09
Juil
2012

Une année propice à l’essaimage

Quelques jours de beaux temps en mars avec une rentrée de nectar et pollen ont stimulé les colonies d’abeilles et augmenté le volume des ruches.
De longues périodes de pluie interdisant les sorties ont également favorisé la longévité des butineuses.
Avec un manque de place, en mai-juin, c’est la crise du logement et l’essaimage !

Chez Laurent et Anne-Marie Calvès (Auvergne).
Dans cette colonie trop populeuse, les abeilles sortent de la ruche pour rafraichir l’intérieur.

On dit qu’elles font « la barbe », ce qui arrive en général avant l’essaimage.

L’essaimage est le mode naturel de reproduction et dispersion dans l’espace des colonies d’abeilles, c’est un besoin naturel afin de perpétuer l’espèce.

Au printemps, suite à un blocage temporaire de la ponte de la reine qui dépend de plusieurs facteurs (l’âge,le volume de la colonie dans la ruche, la météo, l’environnement floral…), les ouvrières élèvent alors des larves de reines (à la gelée royale).

Dès la naissance d’une nouvelle reine, la reine-mère part alors avec une partie des abeilles (essaim primaire).
Si les autres reines en gestation viennent à naitre également, elles partiront à leur tour avec un paquet d’abeilles (essaim secondaire, tertiaire) jusqu’à vider la ruche comme cela arrive.

Même si les essaims naturels capturés permettent d’augmenter le cheptel de l’apiculteur, la qualité de l’essaim formé autours de vieille reine reste toujours incertaine.
Ainsi, le travail de l’apiculteur consiste à repérer les colonies qui risquent d’essaimer et de le prévenir par différents travaux au rucher comme l’essaimage artificiel.

Aujourd’hui peu d’apiculteurs on encore le temps d’aller récolter ses essaims et plus de 80% sont détruits par des sociétés spécialisées, en générales, les même sociétés qui proposent les traitements contre les termites, capricornes, puces….

Nous avons passé des partenariats avec ces sociétés (nous les payons 30% de plus que pour ube destruction) de façon a ce qu’elle ne détruisent plus ces essaims, mais les déposent dans des ruchettes que nous venons ensuite rechercher et installer dans nos ruchers.
Nous récupérons aussi nous même gratuitement ces essaims chez les particuliers su la Charente Maritime.

Un essaim s’est posé chez vous  ?
Découvrez sur votre région les apiculteurs amateurs qui proposent de récupérer gratuitement des essaims.

 

Que fait-on avec les essaims récupérés ?

Un essaim capturé est mis en ruchette, sorte de petite ruche.

Les abeilles que nous avons récupéré sont installées sur le rucher de Fouras (Charente Maritime) consacré à l’apiculture d’Autrefois.
Ce site est dans une zone de marais, préservée et sauvage géré par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Conservatoire du Littoral .

L’objectif de ce rucher est de réaliser une apiculture « non interventionniste » comme elle était pratiquée par le passé.

valideLes ruches sont installées sur un site sain.
valideLes abeilles sont « naturelles » (récolte des essaimages).
valideNous utilisons les ruches d’antan et tentons de perpétuer les techniques de nos aïeux.
valideNous n’utilisons pas de traitement chimique pour les abeilles y compris pour la peinture des ruches warré.
valideNous ne nourrissons pas les abeilles avec du sucre.
valideLes ruches peintes le sont avec une peinture 100% naturelle (propolis + alcool).
valideNous semons des fleurs pour les abeilles et autres butineurs.

Nous utilisons des ruches permettant aux colonies de se développer de façon harmonieuse en se rapprochant le plus possible leur habitat naturel (arbres creux…).
– ruches en paille / torchis
– Ruches troncs
– Ruches en bois tressé
– Ruches Warré sans cadres permettant à l’abeille de bâtir ses rayons de façon naturelle.

paniers tressés

L’utilisation de paniers à abeilles remonte au moyen âge.
La réalisation d’un panier ne nécessite aucun matériau ou matériel spécifique.
Simple et rapide, la technique permet à l’apiculteur de s’affranchir de l’achat de matériel en ne travaillant qu’avec des produit locaux et naturels (noisetier, repousses de saules, de frênes…).
La forme conique représente un habitat idéal pour l’abeille.
Le torchis va permettre de jouer le rôle d’isolant et de réguler l’humidité dans la ruche évitant ainsi le développement de moisissures et champignons.
Le toit de chaume assurera l’étanchéité tout en permettant à la ruche de « respirer ».

– Structure : bois tressé
– Isolation: torchis paille / terre
– Étanchéité : chaume

Voir les articles sur les captures d’essaims et mise en ruches

Voir les articles sur la réalisation des ruches d’antan

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25
Juin
2012

Un beau ballon de rugby à Rochefort

belle cohésion pour cet essaim récupéré à Rochefort.

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20
Juin
2012

Un essaim dans la broussaille

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19
Juin
2012

Jean d’Aveze s’engage dans la préservation des abeilles

Jean d’Avèze est le symbole du juste équilibre entre efficacité et innovation mesurée.
Les crèmes sont élaborées dans l’objectif constant d’embellir la peau grâce à des principes actifs végétaux.

