichage bio…

 

      

Boris renoue avec ses racines familiales  en se passionnant pour les pratiques apicoles traditionnelles de la ruche tronc, le « Brusc » cévenol.

Il se forme à l’apiculture au Rucher Ecole du Civam Bio du Gard, puis se reconvertit rapidement.

Il expérimente avec petit rucher d’une vingtaine d’essaims, une apiculture biologique dédiée à l’Abeille Noire, locale, « sauvage » , ou issue de conservatoires, .

Alexia développe une exploitation de maraichage ciblée sur des variétés anciennes, et travaille des terres grâce à ses deux ânes, « fayou » et « castagne ».

Issus d’un environnement paysan, Alexia et Boris se rejoignent sur des centres d’intérêt et des valeurs communes : l’Education Populaire, les savoirs faires paysans, les enjeux écologiques.

Convaincus de la nécessité de « vivre et travailler au pays », au travers d’une approche écologique pensée, qui permet à chacun de développer sa spécificité, tout en travaillant ensemble, ils s’implantent tous deux en Cévennes il y a 2 ans dans une vallée gardoise très préservée.

Ils y trouvent des relations humaines chaleureuses, et surtout un potentiel local fait de terres à l’abandon.

Boris et Alexia se lancent dans leur projet de ferme bio, avec l’appui de quelques amis et voisins.

 

Un lieu dont la vocation sera ouverte à moyen terme sur l’accueil et le partage d’une alternative agricole.

Bienvenue à Alexias et Boris dans la grande famille d’Un Toit Pour Les Abeilles !

 

 

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24
Mar
2014

QUE SONT-ILS DEVENUS ? Les parrains d’abeilles restent fidèles

Malgré une production de miel qui a chuté en 2013 à cause d’un printemps trop peu ensoleillé, Yves et Chantal ont pu maintenir leur concept de parrainage d’abeilles.  Photo N. B.

Malgré une production de miel qui a chuté en 2013 à cause d’un printemps trop peu ensoleillé, Yves et Chantal ont pu maintenir leur concept de parrainage d’abeilles. Photo N. B.

 Yves Robert et Chantal Jacquot, apiculteurs basés à Sennecey-le-Grand, développent en partenariat avec Un Toit Pour Les Abeilles, entreprise rochelaise, un concept original, visant à la sauvegarde des abeilles :
Le parrainage de ruches.
Participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies grâce au parrainage de ruches : un concept étonnant que proposent Yves Robert et Chantal Jacquot, apiculteurs basés à Sennecey-le-Grand.

Concrètement, tout particulier ou entreprise soucieux de la condition de ces insectes peut effectuer une donation régulière (de 8 € par mois pour 4 000 abeilles, à 25 € pour 16 000 abeilles), qui permet aux apiculteurs de développer les ruches. En contrepartie, les donateurs se voient offrir, une fois la récolte effectuée, des pots de miel étiquetés à leur nom ou logo. Des parrains qui peuvent ainsi suivre, puis savourer, le fruit du travail de leurs milliers de filleules noir et or.

Yves et Chantal, qui étaient soutenus par 80 parrains l’an passé, ont réussi à maintenir ces partenariats, sans toutefois en développer davantage en raison d’une saison jugée atypique et difficile. « À cause de la météo très pluvieuse et de l’absence de soleil durant tout le printemps 2013, nous n’avons pu réaliser que la moitié de notre production habituelle. Nous avons donc dû limiter nos engagements vis-à-vis de nouveaux parrains », livre Yves Robert, la récolte de miel se faisant généralement de mai à août.

Une année difficile pour l’apiculture

Les quelque 200 ruches gérées par Yves et Chantal comptaient chacune, l’an passé, une population de 20 000 abeilles en moyenne, contre 40 000 habituellement. « On a pu toutefois limiter les pertes de production avec un miel d’été de bonne qualité, les abeilles ayant pu butiner sur d’autres choses intéressantes comme du tilleul, du trèfle, du châtaignier », rassure Yves, qui se dit optimiste pour cette année 2014, marquée par un printemps en avance et pour l’instant très ensoleillé. La production pourrait ainsi retrouver des couleurs et satisfaire de nouveaux parrains…

Outre la production de miel, Yves et Chantal proposent des stages d’initiation à l’apiculture, formation qu’ont suivie tout récemment les paysagistes de la ville de Mâcon, sensibilisés sur les bonnes pratiques respectueuses des abeilles.

« L’apiculture, tout comme l’agriculture au sens large, devrait être plus artisanale, plus humaine, et se rapprocher davantage des gens. C’est elle qui nous nourrit et entretient les paysages… », rappelle l’apiculteur passionné.

Contact www.untoitpourlesabeilles.fr et www.culturenature71.com. Tél. 06.87.14.90.66. Le prochain stage d’initiation à l’apiculture bio se déroulera les 24 et 25 mai.

Source : http://les-parrains-un-toit-pour-les-abeilles

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24
Mar
2014

POURQUOI LE MIEL SE CONSERVE-T-IL « ÉTERNELLEMENT » ?

 

 En produisant du miel, les abeilles retirent une grande quantité d’eau du nectar récolté sur les fleurs, ce qui permet d’éviter la fermentation.

 Mais le miel contient surtout plusieurs facteurs antibiotiques naturels, qui empêchent le développement des bactéries.

C’est donc le seul aliment qui ne périme jamais, à condition qu’il soit conservé dans un endroit sec.

On raconte même que du miel vieux de 2000 ans retrouvé dans les pyramides égyptiennes est encore propre à la consommation (même s’il n’a plus aucun goût).

Après plusieurs années de conservation, le miel a simplement tendance à se solidfier, mais il suffit de le chauffer pour lui rendre son aspect liquide.

Ainsi, la date limite d’utilisation optimale indiquée sur les pots de miel est purement conventionnelle.

 

Source : http://pourquoi-le-miel-se-conserve-t-il-eternellement

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14
Mar
2014

14 faits qui font de nos abeilles les véritables super-héroïnes de notre planète

14 faits qui font de nos abeilles les véritables super-héroïnes de notre planète

Les abeilles sont de merveilleuses pollinisatrices et productrices de miel qui ravivent nos papilles. Mais imaginez-vous seulement toutes les incroyables choses qu’elles sont capables d’accomplir ? DGS vous fait découvrir 14 raisons qui démontrent que nos abeilles sont de super-héroïnes !

 1. Elles peuvent détecter les champs magnétiques des fleurs.

L’électro-réception aide les abeilles à détecter quelles fleurs ont déjà été perquisitionnées pour leur nectar.

2. Elles résistent 30 fois à la pression qu’exerce la gravité sur elles lorsqu’elles secouent les fleurs pour en faire jaillir le pollen.

