Récupération d’un essaim par notre plus jeune élève sur la commune de Fouras (17).
Récupération d’un essaim par notre plus jeune élève sur la commune de Fouras (17).
Ce vendredi, nous avons récolté un essaim installé dans la cours d’une prison. Du fait des abeilles, les détenus ne pouvaient plus se rendre sur le terrain de sport. Le lieu de l’intervention, le barbelé ainsi que la hauteur inhabituelle à laquelle les abeilles avaient choisi de s’installer, ont rendu cette intervention particulière. Après plus de deux heures, les abeilles ont enfin rejoint la ruchette sous les applaudissements des détenus. Elle sont maintenant installées sur une rucher en pleine nature.
L’ association All We wish rassemble les vœux sur son site Internet pour permettre à tous d’y apporter des idées, de l’aide, de critiquer ou de témoigner pour montrer que tout est possible à condition de le vouloir.
Il y a un peu plus d’un an, le vœu de protéger les abeilles a vu le jour.
Ce dernier s’est nourri de solutions pour aider à la sauvegarde de ces pollinisateurs.
Découvrez All we wish et apportez vos idées, votes et commentaires au « je voeu protéger les abeilles »
Les surfaces de luzerne ne cessent de diminuer en France, -70% en 30 ans.
Or cette culture était l’une des seules pauses environnementales dans une succession de cultures intensives…
Et ce n’est pas fini, car la modification des soutiens européeens risque de faire disparaitre totalement dès 2012, cette luzerne quand elle est transformée, déshydratée notamment.
Résultat plus de luzerne, ni maintenant, ni plus tard.
L’objet de cette campagne « sauvons la luzerne » est de mettre de la cohérence dans les positions des décideurs publics européens et proroger le mécanisme de soutien pour sauver la luzerne transformée…
Connectez-vous sur www.sauvonslaluzerne.org
Alain Levionnois et sa femme Marie-Noëlle reviennent tout juste du Maroc où ils ont passé quelques jours à la rencontre des apiculteurs en devenir.
Cette seconde approche était l’occasion de faire un point après la première visite par le biais d’échanges et de révisions sur l’expérience vécue depuis 8 mois.
Au programme, cours théorique et mise en pratique sur le rucher.
L’objectif pour ces 8 femmes et 2 hommes est de pouvoir déceler les interventions nécessaires à l’observation d’une colonie d’abeilles et d’appliquer les gestes utiles pour conduire leur rucher tout au long de la saison apicole.
Paysage environnant Ahermoumou
Cours théorique et montage de cadres avec cire gaufrée
Sur le rucher, cours en plein air, observation, pose de socles…
La période propice à la multiplication des colonies d’abeilles amènent une partie des populations des ruches à émigrer.
L’essaimage va d’avril à juillet et Mai étant le mois le plus important.
La vieille reine part avec une partie de la colonie et les abeilles restant dans la ruche élèvent alors une nouvelle reine.
Avant de partir, les abeilles essaimant se gorgent de miel ainsi quand elles décident de se poser pour le repos de la reine, ces dernières ne sont que peu agressives.
Des abeilles chez vous, pas de panique.
L’essaim peut se poser plusieurs fois avant de trouver le lieu où il s’installera ainsi il n’est peut être là que temporairement.
Enfin, si ce dernier a élu domicile dans votre jardin, le mieux est de le faire enlever au plus tôt avant qu’il ne puisse être délogé.
Les abeilles étant une espèce protégée, les pompiers et entreprises de désinsectisation n’ont pas le droit de les détruire.
Voici deux sites qui recensent par région les cueilleurs d’essaims (pour la plupart apiculteurs amateurs) qui se proposent de venir récupérer gracieusement ces essaims.
Hier (mardi 26 avril) nous avons récolté un essaim dans la cour du collège en Pierre Loti en centre ville de Rochefort. Les abeilles s’était groupées derrière une gouttière et la récupération a été facile : les abeilles sont rentrées dans la ruchette (petite ruche) en quelques minutes.
L’essaim a été installé à un dizaine de kilomètres sur l’un de nos ruchers :
Après quelques heures, l’essaim a décidé de quitter les lieux et est allé s’installer dans un buisson à proximité de notre rucher :
L’essaim a au final, pu être installé dans une ruche Warré.