La légende de Jean d’avèze

A l’origine… le voyage d’Alice en Polynésie, la découverte des merveilleuses propriétés de l’huile de calophyllum Inophyllum et de leurs vertus cicatrisantes…

De retour à Paris, en 1951, Alice Darot, docteur en chimie rattachée aux hôpitaux de Paris met en place un protocole. Après plusieurs mois d’applications sur différentes zones du corps, Alice constate que sa formule améliore la réparation cellulaire de l’épiderme.

Alice, originaire d’Avèze dans le Puy-de-Dôme, met au point une crème de jour pour son usage personnel. Son ami Jean l’incite à lancer sa propre ligne de soin. Alice choisit le nom de marque Jean d’Avèze, réunissant le lieu et la personne sources de sa création.

En 1953, Alice installe son laboratoire de recherche et développement à Paris. Sa formule devient alors la crème de Jouvence. Fait remarquable, elle sera prescrite par le corps médical pour son efficacité à améliorer l’aspect de la peau avant un acte chirurgical planifié ou après un traumatisme tel qu’une brûlure solaire.

Jean d’Avèze, c’est aussi une marque au service des autres. Passionnée de la beauté et de la nature, la marque s’engage, afin de préserver le monde qui l’entoure.

La ruche

La cire d’abeille est un élément essentiel dans la production des crèmes de beauté puisqu’elle permet d’apporter le côté adoucissant et hydratant. Or chaque année, près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2012, Jean d’Avèze s’engage à parrainer une ruche afin de contribuer à la survie des abeilles. Cette année, la marque soutient  Un Toit Pour Les Abeilles. Cela permet aussi à la marque de concevoir du miel à son effigie.Notre éco-responsabilité

Jean d’Avèze a fait le choix de créer des capsules rechargeables pour réduire la production de ses pots de crème, et ainsi offrir à ses clientes la possibilité de participer à cette action positive pour l’environnement. L’impact écologique est moindre et le prix aussi. Faites comme nous, adopter l’éco-responsabilité !

Voir la ruche Jean d’Aveze

 

Découvrir la marque :
http://www.jeandaveze.eu/

Suivre l’actualité sur Facebook :
https://www.facebook.com/CosmetiquesJEANDAVEZE

 

 

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19
Juin
2012

Le rucher maison de Thierry Colin

Les ruches Un toit pour les abeilles de Thierry.

En Alsace, Thierry travaille  avec des ruches Zander pour lesquelles il se fournit en Allemagne.
En effet, il existe plusieurs types de ruches permettant aux apiculteurs de choisir celle qui lui convient le mieux en terme de praticité mais également la plus adaptée à ses contraintes.
Ainsi, la Zander est de format assez petite mais permet durant les hivers rigoureux d’avoir un  volume moindre et est ainsi plus facile à chauffer qu’un gros volume.

Également, Thierry a rénové un rucher couvert, une vraie maison qui accueillera bientôt de nouveaux pensionnaires.

Dans les régions à grands écarts de température (climat continental), il est très utilisé car les ruches y sont plus à l’abri qu’en plein air et ont moins à souffrir du froid ; c’est ainsi que l’on le trouve dans l’Est de la France, en Suisse et en Allemagne.

Pour l’apiculteur, il facilite le travail, n’étant pas incommodé par les abeilles qui vont et viennent à l’extérieur.
Il peut visiter ses ruches en toutes conditions météorologiques, ce qui est intéressant au printemps, pour l’apport de provisions et en automne pour la mise en hivernage.

Les ruches étant plus rapprochées et n’ayant pas de toit, les opérations, geste sont en général plus rapidement menés, sachant que le nombre de ruches est plus important dans ce type d’espace restreint.

La tenue de protection est moins utile qu’en plein air,  les abeilles qui sortent de la ruche ouverte allant directement vers les ouvertures et la lumière.

De plus, les colonies à l’abri des intempéries, le sont aussi des visiteurs indésirables, ce qui n’est pas à négligeable pour les ruchers isolés, les vols étant de plus en plus répandus.

On peut dire également que les ruches, abritées des intempéries : pluie, vent, soleil, seront moins mises à rude épreuve et perdureront sans comparaison avec celles établies en plein air.

 

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15
Juin
2012

Tournage sur Fericy

Une équipe de tournage s’est rendu le 11/06 chez Alain Levionnois, notre apiculteur de Seine et Marne.

Le but est de présenter, dans  la chronique Emploi de la quotidienne de Télématin sur France 2,  le projet Un toit pour les abeilles.

On découvrira  au travers des interviews, comment cette initiative fédère ses intervenants et ce que chacun  peut puiser de ce partenariat.

Ainsi, vous verrez le portrait d’ Alain, notre apiculteur de Seine et Marne, Leader Interim, un de ses parrains,  et  l’un des initiateurs du projet, Régis.

