Vous connaissez sans nul doute l’abeille à miel, abeille emblématique de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles. Celle qui fait le bon miel dont vous raffolez ! On vous parle aujourd’hui des abeilles sauvages.
QU’EST-CE QUE L’ABEILLE SAUVAGE ?
Savez-vous qu’il existe dans le monde environ 20 000 espèces d’abeilles et près de 1000 rien qu’en France ? Leurs points communs : elles ne piquent pas, ne vivent pas en colonie et ne produisent pas de miel. Pourtant, comme l’abeille à miel, elles sont essentielles à notre écosystème et sont en danger.
Et si on faisait connaissance ? Difficile de ne pas craquer n’est-ce pas !
On vous présente deux véritables « stars » de la famille des abeilles maçonnes (abeilles sauvages).
Osmia cornuta (ou osmie cornue) Elle mesure de 8 à 15mm. On la reconnaît facilement à son corps trapu, à la pilosité rousse de son abdomen et aux poils noirs de son thorax ainsi que de sa tête. On peut faire la différence entre un mâle et une femelle car le mâle est bien plus petit et a des poils blancs sur la face.
Osmia rufa (ou osmie rousse) Elle mesure de 8 à 12mm. Elle arbore des couleurs légèrement différentes de celles de sa cousine cornue. Les poils de son abdomen sont plus sombres et ceux de son thorax sont plus clairs, dans des tons brun roux.
POURQUOI SONT-ELLES EN DANGER ?
A l’instar de l’abeille à miel, les abeilles sauvages font face à de nombreux facteurs d’affaiblissement. Entre autres les pesticides, la pollution, le changement des paysages avec l’appauvrissement des ressources naturelles, le dérèglement climatique…
COMMENT LES PRÉSERVER ?
« Des câlins pour les plus douces des abeilles ! »
Il existe des petits gestes très simples que tout le monde peut mettre en pratique chez soi pour protéger les abeilles sauvages. Voici quelques exemples.
PLANTER / SEMER DES FLEURS Les abeilles sauvages ont besoin de ressources naturelles tout au long de l’année pour s’alimenter et pas que. Saviez-vous par exemple qu’il existe une abeille, nommée l’abeille coquelicot, de son nom savant l’anthocope du pavot ? Elle utilise les pétales de cette fleur pour faire son nid. Découvrez ou redécouvrez notre article blog autour des fleurs préférées des abeilles.
INSTALLER UN ABREUVOIR A INSECTES Les abeilles sauvages ont également besoin de beaucoup d’eau. Vous pouvez leur fabriquer un petit abreuvoir très simple. Prenez un récipient, mettez-y un peu d’eau et ajoutez quelques cailloux ou brindilles pour éviter que les abeilles ne se retrouvent piégées. Saviez-vous que les abeilles maçonnes construisent leurs nids dans des galeries creuses, en utilisant de la terre qu’elles vont humidifier avec de l’eau ? Cela forme de véritables parois rigides qui protègent les œufs.
BANNIR LES PESTICIDES Bien sûr, cela paraît tellement évident mais on ne cessera de le répéter :BANNIR LES HERBICIDES ET PESTICIDES de vos jardins. Cela fait du tort non seulement à vos jardins, mais aussi à tous les écosystèmes qui y vivent (papillons, abeilles, oiseaux, insectes) et à l’être humain.
CRÉER UN ESPACE DE BIODIVERSITÉ Vous pouvez laisser une partie de votre jardin en jachère pour y voir éclore une biodiversité diversifiée. Saviez-vous par exemple que parmi les abeilles sauvages, il en est qui nichent dans des coquilles d’escargot vides ? Ah les coquines… On prend ses aises chez nos amis les escargots !
Et si on les dorlotait ces petites abeilles ?
Vous pouvez devenir un Dorloteur ou une Dorloteuse d’Abeilles sauvage. Dorloter les abeilles, c’est offrir un bout de jardin ou de balcon à ces pollinisatrices en danger. Vous contribuez à leur protection et au bon développement de leurs populations et vous participez à un élan écoresponsable.
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous aimons TOUTES les abeilles et avons à cœur de les protéger !
L’essaimage est un phénomène naturel très impressionnant qui se passe souvent au printemps et à l’approche de l’été. On vous l’explique en images et vidéo.
QU’EST-CE QUE L’ESSAIMAGE ?
Pour expliquer l’essaimage il faut commencer par évoquer le rôle de la colonie.
Comme pour beaucoup d’autres insectes et animaux, vivants seuls ou en groupes, la colonie d’abeilles constitue un « organisme vivant » dont le rôle est d’assurer son renouvellement. L’Essaimage est donc un phénomène naturel de reproduction.
POURQUOI LES ABEILLES ESSAIMENT-ELLES ?
« Un sixième sens » qui pousse à essaimer.
Juste avant la première miellée de printemps, l’essaim va commencer à préparer la nouvelle génération d’abeilles en construisant de nouvelles cellules royales. Elles seront alimentées avec de la gelée royale et donneront naissance à la future reine.
Le couvain (avec les futures abeilles) est plein, et la place vient à manquer dans la ruche. Et puis, l’ancienne reine prend de l’âge. Les ouvrières vont réduire son alimentation pour que sa masse corporelle diminue et qu’elle soit bientôt en capacité de voler. Une fois la nouvelle reine prête à prendre la relève, l’ancienne quitte la ruche !
COMMENT SE DÉROULE L’ESSAIMAGE ?
« Qui m’aime me suive ! »
L’ancienne reine prend son envol et quitte la ruche pour s’installer dans la nature. Elle est suivie de près par des milliers d’ouvrières. Souvent, la moitié de la ruche suit la reine. Une fois posée, les abeilles l’encerclent pour la protéger de la chaleur et de tout danger.
« La Phéromone de Nassanov »
Quand les abeilles ont trouvé le lieu idéal où s’installer définitivement, les abeilles éclaireuses, postées devant l’essaim se mettent à frétiller du postérieur bien en l’air pour dégager la phéromone de « Nassanov ». C’est une phéromone de cohésion qui va permettre à l’essaim d’aller rejoindre son nouvel habitat.
EST-CE DANGEREUX & QUE FAIRE ?
Calme et observation sont de rigueur !
Surtout pas de panique. Les abeilles qui essaiment n’ont qu’un objectif en tête : trouver un nouvel habitat. Elles sont gorgées de miel qui constitue leur réserve. Quoi faire ?
Attendre : Les abeilles peuvent rapidement quitter l’endroit colonisé si ce dernier n’est pas adapté. il faut attendre au moins une demi-heure pour s’assurer que l’essaim s’installe. Observer: A distance, vérifiez qu’il s’agisse bien d’abeilles et non de guêpes ou de frelons. Contacter: Un apiculteur de votre secteur qui sera ravi de pouvoir récupérer cet essaim.
Cette plateforme recuperation-essaim met en lien les particuliers qui ont un essaim chez eux, et un apiculteur proche qui pourra venir le récupérer dans les meilleures conditions.
QUEL EST LE RÔLE DE L’APICULTEUR ?
Apiculteur, le gardien des abeilles !
Il peut intervenir de différentes façons : soit par l’ajout d’une hausse à miel, si la miellée est en cours et que la colonie a juste besoin d’un peu de place complémentaire. Soit par division anticipée de la colonie si l’essaimage est nécessaire. On parle alors d’essaim artificiel.
Vous avez été nombreux à nous demander comment vous pouviez AIDER Un Toit Pour Les Abeilles à se déployer pour faire grandir ses projets et poursuivre son soutien aux apiculteurs du réseau et aux abeilles.
On vous partage quelques idées de relais simples que vous pouvez mettre en place pour nous aider 🙂
PARLEZ DE NOUS !
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Nous partageons régulièrement dans notre blog des informations ludiques, pédagogiques et de sensibilisation autour de la protection des abeilles !
OU ENCORE NOS VIDÉOS DE PRÉSENTATION
Ce sont des vidéos de quelques minutes qui exposent toute la problématique autour de la disparition des abeilles et comment agir à son échelle pour les préserver !
ESSAIMEZ AUPRÈS DE VOS CONTACTS
Famille, voisin.e.s, ami.e.s, collègues, employeurs etc… On vous met ci-dessous une plaquette à télécharger pour présenter le parrainage de ruches autour de vous.
SENSIBILISONS LES TOUT-PETITS…
On vous propose une activité sympa proposée par MÔMES par PARENTS
C’est finalement par eux, que le véritable changement s’opèrera. Expliquez aux enfants pourquoi l’abeille est un maillon de notre biodiversité !
Après plusieurs semaines de long sommeil et le retour du printemps tant espéré, il est grand temps pour nos abeilles de reprendre du service. Quoi de mieux que les vivaces printanières pour nourrir nos précieuses butineuses.
✿ ÉPISODE 4 -ARBUSTES ET PLANTES VIVACES ✿
Cette semaine on vous présente quelques arbustes et plantes vivaces très appréciés des abeilles pour leur teneur en nectar et pollen.
Plantation : de mars à avril et de sept. à octobre Floraison : d’avril à octobre
Plantation : de mars à avril Floraison : de juin à septembre
Plantation : de septembre à octobre Floraison : d’avril à août
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à juin
Plantation : de mars à avril et de sept. à octobre Floraison : de mai à juin
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à avril
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Plantation : de sept. à octobre et à partir d’avril Floraison : de juillet à août
Plantation : de septembre à octobre Floraison : de mars à mai
Longtemps bannies par les jardiniers en herbe, les fleurs des prés ont la vie dure. Souvent tondues, éliminées ou encore arrachées… Elles sont pourtant essentielles dans cette période transitoire entre la sortie d’hivernage et les premières floraisons du printemps.
Elles regorgent de pollen et de nectar sains pour nos butineuses et dessinent un paysage bucolique dans nos jardins. On vous présente une sélection des fleurs des prés dont les abeilles raffolent.