Voici quelques photos de la récolte d’un essaim que nous avons faite dans un parc en centre ville de Jarnac (Charente).
L’essaim a ensuite été installé sur la commune de Fouras dans une ruche WARRE peinte à la propolis. La colonie s’est développée très rapidement pour occuper aujourd’hui 3 éléments.
Les deux peintures « bio » que nous avons testées pour peindre nos ruches ne nous ont pas totalement satisfaits : présence de limonène qui est un allergène pour la première peinture et mauvaise tenue dans le temps pour l’autre (mousses noires en surface au bout d’un an à peine d’utilisation). Nous avons donc entrepris de faire notre propre peinture à base de propolis (remède naturel produit par les abeilles) et d’alcool (autre remède naturel (-; ). En dehors de ses vertus bénéfiques la propolis se comporte comme un vernis et rend le bois résistant aux intempéries.
De façon à colorer un peu les ruches, nous avons utilisé des extraits de plantes qui agissent comme des colorants.
Sur la photo ci-dessous, on a :
– En haut à gauche le témoin (bois nu sans peinture)
-En haut à droite un test avec la peinture (Propolis + alcool)
– En bas à gauche une coloration de la peinture propolis + alcool avec un colorant naturel de coréopsis qui donne un colorant jaune-orange. La teinte étant très proche de celle de la propolis le résultat n’est pas très parlant.
– En bas à droite un test avec la peinture Propolis + alcool et une coloration en rouge à partir d’extrait de garance (la racine de la plante est rouge).
La ruche a été installée il y a environ un mois sur le rucher. Nous verrons dés l’année prochaine si cette peinture tiens le coup…
La semaine prochaine nous testerons deux nouveaux colorant naturels issus de plantes : bleu (à base de pastel ) et violet (à base de campêche).
Touts ces essais ont été fait avec l’aide du crit (Centre de recherche industriel technique) horticole de Rochefort et de la société « couleurs de plantes » qui nous ont conseillé et offert les premiers échantillons.
couleurs de plantes
CRIT HORTICOLE
le 30 avril et 1er Mai de 14 à 19 h à l’Écomusée « La Cité des Abeilles » à Saint-Faust – 64110 :
Conférences
Animations pour le enfants
Vente de plantes mellifères
Lors de la semaine du développement durable, l’hôtel restaurant Les Orangeries (86320 Lussac-Les-Châteaux) a reçu 3 classes de primaire ainsi que les habitants de la commune autours d’un atelier de dégustation de miel et une exposition sur les abeilles.
Sensibilisé par un apiculteur Normand et connaissant la démarche Un toit pour les abeilles a pu accueillir sur son site adultes et enfants dans une démarche de sensibilisation à l’enjeu de la sauvegarde des abeilles.
Ainsi, le public a pu déguster 5 miels d’apiculteurs Un toit pour les abeilles ainsi que les miels de l’apiculteur Normand et d’un apiculteur local et également, un miel industriel (pour faire la différence).
L’objectif de cet évènement fut la sensibilisation des enfants qui sont les citoyens de demain aux dangers de la disparition des abeilles.
Sous forme de jeux et devinettes, explication autours de l’exposition Un toit pour les abeilles et de panneaux créés pour l’occasion, de l’importance de cet insecte pollinisateur et les menaces qui pèse sur lui .
Dégustation des miels proposés puis de plats du chef David Royer en sucré et salé avec pains d’épices et canard sauce miel.
A la question « Quel miel avez-vous préféré ? », beaucoup d’enfants ont répondu « Je les aime tous ! ». Avant de partir, Les Orangeries remettent aux enfants une carte qu’ils pourront accrocher sur leurs vêtements « J’aime les abeilles, protégeons-les » ou « Attention, abeilles en danger ! ».
Quelques jours plus tard, une lettre des enfants de l’école publique est envoyé à l’établissement accompagnée de jolis dessins d’abeilles, heureuses dans les jardins …
Les Orangeries
Hôtel de charme Ecolabel www.lesorangeries.fr
Restaurant potager bio 05 49 84 07 07
Produits fermiers locaux Cave de vins Naturels
86320 Lussac les Châteaux (Vienne/Poitiers Est)
Les abeilles possèdent deux types d’yeux :
Les yeux à facettes situés de chaque côté de la tête et composés de soies qui leur permettent la perception d’air.