Diffusion prévue le 9 Juillet et quelques photos du tournage :

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15
Juin
2012

Essaim dans une cheminée

Récupérer des abeilles installées dans une cheminée, n’est pas toujours possible, mais cette fois c’est la bonne !

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11
Juin
2012

Stage : Favoriser la biodiversité au verger

 

Ce stage est animé par Yves Robert

Atelier Nature – L’Envol
0687149066
www.culturenature71.com

 

 

 

Programme de la journée :
– Développer un écosystème équilibré dans son verger
– Choix des variétés fruitières et leur mode de conduite
– Accueillir la faune et la flore sauvage
– Biodiversité, productivité et qualité de vie

 

Réservation: info@culturenature71.com

90 € la journée (repas de midi inclus)
140 € pour un couple

Pour organiser votre venue:
www.ot-senneceylegrand.com

 

https://www.untoitpourlesabeilles.fr/blog/wp-content/uploads/2012/02/sousrubrique-171201107061010333321210.jpg

La formation se déroule sur les lieux suivants :

Verger du Clos du Chêne 71240 JUGY Verger conservatoire

Jardin expérimental 71240 Laives Charte Jardin de Noé

 

 

Ce module fait partie d’un cycle de formation Arboriculture et biodiversité qui se déroulera en cinq jours :
– Choix des arbres et leur plantation
– Taille de formation, d’entretien et de fructification
– Culture des petits fruitiers
– Développement de la biodiversité
– Valoriser la récolte de fruits

 

 

 

 

En savoir plus sur le Verger du Clos du Chêne et les articles parus sur le blog

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10
Juin
2012

Récolte d’un essaim

Merci à nos deux jeunes apiculteurs

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05
Juin
2012

Récolte d’un essaim en pleine nature

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04
Juin
2012

Cruiser : Interdit en France pour le colza

Le gouvernement a annoncé vendredi 29 juin l’interdiction définitive du Cruiser OSR, un pesticide utilisé pour le colza, dont plusieurs études ont confirmé les effets néfastes sur les abeilles.

Début juin, le ministère avait indiqué qu’il était favorable à cette interdiction à la suite d’un avis de l’Agence sanitaire pour l’alimentation et l’environnement (Anses), qui dénonçait l’impact néfaste sur les abeilles d’une des molécules actives du Cruiser, le thiaméthoxam.

Les arguments avancés par le groupe suisse Syngenta, fabricant du pesticide, lors d’une procédure contradictoire, n’ont pas été de nature à remettre en cause l’avis de l’Anses, aussi le gouvernement a décidé de confirmer sa décision d’interdire le Cruiser OSR, a expliqué le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll.

Cette interdiction qui « prend effet immédiatement », a précisé le ministre, concerne exclusivement le Cruiser OSR qui est utilisé pour le colza en enrobage de la semence.

La décision était très attendue car les semis sont réalisés vers la fin août et les agriculteurs passent leurs commandes avant.

Le produit est utilisé en France sur 650.000 hectares, soit la moitié des surfaces plantées en colza. En Europe, il atteint près de 3 millions d’hectares.

La décision de retirer l’autorisation de marché « a été prise au vu de résultats scientifiques selon lesquels la molécule présente dans le Cruiser OSR a un impact sur le comportement des abeilles, en particulier sur leur capacité à retourner à la ruche », a expliqué le ministre.

M. Le Foll a confirmé son souhait de porter la discussion à Bruxelles afin d’interdire ce type de molécule à l’échelle européenne. Il souhaite aussi un débat plus large sur la famille des néonicotinoïdes, molécules présentes dans les insecticides.

Interrogé sur l’éventualité pour la France de voir sa décision retoquée par Bruxelles, le ministère a indiqué ne pas craindre un tel veto puisque, a-t-il indiqué, sa décision est du ressort national.

Le groupe Syngenta, qui va attaquer cette interdiction en référé suspension devant le tribunal administratif, « dénonce avec la plus grande fermeté une décision pénalisante pour l’agriculture française, qui utilise comme argument une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole ».

« Il n’y a pas d’alternative au Cruiser OSR », a ajouté un porte-parole du numéro un mondial de l’agrochimie qui a mis en garde contre « un développement des pulvérisations (…) moins efficaces » dans les champs.

L’abandon du Cruiser OSR handicapera la compétitivité de l’agriculture française, toujours selon Syngenta qui affirme qu’il représentera également un manque à gagner pour les semenciers français de 72 millions d’euros.

Les apiculteurs se sont réjouis de l’interdiction du pesticide et espèrent qu’elle entraînera celle du Cruiser 350 servant pour le maïs.

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Stéphane Le Foll s’apprête à retirer l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser sur colza.

L’UNAF se félicite de cette première décision du nouveau gouvernement : un premier pas vers l’abrogation de toutes les AMM CRUISER.
Aujourd’hui, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu’il envisageait de retirer le Cruiser sur colza.