Plantation : de mars à juin Floraison : d’avril à septembre
Plantation : de février à mars Floraison : de mai à août
Plantation : de mars à mai et juil. à août Floraison : de juin à septembre
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à avril et sept. à oct. Floraison : de juin à juillet
Plantation : de mai à juin Floraison : d’avril à octobre
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Plantation : de sept. à octobre et de mars à avr. Floraison : de mai à juillet
Plantation : d’avril à septembre Floraison : de mai à novembre
Plantation : d’avril à août Floraison : de mai à septembre
Quand les températures remontent peu à peu et que la météo est clémente, les abeilles commencent à ressortir tout doucement de la ruche après un hivernage de plusieurs mois, à la recherche des premières floraisons.
Elles vont devoir attendre encore un peu avant l’explosion des floraisons printanières. Les petites fleurs des près, déjà disponibles début mars et que l’homme appelle communément « les mauvaises herbes » sont essentielles dans cette période transitoire.
Laissons ces fleurs des près offrir aux abeilles les premiers nectars et pollens sains dont elles ont tant besoin
Vous avez été nombreux sur les réseaux sociaux à nous réclamer le panneau « LES ABEILLES ONT BESOIN DE CES FLEURS EN SORTIE D’HIVERNAGE POUR FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE »
On vous propose un challenge sympa à faire chez vous !
Téléchargez et imprimez la pancarte ci-dessus et postez-nous des photos des fleurs dans vos jardins, parcs et rues alentours avec
Les #untoitpourlesabeilles et mention @untoitpourlesabeilles
Nous reposterons avec grand plaisir toutes vos photos ! A vous de jouer 🙂
L’arrivée du Coronavirus nous obligeait à nous confiner, une période difficile pour chacun. Nous espérons retrouver très vite un peu de cette liberté qui nous est chère et nous manque tant : les sourires, la joie, le partage…
❀ Le printemps arrive à grand pas et avec lui la promesse de jours meilleurs ❀
>> RESTONS SOLIDAIRES <<
Aux ruchers, les abeilles se réveillent en douceur après un confinement de quelques mois (l’hivernage) et retrouvent une nature en pleine éclosion. C’est une période primordiale pour l’initiative que nous portons.
Plantez, semez des fleurs pour les butineurs, parrainez des ruches, agissez à votre échelle pour préserver les abeilles.
Elles sont petites mais portent en elles l’équilibre de notre biodiversité !
Inscrivez-vous dans une démarche forte de préservation de la biodiversité en parrainant des ruches en local à La Rochelle, Et offrez des cadeaux engagésà vos couleurs !
PARRAINEZ UNE RUCHE AVEC UN TOIT POUR LES ABEILLES
300 000 colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France ! Pourtant elles contribuent à la pollinisation de plus de 80% des espaces végétales, assurant ainsi notre sécurité alimentaire.
SOUTENEZ UN APICULTEUR ROCHELAIS
Julien, passionné d’apiculture depuis sa plus tendre enfance rejoint l’aventure d’Un Toit Pour Les Abeilles et vous propose de parrainer ses ruches à La Rochelle.
UN TOIT POUR LES ABEILLES A FÊTÉ SES 10 ANS !
VOTRE CONTACT PRIVILÉGIÉ : Zakia ABAROU En charge de la Relation Parrains Entreprises 06 28 67 40 69 – 05 17 26 10 23 parrains@untoitpourlesabeilles.fr www.untoitpourlesabeilles.fr Parrainez une ruche pour sauver les abeilles
Beaucoup de plantes, arbres et arbustes ornementaux sont mellifères. Après les plantes aromatiques, on vous présente une sélection de fleurs et plantes d’ornements appréciées des butineurs.
Elles fleurissent, animent et dessinent notre jardin et sont un excellent « garde manger » pour nos butineuses. Elles offrent nectar et pollen sains aux abeilles. En plantant différents types de fleurs / plantes, vous permettez d’offrir des ressources tout au long de la saison aux pollinisateurs et égayez vos jardins ! Une belle façon de mêler l’utile à l’agréable.
Plantation : toute l’année Floraison : de juin à juillet
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à juillet
Plantation : en mars Floraison : de juin à septembre
Plantation : de mars à mai Floraison : de juillet à octobre
Plantation : de mars à mai Floraison : d’avril aux gelées
Plantation : d’avril à mai Floraison : de juillet à octobre
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Plantation : de septembre à décembre Floraison : d’avril à juin
Plantation : toute l’année hors gel Floraison : de août à septembre
LES ABEILLES PUISENT DANS LA NATURE DEUX INGRÉDIENTS ESSENTIELS QUI CONSTITUENT LEUR ALIMENTATION :
LE NECTAR & LE POLLEN
LE NECTARest le liquide sucré sécrété par la plante. Grâce au travail minutieux réalisé par les abeilles, il deviendra le précieux miel de nos terroirs. LE POLLENforme de petites pelotes jaunes que l’on retrouve très souvent sur les pattes de l’abeille. Il est très peu sucré et offre un apport en protéines végétales et minéraux.
Nous vous proposons chaque semaine, une sélection de plantes, fleurs et arbustes mellifères pour les abeilles. Cette semaine, les plantes aromatiques préférées des abeilles.
Plantation : de mai à juillet Floraison : d’avril à juin
Plantation : de mai à juillet Floraison : d’avril à juin
Plantation : de mars à septembre Floraison : de juin à octobre
Plantation : d’avril à octobre Floraison : de juin à août
Plantation : de mars à mai Floraison : de juin à septembre
Plantation : septembre – octobre Floraison : toute l’année
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à août
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : toute l’année
Plantation : de sept. à oct. et mars à avril Floraison : de mai à octobre
Plantation : de octobre à novembre Floraison : toute l’année
Plantation : d’avril à juin Floraison : toute l’année
Plantation : de mars à avril Floraison : de juin à octobre
Le miel est produit par les abeilles mais il est différent selon les fleurs qui les entourent. Chaque miel est unique. Le parfum et les saveurs de ces différents miels sont tout aussi uniques. Cette semaine, nous vous emmenons à la découverte de quatre miels du monde. Une jolie invitation au voyage et à la douceur.
Venez (re)découvrir ces quatre miels exotiques : Miel de Manuka, miel de Litchi, miel de Jujubier et miel de Cuba !
MIEL DE MANUKA
Le Manuka est un arbuste qui affectionne les sols acides et le climat doux. On le trouve principalement en Nouvelle-Zélande en Australie ou encore en Tasmanie. Le miel de Manuka a cet avantage unique de posséder de nombreuses propriétés médicinales par rapport aux autres variétés de miel.
Parfum : Le parfum du miel de Manuka rappelle celui de l’Eucalyptus. Saveur : Le miel de Manuka a des saveurs florales intenses, son goût est original avec un arrière-goût d’Eucalyptus et des arômes boisés. Texture : Ce miel est particulièrement crémeux et onctueux. Il peut être légèrement visqueux. Couleur : Il est ambré, doré plus ou moins foncé. Période de récolte : Elle se fait généralement au mois d’août à la fin de la saison de cuture. Santé : Ce miel est généralement utilisé pour traiter les blessures et brûlures mineures. Il a un fort pouvoir cicatrisant et des propriétés antimicrobiennes et antioxydantes. L’effet antibactérien du miel de Manuka est mesuré sur une échelle appelée UMF (Unique Manuka Factor).
MIEL DE LITCHI
Le Litchi est un arbre majestueux originaire de Chine et implanté depuis dans des régions tropicales, à Madagascar notamment. Ses fleurs sont butinées par l’espèce d’abeille endémique Apis Melliféra Unicolor. Elle est peu agressive et réputée pour ses bons rendements. Son miel est récolté de manière artisanale.
Parfum : Ce miel à des parfums d’une extrême richesse de fleurs de Litchi et de roses. Saveur : Son goût est à la fois délicat et très aromatique. Des arômes floraux et de belles notes de roses. Texture : Ce miel est liquide et le restera longtemps car il a une forte teneur en fructose. Couleur : Il a une belle couleur jaune presque doré. Période de récolte : Sa récolte se fait en septembre. Santé : Le miel de Litchi est reconnu pour ses vertus apaisantes sur les remontées gastro-œsophagiennes, les crampes d’estomac et les déséquilibres de la flore intestinale. C’est un miel riche en minéraux et vitamines.
MIEL DE JUJUBIER
Le Jujubier est un arbre sauvage cultivé sans produit phytosanitaire au Yémen. L’extraction du miel de Jujubier est entièrement manuelle sans recours à la moindre machine. Par ces méthodes artisanales et naturelles de production, c’est un miel rare et naturel. Son rendement est faible de 2 à 5 kilos par ruche.
Parfum : Le miel de Jujubier a un parfum de noisette. Saveur : Son goût est agréable, intense et caramélisé. Texture : C’est un miel monofloral d’une texture douce et qui ne cristallise pas. Couleur : Le miel du Jujubier à une belle couleur dorée. Cette couleur lui justifie son appellation d’or du Yémen. Période de récolte : Ce miel est très souvent récolté au mois de novembre. Santé : Il est utilisé pour lutter contre les troubles digestifs et la récupération post accouchement. Il aide à renforcer le système immunitaire.
MIEL DE CUBA
Cuba n’a qu’une seule espèce d’abeilles Mélipona. La particularité de la Melipona Beecheii est qu’elle ne pique pas. Elle est moins productive que l’Apis Mellifera mais plus résistante. Grâce à un environnement préservé et des abeilles en bonne santé la production moyenne est de 51 kg de miel par ruche.