Trois ocelles, yeux placés en triangle au dessus de la tête.qui renseignent les abeilles sur la direction et la clarté ambiante.
Les butineuses par exemple évaluent le temps restant pour rentrer à la ruche avant la tombée de la nuit par perception de la luminosité et repérage dans l’espace grâce à cet organe.
Le système de vision de l’abeille est ainsi adapté à son mode déplacement mais également à son alimentation adulte.
En effet, l’abeille est sensible aux ultraviolets et ne distingue pas la couleur rouge.
Ainsi, les fleurs rouges qui nous apparaissent de couleur uniforme sont en réalité pour elle, violettes et très nuancées, notamment elle perçoit des lignes distinctes des pétales au cœur de la fleur indiquant ainsi où se trouvent le nectar, invisibles pour nous.
Enfin, les abeilles ont un système de résolution plus faible que chez l’homme (on parle d’un 60ème de ce que décrypte l’œil humain) mais leur temps de perception est jusqu’à 10 fois plus performant, c’est à dire qu’elles voient moins bien mais enregistrent plus d’images par unité de temps ce qui facilitent la détection des mouvements. Elles sont donc sensibles aux éléments en mouvement et leur vision proche de 360° leur permet également de se repérer dans l’espace.
– Annulation par le Conseil d’Etat de l’autorisation de mise sur le marché pour 2008 et 2009 de l’insecticide Cruiser. Cette décision ouvre ainsi la voie à des recours d’indemnisation pour les apiculteurs qui ont subi des dommages durant les années d’AMM (autorisations de mise sur le marché) et permet d’entrer ainsi en jurisprudence.
Petite victoire quand le Ministère de l’Agriculture continue à attribuer des AMM pour un an, permettant ainsi qu’un produit dont l’autorisation est jugé illégale, d’être commercialisé sous son nom ou sous un autre comme fut le Cruiser et le cruiser 350 (2010 et 2011) dont la composition est strictement identique selon l’ANSES.
Plus d’un million de signatures pour interdire les pesticides suite à la campagne du mouvement Avaaz apellé « Urgences Abeilles ». La pétition a éré remis le 17/02 au cabinet du ministre de l’Agriculture Bruno Lemaire.
La pétition sera également remise aux autorités européennes à Bruxelles.
– Côté toile, la sortie du film documentaire Pollen par Disneynature.
– La diffusion sur la chaîne Public Sénat, dans l’émission « Tous au vert », d’un reportage sur Un toit pour les abeilles.
3 initiatives vertes sont présentées mensuellement à des jeunes qui votent pour celle qui préfère.
Pour voir le passage d’Un toit pour les abeilles, cliquez ici
– La participation au concours Miss Bio, dont le gagnant remettra un chèque à l’association de son choix.
Pour apporter votre soutien, il suffit de voter « Flavie » sur le site lamissbio.com jusqu’au 31/05.
Nombreux lots à gagner pour les votants.
Pour commencer, du nouveau avec trois apiculteurs qui ont fraichement rejoint Un toit pour les abeilles.
Nous vous invitons à découvrir leur portrait :
Ils ont commencé avec 4 ruches et ont atteint leur vitesse de croisière avec 150, couplées avec une production de petits fruits rouges transformés (confitures, sirops, alcools…)
En conversion Bio depuis 2010, labellisés en 2011.
Les ruchers sont de faibles importances, environ 20, et ne transhument que dans un rayon de 50 km.
Le rucher principal est situé à 800 m d ‘altitude, les abeilles produisent du miel de Montagne (épilobe, scabieuse, framboisiers, châtaigniers, tilleuls) ; aucune fleurs de culture aux alentours.
Laurent et Anne-Marie vous propose un miel polyfloral d’altitude (700 à 1200 m) des montagne d’Auvergne de consistance plutôt liquide.
Touchés par les problèmes que rencontre la biodiversité, Evelyne et Frédéric ont décidé de s’engager dans l’apiculture.
Ils sont investis également dans le rucher école du Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine (SAGA) dont ils sont membres depuis 2005. Frédéric est aujourd’hui président du SAGA.