3. Elles peuvent flairer les mines terrestres.

Des chercheurs en Croatie ont formé une équipe d’abeilles à renifler les mines terrestres en leur faisant associer l’odeur de la TNT à celle du sucre. Leur odorat étant très puissant, elles peuvent détecter des odeurs jusqu’à 4,5 km de distance.

4. Elles sont connues pour travailler comme « biodétectives », en gardant un œil sur la pollution dans les aéroports allemands.

Le miel des abeilles qui patrouillent à l’aéroport international de Düsseldorf, ainsi que dans sept autres, est utilisé pour tester certaines choses comme les hydrocarbures et les métaux lourds dans l’air.

5. Elles sont capables de voler au-dessus de l’Everest.

Dans un article de la revue Biology Letters, les scientifiques ont découvert que les abeilles alpines pouvaient soutenir un vol stationnaire à une altitude de plus de 9000 m, plus élevée que le mont Everest.

6. Elles peuvent transporter près de la moitié de leur poids en pollen.

Avec une grande détermination.

7. Elles jouissent des lois de la physique pour confectionner d’incroyables nids en pavage hexagonal.

La construction des nids commence de manière circulaire, puis la tension de surface façonne les cellules dans une forme hexagonale .

8. Les aimants sont leur kryptonite.

En attachant des petits morceaux d’acier sur les abeilles tout en agitant des aimants près d’elles trois fois par minute, des scientifiques désireux d’étudier les effets de la privation de sommeil sur les abeilles ont découvert qu’elles étaient capables de rester éveillées toute la nuit.

9. Leur cerveau est capable de résoudre des problèmes mathématiques.

Quand elles rencontrent un certain nombre de fleurs, elles mettent au point le parcours le plus rapide entre toutes les fleurs différentes à butiner.

10. Les abeilles peuvent reconnaître et distinguer les visages humains.

Les scientifiques ont formé des abeilles à reconnaître une photo d’un visage en particulier en leur donnant une récompense à la fin. Près de 90 % du temps la récompense est obtenue, bien qu’elles n’aient que 0,01 % des neurones qu’ont les humains.

11. Leurs ailes battent 230 fois par seconde.

12. Elles goutent le pollen avec leurs pattes.

Mais aussi avec leur bouche et leurs antennes. Quand les scientifiques tamponnaient les pattes des abeilles avec des solutions contenant du saccharose, du sel et de l’amertume, elles étaient en majorité attirées vers le sel, plus que les autres.

13. Elles sont impitoyables envers leurs ennemis

Les abeilles sans dard, en Australie, momifient vivants les scarabées qui se brisent dans leurs ruches.

14. Elles nous sauvent de la famine chaque jour.

Un tiers de la nourriture que nous mangeons, directement ou indirectement, s’appuie sur les abeilles.

Non seulement les abeilles ont des talents inimaginables mais en plus elles les mettent au service de l’Homme, qu’elles sauvent chaque jour de la famine. Nous leur sommes très reconnaissants. Et vous, imaginiez-vous que les abeilles avaient autant de talents ?

Source : dailygeekshow.com/nos-abeilles-de-notre-planete

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11
Mar
2014

Entomologie : abeilles

ENTOMOLOGIE Les abeilles goûtent le sucré et le salé avec leurs pattes

On sait que les insectes disposent de capteurs gustatifs sur leurs trompe, antennes, ailes et mêmes pattes, mais chez l’abeille, la faculté à percevoir les goûts avec ces dernières n’avait pas encore été étudiée en détail. Une équipe franco-chinoise vient de montrer que des neurones hautement sensibles aux sucres équipent les deux ongles terminaux des pattes antérieures (voir photo).

Plus surprenant, dans les segments précédant ces ongles, les chercheurs ont identifié des récepteurs aux solutions salines si sensibles qu’ils permettent à l’animal de sentir le sel, nécessaire à son métabolisme, en volant à la surface de l’eau. Ces travaux n’ont pas mis en évidence de récepteurs de goût amer. Ils montrent que si un goût attrayant et une saveur moins attirante sont proposés à chacune de ses pattes avant, l’abeille étirera plus sa trompe si elle perçoit d’abord une substance plaisante que dans l’ordre inverse.

Source : http://www.lemonde.fr/sciences/entomologie/abeilles

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10
Mar
2014

Bee Friendly

La mortalité des colonies d’abeilles avoisine les 30% en France. Elles sont victimes en partie des pesticides. Pour enrayer l’hécatombe, les apiculteurs proposent un nouveau label aux agriculteurs. les consommateurs sont concernés.

L’utilisation de pesticides provoquerait la disparition de plus de 300.000 colonies d’abeilles par an en France © Maxppp

Les français aiment leur miel. Malheureusement, nous sommes obligés d’importer plus de la moitié de ce que nous consommons. Les abeilles se portent mal et les apiculteurs sont dans l’incapacité de répondre à la demande. Empoisonnées par les pesticides, affaiblies, dévorées par le frelon asiatique qui en est friand, les abeilles sociales de nos ruches mais aussi les abeilles sauvages disparaissent. Toutes les abeilles, et il y en a 1.000 espèces environ, sont concernées.

Or, les abeilles sont indispensables. Pour le miel certes, mais on leur doit aussi une grande partie de notre alimentation. 80% des plantes à fleurs en ont besoin pour la pollinisation. 2013 aura été l’année de la récolte la plus faible jamais connue en France.

Le miel français n’a pas besoin de consommateurs. Il a besoin de productrices. La mortalité des colonies avoisine les 30% en France. Alors, pour promouvoir « les produits respectueux de l’abeille » et en partenariat avec les organisations apicoles européennes, L’Union nationale de l’apiculture française a annoncé le lancement d’un nouveau label destiné aux agriculteurs, le label « Bee friendly ».

Les apiculteurs espèrent que le label « Bee friendly » sera plébiscité par les consommateurs. L’agriculteur, ami des abeilles, et désirant être labellisé, sera audité par un organisme indépendant. Des dossiers ont déjà été déposés.

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05
Mar
2014

Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire naturel pour le cycliste

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

La ruche, et ses artisanes les abeilles, nous fournissent des substances naturelles, qui sont de véritables pépites nutritionnelles, en même temps que de précieux remèdes. On connait le miel, un aliment universellement adopté, dont l’homme se partage la consommation avec d’autres animaux.

Deux types de miel

On distingue deux types de miels en fonction de l’origine de ces liquides : le miel de « nectar » et le miel de « miellat »

Miel « liquide » ou miel « solide » : quand choisir l’un plutôt que l’autre ?

Plus la teneur en fructose est élevée, plus il restera liquide longtemps (ex. miel d’acacia) et plus il aura une saveur sucrée (le fructose ayant le pouvoir sucrant le plus élevé). Plus la teneur en glucose est élevée, plus il cristallisera vite (ex. miel de colza) et moins il aura une saveur sucrée. Un miel plus riche en fructose (donc plus « liquide ») possède un index glycémique plus bas (ses « sucres » font modérément monter le taux de sucre dans le sang).

