13
Août
2024

Le beau temps revient : espoir pour nos abeilles !

Ouf… On l’a échappé belle !

Le printemps 2024 a été particulièrement difficile et chaotique pour nos abeilles et apiculteurs français. En raison de pluies incessantes et de températures inhabituelles, nos petites butineuses ont dû faire face à des conditions climatiques défavorables. Les fortes pluies ont inondé les champs et les jardins, tandis que les températures fraîches ont retardé la floraison des fleurs. Les abeilles n’ont donc pas pu sortir butiner.. Résultat : des apiculteurs qui ont raté des miellées très importantes pour leur production.

Pour en savoir plus nous avons rédigé un article complet sur ce sujet ici

Mais bonne nouvelle ! Avec l’arrivée du beau temps, nos apiculteurs et les abeilles retrouvent le sourire. Il refait beau, et nos pollinisatrices peuvent enfin produire du bon miel pour régaler nos papilles. C’est pas génial ça ?!

L’enjeux du parrainage de ruche ?

Eh oui, votre engagement est crucial pour tous les apiculteurs et toutes les abeilles. Parrainer une ruche c’est assurez un revenu décent à nos apiculteurs. Contribuer aussi à la préservation du cheptel apicole et soutenir une production de miel durable et respectueuse de l’environnement. C’est ainsi permettre à nos apiculteurs de vivre de leur passion et de perpétuer un savoir-faire ancestral et bon pour l’environnement et les abeilles.

En parrainant vous pourrez consommer du miel de votre ruche

C’est soutenir directement les apiculteurs locaux qui se consacrent à la préservation de nos écosystèmes. En choisissant de rémunérer équitablement un savoir-faire artisanal, vous favorisez également des pratiques apicoles durables et respectueuses de l’environnement. Par conséquent, en achetant du miel de votre apiculteur, vous participez activement à la protection des abeilles, qui sont essentielles à la pollinisation et à la biodiversité. De plus, vous contribuez à l’économie locale, soutenant ainsi des producteurs passionnés.

25
Juin
2024

Abeilles en danger : Notre solution pour les aider 🐝

Les abeilles, ces butineuses essentielles à notre écosystème, font face à des défis de plus en plus pressants. En tant que piliers de la pollinisation, leur déclin pourrait entraîner des conséquences désastreuses sur la biodiversité mondiale et notre sécurité alimentaire. Ainsi nous vous proposons d’explorer ensemble les principaux dangers et défis auxquels les abeilles font face aujourd’hui.

Pourquoi les Abeilles sont-elles Cruciales ?

Les abeilles jouent un rôle vital dans la pollinisation de nombreux fruits, légumes et cultures. Plus de 75% des cultures alimentaires dépendent directement de la pollinisation par les abeilles entre autres, pour se reproduire. En effet, leur travail acharné contribue non seulement à maintenir la diversité alimentaire, mais aussi à soutenir des écosystèmes entiers.

Les Menaces qui Pèsent sur les Abeilles

Perte d’Habitat

L’urbanisation et l’expansion des terres agricoles réduisent les habitats naturels des abeilles. De ce fait, elles assistent à une diminution de leurs ressources florales disponibles et de leurs zones de nidification. Ceci affecte considérablement leur capacité à se nourrir et à se reproduire...

Pesticides et Produits Chimiques Agricoles

Les pesticides et notamment les néonicotinoïdes, ainsi que les autres produits chimiques utilisés en agriculture sont toxiques pour les abeilles. Non seulement, ils affaiblissent leur système immunitaire, mais ils altèrent également leur comportement et diminuent leur capacité à retrouver leur ruche. Ainsi, elles meurent empoisonnées ou sont incapables de s’en retourner à la colonie.

On nomme ce phénomène de désertion des ruches le syndrome d’effondrement des colonies. Il est également connu sous l’appellation CCD, ou Colony Collapse Disorder en anglais. Ce syndrome mystérieux se caractérise par la soudaine disparition des abeilles adultes de la ruche, laissant derrière elles la reine, le couvain et parfois des réserves de nourriture.

Si le sujet de l’effondrement des colonies vous intéresse, retrouvez plus d’informations en cliquant ici

Changements Climatiques

Les changements climatiques affectent la synchronisation entre la floraison des plantes et l’activité des abeilles. De ce fait, les périodes de froid prolongées ou de chaleur extrême peuvent perturber leur cycle de vie et compromettre leur survie. Nous avons d’ailleurs traité le sujet plus en profondeur dans cet article 

Parasites et Maladies

Les abeilles sont vulnérables à plusieurs parasites et maladies, notamment le parasite Varroa destructor. Il s’agit d’un acarien qui se fixe à l’abdomen de l’abeille pour en consommer l’hémolymphe, c’est à dire, le sang. Ainsi, l’abeille est affaiblie et l’impact sur la ruche peut être significatif. Parmi les autres parasites ou prédateurs, le frelon asiatique, apparu en 2004 en France. Ce dernier fait des ravages sur les colonies d’abeilles.