Les ruches se trouvent dans la partie sud du Médoc, prés de la région viticole d’appellation Haut Médoc, à environ 25 kms de Bordeaux.
La flore mellifère boisée environnante se compose d’arbres ou arbustes sauvages (acacia, saules, bourdaine, prunelliers, de ronces, châtaigniers, noisetiers, houx) et domestiques (tilleul, fruitiers, Sumac, cotoneasters, …).
Le miel récolté sera donc un miel polyfloral liquide et de couleur dorée à ambrée selon les floraisons et conditions climatiques.
Il a découvert et démarré l’apiculture il y a 4 ans en récupérant des essaims vagabonds.
Sans lien familial avec l’apiculture, il a acquit son expérience en se formant et en travaillant chez des apiculteurs en Australie.
Il a un cheptel actuel de 150 ruches Warré, ruches qui privilégient une apiculture douce.
En conversion bio, il sera labellisé AB en 2012.
La majorité de ses ruchers sont situés sur les massifs alpins vierges de cultures aux alentours de Grenoble.
Ses ruches sont situées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, à 800m d’altitude et constitué de forêts. Les eaux de source provenant des torrents et zones humides environnant le rucher sont d’excellente qualité.
Le miel récolté par la miellerie du Peuple Zélé est un miel de forêt à dominante de tilleul et pointe de châtaignier.
Adoucit par les fleurs de sous-bois comme les ronces et framboisiers, on y trouve un arôme floral et frais, naturellement crémeux.
– L’exposition sur les abeilles autours de 7 thématiques (l’apiculteur, le rôle des abeilles, produits de la ruche…) est consultable sur le site et disponible à la commande.
2 formules, kakémonos ou affiches vous sont proposées
Plus d’infos sur http://untoitpourlesabeilles.fr/exposition-abeilles.php
– Sur les espaces parrains, vous pouvez désormais retrouver chaque mois, une brève de la vie de la colonie et du travail de l’apiculteur au fil des saisons dans l’encart intitulé « Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ? » . Également, un nouveau module d’affichage plus ergonomique des photos de vos ruches a été mis en ligne.
– Nous vous proposons enfin de financer depuis peu, des mètres carrés de fleurs de jachères afin de permettre aux butineurs d’avoir des ressources saines et ainsi améliorer la qualité du pollen butiné. Cette option est actuellement disponible uniquement lors de la souscription d’un parrainage d’abeilles depuis le site mais si vous êtes intéressés, merci de nous contacter.
Plus d’infos sur les jachères fleuries
http://untoitpourlesabeilles.fr/champ_fleurs_abeilles.php
La vie a repris sur les ruchers…on entend le bourdonnement des ruches, ça y est, c’est le printemps !
Comme pour tous les animaux, le rythme de l’abeille suit le cycle du soleil. Son activité, très réduite durant tout l’hiver, reprend au fur et à mesure de l’arrivée du printemps et de l’allongement des jours.
Dans la ruche, la reine accélère le rythme de la ponte et les nourrices élèvent les premières générations afin que la colonie soit prête aux premières miellées. La ruche va ainsi très rapidement va doubler sa population pour atteindre 60 000 individus environ.
Les floraisons de printemps ont par ailleurs démarré (pruneliers, fruitiers, pissenlit, aubépine, saule, colza…).
Du côté des apiculteurs, les visites de printemps ont été entreprises sur leurs ruchers.
C’est le moment où les apiculteurs font un état des lieux de leurs colonies qui sortent de l’hivernage.
Ils évaluent ainsi les premières décisions à prendre pour l’avenir de leurs abeilles.
Alors, quand la température est d’au moins 16°C et par beau temps, les apiculteurs ouvrent les ruches pour un contrôle de l’état sanitaire.
Cette visite permet de vérifier les provisions, de déterminer la force de la colonie et l’état de la reine qui eux même informent sur la qualité de la reine et la vitalité de la colonie.
Enfin, c’est la période du nettoyage et de la désinfection du fond des ruches (plancher).
Un hiver rigoureux, un environnement contaminé et de multiples facteurs croisés ont amené à des pertes constatées en ce printemps qui avoisinent 50 %chez certains apiculteurs.
C’est après ce rude constat que les apiculteurs entament actuellement les opérations pour renouveler leurs colonies (élevage de reines, création d’essaims…) et ainsi repeupler les ruches mortes.