Un miel plus riche en glucose (donc plus « solide ») possède un index glycémique plus élevé (ses « sucres » font plus rapidement monter le taux de sucre dans le sang). Exemple le miel d’acacia (44% de fructose) est crédité d’un index glycémique de 32 tandis qu’il est de 80 pour le miel mille fleurs.

Les miels liquides, du fait de leur index glycémique bas, seront davantage indiqués en préparation ou dans la durée d’un effort physique en raison de leur impact modéré sur la glycémie et des propriétés du fructose (sucre « lent » donc moindre risque d’hypoglycémie réactionnelle). Les miels solides, du fait de leur index glycémique élevés, seront davantage indiqués en récupération d’un effort physique, en raison de la mise à disposition immédiate du glucose au profit de la régénération du stock glycogénique musculaire.

Dossier : Compléments alimentaires : Une aide à l’entrainement pour le cycliste ?

Rappelons, dans tous les cas, que la présence inévitable de glucose dans le miel (entre 22 et 41%) produit une hausse infaillible de la glycémie, qu’il conviendra de prendre en compte, notamment chez les personnes diabétiques.

Intérêt nutritionnel, intérêt gustatif  ou intérêt biologique : Comment faire son choix ?

Le miel, bien que produit 100% naturel, appartient clairement à la famille alimentaire des « produits sucrés » (sucres, confitures, sirops…) puisqu’il est constitué à plus de 80% de sucres et entre 15 et 18% d’eau, ce qui ne laisse plus beaucoup de place, avouons le, pour le reste. A l’exception des miels de miellat, qui sont un peu plus riches en acides aminés, vitamines et sels minéraux, l’apport en autres molécules, aux quantités usuellement consommée, est anecdotique. L’intérêt nutritionnel du miel est donc avant tout énergétique, ce qui le prédestine, entre autres, aux sportifs.

Ses sucres (glucose et fructose) sont deux sucres instantanément assimilables, car simples (on parle « d’oses »), en comparaison par exemple au saccharose (sucre traditionnel de table) qui est un di-ose (composé de 2 molécules reliées entre elles par une liaison chimique). Ce dernier nécessite un léger travail de digestion pour scinder les 2 molécules dont il est constitué avant leur assimilation. Les miels plus riches en fructose ménagent davantage la glycémie que les miels riches en glucose.

Conclusion : diététiquement parlant, un miel de miellat, plutôt liquide (comme par exemple le miel de châtaignier) semble être celui qui offre, pour le sportif, la palette nutritionnelle la plus fournie.

Heureusement, l’attrait du miel ne se limite pas à son seul intérêt diététique. Il y a l’intérêt gustatif et organoleptique, indéniable (que les professionnels du métier sauront bien mieux exprimer que nous). Il y a aussi l’intérêt biologique (ou thérapeutique), à savoir son bénéfice pour la santé. Dans ce dernier domaine, le miel se démarque nettement des autres produits sucrés, puisqu’on lui prête quelques vertus, que ne semblent pas posséder les autres produits sucrés :

une activité antibactérienne et antiseptique

Le miel complément alimentaire pour le cycliste

L’activité antibactérienne et antiseptique serait due à la présence de plusieurs facteurs antibiotiques naturels :

  • les inhibines
  • et les défensives (il s’agit en réalité de « traces », qui viendraient de la propolis, une substance présente dans toute la ruche et dans la tapisserie des alvéoles).

Les inhibines sont de puissants bactériostatiques, c’est-à-dire qu’ils empêchent le développement des bactéries sans les détruire (ils freinent ou inhibent la reproduction des bactéries). Les défensines jouent quant-à elles un rôle chez l’homme, dans le système immunitaire (un dysfonctionnement de cette molécule provoque des maladies chroniques). Néanmoins, les propriétés bactériostatiques du miel pourraient tout simplement être attribuées à son acidité et de sa densité élevée (40% plus lourd que l’eau).

Dossier : Les compléments alimentaires naturels pour le cyclisme

une activité antioxydante large

Cette activité antioxydante est reliée à la présence de flavonoïdes, dotés de multiples et intéressantes propriétés physiologiques, de substances aromatiques et de matières pigmentaires, spécifiques à chaque miel. Les antioxydants du miel permettent au sportif de lutter contre les radicaux libres (résidus de la consommation d’oxygène, la pollution, l’exposition solaire…), des molécules hautement responsables du vieillissement cellulaire. Une suragression de l’organisme aux radicaux libres expose au risque de stress oxydatif.

un effet prébiotique

L’activité « prébiotique » (c’est-à-dire « favorable à la vitalité ») du miel, résulte de la présence dans celui-ci de glucides non assimilables par notre organisme. En traversant notre organisme, ces glucides non assimilables ont pour effet de stimuler la microflore intestinale et de la vitaliser. Rappelons que cette microflore intestinale, constituée de bifidobactéries et lactobacilles…, est le garant d’une bonne absorption des nutriments dans le colon, au premier rang desquels les minéraux (en particulier le calcium et le magnésium) et de l’intégrité du système immunitaire (la barrière intestinale étant le 1er rempart contre les agresseurs venant de l’extérieur). Autant de propriétés très utiles pour le sportif.

et les autres vertus : mythe ou réalité ?

S’agissant du contenu en enzymes, souvent mis en avant comme argument commercial, les professionnels du secteur estiment qu’à l’échelle du système digestif humain, les quantités sont insignifiantes (rappelons néanmoins qu’il convient de ne pas faire chauffer le miel à plus de 40°c, sous peine de lui faire perdre une partie de ses enzymes).

Enfin, en fonction de l’origine des miels (fleurs), des vertus thérapeutiques hypothétiques peuvent venir s’ajouter au cas par cas, tel que le drainage hépatique (action stimulante sur le foie du miel de romarin), la prévention des lithiases biliaires (miel de bruyère), des ulcères à l’estomac, de la gastroentérite (miel de lavande surtout), le confort digestif, notamment en cas de transit paresseux, le miel ayant un effet légèrement laxatif (miel d’acacia)…Même si tous les effets attendus ne sont pas totalement au rendez-vous, selon l’expression consacrée : ça ne peut pas faire de mal !