L’UNAF se réjouit de cette annonce, mais rappelle que le pesticide Cruiser est également autorisé sur d’autres cultures comme le maïs.
L’UNAF exprime sa satisfaction devant l’intention manifestée par le Ministre d’interdire le CRUISER sur colza car il s’agit d’une culture fondamentale pour l’apiculture, qui permet de
renforcer les colonies au sortir de l’hivernage et d’apporter la nourriture de base aux larves d’abeilles.

La France rejoindrait par cette position nouvelle l’Italie qui a adopté depuis 2008 une position très courageuse : en juin dernier, elle renouvelait pour la troisième année
consécutive son interdiction de TOUS les insecticides néonicotinoïdes sur le maïs.

Quelques jours plus tard, paraissait dans ce même pays une étude de l’évolution de la mortalité des abeilles dans les régions maïsicoles : de 37,5 % sur la période 2007-2008 (avant
l’interdiction), les mortalités observées sont tombées à 15% pour la période 2010-2011.
Pour autant, sur cette période, les rendements des maïsiculteurs n’ont pas diminué.

Dans le même temps, les mortalités d’abeilles sont de 30% en moyenne dans les autres pays de l’UE.
L’annonce du Ministre consacre la légitimité du combat juridique de longue haleine mené par l’Union Nationale de l’Apiculture Française contre le Cruiser.

De 2008 à 2011, de manière contraire à la loi, les précédents Ministres de l’agriculture ont accordé année par année des AMM au Cruiser sur maïs.

L’UNAF a déposé quatre recours devant le Conseil d’Etat en 2008, 2009, 2010 et 2011.
En février 2011, la Haute juridiction a annulé les AMM de 2008, 2009 au motif que l’autorisation reposait sur une méthode d’évaluation du risque non conforme à la réglementation.
De la même manière en octobre 2011, l’AMM de 2010 a été annulée par le Conseil d’Etat.

Néanmoins, ces victoires juridiques sont intervenues alors que le Cruiser sur maïs peut toujours être commercialisé dans l’attente d’une décision de justice pour l’AMM 2011.
L’UNAF déplore hautement qu’une fois encore et malgré ces grossières erreurs scientifiques et de méthode constamment sanctionnées par le Conseil d’Etat, l’ANSES continue de rendre des avis pour le moins timorés, s’abritant toujours derrière le prétexte de la multifactorialité des mortalités de colonies pour masquer les faiblesses de ses évaluations.

Pour Olivier Belval, président de l’UNAF « Cette décision va dans le bon sens mais le Ministre de l’agriculture doit aller plus loin pour sauver l’apiculture : il dispose aujourd’hui de
tous les éléments ».

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Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, s’est prononcé vendredi premier juin pour l’interdiction de l’utilisation de l’insecticide Cruiser OSR sur le colza. Sa décision a été prise après avoir reçu un rapport de l’Agence sanitaire de l’environnement et de l’alimentation (ANSES) qui démontre l’impact de ce pesticide sur la mortalité des abeilles. Le groupe suisse Syngenta, qui produit le Cruiser, dispose maintenant d’un délai de quinze jours pour faire part de ses observations.

L’avis de l’Anses avait été demandé fin mars par le précédent ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, après la publication dans la revue Science d’une étude française attestant d’effets nuisibles du thiamethoxam sur les abeilles. Le thiamethoxam est un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, qui constitue une des trois substances actives du Cruiser OSR, utilisé pour le traitement du colza.

Dans son avis, l’Anses montrait que les abeilles exposées au thiaméthoxam revenaient moins nombreuses à la ruche que les autres, ce qui fragiliserait les colonies. Elle admet que «dans les conditions de pratiques agricoles actuelles», l’exposition des abeilles au thiamethoxam via les résidus de nectar de colza «est inférieure à la dose utilisée dans l’expérience», mais estime qu’une exposition à cette dose «ne peut être totalement exclue dans des circonstances particulières».

L’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) a salué la décision du ministère qui «consacre la légitimité» de son long «combat juridique contre le Cruiser». Mais elle rappelle également que le Cruiser est autorisé sur d’autres cultures comme le maïs.

Les apiculteurs demandent que l’interdiction soit élargie «à tous les Cruiser utilisés en France» et rappellent que l’Italie a interdit depuis 2008 tous les insecticides néonicotinoïdes.

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02
Juin
2012

Du vent dans les voiles

Une fois n’est pas coutume, nous ne parlerons pas d’abeilles aujourd’hui, mais de l’association « L’attitude Océane » qui se propose de vous emmener sur les eaux bleues de la Bretagne. Si vous souhaitez naviguer , je vous recommande sans hésiter  Thomas et Sara qui vous accueilleront sur leur bateau « Nunatak »  pour vous apprendre à naviguer, vous perfectionner ou tout simplement passer un moment  de détente. Tous les deux ont un palmarès de navigation impressionnant ( 20 ans de mer, Alaska, Cap Horn, Antarctique, Pacifique, Brésil…) et une sincérité d’aventuriers qui feront de ce voyage une parenthèse inoubliable.

www.duventdanslesvoiles.org

06 32 59 40 92

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29
Mai
2012

Du côté de chez Philippe Chavignon

Voici quelques photos  que  Philippe nous a fait parvenir de Guillaumes (06) et de son activité du moment.