Parfum : Le miel de Cuba a un parfum subtil de fleurs. Saveur : Ce miel est fruité et épicé avec des saveurs exotiques. Son goût est prononcé. Le miel de Cuba est d’une qualité excellente et au goût exceptionnel. Texture : Il a une texture liquide un peu crémeuse. Il peut se cristalliser rapidement. Couleur : Il est de couleur claire légèrement ambrée un peu comme le caramel. Période de récolte : Il est récolté de mai à juillet Santé : Le miel de Cuba favorise la cicatrisation. Il calme la toux et aseptise les voies respiratoires. C’est un excellent antioxydant.
Des différents miels, il en existe des plus rares et précieux : Le Miel de Bourdaine, de Sarrasin, le Miellat du Maquis ou encore le Miel de Bruyère. Les miellées relatives à ces nectars sont particulièrement dépendantes des conditions climatiques. Plus ou moins intenses en goût, ce sont des miels recherchés des grands connaisseurs et des fins gourmets.
Nous vous faisons (re)découvrir cette semaine ces quatre miels uniques : Miel de Bourdaine, de Bruyère, Miellat du Maquis et Miel de Sarrasin !
MIEL DE BOURDAINE
La Bourdaine est une plante qui pousse la plupart du temps en lieux humides. On la trouve principalement dans nos forêts. Elle est particulièrement appréciée de nos abeilles et son miel est assez rare. C’est une miellée qui souffre un peu des intempéries. La Bourdaine permet à elle seule de produire un miel très goûteux.
Parfum : Le miel de Bourdaine a une odeur balsamique agréable Saveur : Il est doux et fruité en bouche avec une faible acidité Texture : C’est un miel liquide qui présente une faible densité cristalline Couleur : Sa couleur va de l’ambré au brun clair Période de récolte : Le miel de Bourdaine se récolte dès le début de floraison en avril et jusqu’au mois de juillet Santé : Le miel de Bourdaine est depuis l’antiquité utilisé pour ses vertus purgatives et digestives. C’est un remède idéal pour traiter la paresse intestinale et un laxatif doux
MIEL DE BRUYÈRE
Il est issu de la plante de bruyère. Sa floraison est abondante. La miellée quant à elle, est très aléatoire. Elle dépend des conditions climatiques. Pour extraire le miel de Bruyère Callune, les apiculteurs doivent employer une « picoteuse » qui, de manière mécanique, liquéfie sa texture visqueuse. Sans ce procédé, le miel ne coule pas.
Parfum : Le miel de Bruyère offre des notes complexes chaudes, épicées et balsamiques. Un très bel équilibre de saveurs en bouche. Saveur : C’est un miel aux saveurs riches et intenses avec des arômes de fruits cuits et de légères notes boisées. Texture : Le miel de Bruyère Callune prend une texture gélatineuse. Sa cristallisation est très lente mais il se solidifie en gros cristaux. Couleur : Il peut être ambre roux, sombre et intense. Période de récolte : De mi-juillet à la fin septembre Santé : Ce miel est réputé extrêmement bénéfique lors de problèmes rénaux et de fatigue chronique.
MIELLAT DU MAQUIS
Le Miellat du Maquis est originaire de Corse. Il implique l’intervention d’intermédiaires ; celle d’insectes tels que les pucerons, les cochenilles ou encore les psylles. Ces derniers se nourrissent des parties les plus tendres des végétaux et de la sève. Ils ne digèrent pas les matières sucrées et les rejettent. Les abeilles vont ensuite butiner ces matières excrétées par ces pucerons pour en faire du miellat.
Parfum : Intensité aromatique, moyenne à forte plus ou moins riche. Saveur : Ce miel a des saveurs sauvages, un goût malté très persistant, un arôme de réglisse, caramel et de fruits murs. Texture : C’est un miel épais et visqueux. Il ne se cristallise quasiment pas et reste très souple. Couleur : Sa couleur est majoritairement foncée. Sa teinte peut varier du brun foncé au noir. Période de récolte : Il est récolté à partir de mai du littoral jusqu’aux zones de montagne. Santé : Ce miel est particulièrement riche en oligoéléments et en vitamines nécessaires à l’organisme
MIEL DE SARRASIN
Le miel de Sarrasin nous réserve pas mal de surprises. Traditionnellement cultivé en Bretagne, il a été longtemps l’emblème de la région grâce à sa farine utilisée pour la fabrication des crêpes et galettes. Aujourd’hui, on le trouve un peu partout en France. La floraison du sarrasin est assez délicate et dépend de la météo. Elle a lieu en été et coïncide avec le moment ou les autres nectars se font plus rares.
Parfum : C’est un miel corsé, avec une odeur de terre et de bois prononcée Saveur : Il a un goût de réglisse assez persistant en bouche. C’est un miel équilibré en termes de proportion sucre et acidité Texture : Il est épais et crémeux et sa cristallisation est fine et lente Couleur : Il est en général brun foncé, voire roux foncé Période de récolte : Il se récolte de mi-juillet à mi-septembre Santé : Très riche en fer, ce miel permet de lutter efficacement contre l’anémie légère Il agit aussi sur le système digestif en participant au processus de digestion
En cette période hivernale, savez-vous que le miel renforce les défenses naturelles ? C’est un véritable « booster d’énergie« , riche en oligoéléments, minéraux et vitamines. Grâce à ses vertus antibactériennes, il empêche les bactéries de se fixer.
Nous vous faisons (re)découvrir cette semaine quatre nouveaux miels de nos terroirs : Miel d’Acacia, de Fleurs, de Forêt et de Sapin !
MIEL D’ACACIA
Le miel d’Acacia séduira sans aucun doute, tous les membres de la famille : De plus jeune au plus âgé. Sa douceur, la finesse de ses arômes, sa robe élégante, jaune pâle, parfois même translucide, sa légèreté et son goût délicatement fruité et suave en font l’un des miels les plus plébiscités en France.
Parfum : L’arôme rappelle de manière subtile le parfum de la fleur d’acacia Saveur : Goût très doux, simple et sucré. Peu intense mais délicat en bouche Texture : De tous les miels, c’est celui qui reste le plus longtemps liquide, sa cristallisation est très fine Couleur : De couleur très claire. Jaune pâle voir translucide Période de récolte : Fin mai début juin, les apiculteurs récoltent le miel d’acacia juste après la floraison Santé : Considéré comme un régulateur de l’appareil intestinal (ex. : paresse du transit), il soulage également les inflammations de la bouche et de la gorge. Riche en fructose, il reste la meilleure solution pour les personnes qui souhaitent réduire leur consommation de sucre.
MIEL DE FLEURS
Le miel de Fleurs est une invitation à la gourmandise. Reflet de la flore environnant le rucher, au moment de la récolte, il est un fin mélange de saveurs et d’odeurs obtenues grâce aux nectars de différentes fleurs. C’est un miel poly floral, classé selon la saison de la récolte et l’origine géographique. A chaque Miel de Fleurs, son terroir.
Parfum : Il varie selon les terroirs et les parfums des fleurs butinées. Très souvent, son parfum dégage des effluves floraux. Saveur : Le miel de Fleurs est particulièrement fruité en bouche, avec des arômes floraux marqués. Texture : Sa texture est dense et crémeuse. Il cristallise relativement rapidement Couleur : Sa couleur, varie du jaune très pâle au marron très foncé au moment de la cristallisation. Période de récolte : Il est récolté d’avril à fin juillet pour les miels de printemps et d’été Santé : Le miel de Fleurs est riche en sels minéraux, en fer, en calcium, en potassium et magnésium entre autres. C’est un véritable « booster d’énergie ». Il favorise également la digestion grâce à sa large palette de vitamines (B et D entre autres)
Il existe en France une grande diversité de miels comme de paysages.
Nos miels, reflets de nos terroirs français sont parfois liquides, crémeux, ou cristallisés.
Ils sont tantôt ambrés, tantôt blonds, ou foncés. Ils sont doux, corsés, sucrés, amers, avec des notes mentholées, caramélisées, boisées ou florales. Chacun, avec son parfum, sa teinte, son odeur et ses vertus santé ! Ils sont emprunts de nos paysages. Ils sont uniques !
Nous vous proposons de les (re)découvrir ensemble.
Commençons dès aujourd’hui avec quatre miels, parmi les fleurons de nos terroirs :
MIEL DE THYM
C’est le petit chouchou des français ! Au delà de son goût sucré avec de légères notes de fleurs de thym, il est connu et reconnu pour ses propriétés bienfaisantes nombreuses.
Parfum : Fruité, doux et acidulé en même temps avec des notes marquées de fleurs de thym. Saveur : Il offre une saveur riche, persistante et fraiche en bouche. Texture : Il est souvent crémeux avec une légère granulation des cristaux floraux de thym. Couleur : De couleur sombre, brun ou ambré. Période de récolte : en mai Santé : La réputation du miel de thym et de ses vertus nombreuses n’est plus à faire. Il a un pouvoir cicatrisant impressionnant. Il est utilisé aujourd’hui en médecine (brûlure, acné, aphte, ulcère). Il a des pouvoirs anti-oxydants. Il apaise les troubles digestifs et soulage les maux de gorges. Ses vitamines nombreuses vous apportent tonicité et énergie.
Le miel de Lavande est un des fleurons des miels produits sur le territoire français, typique de la Provence. C’est un miel très prisé et estimé comme le meilleur !
Parfum : Mélanges subtils de parfums boisés, végétaux et floraux, dégageant des effluves puissants. Saveur : Bouquet de saveurs fruitées et colorées avec une persistance longue et fraîche en bouche. Équilibre idéal entre intensité et délicatesse. Texture : Une consistance pouvant aller de liquide à crémeuse avec une cristallisation fine et lente. Couleur : De couleur claire allant de l’ivoire à l’ambrée en fonction de la variété de lavande butinée. Période de récolte : Fin Juillet Santé : Il est conseillé pour ses vertus antiseptiques générales, antispasmodiques et anti-inflammatoires des voies respiratoires. Vous pouvez par exemple mélanger 1 à 2 cuillères de miel de Lavande dans une tisane non bouillante pour apaiser la gorge.