Source : www.nutri-cycles.com/le-miel-complement-alimentaire-naturel-du-cycliste

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04
Mar
2014

Food Art : Des sculptures en cire d’abeille

 

Aganetha Dyck réalise des sculptures avec l’aide des abeilles en les laissant déposer leur cire sur des objets et des figurines endommagés. La rédaction de meltyFood vous décrypte ces œuvres de food-art.

miel

Le food-art nous réserve toujours d’originales surprises ! Alors que certains remplacent des blessures faciales par des bonbons, d’autres font appel à l’aide des abeilles pour laisser libre cours à leur créativité. C’est le cas de l’artiste canadienne Aganetha Dyck, disposant des objets dans les ruches “pour que les abeilles se les approprient”. En bref, les abeilles apportent leur contribution à l’oeuvre d’art en déposant leur cire sur les figurines endommagées. Le résultat ? Des sculptures époustouflantes habitées par la cire d’abeille.“Je choisis des objets endommagés, car les abeilles sont des êtres méticuleux, elles réparent en permanence tout autour d’elles et font attention aux détails”confie Aganetha Dyck. La rédaction de meltyFood est épatée par le potentiel de ces insectes à miel !

Aganetha Dyck
Aganetha Dyck

Food Art : Aganetha Dyck

Aganetha Dyck

Aganetha Dyck

 

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20
Fév
2014

A La Rochelle, on peut devenir le parrain des abeilles

Article Sud Ouest du mercredi 19/02/2014

La PME rochelaise compte 998 ruches dans son parc, que financent 300 entreprises et 4 000 particuliers. Un espoir pour un secteur apicole fragilisé.

 

A La Rochelle, on peut devenir le parrain des abeillesLes ruches sont implantées à La Rochelle, Charron et partout où il y a de la demande, mais toujours en France.© PHOTO 

 

PHOTO XAVIER LÉOTY

La production de miel a chuté de 40 000 tonnes à moins de 10 000 en l’espace de quinze ans, en France, sous l’effet des pesticides et de la concurrence des miels à bas coût venus de l’étranger. Et le printemps très pluvieux de l’an dernier a douché les derniers espoirs de voir la production nationale se redresser au bénéfice d’un regain d’intérêt pour le « made in France ». De quoi filer le bourdon à plus d’un apiculteur… Mais dans ce contexte morose, Un Toit pour les abeilles fait clairement figure de petit rayon de soleil.

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Une croissance soutenue

Le potentiel de jepartage.fr
Régis Lippinois n’en est pas à sa première aventure d’entreprise. En 1999, il crée une association pour organiser et développer le covoiturage sur Internet qui aboutit, en 2006, à la création de l’entreprise Ecolutis rachetée, l’an dernier, par la SNCF. Le partage, c’est son credo et son fonds de commerce. Le Rochelais a ainsi acquis les droits de jepartage.com, un concept qu’il décline déjà sur Internet sous différentes formes, comme autant de galops d’essai. jepartagemonjardin.fr met ainsi en relation ceux qui ont un terrain qu’ils n’exploitent pas et ceux qui cherchent une parcelle pour faire un potager. Jepartagemonbureau.fr vise à rapprocher les entreprises qui souhaitent louer les mètres carrés dont elles n’ont pas l’usage et des entrepreneurs en quête de place. Le site jepartagemongarage.com peut permettre, par exemple, à quelqu’un qui vient travailler à La Rochelle tous les jours, à 8 heures, de se garer dans le garage de quelqu’un dont le garage se vide à la même heure et reste inoccupé jusqu’au soir… Des concepts innovants qui peuvent donner lieu à des créations d’entreprises, peut-être, un jour. C’est en tout cas comme ça qu’a démarré Écolutis avant de prendre un essor national…

La start-up rochelaise de l’écologie, créée en 2010 par Régis Lippinois et Olivier Demaegdt, a réalisé un chiffre d’affaires de 570 000 euros l’an dernier, en hausse de 20 % (+40 % si on intègre toutes les ventes). Après des années 2012 à +52 % et 2011 à +47 %, « on reste sur une forte croissance », assure Régis Lippinois.

Le concept est, il est vrai, particulièrement innovant. La petite entreprise, qui emploie quatre salariés aux Minimes, propose aux entreprises comme aux particuliers de participer à la sauvegarde des abeilles – les apiculteurs et… le monde : ne dit-on pas que sans les abeilles, l’humanité n’aurait plus que quatre ans à vivre faute de pollinisation des cultures – en parrainant des ruches ! Comment ça marche ? Une ruche compte environ 40 000 abeilles. La SARL propose aux particuliers d’en parrainer tout ou partie, à partir de 96 euros par an. En échange, ils reçoivent une certaine quantité de pots de miel à leur nom, à chaque récolte.

Même chose pour les entreprises, qui payent entre 800 euros pour une ruche classique et 3 000 euros pour un essaim posé sur leur toit. La concession Porsche d’Aytré, par exemple, a choisi cette dernière formule. Localement, la SARL Un Toit pour les abeilles compte aussi parmi ses clients l’éco-concession Toyota.

Des enseignes nationales ou internationales telles qu’Arkopharma, un laboratoire spécialisé dans les médicaments naturels, ou bien comme le groupe Auchan ont également souscrit. Faut-il y voir un alibi écologique ou la marque d’un vrai militantisme en faveur de la biodiversité et du développement durable ? Régis Lippinois dit veiller au grain, pour qu’un pollueur notoire ne s’achète pas une image à bon compte, sans être trop exigeant. « Nous sommes aussi une entreprise. » À ce jour, Un Toit pour les abeilles compte tout de même 300 entreprises parmi ses clients, ainsi que 4 000 particuliers, pour un total de 998 ruches parrainées et localisées à La Rochelle, à Charron, dans le Marais poitevin et un peu partout dans l’Hexagone mais rien qu’en France. « Il y a un vrai savoir-faire dans notre pays qu’il faut défendre. » Les apiculteurs concernés sont sous contrat. Et la PME les aide financièrement à produire.

Vers des cosmétiques

Alors, c’est sans doute peu de chose au final au regard des importations en provenance d’Asie qui déferlent, chaque année sur le marché français. Mais d’autres entreprises et associations ont vu le jour, depuis 2010 et la création d’Un Toit pour les abeilles, sur le même principe. Le gérant de la SARL en a compté 40. Ce qui constitue un atout pour l’apiculture française. Mais crée également les conditions d’une concurrence potentiellement redoutable. Les associations ont en effet la possibilité de proposer une déduction fiscale de 70 % aux « parrains », pas les entreprises. La start-up rochelaise sait pouvoir profiter, quelque temps encore, du fait d’avoir été pionnière. Mais, jamais à court d’idées (lire ci-contre), son patron la prépare déjà à élargir sa gamme. Un Toit pour les abeilles devrait ainsi lancer sa marque de cosmétiques à base de miel en fin d’année.

Source :

www.sudouest.fr/un-toit-pour-les-abeilles-fait-son-miel-du-parrainage

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20
Fév
2014

Apiculture – Une filière en péril

En 2013, la production française de miel a atteint son niveau historique le plus bas. Une fois de plus, les apiculteurs pointent du doigt la toxicité des insecticides néonicotinoïdes.