Cette lettre est aussi l’occasion, de vous remercier pour vos parrainages qui nous permettent de soutenir l’abeille tout au long de l’année.
Par ailleurs, si nous regardons l’année écoulée, près de 500 ruches ont pu être installées et nombreux apiculteurs ont ainsi pu nous rejoindre.
Parrainer des abeilles, c’est surtout permettre la création de colonies d’abeilles par la multiplication de petits ruchers et le maintien de ruches dans nos campagnes.
Mais, c’est aider également financièrement les apiculteurs face aux difficultés qu’ils connaissent ces dernières années.
Alors, tout simplement un grand merci.
L’appauvrissement de la biodiversité prive l’abeille d’une nourriture saine et variée.
Le projet « Des Fleurs Pour Les Abeilles » consiste à planter des champs de fleurs présentant un intérêt pour les abeilles et autres butineurs. Ces fleurs fournissent des nectars et des pollens sains (sans pesticide) à une période ou les butineurs manquent de nourriture (fin d’été en particulier).
Pour cette première année, nous plantons deux hectares de fleurs.
Vous pouvez participer à ce projet (clic)
Mercedi 13 avril : les graines sont mises en terre.
Un toit pour les abeilles participe à l’émission mensuelle Tous au Vert qui présente des initiatives vertes.
Le plateau est composé de jeunes qui votent parmi les 3 projets présentés à chaque fois, celle qui préfère.
un toit pour les abeilles sur public sénat
A la fin de l’année, un vote élira parmi les gagnants de chaque émission, l’initiative qui remportera tous les suffrages.
Diffusion du 1/04/2011 : Voir la vidéo
Voilà bientôt deux ans que Morsang a adhéré à la démarche Phyt’Eaux Cités : Il s’agit de réduire l’utilisation des produits phyto-sanitaires – principale source de pollution des rivières, menaçant notre santé et la survie de nombreuses espèces – – en leur substituant l’emploi de méthodes alternatives (utilisation de produits écologiques, paillage, désherbage thermique ou manuelle …) pour l’entretien des espaces publics.
Et c’est avec le même objectif de favoriser les bonnes pratiques pour l’environnement qu’un collectif s’est penché sur le Concours Fleurir Morsang. Depuis voilà 40 ans maintenant, que chaque année, les Morsaintois rivalisent de talent pour fleurir jardins, balcons et terrasses contribuant ainsi à embellir la ville ; certains n’ont d’ailleurs pas attendu pour adopter les pratiques du jardinage « au naturel ».
Avec Fleurir Morsang, naturellement !, l’occasion se présente de donner un coup de jeune à l’évènement, de susciter de nouvelles vocations de jardiniers tout en promouvant des méthodes de jardinage plus respectueuses de l’environnement.
Concrètement, les participants (bulletin d’inscription ci-joint) recevront, en avril, un cadeau de bienvenue qui sera une aide au jardinage naturel. En juin et une nouvelle fois en septembre, un groupe d’observateurs (élus, agents de la commune, jardiniers volontaires) fera le tour des jardins et décernera ses « Coups de cœur » en fonction de nouveaux critères, définis dans une charte.
A la fin de l’été, la ville remettra à tous les participants un cadeau de remerciement et organisera des balades, de jardins en jardins, permettant de rencontrer les jardiniers et de partager leurs « petits trucs ».
Toute une série d’actions, organisées par la Maison de l’Environnement, accompagnera la démarche.
Le CCAS, service en charge des Jardins familiaux est partenaire des animations qui se dérouleront sur le site des Jardins Familiaux et Partagés.
Samedi 2 avril : Trucs et Troc des jardiniers, au naturel !
Retrouvons nous aux Jardins Familiaux et Partagés, pour fêter le lancement de l’opération « Fleurir Morsang naturellement ! ».
C’est l’occasion pour tous les jardiniers, petits et grands, amateurs et expérimentés, d’échanger graines, semis, plants, boutures, mais aussi outils, revues, et surtout conseils, savoirs-faire…
Et aussi, au programme de cet après-midi :
– démonstrations de broyage, paillage, compostage, taille des petits fruitiers, traitements écologiques, etc.