MIEL DE TILLEUL
Le miel de Tilleul est l’un des miels monofloraux les plus recherchés. Un véritable concentré de vitamines et d’antioxydants.
Parfum : Odeurs délicates et suaves, son arôme légèrement mentholé en est sa caractéristique. Saveur : Saveur puissante mentholée et sucrée avec une légère amertume, qui rappelle les odeurs des tilleuls en fleurs. Texture : Une vitesse de cristallisation rapide ou lente selon les cuvées avec une granulation moyenne. Couleur : Sa teinte varie d’ambrée claire à jaune plus ou moins sombre, en fonction de la cristallisation. Période de récolte : Très courte. De mi-Juin à début Juillet Santé : Connu pour ses vertus sédatives, il est idéal pour les tisanes du soir. Le miel de tilleul est conseillé aux personnes nerveuses et insomniaques. Il est riche en farnésol qui apaise les spasmes et les douleurs.
Polyfloral, il est issu des plantes de régions d’altitude. Il réunit des saveurs incomparables différentes chaque année selon les floraisons.
Parfum : Son parfum dégage des effluves résineux et floraux. Saveur : Le miel de Montagne est un miel de caractère, qui reflète son environnement rustique. Texture : A l’extraction, ce miel est liquide à sirupeux. Il a une cristallisation très lente. Couleur : Sa couleur varie selon la saison, les années ou encore les plantes butinées, de dorée à foncée. Période de récolte : Elle est assez longue, entre courant juin et septembre. Santé : Dans la médecine traditionnelle, le miel de montagne est utilisé pour désinfecter les plaies et les inflammations de la peau. Pour renforcer le système immunitaire, il est conseillé de boire chaque matin une tasse de lait chaud mélangé à une cuillère de miel de Montagne.
MIEL DE CHÂTAIGNIER
Longtemps délaissé, le miel de châtaignier a acquis ses lettres de noblesse avec son caractère trempé qui en fait un des miels les plus appréciés des connaisseurs.
Parfum : Très parfumé, il rappelle la pomme et la blette, avec une odeur de bois prononcé. Saveur : Un goût corsé et tannique légèrement astringent avec une longue persistance en bouche. Texture : Liquide, ce miel fige lentement. Cristallisation de fine à grossière. Couleur : Ambre sombre. Palette de différents bruns à l’état solide. Période de récolte : Courant Juillet sur les zones de châtaigniers. Santé : Riche en oligo-éléments (zinc, sélénium, fer), en sels minéraux, ce miel est utilisé pour améliorer la circulation sanguine, apaiser les troubles digestifs ou encore prévenir de certaines inflammations.
C’est en rencontrant Florent, apiculteur passionné, que cette belle histoire a vu le jour. Animé par la volonté de soutenir la filière apicole française, il crée en 2015
Mon Petit Pot De Miel
* * * Après des années au service de cette belle histoire gourmande et environnementale, Florent ne voulait pas laisser ce projet , sans un successeur animé du même engagement.
C’est tout naturellement qu’il a souhaité passer le flambeau à Un Toit Pour Les Abeilles.
C’est une épicerie en ligne qui permet aux consommateurs avisés de commander des pots de miel de nos terroirs français, assurant un revenu stable et juste aux apiculteurs. Ces pots 100%personnalisables peuvent être accompagnés d’accessoires sélectionnés : cuillère à miel, sucettes gourmandes…
Un geste fort qui se veut à la fois écologique et presque politique.
C’est l’opportunité de protéger la planète en préservant l’apiculture française. C’est aussi l’occasion de soutenir les acteurs économiques locaux mis à mal depuis quelques années déjà, et plus encore en cette période de crise sanitaire.
C’est simple ! Vous choisissez un miel grand cru de France, puis vous créez vos petits pots personnalisés : format, couvercle et étiquette, tout est possible ! *
Vous pouvez ensuite « customiser » encore plus votre cadeau gourmand avec des accessoires adaptés à vos envies et à la taille de vos pots de miel. Une idée de cadeau pour toutes les occasions, petites ou grandes !
La grande majorité d’entre vous a déjà reçu ses pots de miel*. Peut-être même, avez-vous commencé à les déguster. Difficile de résister n’est-pas ! * Pour les parrainages de ruches réglés entre le 15/01 et le 14/08/20. Si vous n’avez pas encore reçu votre miel, les derniers colis sont actuellement en cours de livraison
Comme vous le savez, Un Toit Pour Les Abeilles a la volonté sincère, de mettre en place un véritable « cercle vertueux ». De la nature à l’abeille, de l’abeille à son gardien, l’apiculteur, et de l’apiculteur à vous, très chers parrains et marraines. *** Dans cette volonté affichée d’initiative vertueuse, nous réfléchissons à la mise en place d’une consigne pour vos pots de miel.
En attendant, nous vous proposons quelques astuces pour « recycler » vos pots de miel en verre et leur donner un nouvel usage pratique et esthétique…
Dans la salle de bain, le rangement parfait pour votre brosse à dent
… ou vos cotons démaquillant
Confectionnez une bougie à la cire d’abeille bio
… et délectez-vous de son délicieux parfum, autour d’un bon livre
Réalisez des suspensions pour votre décoration intérieure ou extérieure
… ou élaborez vos cosmétiques maison
Vous pouvez utiliser vos pots pour ranger vos pinceaux à maquillage
… ou vos bijoux
En cuisine, ils sont parfaits pour stocker vos pâtes, riz et autres condiments
… ou pour ranger vos ustensiles
Au bureau, rangez-y vos stylos, trombonnes ou agrafes
A la maison, vos pots serviront aisément de boîte à couture ou autre
De terrarium
… ou de pot de fleurs
*DIY = Do It Yourself. Faites-le vous-même.
A VOUS DE JOUER !
Envoyez-nous des photos de vos pots de miel recyclés avec le hashtag #untoitpourlesabeilles et en nous mentionnant @untoitpourlesabeilles Nous partagerons vos réalisations sur les réseaux sociaux avec grand plaisir !
L’une de nos marraines, qui se reconnaîtra sûrement 😊, a eu ces mots, plein de sens :
C’est donc tout naturellement que nous souhaitions vous présenter aujourd’hui nos partenaires et amis de l’ESAT de La ferme de Magné.
Un Toit Pour Les Abeilles, au delà de sa mission de protection des abeilles et des apiculteurs, soutient depuis plusieurs années la réinsertion professionnelle de personnes en situation de handicap.
» Et particulièrement en cette période de crise où le travail se fait plus rare pour nous. C’est une fierté de pouvoir contribuer, à notre échelle, à cette belle initiative qu’est Un Toit Pour Les Abeilles « .
évoque Fabienne, Responsable de l’ESAT
Tous les kits parrains/marraines, les coffrets, les sachets de graines, sont confectionnés au sein de l’ESAT, dans la bonne humeur et la générosité !
Tous les produits utilisés dans la confection de vos colis : du pot en verre et son couvercle, à l’emballage en passant par les autocollants,ou encore les sachets de graines mellifères, sont sourcés auprès d’entreprises partenaires françaises 🇫🇷
Vivons ensemble un moment en vidéo avec nos partenaires de La Ferme de Magné !
Merci de faire partie de ce cercle vertueux !
POUR EN SAVOIR PLUS SUR NOS KITS PARRAINS ET COFFRETS A OFFRIR RENDEZ-VOUS ICI
Les Fêtes de fin d’année approchent à grand pas ! Bien qu’elles soient d’abord et avant tout synonyme de « joie » et de « bonheur partagé en famille », elles riment aussi avec surconsommation et manque d’inspiration. Aujourd’hui, plus que jamais nous savons combien il est important de prendre soin de notre environnement et de concilier, vie de tous les jours avec protection de notre biodiversité.
Et si cette année nous organisions des fêtes placées sous le signe du respect de l’environnement et de notre Planète ?
On vous partage trois idées de cadeaux éco-responsables pour les fêtes, alliant :
ORIGINALITÉ,TERROIR DE NOS RÉGIONS, et PROTECTION DES ABEILLES !
1 – POUR LES GOURMANDES ET GOURMANDS RESPONSABLES !
Offrez du miel de qualité en aidant un apiculteur français et local, et en parrainant des abeilles ! Le bénéficiaire du parrainage recevra des nouvelles régulières et des photos de sa ruche. Il pourra rencontrer son apiculteur lors des journées portes ouvertes que nous organisons partout en France. Cerise sur le gâteau, il recevra et dégustera des pots de miel terroir, de SA ruche ! Vous pouvez désormais matérialiser votre parrainage, avec un kit parrain ou un coffret à offrir.
2 – POUR LES CURIEUX, QU’ILS SOIENT PETITS OU GRANDS
Avec les Dorloteurs d’abeilles, permettez à vos enfants curieux ou amoureux de la nature, d’observer et de protéger des abeilles sauvages ! En devenant un Dorloteur d’Abeilles, votre proche recevra une maisonnette conçue spécialement pour ces petites abeilles qui ne piquent pas. Son tiroir vitré permet de les observer pendant la construction des nids, puis d’admirer le développement de l’œuf en larve puis en cocon. Les Dorloteurs permettent ainsi la protection des abeilles sauvages et leur réimplantation dans des zones d’où elles ont parfois déjà disparu.
3 – POUR LES ADEPTES DU BIEN-ÊTRE RESPECTUEUX DE LA NATURE
Et si vous preniez soin de ceux que vous aimez et des abeilles pour les fêtes ? Folies Royales est une marque de cosmétiques engagée, bio et 100% française qui travaille étroitement avec des apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles. Sa gamme est entièrement enrichie en ingrédients de la ruche, dont les bienfaits pour la peau ne sont plus à démontrer. Et pour chaque produit acheté : 5 abeilles sont parrainées et 1m² de biodiversité florale est semé. Permettez à vos proches de prendre soin d’eux en prenant soin de la nature !