 Apiculture en péril
 Le constat est sans équivoque : depuis 1995, la production de miel en France n’a cessé de décliner pour atteindre 15 000 tonnes l’an dernier. « C’est la récolte la plus faible jamais connue »,constatait Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) au cours d’une conférence de presse à Paris le 11 février 2014. Pour expliquer ce triste record, la profession met en avant la conjonction de conditions météorologiques particulièrement défavorables en 2013 avec les effets récurrents des insecticides dans les zones de grandes cultures de colza et de tournesol. Comme dans d’autres pays d’Europe ou aux États-Unis, l’apiculture française est confrontée à une augmentation record de la surmortalité des abeilles qui avoisine aujourd’hui 30 % en moyenne par an (au lieu de 5 % en temps « normal »). Autrement dit, une ruche sur trois disparaît chaque année. Ce  phénomène, connu sous le nom de « syndrome d’effondrement des colonies » ou CCD (Colony Collapse Disorder), coïncide avec l’apparition en France des insecticides nicotinoïdes au milieu des années 90. Très largement utilisés dans l’agriculture, ces produits neurotoxiques enrobent la semence et libèrent leurs principes actifs dans la sève, y compris des fleurs dans lesquelles les abeilles vont puiser le nectar et le pollen.

Les apiculteurs constatent alors des troubles de comportements dans leurs colonies d’abeilles. Parce que ces produits perturbent leur système nerveux, les butineuses ne retrouvent plus le chemin de la ruche. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neuro-végétatives qui entraînent la mort à plus ou moins long terme.

Bien que les fabricants aient nié dès le départ les effets délétères de ces nouveaux insecticides, de plus en plus d’études scientifiques sont venues confirmer les observations des apiculteurs. C’est ainsi qu’en 2003 et en 2004, un Comité scientifique et technique composé d’experts créé par les pouvoirs publics français concluait que l’imidaclopride (présent dans le Gaucho) ou le fipronil (utilisé dans le Régent) posaient des « risques préoccupants pour les abeilles ». Il faudra pourtant attendre le 1er décembre 2013 avant que l’Union européenne retire partiellement du marché les produits (Gaucho, Cruiser, Poncho, Régent, etc.) dérivés de quatre molécules reconnues dangereuses pour les abeilles.

« Cette décision est un premier pas important mais il n’est malheureusement pas suffisant » selon l’Unaf qui demande l’extension de l’interdiction sur toutes les cultures, notamment les céréales à paille semées en hiver, les betteraves et les traitements en forêt. Au nom du principe de précaution, le syndicat des apiculteurs demande également le retrait du marché d’autres produits (Sonido, Protéus, Suprême, etc.) dont les molécules actives font partie de la famille des néonicotinoïdes et sont tout aussi nocives pour les abeilles. Jacques Freney, un apiculteur de la région Rhône-Alpes, était venu apporter son témoignage. Constatant le dépérissement de ses colonies qui butinent au printemps sur les arbres fruitiers, il a fait analyser des échantillons de pollens prélevés à l’entrée des ruches et constaté qu’ils contenaient de l’acétamipride, un insecticide néonicotinoïde qui a obtenu une dérogation à l’interdiction de traitement en période de floraison.

« La France, qui a joué un rôle important dans la décision de Bruxelles, doit retirer du marché cette famille d’insecticides et renforcer les conditions d’épandage », estime Olivier Belval, le président de l’Unaf. Et de souligner l’incohérence du plan abeilles mis en place il y a un an par le gouvernement qui prévoit d’augmenter de 50 % le nombre d’apiculteurs professionnels, sans garantir au préalable un environnement favorable à un développement pérenne des ruchers. « Le premier objectif, c’est de sauver la production », souligne Olivier Belval. Conséquence de la pénurie de produits français, plus des deux tiers du miel consommés dans l’hexagone vient d’Argentine, d’Europe de l’Est et du Sud-Est asiatique, dont les prix de revient sont bien inférieurs. Une situation qui menace directement la viabilité économique de la filière. Mais il y a encore plus grave. Au-delà de la production de miel, le rôle premier de l’abeille réside dans la pollinisation des plantes à fleurs. Un service essentiel dont dépendent 35 % des ressources alimentaires de la planète et 60 % de la diversité de l’alimentation. Malheureusement, lorsque les dégâts seront devenus irréversibles, il sera bien trop tard pour réagir !

www.quechoisir.org/apiculture-une-filiere-en-peril

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19
Fév
2014

En France, la production de miel est en chute libre

Presque pas d’acacia, de thym ni de romarin, à peine un peu de colza, de sapin, de châtaignier : la récolte de miel est en chute libre en France. Elle n’atteint même pas 15 000 tonnes pour 2013, moins qu’en 2012 (16 000 t) et loin derrière les 33 000 t par an que l’apiculture enregistrait jusqu’en 1995. Compte tenu de l’engouement actuel pour cette activité professionnelle ou amateur, le nombre de ruches est resté stable, aux alentours de 1,3 million. Mais la mortalité des colonies ne cesse de grimper : de 15 % à 30 % en moyenne selon les régions, voire 100% par endroit. Et la situation se dégrade pareillement dans de nombreux pays.

Le constat ne constitue pas seulement une mauvaise nouvelle pour les gourmands, c’est aussi un mauvais signe pour la santé des abeilles, pour l’environnement en général et singulièrement pour l’agriculture, dont des pans entiers dépendent des insectes butineurs. « 35 % des ressources alimentaires dans le monde dépendent de la pollinisation, à 80 % des abeilles », a rappelé Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) à l’occasion du bilan annuel de cette organisation syndicale.

ABRICOTS, TOMATES, FIGUES, CORNICHONS

Pourtant, au-delà des périls nombreux et variés, qui menacent les abeilles − conditions climatiques défavorables, varroa et nosema (un acarien et un champignon qui les parasitent), frelon asiatique entre autres −, les membres de l’Unaf ont une fois encore dénoncé leurs principaux ennemis : les pesticides et plus précisément les néonicotinoïdes.

Pour ceux qui élèvent les abeilles, il y a un avant et un après 1994, date d’arrivée sur le marché de cette famille d’insecticides organochlorés neurotoxiques. Après des années d’effort, leur cri d’alerte a fini par être entendu. Un moratoire interdisant l’usage de trois néonicotinoïdes pendant deux ans sur certaines cultures vient d’être adopté dans l’Union européenne, mais il donne lieu à des recours juridiques de la part de plusieurs firmes agrochimiques.

Pendant ce temps-là, d’autres produits utilisant ce type de molécules conquièrent les campagnes à leur tour. Les apiculteurs mettent en cause le thiaclopride et l’acétamipride que l’on retrouve notamment dans différentes préparations sous les noms de Proteus et Biscaya du groupe Bayer pour le premier ; Suprême, Horeme, Bambi, Cazogaze, Equinoxe et Insyst de la marque Certis Europe BV (groupe Nisso Chemical Europe GMBH), pour le second.