– ateliers pour les enfants
– expos / stands sur les déchets verts, Phyt’Eaux Cités, le jardinage écologique, les abeilles, l’utilisatin de l’eau souterraine
– stand « Fleurir Morsang, naturellement! » : information et inscription (remise du cadeau de bienvenue)
La Brigade d’Intervention Poétique de l’Amin Théâtre sera présente pour vous charmer et vous surprendre… et une collation « radis beurre », bio et locale, sera offerte!
Préparez dès maintenant vos semis et ne jetez plus vos revues de jardinage !
Grande Photo stand de plantes PEDD
En collaboration avec les associations Jardiniers de France, Jardins et partages, Un toit pour les abeilles, et les services Espaces Verts, Domaine Public Développement Durable et Temps Loisirs.
de 14h30 à 18h aux Jardins Familiaux et Partagés
Route du Bois Pommier (entre le Lycée Ampère et l’école Courbet)
Par Olivier Bonnet (site Plume de Presse)
Le « Grenelle de l’environnement », ils n’ont que ça à la bouche, mais quand il s’agit de s’attaquer à l’agrochimie, il n’y a plus personne ! Prenez le fringant jeune homme qui aime l’agriculture et la pêche, Bruno Le Maire : « Le ministère de l’Agriculture a annoncé mercredi le renouvellement pour un an de l’autorisation de l’insecticide Cruiser, dont le retrait est réclamé par les apiculteurs et les associations de défense de l’environnement, en raison des conséquences sur les abeilles, nous informe Libération. (…) L’autorisation du Cruiser renouvelée pour la campagne 2010-2011 «fait suite à l’avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) du 15 octobre 2010» selon laquelle l’usage de cet insecticide sur le maïs «ne présente pas de risque pour l’environnement», explique le ministère dans un communiqué. Le Cruiser est fabriqué par le groupe suisse Syngenta. » Pourtant les apiculteurs protestent depuis un bon moment. En février dernier, ceux « de la Confédération paysanne et la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP) ont claqué la porte du comité de suivi du Cruiser, un insecticide controversé », nous apprend un autre article de Libé. Non sans un communiqué incendiaire : «Ce plan est une véritable mascarade, où l’administration fait semblant d’observer ce qu’elle ne veut pas voir, et ne tient pas compte des observations et des critiques des apiculteurs.» La fin de l’article est édifiante : « En décembre, le ministère avait décidé de prolonger pour un an l’autorisation de cet insecticide utilisé principalement pour la culture du maïs et jugé, par ses détracteurs, nuisible pour la biodiversité et les abeilles. Cette décision avait provoqué la colère des écolos et des apiculteurs, qui avaient déjà manifesté leur désaccord lors de la première homologation du Cruiser en janvier 2008. C’est pour calmer cette grogne que le ministère avait mis en place le comité de suivi post-homologation. » Ça fait donc un petit moment que les autorités s’amusent à ce petit jeu.
Du coup, « L’Union Nationale de l’Apiculture Française dénonce le renouvellement illégal de l’autorisation du pesticide Cruiser pour la quatrième année consécutive ! » Voici le vigoureux communiqué en ligne sur son site : « Encore une fois le gouvernement privilégie les intérêts financiers de l’agrochimie au détriment des insectes pollinisateurs et de l’apiculture. L’Unaf, Union nationale de l’apiculture française, est scandalisée par l’annonce de renouvellement d’Autorisation de mise sur le marché [AMM] pour un an du Cruiser 350, insecticide systémique utilisé en enrobage de semences de maïs. Un plan de surveillance a été mis en place par le ministère de l’Agriculture, il a fait apparaître des cas avérés d’intoxication des abeilles au thiametoxam (substance active du Cruiser), pourtant l’Afssa, comme d’habitude, réfute ce lien de causalité et invoque des causes multifactorielles. Pour la quatrième fois (2008, 2009, 2010 et maintenant 2011), cet insecticide bénéficie d’une AMM privilégiée d’un an, alors que les AMM doivent être accordées pour 10 ans et retirées dès que l’innocuité du produit n’est plus certaine. Ce procédé est un artifice juridique scandaleux destiné à contraindre les acteurs de l’Environnement à engager chaque année un nouveau contentieux pour contester l’AMM ! L’Unaf a déjà dû saisir trois fois le conseil d’Etat. Il s’agit d’une grossière fraude à la loi d’autant plus intolérable et insultante pour les citoyens qu’elle est commise par le ministère de l’Agriculture ! Son but est d’épuiser