Sortie d’hivernage
Le bilan de sortie d’hivernage est plutôt bon avec moins de 10% de perte.
Ces pertes sont bien identifiées, il s’agit dans la majorité des cas soit d’une erreur de nourrissement, soit de reines à la qualité qui était déjà douteuse à l’automne mais que Jérôme a choisi d’hiverner tout de même.
L’apport en gelée royale trop tardif dans le processus de développement de la larve (à l’amorce du processus de différenciation entre une larve d’ouvrière et de reine), ou en quantité insuffisante du à un nombre d’abeilles nourricières moindre (rapport en nourricières, couvain à nourrir et provisions en réserve) influera sur la qualité d’une reine.
D’après les premiers contrôles, la santé des colonies est plutôt bonne en cette sortie d’hiver notamment grâce à la grande période de froid.
Lorsque le nourrissement est mal maîtrisé, des pertes peuvent être constatées dues au froid mais de manière générale c’est un facteur positif dans l’hivernage sous nos climats.
Ce faible taux de perte et cette santé maîtrisée ne sont pas dus au hasard.
Jérôme a fait le choix il y a plusieurs années d’une part de mettre ses ruches dans des zones sauvages sans aucune culture et d’autre part de conduire ses ruches en Bio.
Cette approche naturelle et « propre » des abeilles porte largement ses fruits.
3 commentaires »
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« Cette approche naturelle et « propre » des abeilles porte largement ses fruits. »
tant mieux et que tout le monde s’y retrouve !
bonne continuation
J’ai eu la désagréable surprise de trouver ma ruche vide à la fin de l’hiver.
Je l’ai entièrement vidée et j’ai trouvé:
-une cinquantaine d’abeilles mortes dans le fond, certaines avec du varoa
-tous les cadres étaient remplis de miel
-tous les cadres étaient vides de larve
Que c’est-il passé?
Pourriez-vous m’aider?
Merci
Daniel FOLCHER
Bonjour,
La question a été posée à l’un de nos apiculteurs qui nous a répondu ceci :
« Une cause de la mortalité à éliminer étant le manque de nourriture, cette personne semble toutefois nous mettre sur la voie en nous parlant de varroas, mais il peut y avoir un concours de circonstances.
1 – une colonie forte en 2012 qui emmagasine beaucoup de miel dans le corps de ruche fait que l’on se retrouve parfois en fin d’été en blocage de ponte (y a t-il eu suffisamment de hausses de posées en saison?). La reine n’ayant plus de place pour pondre en août-septembre, la population n’étant pas renouvelée devient vieille pour passer l’hiver et quand l’on arrive au printemps il ne reste pratiquement plus d’ouvrières ;
2 – En comparaison à mes ruches sur la Rochelle, ville ou la prédation opérée par le frelon asiatique en fin d’été a été épouvantable. Plusieurs frelons étaient en permanence devant chaque ruche. Les colonies les plus fortes faisaient ce qu’elles pouvaient pour se défendre, mais les plus faibles ont baissé la garde, les frelons s’acharnant alors sur elles et entrant en force dans les ruches. Il n’est pas exclus que lors d’une de ces intrusions, la population devenant de plus en plus réduite un frelon ait tué la reine et la colonie affaiblie n’avait plus alors d’autres recours que de s’éteindre.
3 – et puis chez les abeilles c’est comme chez les humains (c’est du reste pourquoi nous nous sommes tant inspirés de leur organisation). Quand ça va mal, tout s’acharne. Il se PEUT que ladite colonie ait été affaiblie en 2012 par une forte pression varroas qui a pu aussi favoriser bien des déficiences dans l’état sanitaire de la ruche, et alors tout a été de mal en pis.
Voila ce que je peux imaginer, mais je pourrais épiloguer longtemps, il y a bien des cas de figure à envisager »
Bonne journée
Christian