En cette période, on récupère des colonies qui ont essaimé (cf nos articles sur l’essaimage), on récolte les premiers miels.

 

 

 

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28
Mai
2012

Récolte d’un essaim à Rochefort

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Ecrit par Régis dans : récolte essaim | Tags : , , Commenter cet article
22
Mai
2012

Les contes de la Goutte de Miel

Edité aux Editions Les2Encres, découvrez un recueil de contes racontés en public et retranscrits par écrit.

Il parait  que le miel est douceur et gourmandise ! Les histoires le sont aussi.

Depuis la nuit des temps le miel dispense aux hommes la joie et le bonheur ! Les histoires aussi.

Les butineuses  rentrant à la ruche  avec le corps couvert de pollen,  ont entendu et vu des histoires – les histoires des hommes,  les histoires du vent,  de l’eau, du sable.

Les contes sont venus  les contes vous arrivent  les contes continuent leur chemin !

Être conteuse c’est être passeuse !

Les contes de ce recueil vivent dans l’oralité et dans la mémoire des Hommes.
Ils continuent leur vie en entrant par vos oreilles  dans votre imaginaire et ressortent par votre bouche pour entrer dans d’autres oreilles
Loin de toutes rationalités, ils vous autorisent à rêver,  à imaginer.
Vous devenez le héros,  l’héroïne d’histoires venues  il y a bien longtemps  de l’ancienne Russie,  de l’Estonie,  de Slovénie,  de Pologne,  de Tchécoslovaquie,  de Roumanie,  d’Arménie,  de Hongrie,  d’Albanie,  de Tasjistan …

 Krystin Vesterälen est conteuse, lectrice, directrice artistique d’une association de conteurs traditionnels et de lecteurs publics, la Compagnie du Pausilippe.
Pour elle, l’art du Conte est porteur d’imaginaires, venant de toutes les cultures, de toutes les époques… Dans ce monde de plus en plus rationnel, écouter une histoire, c’est s’autoriser à ouvrir son horizon à d’autres mondes, d’autres cultures, d’autres formes de langage. Raconter une histoire, c’est entrer en relation avec autrui.

Broché: 150 pages

Editeur : LES 2 ENCRES (1 janvier 2012)

Langue : Français

https://www.facebook.com/groups/101864506589120/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21
Mai
2012

Essaim dans le centre ville de Marans (17)

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11
Mai
2012

Cueilleur d’essaim

Récolte d’un essaim au nord de la Rochelle. Les abeilles se sont installées au fond d’un jardin dans un composteur.

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11
Mai
2012

Un essaim maritime

Récolte d’un essaim sur le mur du club de voile de Fouras. Merci à la mairie et au club de voile.

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10
Mai
2012

Installation des abeilles dans une ruche tronc

Les abeilles de Mathilde et Emmanuelle ont été installée dans une ruche tronc à quelques kilomètre de La Rochelle.

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10
Mai
2012

Des abeilles en ville

Récolte d’un essaim à proximité de la Place du marché à La Rochelle.

Merci à Philippe qui a pensé à nous appeler ainsi qu’à Mathilde et Emmanuelle qui ont participé à la récolte de l’essaim.

 

 

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09
Mai
2012

Tentative de récupération d’un essaim dans un conduit de cheminée

Après plus de 3 heures de tentative, nous avons malheureusement dû nous résoudre à laisser l’essaim.

 

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09
Mai
2012

Récolte d’un essaim à Surgères (17)

Le pulvérisateur contient de l’eau. Lorsque l’on pulvérise sur la grappe d’abeille, elles ont tendance à rester grouper et à moins voler.

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09
Mai
2012

Récolte du premier essaim de l’année

Cette année, la période d’essaimage a été perturbée par la pluie et le froid relatif. Nous avons récolté le premier essaim le 2 mai à Etaules en Charente-maritime.

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16
Avr
2012

Présentation de « La savonnerie des abeilles »

Joël est un apiculteur passionné, mais pas seulement des abeilles. Il est également savonnier et reconnaît avoir une préférence pour cette activité.

Son savonnier est situé au pied des Pyrénées dans le petit village de Jacque, tout près de Tarbes et de Lourdes.

Joël fabrique tous ses savons de façon artisanale. Il veille à la qualité des matières premières utilisées afin de réaliser un produit fini de qualité.
Il a notamment choisi une production par la transformation d’huiles végétales, ce qui est de plus en plus rare en France.

Joël est également un protecteur de la nature, il n’utilise aucune huile de palme pour ses savons. Il participe ainsi à son niveau à la lutte contre la déforestation.

Pour avoir de plus amples détails, nous vous invitons à vous rendre sur le site de La savonnerie des abeilles en cliquant ici.

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26
Mar
2012

Notre dossier OMG

  1. Le contexte
  2. Conséquences et risques
  3. Le maïs MON 8110
  4. Les impacts sur l’apiculture
  5. Les mesures à venir
  6. Contestations contre Monsanto

 

1)    Le contexte

Les OGM présentent des risques pour l’environnement, la santé et les équilibres sociaux. La culture des OGM en plein champ est source de pollution génétique parce qu’elle menace la biodiversité et contamine les filières agricoles traditionnelle et bio.

Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais pourtant 99% des céréales génétiquement modifiées n’ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elles ne sont par exemple pas résistantes à la sécheresse.

De plus, les OGM appauvrissent les petits paysans, standardisent les pratiques agricoles et mettent en danger la biodiversité. Ils vont à l’encontre d’une agriculture durable.

 

2)    Conséquences et risques

Voici une vidéo de 4min éditée par Greenpeace qui montre les conséquences et les risques liés aux principales cultures d’OGM, à savoir le maïs, le soja, le coton et le colza.

 

3)    Le maïs MON 810

C’est un maïs transgénique insecticide produit par la firme américaine Monsanto. Il s’agit de l’un des plus anciens OGM: sa culture a débuté au milieu des années 1990 aux États-Unis. Destiné à l’alimentation animale, ce maïs est modifié pour produire une protéine qui le protège des attaques de deux chenilles.

Le 29 novembre 2011, le Conseil d’Etat a annulé l’interdiction de la culture du maïs MON 810. Les semences ont été distribuées en janvier dans les fermes. En effet, la filière a été organisée pour semer plusieurs millions d’hectares d’OGM cette année.

Récemment, le gouvernement français a interdit « provisoirement » la culture du maïs Mon810.

En raison de la proximité de la période des semis, « le ministre de l’Agriculture français a décidé de prendre une mesure conservatoire visant à interdire « temporairement » la culture du maïs MON810 sur le territoire national afin de protéger l’environnement », voilà ce qu’on peut lire dans un communiqué.

Pour les anti-OGM ce n’est pas encore l’interdiction complète mais c’est déjà une victoire, même si certains soulignent que des semis ont déjà pu avoir eu lieu.

Pour les apiculteurs, dont les abeilles sont menacées par ces cultures, cette interdiction est synonyme de bonne nouvelle.

 

4)    Les impacts sur l’apiculture

Le miel contentant du pollen de maïs MON 810 devra être interdit à la vente ou obtenir une autorisation préalable. Il en est de même pour tous ses produits dérivés selon déclaration de la Cour de Justice européenne en septembre 2011.

Le pollen alors issu du maïs MON 810 n’est pas autorisé pour la consommation humaine. Par conséquent, il suffit que le miel en contienne des traces pour en être retiré de la vente. Les apiculteurs suspectés d’être contaminés par le pollen de l’OGM Monsanto ont donc interdiction de vendre les produits issus de leurs récoltes

Des études ont montré que les abeilles pouvaient récolter en abondance le pollen du maïs et ce au-delà de trois kilomètres. En France, la culture du maïs couvre plus de trois millions d’hectares répartis sur l’ensemble du territoire.

 

5)    Les mesures à venir

  • Réglementation européenne et loi française permettent de fonder l’interdiction des semences de la culture du maïs MON 810 :

La réglementation européenne prévoit la possibilité  de prendre « les mesures nécessaires pour empêcher la présence accidentelle d’OGM dans d’autres productions ».

Les recommandations de la Commission européenne prévoient le respect d’un principe de proportionnalité, en laissant aux Etats une large autonomie dans l’organisation de la mise en culture des plantes transgéniques de manière à « tenir compte de leurs spécificités régionales et nationales », y compris en créant de « vastes zones du territoire » où les cultures transgéniques seraient exclues.

Une mesure d’interdiction est donc « nécessaire » et « proportionnelle » puisque la situation du miel n’est toujours pas réglée au niveau des institutions européennes : le pollen de maïs MON 810 est un produit pour l’heure interdit dans l’alimentation humaine, qui ne peut donc se retrouver dans aucun produit destiné à la consommation.

Ainsi, la seule mesure à même d’atteindre les objectifs annoncés est l’interdiction définitive de la culture du maïs MON 810, le temps que la situation du miel vis-à-vis des OGM soit réglée par les institutions européennes.

 

  • L’étiquetage « sans OGM » à partir du 1er juillet 2012.

La mention « sans OGM » apparaîtra sur les produits alimentaires dans les rayons de la distribution. Le décret, paru la 31 janvier, indique que les ingrédients d’origine végétale (farine, amidon) pourront porter la mention « sans OGM » s’ils sont issus de matières premières contenant moins de 0,1 % d’OGM. L’étiquetage des ingrédients d’origine animale (lait, viande, œufs) comporte deux déclinaisons : « nourri sans OGM (< 0,1 %) » ou « nourri sans OGM (< 0,9 %) ». Les ingrédients d’origine apicole (miel ou pollen) pourront être étiquetés « sans OGM dans un rayon de 3 km ». Ces règles sont applicables à compter du 1er  juillet.

 

6)    Contestations contre Monsanto

  • Monsanto jugé « responsable » pour intoxication

Le géant américain Monsanto a été jugé « responsable », lundi 13 février, à Lyon, de l’intoxication à l’herbicide en 2004 d’un agriculteur français, ouvrant la voie à des dommages-intérêts, ce qui constitue une première en France.