ceux qui se battent pour le respect de la législation limitant les pesticides, en les obligeant à multiplier les contentieux. Face à une législation qui n’autorise les pesticides qu’en cas de certitude de leur innocuité mais pour 10 ans, le ministère de l’Agriculture a inventé de toutes pièces un système d’autorisation annuelle indéfiniment renouvelable, en l’absence de certitude sur l’innocuité. Ce lamentable tour de « passe-passe » juridique au profit de l’agrochimie, instrumentalise le Conseil d’Etat dont le rôle est foulé au pied par le ministère de l’Agriculture. «Cette mystification administrative est la négation même de la législation environnementale nationale et communautaire et elle expose naturellement la France à des sanctions de la Commission européenne», dénonce Henri Clément, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française. (…) Le ministre de l’Agriculture se dit préoccupé par les mortalités importantes et anormales d’abeilles, mais il encourage sans cesse les insecticides néonicotinoïdes tel le Cruiser 350 qui continuent à décimer les ruchers. En Italie, ces produits phytopharmaceutiques sont retirés du marché depuis 3 ans. Dans tous les pays du monde où se pratique l’agriculture intensive avec l’utilisation de ces insecticides, les apiculteurs déplorent des mortalités massives de leurs colonies d’abeilles. Le cheptel apiaire français ne cesse de diminuer et pourtant il est indispensable à la pollinisation et participe à l’économie agricole. L’Unaf exige que l’Etat prenne les mesures adéquates à la sauvegarde des abeilles. L’Unaf exige que les sociétés commerciales de l’agrochimie cessent d’être les interlocuteurs privilégiés des services de l’Etat et que les experts soient enfin indépendants. «C’est un constat pitoyable que de voir l’année de la biodiversité s’achever sur le renouvellement du Cruiser par le ministre !», déclare Henri Clément, Président de l’Unaf. »
Vous avez dit biodiversité ? « La survie ou l’évolution de 80% des espèces végétales dans le monde et la production de 84% des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Ces insectes pollinisateurs sont pour l’essentiel des abeilles, dont il existe plus de 1 000 espèces en France. Partout dans le monde et plus encore dans les pays industrialisés comme la France, les populations de ces abeilles sont en déclin et de nombreuses espèces sont menacées », alertait dès 2005 Futura-Sciences. Donc sans abeilles, plus de biodiversité. « Depuis quelques années les populations d’abeilles ne cessent de diminuer avec des taux de surmortalité qui atteignent 30 à 35%, voir 50%. Pour Agir pour l’Environnement, le pesticide Cruiser est mortel pour les abeilles et hautement toxique pour les oiseaux et l’environnement, précisait Actualités news environnement en mai 2009. 80% des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes, et notamment les abeilles. (…) Pour Agir pour l’Environnement et le MDRGF, «en autorisant à nouveau le Cruiser, le ministère de l’Agriculture privilégie une fois de plus les intérêts des firmes agrochimiques.» En exergue de l’article, une citation attribuée à Albert Einstein : « Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quatre années devant elle ». Au fait, qu’en dit Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie et du Développement durable ? En octobre 2008, alors seulement secrétaire d’État à l’Écologie, elle déclarait : « La subsistance quotidienne de plus des 2/3 de l’humanité ainsi que plus de 40% de l’économie mondiale dépendent directement de la conservation des écosystèmes. A cet égard, la pollinisation des cultures à l’échelle mondiale est évaluée à 153 milliards d’euros. Et encore, cette estimation ne tient pas compte du service vital que rendent les pollinisateurs à la nature toute entière. Il est temps de renouveler notre approche de la protection de la biodiversité en intégrant désormais sa valeur économique. Le Grenelle de l’environnement comme la Loi sur la responsabilité environnementale ouvre la voie à cette reconnaissance. » Avec Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’époque, elle présentait le plan d’action «Bâtir une filière apicole durable». Et aujourd’hui, à propos du renouvellement de l’AMM du Cruiser ? Nous avons cherché en vain. Rien. Elle ne dit absolument rien. « Le Grenelle de l’environnement comme la Loi sur la responsabilité environnementale ouvre la voie à cette reconnaissance » ?