Des abricots aux tomates, en passant par les cornichons, les figues, les framboises et les melons, de nombreuses cultures sont traitées de façon préventive avec ces pesticides systémiques, c’est-à-dire présents dans toutes les parties de la plante. Pire, ces substances sont utilisées en toute confiance puisque qu’elles portent toutes deux la mention « abeille » : leur pulvérisation est donc autorisée y compris en période de floraison.

40 ANS D’OBSERVATIONS APICOLES

Jacques Freney, par exemple, produit du miel depuis 1963 dans les monts du Lyonnais (Rhône), une zone d’arbres fruitiers. Voilà donc quarante ans qu’il note avec rigueur tous les faits et gestes de ses colonies d’abeilles, poids du nectar rapporté et taux de mortalité. Celui-ci était de 6 % en hiver jusqu’en 2000, avant depasser à 11 % en 2006. Il s’élève désormais à 29 %  de perte toute l’année. « L’an dernier, sur un site, il m’est resté 22 ruches productives sur 122, témoigne-t-il.Elles ne sont pas pleines d’abeilles moribondes, elles sont vides : cela signifie qu’elles n’ont pas été en état de rejoindre la colonie

Ses observations lui ont permis de relativiser l’impact des parasites sur ses abeilles, mais sutout de mesurer celui des néonicotinoïdes. L’apiculteur a prélevé du nectar auprès de ses butineuses pendant la période de floraison des pêchers alentour et l’a confié à Jean-Marc Bonmatin, chargé de recherche au CNRS (Centre de biophysique moléculaire, Orléans, Loiret).

« L’acétamipride agit sur le système nerveux central comme un psychotrope,expose ce spécialiste. Ce composé crée une hyperexcitation qui entraîne la mort de l’insecte. » Or le chercheur est formel : l’envoi de M.Freynet en contenait 2,3 nanogrammes par gramme de pollen. Déceler la présence de substance à cette échelle relève « du défi scientifique », reconnaît Jean-Marc Bonmatin, mais conduit forcément à la question de l’exposition répétée à de faibles doses qui n’est pas prise en compte dans le processus d’autorisation de mise sur le marché.

L’Unaf s’apprête à rejoindre le label européen Bee Friendly (ami des abeilles) qui distingue les pratiques agricoles respectueuses des insectes pollinisateurs. L’organisation en appelle par ailleurs au ministre de l’agriculture. Dans une lettre ouverte en date du 10 février, elle demande à Stéphane Le Foll « d’interdire totalement l’usage de tous les néonicotinoïdes, y compris l’acétamipride et le thiaclopride ». Et de réviser sérieusement le processus d’attribution de la mention « abeille »… en premier lieu pour les « produits reconnus comme dangereux pour les abeilles ».

Source :

www.lemonde.fr/production-de-miel-est-en-chute-libre

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18
Fév
2014

MIEL : LE MEILLEUR AMI DE L’ORGANISME

Miel

On parle souvent des bienfaits du miel sans préciser pour autant la nécessité de l’avoir quotidiennement à la maison. Tonifiant, relaxant, cicatrisant, adoucissant et surtout nourrissant, le miel est un des meilleurs amis de l’organisme.

Ce produit de la ruche est riche en nutriments d’où le bénéfice de sa consommation régulière. Il a une action préventive très connue en période hivernale. En effet, il est le bouclier parfait contre les maux de la saison froide.

On dit toujours qu’il faut consommer le miel le matin, c’est vrai ! Ce produit tonifie le corps en le nourrissant avec de l’énergie qui est indispensable le matin. Mais ce dernier peut être également consommé le soir cependant son rôle n’est pas le même. En fin de journée, il favorise plutôt le sommeil d’où son caractère relaxant.

Plusieurs personnes utilisent le miel pour sucrer leur tisane, café, c’est une bonne chose car contrairement au sucre blanc qui a perdu une partie de ses nutriments en raison de son raffinement, le miel conserve tout son bienfait nutritif.

Il faut noter que pour avoir tous ses bienfaits, le miel doit être de bonne qualité, optez pour des miels artisanaux ou issus de l’agriculture biologique. Sachez aussi qu’il y a différents types de miel : miel de montagne, miel de tilleul…donc son bienfait dépend en quelque sorte des ceux de la plante associée.

Le miel a beaucoup de vertusLe miel a beaucoup de vertus

Source :

www.tixup.com/miel-le-meilleur-ami-de-lorganisme

 

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17
Fév
2014

Le miel français a du plomb dans l’aile

 

020605-01-03.pdf

Les mauvaises conditions météorologiques n’expliquent pas seulement la faible activité dans les ruches en 2013. Selon les apiculteurs, les traitements chimiques cassent les ailes de leurs protégées.

 Et si le pot de miel disparaissait des tables de nos petits-déjeuners ? La production française a encore baissé l’année dernière pour atteindre un record historiquement bas, autour de 15 000 tonnes, selon l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf). Avec un nombre de ruches presqu’égal (de 1,25 à 1,3 million), la dernière récolte a été deux fois moins importante qu’en 1995. Mais que se passe-t-il dans les ruches pour expliquer cette baisse de régime des « infatigables travailleuses » ?

Pour l’Unaf, les pesticides sont les principaux responsables de la situation.

Le syndicat d’apiculteurs professionnels, qui bataille depuis des années contre l’utilisation de pesticides sur les cultures pollinisées par les abeilles, sonne à nouveau la charge contre plusieurs produits dont ceux contenant les molécules de thiaclopride (Protéus, Sonido) et d’acétamipride (Suprême).

Il réclame leur interdiction par la France et demande à l’Europe de revoir l’évaluation de leur toxicité.

Allant dans ce sens, Bruxelles a interdit au printemps dernier, pour deux ans et sur certaines cultures, trois substances actives (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) appartenant à la famille des néonicotinoïdes en raison de leur rôle dans la mortalité accrue des abeilles (environ 30 % du cheptel par an). Pas suffisant pour certains. Pour Jean-Marc Bonmantin, chercheur au CNRS à Orléans, spécialiste des produits neurotoxiques, il n’y a pas de doute. Ses travaux montrent bien que « la toxicité chronique de l’acétamipride et du thiaclopride est similaire aux néonicotinoïdes bannis » par Bruxelles. Pour lui, « les différentes molécules de la famille des néonicotinoïdes sont très proches et il n’est pas très judicieux d’en avoir interdit seulement trois ».

Les molécules provisoirement interdites par Bruxelles sont présentes dans des pesticides (Gaucho, Cruiser, Poncho, etc.) fabriqués par Bayer ou Syngenta, qui ont contesté en justice l’interdiction.

Parasites et frelons asiatiques

Si la responsabilité de certains pesticides dans la surmortalité des abeilles est aujourd’hui scientifiquement confirmée, il y a d’autres facteurs qui y contribuent : des parasites comme le Varoa, le frelon asiatique ou la perte de diversité des cultures.