Tirée d’un conte amérindien, cette légende fait plus que jamais écho à l’initiative que nous portons chez Un Toit Pour Les Abeilles.
«Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » […]
« Je le sais,
répond le colibri, mais
je fais ma part ».
Beaucoup connaissent la première partie de la légende…
Beaucoup moins, la seconde partie que l’on vous partage aujourd’hui.
« Sans plus attendre, il repart vers les flammes. Les animaux se regardent étonnés. C’est Toucan qui le premier dit : « j’y vais aussi. J’ai un grand bec et je sais voler ». Puis Ara s’écrie : « attends je viens avec toi ». Finalement, prenant un peu d’eau dans leur bec, dans leur museau, dans leurs pattes tous les animaux s’élancent vers l’incendie. L’histoire ne dit pas s’ils ont réussi ; mais depuis ce jour, quelque chose a changé et les animaux se sentent unis par une force nouvelle. Et plus aucun d’eux ne se moquent de la petite taille du Colibri. »
Aujourd’hui on vous donne quelques chiffres sur le miel.
Ils vous permettront de mieux appréhender la problématique autour du miel de nos étals.
En France, la production moyenne de miel est de 10 000 tonnes environ par an. Ça semble beaucoup, mais cette production annuelle a drastiquement baissé depuis les années 90, où elle avoisinait les 35 000 tonnes par an.
Plusieurs facteurs expliquent cet effondrement de la production de miel et des colonies d’abeilles (de l’ordre de 30% chaque année).
UN APPÉTIT POUR LE MIEL TOUJOURS AUSSI FORT
Les Français consomment en moyenne 40 000 tonnes de miel par an !
Et c’est là que le bât blesse et à bien des égards.
La France importe chaque année près de 30 000 tonnes de miel de l’étranger !
2/3 en provenance d’Europe, 23% de Chine et 13% des Amériques. Un miel à très bas coût (moins de 2€ du kg) qui vient concurrencer le miel français. Mais au delà du prix et de l’inondation dans nos magasins de ces miels d’origine « UE » et « Hors EU », c’est la qualité de ce miel importé qui est remise en cause.
IL EST IMPOSSIBLE DE TRACER SON ORIGINE
Une enquête a ainsi révélé que 1 miel sur 3 dans nos étals est « hors la loi » :
Adultération par ajout de sucre ou sirop, fraude à l’origine, appellation frauduleuse, usurpation de qualité « bio ».
🍯⚠️ D’ailleurs il est amusant de mettre en parallèle certains chiffres 🍯⚠️ la Chine est devenue en une décennie à peine le 1er pays exportateur de miel passant de 64000 tonnes à 144000 tonnes de miel exportées. Et pourtant, le nombre de ruches sur la même période n’a que très peu progressé : à peine 13%. Étrange non !
A PARTIR DE JANVIER 2021,ÇA ÉVOLUE !
Les miels mélangés devront indiquer la part d’origine de chaque pays par ordre d’importance. (par exemple : 70% Chine, 20% Espagne et 10% Roumanie). Pour Un Toit Pour Les Abeilles, ce ne sera pas trop difficile :
Tous nos miels sont 100% français, récoltés et mis en pot en France.
Soutenez un apiculteur français, en parrainant dès aujourd’hui une ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles !
On vous partage quelques faits étonnants sur les abeilles !
DES BAROUDEUSES EN HERBE !
Pour faire un kilo et demi de miel, une ruche de quelques 40 000 locataires, doit effectuer environ 120 000 kilomètres. Soit trois fois le tour de la Planète...
Une sacrée distance pour des êtres de quelques millimètres à peine !
LE DOUX CHANT DES ABEILLES
Les abeilles battent leurs ailes en moyenne 200 fois par seconde !
C’est de ce mouvement très rapide et répété que provient le «BZzz» mélodieux que vous entendez quand vous observez et écoutez les abeilles dans la nature.
UNE GRAND FAMILLE…
Une colonie d’abeilles se compose en moyenne de 20 à 30 000 abeilles durant la période hivernale. La maison s’agrandit encore durant la période estivale pour accueillir entre 50 et jusque 80 000 congénères ! Plus on est de fous et plus on récolte.
LA REINE DES ABEILLES
La Reine peut choisir de donner naissance à une abeille femelle (future ouvrière) ou à un mâle (faux-bourdon).
Les faux-bourdons n’ont pas de père à proprement parler puisque pour donner naissance à un faux bourdon, l’abeille pondra un œuf non fécondé. Pour donner naissance à une abeille femelle, la Reine a recours à sa spermathèque.
DES DANSEUSES AVERTIES
Les abeilles communiquent entre elles par une danse : La danse des abeilles ! En dansant l’abeille informe ses congénères de la direction à prendre et de la distance à parcourir pour trouver le nectar !
LE SOLEIL, BOUSSOLE DES ABEILLES
Les abeilles utilisent le soleil pour se guider. Il joue le rôle de boussole en somme.
Lorsqu’il y a des nuages, et que le soleil est absent, les abeilles parviennent à se diriger en utilisant la lumière polarisée.
LE MIEL, TRÉSOR DE LA NATURE
Les abeilles sont les seuls insectes dans le monde qui produisent des aliments consommés par l’homme.
Miel, propolis, gelée royale, sont autant de prodiges de la nature que nous partagent les abeilles.
LES ABEILLES EN DANGER !
Leur nombre a chuté de près de 30% depuis les années 90. Une situation dramatique qui s’étend plus largement à tous les insectes pollinisateurs et à la faune dans son sens large. En cause ? Les pesticides, les infections parasitaires, la monoculture et le dérèglement climatique !
RESTONS SOUDÉS POUR LES ABEILLES
Même si notre combat est loin d’être gagné et que la crise sanitaire nous a fragilisé encore, en nous faisant perdre des soutiens, nous restons DEBOUT, avec la même passion qui nous anime et le souhait sincère d’agir pour nos petites !
GARDONS LE SOURIRE ET BATTONS NOUS PLUS FORT Elles le méritent nos petites !
www.untoitpourlesabeilles.fr Parrainez une ruche pour sauver les abeilles
C’est le jour à partir duquel on considère que l’humanité a consommé toutes les ressources que la Planète est capable de régénérer en une année. A partir de ce jour, l’humanité vit à crédit de la terre et de ses écosystèmes !
Un mieux considérable pourtant, puisque l’an dernier le jour du dépassement avait eu lieu le 22/07/19. On associe ce recul à la crise de la Covid19, ayant réduit l’empreinte humaine sur plusieurs semaines.
L’Espoir est là… à nous de jouer !
Rendons à la nature un peu de ce qu’elle nous offre sans compter.
Merci à celles et ceux qui ont rejoint la grande famille de marraines et parrains Un Toit Pour Les Abeilles. Merci de contribuer, à l’instar de petits colibris, à la préservation des abeilles !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister,
pour l’homme, de le savoir et de s’en émerveiller. »
Le gouvernement a annoncé jeudi dernier vouloir autoriser un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit depuis 2018, afin de protéger les cultures de betteraves des pucerons verts qui provoquent la jaunisse.
Un insecticide, perturbateur endocrinien,
qui vient de nouveau fragiliser une biodiversité en sursis !
POUR UN TOIT POUR LES ABEILLES, QUI FÊTE CETTE ANNÉE SES 10 ANS, L’ACTION CONTINUE !
Avec près d’une centaine d’apiculteurs partout en France, soutenus à travers le parrainage de ruches, plus de 10 000 ruches installées sur tout le territoire, plus de 70 000 parrains particuliers et 2500 entreprises, Un Toit Pour Les Abeilles poursuit son action de préservation des abeilles.
Avec et grâce à vous !
AUJOURD’HUI PLUS QUE JAMAIS LES ABEILLES ET LEURS APICULTEURS ONT BESOIN DE VOUS
La situation inédite que nous traversons appelle à la solidarité et nous avons encore besoin de vous.
Poursuivez l’action à nos côtés en renouvelant votre soutien / parrainant dès aujourd’hui
Depuis septembre 2019, vous pouvez, si vous le souhaitez opter pour un renouvellement tacite (par prélèvements bancaires mensualisés). Merci pour votre engagement à nos côtés !
Nous venons de traverser une période difficile (vous et nous) avec la crise du Covid. Le 22 juin, soit trois mois après le début du confinement, les salles de classe, les cinémas, les casinos ou encore les théâtres rouvrent leurs portes. Cette « triste parenthèse » a marqué durablement les cœurs et les esprits !
RELANÇONS ENSEMBLE LA « MACHINE FRANCE »
VOUS ÊTES NOS MEILLEURS AMBASSADEURS !
Vous pouvez nous aider aujourd’hui à passer cette période difficile durant laquelle nous avons perdu 1/3 de nos soutiens et nous permettre de poursuivre notre action qui nous/vous tient à cœur.
Nous avons besoin de « colibris » faisant leur part Merci à vous !
Le saviez-vous ? Les Nations Unies ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles (ou « Beeday » pour les amateurs de Shakespeare). Cette journée demandée à l’initiative de l’ONU et de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture – Food and Agriculture Organisation) a été votée à l’unanimité par les Nations Unies en 2017. C’est ainsi qu’en 2018, nous avons pu fêter pour la première fois en France et dans le monde entier la journée de l’Abeille !
PAS TANT POUR LA METTRE A L’HONNEUR OU LUI RENDRE HOMMAGE…
Mais d’abord et avant tout pour sensibiliser le grand public et les autorités politiques à la nécessité grandissante de la préserver…
Car oui sans les abeilles, qui participent à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs, nous arriverions très vite à un désert alimentaire !
POURQUOI CETTE DATE ?