Par Olivier Bonnet (site Plume de Presse)
Le film du blog www.pourunmondequichange.com
Dans le cadre du développement d’activités de diversification, des pêcheurs
de la communauté de Dikky au Maroc, ont reçu une formation en apiculture durant
la semaine du 18 au 22 d’octobre.
Grâce à cette formation organisée et financée par le projet ArtFiMed, les
pêcheurs vont apprendre un nouveau métier qui va leur permettre de
progressivement disposer de revenus complémentaires à ceux générés par la
pêche.
Pour ce faire et pour faciliter le developpement de cette activité, le
Projet va, durant les prochains mois, organiser un encadrement technique et appuyer
les pêcheurs à s’organiser.
ArtFiMed remercie Monsieur C.Poirot et « Un toit pour les abeilles » pour
l’assistance apportée pour l’organisation et la réussite de cette
formation.
Le froid est là, les abeilles s’endorment peu à peu, les apiculteurs se réchauffent à l’ancienne…
A l’issue de cinq années d’études portant sur 4000 espèces végétales il apparaît que 22% doivent être classées comme « menacées », c’est ce que nous apprend un communiqué de l’Agence France Presse relayé par le site Cyberpresse : « Une plante sur cinq menacée de disparition ».
4% de ces 4000 végétaux sont «en danger critique», 7% «en danger» et 11% «vulnérables», essentiellement à cause des comportements humains (81% de responsabilité attribuée à nos actes contre 19% pour les phénomènes naturels).
On apprend dans cet article que « 33% des espèces ne sont pas assez connues pour établir un état de conservation » et que « 20 à 30% des plantes sur Terre n’ont pas encore été répertoriées, et les chercheurs craignent que certaines disparaissent avant même d’avoir été découvertes ».
Le travail a été effectué en collaboration avec l’UICN, qui publie « La Liste rouge mondiale des espèces menacées » : un tiers des amphibiens, un huitième des oiseaux, un cinquième des mammifères, un quart des conifères sont menacés d’extinction mondiale.
Il y a certes eu de tous temps des disparitions d’espèces mais le rythme semble s’être considérablement accéléré.
Cette nouvelle liste constitue un progrès important par le fait qu’elle embrasse un spectre plus large que les précédentes études, elle permettra un meilleur suivi dans le temps.
Mais pouvons-nous nous contenter d’observer, même avec précision, l’évolution des choses sans rien faire qui soit d’une ampleur suffisante pour stopper l’hémorragie ?
« La communauté internationale «a échoué dans l’objectif qu’elle s’était fixé en 2002» de freiner d’ici 2010 la perte de biodiversité, a reconnu Craig Hilton Taylor, représentant de l’UICN à la conférence de presse mardi. »
Les abeilles souffrent, leur butin maigrit…
Abderrahmane MEKKAOUI, le président de l’ONG « Le Forum Avérroes » nous a fait l’honneur d’une visite les 26 et27 Août à La Rochelle. Monsieur MEKKAOUI est un journaliste et écrivain Marocain. Il est aussi docteur en droit international, enseigne à l’université de Casablanca et donne régulièrement des conférences sur l’économie solidaire dans de nombreux pays.
Ces rencontre ont lieu dans le cadre d’un partenariat en L’ONG marocaine et « Un Toit Pour Les Abeilles ».
Les deux entités se sont associées pour soutenir des femmes marocaines en situation précaire.
Le projet consiste à créer une coopérative de femmes dans les montagnes du Moyen Atlas, à financer le matériel et l’installation d’une miellerie puis à les former à être apicultrices.
Cette action s’inscrit aussi dans un démarche de préservation de l’abeille mellifère.
Les entreprise et particuliers peuvent participer concrètement en parrainant les ruches de ces femmes (il suffira de choisir ‘Maroc’ au moment de l’inscription. chaque parrain disposera d’une ruche à son nom, d’un espace internet permettant de suivre l’avancée du projet, et recevra un miel à son nom.
Les premiers formateurs partiront pour le Maroc fin septembre 2010. Un premier rucher de 10 ruches sera mis en place à cette occasion.
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