Un aspect multifactoriel que ne contestent pas les apiculteurs.

L’Unaf a d’ailleurs déploré que le frelon asiatique ait été classé nuisible en catégorie 2, ce qui n’implique pas une lutte obligatoire coordonnée par l’administration.

Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale des apiculteurs français, s’élève aussi contre la volonté du ministère de l’Agriculture d’assouplir les dérogations à l’interdiction de traiter les cultures en période de floraison : « Nous attendons avec impatience l’avis de l’Anses (agence sanitaire) à ce sujet ». Les abeilles aussi.

DANS L’EST : les récoltes de miel d’acacia et de châtaignier ont été correctes, celles du miel toutes fleurs et de sapin plutôt faibles. La miellée de tilleul, en raison des conditions climatiques, elle, a été inexistante.

DANS LE SUD-EST : les récoltes ont été quasi inexistantes pour le romarin, la bruyère blanche et le thym. La récolte a été à peine moyenne pour la lavande et faible pour les toutes fleurs en

montagne.

POUR LE CENTRE (région Auvergne) : les récoltes de miel de printemps ont été inexistantes, hormis l’acacia dans certains secteurs. Seules les récoltes de miel de sapin, sur certains terroirs, ont permis aux apiculteurs de sauver une partie de leur production.

EN RHÔNE-ALPES: après des récoltes de printemps quasi-nulles, les récoltes de miel d’été ont été faibles à moyennes, avec des disparités selon les zones de production. Les miellées de lavande ont été en dessous de la moyenne. La récolte de châtaignier correcte selon les secteurs. En montagne, après un bon début de miellée, une partie du miel a été consommée par les abeilles. Les miellées d’automne ont été décevantes.

DANS LE SUD-OUEST , les récoltes d’acacia et de colza ont été très faibles et souvent inexistantes. Celle de châtaignier a été faible à correcte, la bourdaine moyenne et la bruyère erica nulle. Quelques orages survenus en cours d’été ont permis une petite récolte de callune.

Source :

www.ledauphine.com/economie-et-finance/le-miel-francais-a-du-plomb-dans-l-aile

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16
Fév
2014

Les poules, une arme efficace pour lutter contre le frelon asiatique

Les poules gobent les frelons asiatiques tout en restant à distance des abeilles

Un apiculteur landais a eu l’idée d’utiliser des poulets pour lutter contre le frelon asiatique. Une technique d’une redoutable efficacité bénéfique aux abeilles, aux poules comme à l’apiculteur.  Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur FacebookPartager sur Twitter Facebook Twitter Le frelon asiatique est aujourd’hui parfaitement implanté en Europe. Il occupe 60 départements français et se retrouve en Belgique, en Espagne et au Portugal tout en continuant à se propager. Cet insecte attaque les abeilles et les tue pour s’en nourrir. L’espèce invasive est ainsi capable de décimer des ruches entières. Il faut dire que les ouvrières constituent pour lui une source abondante de protéines. Malheureusement, ce prédateur est difficile à combattre. En septembre dernier, un arrêté est paru afin de fournir une nouvelle arme aux apiculteurs aux prises avec le frelon asiatique : le dioxyde de soufre. Un gaz jugé particulièrement efficace pour lutter contre les frelons, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Injecté dans le nid, le dioxyde de soufre tue les insectes en les asphyxiant. Mais un apiculteur landais semble lui avoir déniché une toute autre méthode pour protéger ses abeilles de l’espèce invasive. Une méthode aussi naturelle qu’efficace : les poules.  Des patrouilleurs pour les abeilles En effet, Francis Ithurburu, un jeune retraité passionné d’apiculture, a étudié de près l’insecte notamment grâce à des vidéos, et s’est souvenu qu’autrefois les poules côtoyaient les ruches. Il a ainsi eu l’idée de tenter l’expérience en mettant des poules à côté de ses ruches et en observant leur comportement tandis qu’elles se promenaient là (vidéo ci-dessus). Il a alors constaté que les volailles étaient une arme tout à efficace. Cité par Sud Ouest, il raconte : « introduit dans le rucher, le jeune poulet vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont il se tient à distance mesurée ». Or, si la volaille mange « quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie », elle se nourrit surtout de « tous les frelons qui se présentent devant les ruches » et dont le vol bruyant est peu discret. Les gobant dans son bec, la poule ne fait qu’une bouchée des prédateurs. Les mois suivant l’expérience, Francis Ithurburu a constaté qu’aux abords du rucher, le nombre de nids avortés de frelons était bien supérieur à la moyenne, allant jusqu’à l’absence de colonies proches. En poursuivant son expérience pendant trois ans, l’apiculteur s’est aperçu que le frelon asiatique ne représentait plus de véritable danger pour son rucher. Un mets de choix pour les volailles « L’intérêt est qu’au printemps, les poulets attrapent les premières fondatrices qui sont en train de construire leur premier nid. On a donc déjà des nids avortés en plus grand nombre autour d’un rucher », explique Francis Ithurburu à France 3 TV. Si les poules attrapent si facilement le frelon asiatique, c’est que contrairement au frelon commun, il est capable de rester en vol stationnaire. Tout en se méfiant de la ruche, les poules peuvent donc d’un coup de bec, capter l’insecte. Et les avantages de cette méthode ne concernent pas que les abeilles et l’apiculteur car les poules aussi y trouvent leur compte. En effet, les frelons dont l’abdomen est plein de protéines constituent un « complément alimentaire particulièrement intéressant » pour les poulets, souligne le Landais. Avec une telle efficacité, cette solution naturelle et écologique pourrait bien faire des émules chez les apiculteurs, parmi lesquels certains ont abandonné leur élevage face à l’invasion du frelon. Ils pourraient alors également adopter des patrouilleurs à plumes pour protéger leurs butineuses.

En savoir plus et voir la vidéo :

http://www.les-poules-une-arme-efficace-pour-lutter-contre-le-frelon-asiatique.fr

 

 

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15
Fév
2014

La production de miel atteint son plus bas niveau historique

En 2 ans, la production de miel a reculé de 25%, à 15.000 tonnes. Les apiculteurs s’alarment d’un diagnostic toujours plus inquiétant.

C’est un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. En 2013, la production française de miel est tombée à moins de 15.000 tonnes, soit 25% de moins qu’il y a deux ans seulement (20.000 tonnes en 2011), selon l’Union Nationale de l’Apiculture Française. Si la comparaison sur le court terme est frappante, elle n’est que le reflet d’une trajectoire tombante tout à fait pérenne: on est en effet bien loin des niveaux observés jusqu’en 1995, supérieurs à 33.000 tonnes par an.