Cliquez ici pour lire la suite de notre article

 

  • Un éleveur attaque Monsanto et son désherbant Roundup

Jacques Maret, paysan bio, va peut-être remporter une bataille contre le fabricant du Roundup express. Il en est déjà à sa sixième plainte au sujet d’un produit qu’il juge dangereux.

Éleveur d’un troupeau de bovins depuis seize ans, à Saint-Laurent-de-la-Prée, près de Rochefort, il s’est spécialisé dans le veau sous la mère. Une profession accaparante, qui ne l’empêche pas de mener son combat « pour la santé publique ».

Avec le soutien de Générations Futures, Jacques Maret s’est notamment lancé à l’assaut de Monsanto, le géant américain des produits phytosanitaires. Le produit visé n’est autre que le Roundup express, un herbicide vendu au grand public dans les jardineries.

Cette bataille, entamée en 2008, pourrait lui offrir un premier épisode victorieux d’ici quelques jours. Car voilà deux semaines, à la suite d’un dépôt de dossier auprès du Conseil d’État, le rapporteur public a ordonné le ministre de l’Agriculture à réaliser un nouvel examen du désherbant, considérant qu’il contient des substances « actives ».

 

  • Monsanto attaqué par des agriculteurs américains bio qui réclament le droit de cultiver

Plus de 300 000 agriculteurs américains, majoritairement cultivant du bio, ont introduit une action en justice contre Monsanto afin d’obtenir le droit de semer librement et de ne pas être poursuivis pour violation de brevets en cas de contamination de leurs champs par des OGM.

Par le passé, plusieurs agriculteurs ont en effet déjà été condamnés pour violation de droits de propriété intellectuelle après que des semences génétiquement modifiées ont été retrouvés dans leurs champs, le plus souvent emportés par le vent.

Les agriculteurs ne demandent aucune indemnisation. Leur action ne vise qu’à obtenir un jugement déclaratoire qui empêcherait Monsanto de leur demander des indemnités en cas de contamination de leurs cultures.

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26
Mar
2012

Lettre des ruchers

I Le bilan sur les ruches

Comme nous, les abeilles ont dû faire face à cette vague de froid qui s’est abattue sur le territoire cet hiver. Février a donc été un mois de transition entre la fin de l’hiver et le début du printemps. C’est également un mois critique pour les colonies les plus faibles  qui peuvent alors mourir de faim.

Les hivers trop longs, trop froids, sont d’ailleurs défavorables car la santé et la force des colonies s’en ressentent.

En effet, les colonies sont au repos maintenant depuis un long moment, les sources de nectar et de pollen sont inexistantes ou presque, les réserves de la ruche s’épuisent, le froid empêche des abeilles de sortir et de fait, les organismes se fatiguent. Alors que dans le même temps, du jeune couvain apparait.

Les jours quant à eux se rallongent, parfois un peu de chaleur envahit la ruche et les abeilles se dégagent les unes des autres, on dit que la grappe se disloque.
Les abeilles sortent alors pour faire un vol de propreté, c’est-à-dire qu’elles évacuent les déjections stockées dans leur ampoule rectale. Les fleurs apparaissent (noisetiers, premières marguerites, bientôt les saules et  en Provence, romarins et thyms…).

L’activité apicole redémarre non pas avec le nectar, mais le pollen que les abeilles commencent à rentrer car le pollen sert à nourrir les larves.

Les réserves de pollen et de miel sont également davantage consommées, la gelée royale est de nouveau disponible, la ponte de la reine redémarre vraiment. Le cycle de développement de la colonie est amorcé.

Les apiculteurs vont commencer les premières visites sanitaires pour faire état de leur cheptel et évaluer leurs pertes.

Aujourd’hui on peut estimer une perte qui malheureusement évolue peu, de 20 à  30 % au niveau national; ceci est une moyenne et non pas une réalité ainsi, certain élevages subissent jusque 80 % de pertes.

Avec cette période fraiche, les apiculteurs doivent faire attention aux provisions de leurs ruches et si nécessaire les aider.

Les premières miellées d’avril ne vont pas tarder et tout l’art de l’apiculteur est de faire gonfler ses ruches, afin d’avoir le bon nombre de butineuses pour  ramasser suffisamment de nectar qui nous permettra de nous lécher les babines.

(Écrit avec l’aide de Claude Poirot, apiculteur en Vendée).

 

Le point par apiculteur :

Pour consulter le résumé de chaque apiculteur sur l’hivernage, c’est par ici

 

II Du côté des apiculteurs

 

De nouveaux apiculteurs nous ont rejoints !

C’est encore une fois grâce à vos parrainages que ces apiculteurs ont pu s’engager auprès d’Un toit pour les abeilles.

Luc HENNION  a notamment remplacé Didier AUVRAY qui est parti sur d’autres projets. Luc est apiculteur depuis 4 ans maintenant. Il a débuté sa passion avec quelques ruches et il compte bien augmenter son rucher de façon suffisante pour lui permettre de développer son activité de pollinisation, ainsi que la vente d’essaims, en parallèle à la vente des produits de la ruche (miel, pollen…).