Cette journée du 20 mai coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša (1734 – 1773), l’apiculteur slovène du XVIIIème siècle reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne. Anton a, en son temps, rendu hommage à l’abeille pour sa capacité à travailler dur tout en n’ayant besoin que peu d’attention… Mais les temps ont bien changé et l’abeille vit aujourd’hui des jours difficiles avec une mortalité en croissance préoccupante d’année en année.
Le Syndrome d’Effondrement des Colonies
Si jadis l’abeille prospérait en France, depuis quelques années, elle subit ce qu’on nomme scientifiquement le Syndrome d’Effondrement des Coloniesou CCD (Colony Collapse Disorder), avec 300 000 colonies d’abeilles qui meurent chaque année en France. Parmi les facteurs connus qui expliquent cette mortalité des abeilles :
En instituant la journée mondiale des abeilles, les Nations Unies nous incitent une fois de plus à réfléchir sur les enjeux autour de la disparition des abeilles, et à modifier nos comportements.
Profitons de cette Journée de l’Abeille !
Profitons de cette date pour sensibiliser, parler, échanger autour de la protection des abeilles. Encore trop de monde ne sait pas que l’abeille est en voie de disparition dans certaines régions du monde et que sans elle, c’est l’humanité toute entière qui court à sa perte ! Rappelons les actions ou initiatives positives qui permettent de préserver nos abeilles, sentinelles de notre environnement. Le parrainage de ruches en fait partie bien évidemment mais pas que…
C’est le printemps et nos abeilles ne vivent pas le confinement ! Qu’elles fassent partie des abeilles sauvages ou domestiques, elles sont en danger et nous vous partageons quelques gestes très simples, que vous pouvez mettre en pratique chez vous, pour les aider !
1. CONSOMMEZ DU MIEL, MAIS PAS N’IMPORTE LEQUEL !
Profitez du bon miel à déguster de votre parrainage de ruche.
Vous pouvez aussi l’acheter dans les marchés, auprès d’apiculteurs locaux.
Quoiqu’il en soit renseignez-vous sur l’origine du miel. Attention à celui marqué « Provenance UE et hors UE » !
2. SEMEZ DES FLEURS POUR LES ABEILLES
Pour plus de couleurs, plus de senteurs et pour créer un véritable garde-manger pour tous les insectes, vous pouvez semer dans vos jardins, sur vos balcons en jardinière, ou sur vos rebords de fenêtre en pot, des fleurs pour les abeilles !
En parrainant une ruche sur www.untoitpourlesabeilles.fr vous pouvez commander notre « KIT PARRAIN » qui comprend notamment un sachet de graines mellifères pour les abeilles !
3. INSTALLEZ UN HÔTEL A INSECTES
Vous pouvez placer des abris à abeilles sauvages dans vos balcons et jardins. Vous offrez ainsi aux abeilles un abri sûr, tout en vous émerveillant de leur présence en toute sécurité. Rendez-vous sur www.lesdorloteurs.fr
4. INSTALLEZ UN POINT D’EAU
Au printemps, avec la reprise de la ponte des reines, les abeilles ont besoin d’eau, pour s’abreuver, nourrir les larves et les imagos.
Installez une coupelle avec de l’eau et quelques brindilles de bois ou cailloux. Cela permettra aux abeilles de s’y déposer pour récupérer l’eau.
5. PARRAINEZ UNE RUCHE
Pour vous-même ou offrez un parrainage en cadeau. Les occasions ne manquent pas !
Dès 4,50€/mois, vous vous immergez durant un an dans le monde passionnant des abeilles, recevez des photos et nouvelles de votre ruche et déguster un miel terroir à votre nom ! Rendez-vous sur www.untoitpourlesabeilles.fr
Un dernier petit conseil pour finir : FAITES PASSER LE MESSAGE AUTOUR DE VOUS !
Quelques mots de Denis S., apiculteur en Charente.
J’espère avant tout qu’en cette sombre période ces nouvelles te trouveront en bonne santé ainsi que les tiens.
Les mesures de confinement sont assez étranges à vivre pour l’apiculteur professionnel ; Nous avons le droit de circuler pour exercer notre activité. Mais alors que nos ruchers étaient souvent des endroits de rencontre (avec les forestiers, promeneurs, chasseurs, agriculteurs et parrains, lors des visites de printemps), nous sommes seuls dans une nature emplie de chants d’oiseaux avec des animaux qui ont rapidement repris leurs rythmes naturels. De même sur les routes, nous avons l’impression de vivre dans un monde seulement habité par des chauffeurs routiers et des ambulanciers… Certes, l’apiculteur travaille avant tout avec et pour ses abeilles, mais il manque quelque chose. Certes, nous partageons nos ruches (pour les multiplier en fabricant des essaims), mais ce qui nous manque le plus est de pouvoir partager notre passion, nos produits, les environnements que nous contribuons à améliorer…
THOREAU écrivait : « Quand un arbre tombe dans la forêt, si personne n’est là pour l’entendre, c’est comme s’il n’avait jamais existé. »
… Seul dans la nature, l’apiculteur retombe dans les méditations sur la vie sauvage. Aujourd’hui, plus que jamais, ce lien avec les marraines et parrains d’Un Toit Pour Les Abeilles est précieux ! Je travaille pour vous et avec l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles. Voilà qui résout bien des questions existentielles et des doutes et constitue une base solide pour avancer !
J’ai hâte que les expéditions des miels de printemps puissent être débloquées pour que chacun puisse bénéficier des douceurs produites par mes abeilles. Hâte également que nous puissions organiser les portes ouvertes de printemps dans de bonnes conditions sanitaires et nous rencontrer de nouveau, lors de visites de ruchers, pour partager quelques instants du secret de la vie des abeilles.
Nous vivons une période inédite.
Confinés ou actifs, je reste persuadé que chacun d’entre nous participe à sa façon à l’effort inédit de dépassement qui s’impose à toute l’humanité. Et c’est bien pour cela et au nom du principe de subsidiarité – résoudre les problématiques au plus près – que je me permets aujourd’hui de donner des nouvelles de mes abeilles. Car face aux problématiques planétaires, que pèse le sort de quelques abeilles ? Rien et tout en même temps… les abeilles fabriquent le miel que nous mangerons demain – quoi que celui-ci nous réserve. Elles pollinisent la nature, fabriquent de beaux fruits, de beaux légumes, de belles fleurs pour l’an prochain ! Nous aurons besoin d’elles demain, plus encore qu’aujourd’hui…
Et les abeilles dans tout ça ?
Le bouillonnement de vie lorsque l’on ouvre une ruche est fascinant. Chacune de ces milliers de petites bêtes (pesant moins d’un gramme) paraît totalement absorbée par sa tâche avec une urgence et une volonté de bien faire impressionnantes. Les butineuses ramènent des cargaisons monumentales de pollen et se bousculent lors d’atterrissages difficiles sur la planche d’envol, tandis que les butineuses qui ont déchargé leur cargaison s’empressent de répartir. Dans la ruche, les cadres grouillent d’ouvrières ; il se forme ici et là des échafaudages vivants (les chaînes cirières) pour fabriquer de nouvelles alvéoles, tandis que d’autres abeilles bouchent les trous de la ruche avec la propolis. Les butineuses et les ouvrières qui transforment le miel s’affairent autour des alvéoles qui s’emplissent de précieux nectars. Les nettoyeuses ne savent plus où donner des mandibules avec tous ces vas-et-viens et ces chantiers. Dans le cœur de la ruche, la reine donne le rythme à toute la colonie. Elle se déplace frénétiquement pour pondre dans les alvéoles libres, sa rapidité ainsi que ses changements de direction brusques et les coups de d’abdomen qu’elle donne prouvent que c’est elle qui commande. Son énergie est incroyable. Et dans les yeux de chaque abeille, il y a cette détermination à satisfaire aux exigences de sa fonction et un empressement qui souvent m’amuse, mais toujours m’impressionne.
Une seule abeille affairée à sa tâche porte en résumé tout l’espoir du monde…
J’écrivais hier : « Les arbres volent, de places en places, sur le dos des abeilles ». Obligé de corriger aujourd’hui cette vision fonctionnaliste : « La vie et l’espoir volent, de places en places, sur le dos des abeilles. » Voilà la bonne nouvelle, que je te rapporte de mes ruchers et du fond de la nature.
L’année 2019 a été la plus dure en apiculture depuis 70 ans et si j’étais content à l’automne d’avoir réussi à préserver mon cheptel et produire quand même du miel (pour mes parrains), malgré une charge de travail beaucoup plus importante. L’hiver a été plus compliqué. Après le traitement contre le Varroa destructor (un parasite qui suce l’hémolymphe des abeilles, présent dans toute la France depuis les années 80 – importé d’Asie où il était en équilibre avec Apis Cerana mais qui détruit nos colonies plus fragiles d’Apis mellifera…), la pluie ininterrompue a empêché les abeilles de se requinquer. J’ai ainsi eu des pertes hivernales beaucoup plus importantes que l’année précédente. Notamment les essaims élevés dans une année difficile n’ont pas résisté. Il convient de préciser qu’en apiculture Biologique nous traitons, après récolte, avec des substances naturelles (acides formiques et oxaliques, substances sans résidus dans les produits de la ruche, avec une efficacité analogue aux traitements conventionnels et des médications bénéficiant d’AMM). Varroa et la météo affaiblissent les colonies, mais les traitements aussi, quels qu’ils soient.
Le choix d’une pratique apicole à dimension
humaine, biologique avec des ruchers au cœur de sanctuaires naturels permet
d’écrêter les difficultés, de nourrir les abeilles et de produire du miel. Ma
stratégie et mes choix sont validés. Mais l’addition du parasitisme des
prédateurs (frelons asiatiques), des mauvaises conditions météo et de tous les
aléas et difficultés inhérents aux activités agricoles (dont la foultitude de
dossiers à remplir et démarches à réaliser en parallèle !) conduit à des
pertes.