Première conséquence, les importations pèsent de plus en plus lourd au fil des années. Alors que la France, alors autosuffisante en miel, en importait entre 6000 et 7000 tonnes en 1995 selon l’UNAF, les Douanes françaises indiquent que ce chiffre est passé à quasiment 29.000 tonnes en 2013! Ces importations posent le problème d’un éventuel manque à gagner pour la France (en 2013, les importations de miel auraient coûté 85 millions d’euros, toujours selon les douanes), mais surtout celui de la qualité des produits que l’on consomme.

Le miel importé, principalement de Chine, mais aussi d’Espagne et de pays d’Europe de l’est, fait certes l’objet de contrôles. Néanmoins, ceux-ci ne peuvent être systématiques. Surtout, l’UNAF s’inquiète de la présence de pollen issu d’OGM dans le miel importé: le 15 janvier 2014, les eurodéputés ont en effet refusé d’imposer aux éleveurs d’abeilles de mentionner la présence d’OGM sur les étiquettes de leurs produits. Enfin, l’évolution du nombre d’apiculteurs français illustre bien la réalité de cette activité: depuis dix ans, ils seraient 1000 de moins chaque année à exercer cette profession, toujours selon le syndicat apicole. Une proportion qui n’est pas négligeable, puisque l’UNAF recense aujourd’hui 70.000 apiculteurs dans l’Hexagone.

Si la production de miel marque autant le pas, c’est que le taux de mortalité des colonies d’abeilles ne cesse d’augmenter depuis une vingtaine d’année. L’UNAF pointe la responsabilité des pesticidesnéonicotinoïdes, dont l’avènement en 1995 coïncide avec le déclin des populations d’abeilles. Alors que les apiculteurs considèrent que le taux de pertes hivernales normal est de 10%, on évalue aujourd’hui des mortalités deux fois, et parfois même trois fois supérieures sur cette période de l’année. Plus préoccupant: des colonies entières disparaissent aussi en cours de saison.

source :

http://www.lefigaro.fr/production-de-miel-atteint-son-plus-bas-niveau-historique.php

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14
Fév
2014

Un label européen pour promouvoir les produits respectueux de l’abeille

Le nouveau label européen « Bee Friendly » a été dévoilé par l’Union national de l’apiculture française (Unaf) le 11 février à l’occasion d’une conférence de presse à Paris.

Elaboré par des experts de l’abeille, de l’agriculture biologique et de l’agroalimentaire, ce label valorise les fruits, légumes et produits laitiers respectueux de l’abeille. Sa gestion a été confiée à l’Association Bee Friendly créée en 2011 par trois organismes apicoles : l’Unaf pour la France, Unione nazionale associazioni apicoltori italiani (l’Unaapi)  pour  l’Italie, European professional beekeepers association (l’EPBA) pour l’Europe. Le cahier des charges comprend 27 critères qui seront contrôlés par un organisme de certification indépendant : encadrement de l’utilisation des pesticides, interdiction de l’utilisation des OGM, mise en place de zone de préservation de la biodiversité,…

Le label « Bee friendly » permettra aux consommateurs d’identifier les produits respectueux de l’abeille

L’objectif de cette démarche est de sensibiliser les producteurs, les transformateurs et les distributeurs de ces produits à l’enjeu majeur que représente la survie des abeilles. Les premiers produits labellisées BeeFriendly (briques de lait et beurre) sont déjà en vente en Bavière. En France, un certains nombre de produits de consommation courante pourraient bien être estampillés « Bee friendly » d’ici fin 2014.

source :

http://www.campagnesetenvironnement.fr

 

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29
Jan
2014

confitures à base de miel

Les apiculteurs  s’occupent de votre ligne dès le petit déjeuner !

Pour profiter pleinement de la confiture sans culpabiliser sur la quantité de sucre, Pascale ( voir le portrait) se propose de vous confier les secrets de sa recette de confiture à base de miel (confimiel).

Tout les samedi, elle organise des ateliers de fabrication de confimiel à la Miellerie des Fontenelles à Triaize, en Vendée. Vous  repartirez avec vos pots de confimiels (différents fruits) étiquetés à votre nom, après une dégustation de votre production.

 

Lieu (voir un plan) : Miellerie des Fontenelle , Les Fontenelles , 85580 TRIAIZE

Réservation : par téléphone en contactant Pascale au 06 83 23 23 91

Dates : .Tous les samedis matin (réservation obligatoire).

Prix : 45 €

 

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29
Jan
2014

Rencontre avec Sarah

Sarah HOLTZMANN notre apicultrice des Vosges sera au salon de l’agriculture 2014, Hall de la Région Lorraine les Mardi 25 Février et Dimanche 2 Mars.

Venez la rencontrer !

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29
Jan
2014

Stages d’apiculture pour la saison 2014

Chantal Jacquot et Yves Robert, apiculteurs en Bourgogne  vous proposent des stages d’apiculture pour la saison 2014.
L’exploitation  est orientée vers le mode de production biologique du miel en vue d’obtenir la certification.
Les ruches sont de type Warré.

Initiation à l’apiculture Bio :
« Les abeilles sont fascinantes et très attachantes »
Installer une ruche permet d’améliorer la pollinisation, de récolter du bon miel et d’agir concrètement en faveur de l’écologie.
24-25 mai 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
21-22 juin 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
5-6 juillet 2014 week-end Initiation à l’apiculture Bio
Thèmes abordés : connaissance de la colonie d’abeilles et de son fonctionnement, les principes de base de l’apiculture bio, caractéristiques de la ruche warré, principales interventions au rucher. Mise en pratique : découverte des abeilles, observations et ouverture d’une ruche, découverte de la flore mellifère.

Stage d’apiculture: conduite de ruches Warré (perfectionnement) :

Ce stage d’apiculture se déroule en quatre demi-journées (les samedis après-midi de 13h45 à 17h15)
1er mars 2014: Notion d’écologie et d’apiculture Bio
 5 avril 2014: Visite de printemps
19 avril 2014: Essaimage et méthode de multiplication 
26 juillet 2014: Préparation à l’hivernage

 

+ d’infos et tarifs sur leur site http://www.culturenature71.com/
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11
Déc
2013

L’apiculture, une passion

Nous avons le plaisir de partager les photos de ces ruches montées par des passionnés d’apiculture.

Elles ont été peintes par Denise. Nos félicitations pour ce beau travail !

 

 

 

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09
Oct
2013

La société OPCALIA a reçu dans ses locaux son apiculteur Alain Levionnois

Entre midi et deux, les salariés ont eu droit à un petit cours d’apiculture et à un petit pot de miel.

Un détour qui leur a permis, on l’espère ! de bien démarrer leur après-midi 🙂

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04
Oct
2013

Plus de 250 personnes ont répondu présent

C’est au tour de la région parisienne. Le rucher du Cours Doux en Seine et Marne a ouvert ses portes fin Septembre 2013. Exposition, démonstration, dégustation, … tout y était.

 

 

 

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04
Sep
2013

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