Ses ruches sont situées dans le département du Nord. Les récoltes espérées sont des miels toutes fleurs, avec certainement des miels de fruitiers et de colza suivant les types de pollinisation exercés.

 

Nicolas DESFORGES est apiculteur dans le Nord de la Seine et Marne depuis 2010. Il est fasciné par le monde des abeilles et sensibilisé aux problèmes de la biodiversité. Nicolas prévoit d’augmenter progressivement son nombre de colonies et de n’avoir que des ruchers sédentaires.

Son rucher est en zone urbaine à quelques km à l’Est de Paris sur les toits du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. Cet emplacement privilégié est situé aux abords du Château de Champs sur Marne et de son parc. A proximité, les abeilles peuvent également butiner dans les bois de Grâce et les bords de Marne. Le miel récolté sera polyfloral.

 

Thierry COLIN est un jeune apiculteur amateur vivant en Alsace. Il a d’abord commencé en 2010 avec une ruche, puis 6 en 2011. Il espère passer à une dizaine de ruches cette année. Thierry est passionné par la nature et le maintien de la biodiversité pour les générations futures. C’est ce qui l’a conduit vers l’apiculture.

Les ruchers de Thierry sont tous deux adossés à une forêt d’Acacias qui est sa plus grosse production.  Sa seconde production est un miel polyfloral constitué de fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers, pommier… Selon les récoltes, Thierry offre donc un miel toutes fleurs ou d’acacias.

 

 

III Info pratiques

Vous souhaitez avoir vos ruches ? Petit rappel de la réglementation.

Quelques petites règles à se rappeler. Tout possesseur de ruches doit faire une déclaration à la DDPP (Direction Départementale de Protection des Populations)

Pour ce faire, vous devez avoir, si vous faites des cessions de miel, un SIRET.
Dans le cas d’une consommation personnelle, un NUMAGRIT est suffisant.

Vous vous devez également d’avoir un cahier d’élevage et après, pour la pose de ruches, attention les règles de bon voisinage existent et des distances pour les installations doivent être respectées. Chaque département a des règles spécifiques, pour ce faire renseignez-vous auprès de vos mairies ou en préfectures.

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25
Mar
2012

Sortie d’hivernage

Guillaume n’a pas encore fait le tour des ruchers.
Il s’y rendra prochainement pour faire un point sur la sortie de l’hiver et prendre en photo les ruches des parrains.

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25
Mar
2012

Sortie d’hivernage

Claude n’a pas encore fait le point pour toutes les ruches mais dans l’ensemble, a l’air assez satisfait de l’hivernage cette année.

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25
Mar
2012

Sortie d’hivernage

En Alsace les températures sont descendues jusqu’à -18°C au lever du jour et comme dans toute la France l’épisode de froid a duré deux semaines environ.

Les abeilles ont bien réagi et toutes les colonies se portent bien.

Depuis quelques jours, il y a une belle activité sur les planches d’envol avec un apport important de pollen, signe qu’il y a du couvain à nourrir.
Thierry n’a pas encore ouvert les ruches car les températures sont encore limites (14/16°C) et il ne souhaite pas perturber le développement du couvain.

Il a donc fait un apport de nourriture pour palier à un éventuel manque.
D’ici une dizaine de jours les premières fleurs devraient apparaître et Thierry est confiant pour ses colonies qui sortent en forme de l’hiver.

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25
Mar
2012

Sortie d’hivernage

Dans l’ensemble les abeilles ont bien passé l’hiver.

Au total une douzaine de ruches n’a pas survécu au froid.
Quatre d’entre elles étaient des ruches bourdonneuses, ce qui signifie que la reine n’a pondu que des œufs non fertilisés qui se sont développés en mâles.

Un œuf fertilisé donnera une ouvrière en revanche. La fertilité est moindre si la reine âgée ou inexistante pour une reine vierge.
Une seule abeille, la reine fécondable (grâce à sa
spermathèque), le mâle est donc investi du rôle de ‘porteur de gênes’ et permet de garantir la diversité génétique de la ruche.
Les mâles ou faux-bourdons ont un rôle secondaire dans la ruche, ils ne participent pas aux tâches de construction ou encore au butinage.
Les faux-bourdons permettent cependant le brassage génétique.

Pour les autres ruches, ces pertes s’expliquent par un manque de nourriture et le fait qu’elles étaient déjà trop faibles à l’hivernage.

Pour ce qui est des ruches en bonne santé, Thierry a pu observer une nette augmentation de la consommation des provisions qui correspondait à la reprise des pontes.
Il a dût nourrir les ruches trop justes en provision au moment du beau temps en début du mois de mars.
Même si les colonies se développent bien, l’hiver n’est pas encore fini pour autant en Rhône-Alpes et les fleurs n’ont pas fait leur apparition.
Thierry doit donc encore être prudent et surveiller les ruches.

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