Ma résolution pour 2020 ? Continuer à avancer, même si tout le reste est immobile !
Avec les belles journées que nous avons eu en
Avril, les abeilles sont en pleine forme, les colonies populeuses, nourries par
des floraisons abondantes. Les pluies actuelles laissent augurer une bonne
floraison d’Acacia si nous évitons les tempêtes et excès d’eau. Le
développement des frelons asiatiques semble en retard et j’ai posé mes pièges
sélectifs assez tôt. J’ai réussi à acheter du cheptel pour professionnaliser
mon activité et m’installer et j’ai lancé ma production d’essaim.
La saison apicole commence bien, les travaux ne manquent pas.
Avant de retourner à « ma vie sauvage », je voulais t’adresser ces quelques nouvelles et te remercier – en mon nom, celui des abeilles ainsi que la nature et mes collègues cultivateurs – pour ton parrainage et ton soutien à la vie et à la sauvegarde des abeilles et de l’apiculture locale, paysanne et traditionnelle.
La France et la planète entière sont confrontées à un mal tenace, le covid-19 !
Digne d’un scénario de Spielberg, la situation que nous vivons n’est pourtant pas une fiction. C’est la triste et brutale réalité. Des êtres humains sont touchés de plein fouet par ce virus particulièrement violent qui attaque les poumons et génère des détresses respiratoires que le corps médical s’acharne à guérir. Le gouvernement français, par la voix de son président, Emmanuel Macron l’a dit lui-même, « nous sommes en guerre ». Une guerre violente qui nous a tous pris de court et qui persiste malgré une volonté commune d’en finir le plus vite possible. Une guerre dont l’ennemi invisible s’insinue dans les foyers français et du monde sans y avoir été convié.
Le moment n’est certainement pas à la critique ou à la recherche d’un coupable.
Il est au contraire à la solidarité et à l’union car c’est le seul moyen de s’en sortir sans trop de pertes.
Pertes qui sont hélas, à l’heure où nous vous parlons déjà trop nombreuses et douloureuses. Nous partageons une pensée émue à celles et ceux qui ont succombé à ce virus criminel, nos aînés ou encore Julie, à peine âgée de 16 ans. Une pensée aussi aux hospitalisés et à leurs familles dans l’angoisse. Nous leur souhaitons beaucoup de courage face à cette terrible épreuve. Nous avons en parallèle des histoires pleine d’espoir qui se révèlent et qui sont un rempart à la morosité ambiante.
L’histoire par exemple de Henri et Monique Marchais, respectivement 90 et 86 ans, atteints ensemble du covid-19. Les deux nonagénaires ont été hospitalisés dans la même chambre, ont combattu le virus et ont remporté la victoire malgré leur âge avancé et les statistiques !
Une fois cette introduction posée, nous voulions évoquer l’autre versant de ce mal qui nous touche…
A chaque épreuve, sa morale.
La pandémie qui nous frappe a fait resurgir des sentiments que nous pensions enfouis, à l’aire de l’individualisme et du profit exacerbé. Des sentiments comme la solidarité, l’entraide la compassion, la générosité ou la résilience !
Des sentiments de bienveillance et d’amour qui se présentent comme une partie de l’antidote !
Partout en France nous avons vu se créer des chaînes de solidarité. Oublié le profit, nous avons replacé l’homme au centre de nos réflexions. La France comme l’ensemble du monde d’ailleurs s’est montrée pleine d’humanisme et d’amour. Envers nos plus faibles d’abord, les personnes âgées, mais aussi envers les personnes vulnérables, les sans-abris, les voisins malades etc…
Au-delà de l’homme nous avons replacé la planète au centre de nos réflexions.
Cette pandémie, dans nos malheurs, a révélé au grand jour que l’homme, par ces pratiques intensives a imposé son empreinte et que cette période de confinement permet à la planète de reprendre ses droits quelques instants.
Partout où le confinement a été mis en place, des interactions positives ont été constatées offrant à la terre une véritable bouffée d’oxygène. C’est la ESA, l’Agence Spatiale Européenne qui révèle des images impressionnantes de la terre depuis son confinement partiel.
En France ou encore
en Chine, on constate une nette amélioration des taux de dioxyde d’azote (un
polluant particulièrement important) dans l’air.
A Venise, la nature reprend ses droits. Depuis qu’elles ne subissent plus la pression touristique, les eaux de Venise n’ont jamais été aussi claires…
En France enfin, les effets du confinement sont nombreux. La pollution de l’air et sonore se sont drastiquement atténuées dans la capitale. Le son strident des klaxons a été remplacé par le doux gazouillis des oiseaux… Dans les calanques de Marseille, les dauphins sont de plus en plus nombreux, heureux de profiter d’une eau plus pure et moins agitée.
Bref la faune est plus zen, moins stressée par l’empreinte des hommes. L’homme, placé tout en haut de la pyramide, prend conscience doucement qu’il n’en est pas préservé pour autant, et que son prédateur le plus dangereux est peut-être finalement, LUI-MÊME !
Un merci à tous les acteurs solidaires.
Cet article est pour nous l’occasion de dire et redire merci à toutes les personnes qui ont su se montrer solidaires… Aux infirmières, infirmiers, médecins et personnels soignants qui mènent au front l’une des plus grandes guerres sanitaires. Aux pompiers, gendarmes qui veillent au respect de ce confinement essentiel. À toutes celles et ceux qui durant ce confinement se montrent particulièrement solidaires envers nos aînés, nos voisins, nos sans domicile fixe, nos plus vulnérables ! MERCI à toutes celles et ceux qui applaudissent chaque soir à 20h devant leur fenêtre pour rendre hommage à ceux qui chaque jour sauvent nos vies. Merci à toutes celles et ceux qui restent chez eux, le plus beau cadeau que nous pouvons faire à l’humanité en cette période de pandémie. Merci enfin à celles et ceux qui restent solidaires de toutes ces actions précieuses qui préservent le vivant ! Ces associations ou initiatives qui aident leurs prochains, protègent nos amis les bêtes ou viennent en aide à notre biodiversité fragile !
Puisque pour certains il faut en arriver là, pour qu’ils puissent prendre conscience de la valeur réelle de notre biodiversité.
Des organismes sérieux ont décidé de « donner un prix » aux animaux en fonction de l’apport concret qu’ils ont sur la Planète. Et c’est assez impressionnant, ça se chiffre en plusieurs milliards d’euros… Parmi ces organismes, le FMI, Fond Monétaire International, a réalisé une étude pointue permettant de donner une valeur monétaire au « service rendu » par les animaux sur la Terre.
On estime que 40% de l’économie mondiale repose sur le seul travail réalisé par les animaux.
En tête de l’étude, les abeilles
Car l’abeille joue en effet un rôle essentiel de pollinisation dans la nature. On sait déjà que les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :
la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde
35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
Aujourd’hui on est capable d’estimer la valeur des abeilles, par rapport à ce service de pollinisation entre autres, qu’elles nous rendent gracieusement. Et la note est salée : les études évoquent plus de 500 milliards d’euros. L’abeille, être vivant le plus important sur terre, rapporterait ainsi entre 2 et 5 milliards d’euros, entre son rôle de pollinisatrice et de productrice de miel.
D’autres exemples de ce poids économique et écologique joué par les animaux sont exposés .
Autre acteur de notre écologie, les baleines…
Sur toute la durée de leur vie, elles jouent un rôle essentiel sur la Planète à différents niveaux. d’abord une baleine, à elle seule, capte plus de 33 tonnes de carbone. Il faudrait plusieurs milliers d’arbres pour atteindre ce niveau de captation offert par une seule baleine.
Puis lorsqu’elle meurt, elle piège ce même carbone en elle, dans les fonds marins. Elle alimente aussi le plancton.
Bref, la baleine est également un acteur puissant de notre biodiversité, et on chiffre à 1,8 millions d’euros, le service rendu à la Planète. Pourtant l’animal souffre de la pêche intensive et les conséquences sur nos écosystèmes et sur l’écologie sont désastreuses.
L’Éléphant, une espèce essentielle
Enfin, dernier exemple de « service rendu » par les animaux, l’éléphant. Apprécié pour son ivoire, valorisé à quelques 16500€, nul doute qu’un éléphant vivant apporte bien plus à la Planète qu’un éléphant mort.
On chiffre sa valeur écologique à plus de 1, 5 millions d’euros par éléphant, grâce notamment aux safaris photos, ou encore au rôle qu’il joue dans l’agriculture, dans certaines régions du monde.
Le préjudice écologique
En mettant en regard des animaux et leur valeur financière, le FMI et les autres organismes ont souhaité mettre en avant le rôle primordial joué gracieusement par la nature sur notre Planète.
Donner un prix aux animaux, permet de prendre conscience de la valeur substantielle de ces derniers, mais aussi de calculer le préjudice écologique réel pour punir ceux qui s’attaquent à la nature.
Pour la première fois d’ailleurs, un groupe de braconniers a écopé en début de mois de 350 000€ d’amendes pour avoir pêché illégalement pendant 4 ans dans les eaux protégées du parc national des Calanques de Marseille.
article transmis pour publication à Bourgogne Nature.
Pression croissante d’un système économique mortifère
La
disparition des pollinisateurs suit la courbe générale de chute de la
biodiversité depuis le début de l’expansion industrielle. Ces causes sont
clairement identifiées : un modèle économique[1] en guerre contre le vivant.
L’industrialisation de l’agriculture a, en effet, inversé les valeurs humaines
relatives aux activités en relation avec la nature : il ne s’agit plus
d’en prendre soin, mais de l’exposer à toutes les sollicitations, sans limite.
L’économie libérale de marché a, bel et bien, consacré l’instrumentalisation du
vivant, y compris, le plus ordinaire.
Affaiblissement
des effectifs et de la diversité génétique des espèces de pollinisateurs
La destruction et le morcellement des habitats est la
première cause de chute des effectifs de la faune, en général. Avant leur quasi disparition par
l’exploitation intensive des forêts et des sols, les pollinisateurs trouvaient
naturellement leur gite dans des biotopes ordinaires. Pour les uns, dans les
troncs d’arbres creux, et, pour les autres, dans des sols tendres et stables,
où ils leurs est possible de creuser des galeries suffisamment profondes qui ne
se rebouchent pas, en vue de la reproduction et de l’hivernage.
La raréfaction des habitats, leur très grande dispersion, ne
réduit pas seulement la population des espèces de polinisateurs, dont certaines
ont déjà disparues ; mais limite considérablement les possibilités de
brassage génétique. Or, on connait l’importance de la diversité génétique dans
l’adaptabilité des espèces sur une zone géographique donnée.
Pour les abeilles mellifères, les incidences de diversité a
été mise en évidence à aux moins trois niveau :
La chute de longévité
des reines, insuffisamment fécondées par un nombre insuffisant de mâles,
Les carences de
coopération dans une colonie où la diversité génétique est insuffisante,
La mise en péril des
races locales adaptées, moins sensibles aux aléas météorologiques et pressions
parasitaires, par introduction trop massive de races exotiques commerciales
venant compenser les effectifs en chute, ou encore à seul fin de productivité
immédiate.
Indisponibilité
et pollution des ressources mellifères
Le recul de la flore spontanée a débuté avec l’augmentation
de l’emprise agricole ; les surfaces conquises pour la culture et
l’exploitation des forêts. Les forêts feuillus comptent parmi les écosystèmes
les plus riches, y compris pour les pollinisateurs. La sélection dans la
reproduction des essences ayant la plus grande valeur marchande – en bois
d’œuvre, mais également de chauffage – se fait en défaveur des essences les
plus mellifères (tilleuls, aulnes, saules, bouleaux…)
Avec l’industrialisation de l’agriculture, les plaines ont
connu une intensification paroxystiques des pratiques agricoles intrusives et
destructrices : citons pour exemple la suppression des haies pour
l’agrandissement de surfaces en monoculture; et l’usage immodéré des
pesticides. En France, le NODU (nombre de doses unités)
est un indicateur de suivi du recours aux produits phytosanitaires qui a été défini dans le cadre du plan
Écophyto. Malgré les
intensions affichées, la progression de cet indicateur, rapporté à la surface
utile cultivée, ne s’est toujours pas infléchi. L’agriculture, soumise aux
impératifs des marchés, en reste totalement dépendante.
Réchauffement
climatique et désynchronisation flore-faune
Le réchauffement climatique a un impact prépondérant en
plaine[2], alors
même que s’y trouvent les écosystèmes sont déjà les plus dégradés, par
ailleurs.
La tendance générale d’augmentation des températures est
aussi assortie de fluctuations importantes locales annuelles très importantes,
notamment en début de printemps, période cruciale pour la survie des
pollinisateurs sortant d’hivernage. Des variations trop importantes entre flore
et faune pourraient être fatal, à termes, à certaines espèces fortement
dépendantes de floraisons très impactées ; notamment les floraisons
précoces, aux dates très fluctuantes, ou, encore les floraisons estivales, dont
la production en nectar est réduite par le stresse hydrique accrue par les
températures caniculaires.
Le climat est un chef d’orchestre, dont la conduite est de
plus en plus irrégulière ; créant une désynchronisation des partitions
jouées respectivement par la faune et la flore, où il manque déjà beaucoup de
notes, tant en diversité qu’en quantité.
Cette
conjonction de difficultés pourrait être fatale aux pollinisateurs
Non seulement les facteurs de fragilisation continuent de
s’aggraver, mais leurs effets sont cumulatifs:
les populations
déclinantes et leur appauvrissement génétique,
la chute de
disponibilité des ressources, et,
l’impact du
réchauffement climatique,
La chute de disponibilité des ressources se trouve
significativement impactée par le réchauffement climatique, particulièrement en
plaine.
Sur une base de population réduite à la génétique appauvrie,
les espèces de pollinisateurs sont soumises à un défi d’adaptation qu’elles
pourraient ne plus être en mesure de relever, face à l’accumulation de facteurs
défavorables s’accentuant[3].
Dans ce contexte, le mouvement de disparition des
populations et espèces pourraient s’accentuer, entrainant des ruptures du
service de pollinisation, déjà constatées, dans plusieurs régions du globe à
trop forte exploitation agricole. Le vivant soumis à des stress continuels et
cumulés ne dispose pas d’une résilience sans limite. La somme des perturbations
peut être à l’origine de phénomènes de disparition accélérés et incontrôlables,
dont le terme d’effondrement traduit bien le caractère brusque et irréversible.
Connaitre le
vivant et le respecter pour interagir intelligemment en faveur des
pollinisateurs
Prendre un tel risque de rupture relève de l’incompréhension
des enjeux du vivant, qui ne peut se réduire pas à un instrument de production.
Le vivant est irremplaçable et sa sophistication et son essence sont
inimitables. D’ailleurs, les plus récentes études et expérimentations
confirment que la productivité des écosystèmes est conditionnée directement par
le foisonnement de biodiversité qui y
prospère[4].
Dans leurs volets préconisations, les rapports
internationaux, comme celui du GIEC, plébiscitent les approches
agro-écologiques, où la prise en compte des besoins propres aux écosystèmes contribue
à une meilleure productivité globale, en réduisant considérablement les risques
d’effets dévastateurs.
Les pollinisateurs y jouent un rôle de choix, tout à la fois
comme contributeur à un service fondamental, celui de la pollinisation, mais
également, comme indicateur de la biodiversité.
Préserver
et multiplier les habitats naturels et artificiels
Les habitats détruits, encore plus que les ressources, ne se
reconstituent que sur le temps long. C’est pourquoi, en phase de restauration
des écosystèmes, il est indispensable de prévoir la mise à disposition
d’habitats « artificiels ». Ils portent cette appellation, parce
qu’ils ont été fabriqués de la main de l’homme, par opposition aux habitats
« naturels ».
Comme :
les conditions de
prospection et de choix des habitats par les différentes espèces de
pollinisateurs, tout comme,
l’existence même des espèces de pollinisateurs
présentes ou susceptibles de conquérir un territoire
ne peuvent être parfaitement connues, il convient de prévoir
une diversité de nature et de localisation d’habitats artificiels, pour
augmenter les chances d’occupation.
Même pour les abeilles mellifères, qui disposent déjà des
habitats domestiques que sont les ruches des apiculteurs, il convient de
prévoir des « nichoirs » pour des colonies d’abeilles, qui les
occuperont sans aucune intervention humaine[5]. Ces colonies dites
« sauvages » constituent une réserve génétique précieuse et un
indicateur plus fiable qu’une colonie sur laquelle les activités de
l’apiculteur interfèrent parfois lourdement.
Redéployer
la biodiversité florale
La flore spontanée est très propice aux pollinisateurs,
puisque, en moyenne, 85 % de plantes à fleurs qui s’y trouvent profitent de la
visite des pollinisateurs. Sa présence ne nécessite aucune intervention ;
même exige qu’il n’y en est aucune : ni semi, ni fauche, ni, bien sûr,
désherbage.
La reconquête par la biodiversité ordinaire suppose :
le contrôle des réflexes
interventionnistes, conditionnés par la pression culturelle et sociale,
un changement de point
sur les « mauvaises » herbes et la flore sauvage, et,
la valorisation des
économies de moyens ainsi réalisées, pour être complet sur le bilan écologique
globale de l’incitation à l’objection à l’action écocide.
En matière de pratique professionnelle agricole, il s’agit
d’une véritable révolution culturelle, dont l’acceptation même suscite,
d’emblée, des réactions d’hostilité marquées.
Recréer
des écosystèmes agricoles riches et résilients
Pablo Servigne et Gauthier Chapelle[6] expliquent qu’en définitive
les systèmes agricoles résilients ont des caractéristiques diamétralement
opposées aux systèmes agricoles industriels actuels et parfois mêmes
ancestraux:
fondée sur l’observation
des mécanismes naturels (bio mimétisme)
à faible taux de
mécanisation (intensive en savoir faire), et,
plaçant l’arbre au
centre du système productif (contrairement, à ce qui a été fait depuis le
néolithique, dans les civilisations occidentales.)
Il se trouve aussi que, les pollinisateurs y renouant avec
un contexte de développement favorable, de tels systèmes agricoles résilients
mettent fait à l’accumulation des facteurs actuels précarisant à l’extrême leur
existence et survie.
Promouvoir
l’apiculture douce
Cette agriculture, plus intelligente et respectueuse de la
nature, peut se concevoir, à nouveau, en synergie avec l’activité apicole.
Celle-ci a aussi sa « révolution culturelle » a opérée, vis-à-vis des
dérives du productivisme actuel:
sélection génétique outrancière, visant des résultats à trop courts termes,
déplacements continuels des ruches et nourrissage au sucre sans état d’âme[7], et,
retrait excessif de miel des colonies
Tout comme pour la permaculture, les petits porteurs de
projets apicoles alternatifs, non dépendants des financements, et les amateurs
sont les promoteurs de ces nouvelles pratiques. Ils apportent la preuve que la
dégradation spectaculaire et silencieuse de la biodiversité et la disparition
des pollinisateurs, ne sont pas une fatalité.
La dénonciation des méfaits de l’économie agricole de marché en
sera d’autant accentuée. Les consommateurs avertis auront un rôle prépondérant
dans la révolution agricole à venir,
absolument indispensable à la survie de la civilisation humaine de type
occidentale.
[1] Allocution en mars 2019 de Nicolas Hulot, transmise sur Youtube, où il affirme, sans ambiguité, que le système économique actuel n’est pas la solution mais bien le problème.