Notre Engagement : Le Parrainage de Ruche avec Un Toit Pour Les Abeilles

Qu’est-ce que le Parrainage de Ruche ?

Un Toit Pour Les Abeilles est engagée depuis 2010 dans la sauvegarde des abeilles, le soutien aux apiculteurs ainsi que la consommation responsable à travers son concept de parrainage de ruche. Ce programme vous permet de parrainer une ruche et de soutenir concrètement l’apiculture responsable et durable en France à travers la consommation responsable de pots de miel de l’apiculteur que vous avez sélectionné sur notre site.

Comment ça Marche ?

En parrainant une ruche, vous participez indirectement à la préservation des abeilles en finançant l’installation et l’entretien de ruches. Les apiculteurs partenaires veillent à la santé des colonies à travers le respect d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles. Ils produisent un miel de qualité, non mélangé, non frelaté et sans aucun ajout. Du miel pur et naturel, comme les abeilles savent le produire. Un miel de la ruche à l’assiette ! En plus de contribuer à la préservation des abeilles et de la biodiversité vous dégustez du miel produit localement, dans le respect du vivant et Made In France.

Impact Positif

Grâce au parrainage de ruche, Un Toit Pour Les Abeilles contribue, à son échelle, à la sauvegarde des abeilles en favorisant des pratiques apicoles durables. Cela inclut la création d’habitats, la sensibilisation à l’importance des abeilles et la promotion de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

04
Déc
2018

La vie de la ruche en décembre

Actus abeilles
En préambule des nouvelles des abeilles, nous vous transmettons les premiers résultats d’une enquête nationale relative aux mortalités des colonies d’abeilles durant l’hiver 2017/2018.
Cette étude a été menée à grande échelle par la Plateforme ESA (Epidémiosurveillance Santé Animale). Elle a été réalisée auprès de la filière et a obtenu quelques 14 000 réponses, permettant ainsi d’avoir « une vision plus juste de la situation sanitaire du cheptel apicole français », a déclaré Patrick Dehaumont, Directeur Général de l’Alimentation.

Les premiers résultats sont hélas inquiétants…

À l’issue de l’hiver 2017/2018, de nombreux apiculteurs ont observé des mortalités « anormales » de leurs colonies d’abeilles. Ces mortalités ont été estimées à environ 29.4%, très au-delà du taux de mortalité hivernale qualifié de « normal » par l’ensemble des acteurs concernés.

Cette étude a permis outre la confirmation d’une situation critique pour la filière, de mettre en place des mesures immédiates :

– Déploiement dans de nouvelles régions de l’Observatoire des mortalités et des affaiblissements de l’abeille mellifère.
– Financement par l’État des analyses toxicologiques quand les mortalités ne sont pas expliquées par d’autres causes aisément mises en évidence.
– Rénovation du dispositif de surveillance des mortalités massives aiguës des abeilles.
– Lutte efficace, par tous les apiculteurs, contre le parasite Varroa destructor …
Une analyse complète des données recueillies sera réalisée d’ici la fin de l’année 2018.

Un grand Merci  !
Chez Un toit pour les abeilles, on apprécie cette période de l’année, à la fois synonyme de fête, de partage et surtout, de dégustation de vos pots de miel.
L’occasion pour nous de vous remercier de nouveau pour tous vos soutiens bienveillants et solidaires.

Vous avez reçu ou allez recevoir prochainement votre miel*. Il reste quelques apiculteurs, dont les envois devraient avoir lieu dans les prochains jours… Encore un tout petit peu de patience…
*Pour les parrainages payés entre le 15 Janvier et le 14 Août 2018.

Cette année, vous avez été particulièrement nombreux à nous envoyer des messages adorables et des photos de votre miel sur les réseaux sociaux. C’est pour nous un vrai bonheur de les recevoir. Nous avons partagé quelques-uns de vos messages sur notre site internet ! Encore merci à vous…
Et puisque les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, toute l’Équipe Un toit pour les abeilles et vos apiculteurs vous souhaitent, un Mielleux Noël !

Pour des fêtes engagées et solidaires…
Et si vous ajoutiez à votre liste de Noël, un véritable cadeau original et « porteur de sens » qui prend soin de vous tout en préservant la Nature…

avec 3 cosmétiques phares de notre gamme : notre crème de jour Fondant Royal à la gelée royale bio régénératrice, notre baume lèvres Sourire de Reine au miel bio réparateur et notre crème mains, Mains de Reine à la cire bio protectrice !
Bref le meilleur des abeilles à offrir ou à s’offrir pour les fêtes.
Et en achetant ce coffret, vous faites aussi un geste en parrainant des abeilles !
rdv sur https://www.folies-royales.fr/3-boutique

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Plus de doute possible, l’hiver s’installe… Les températures ont bien chuté. Il pleut déjà pas mal sur certaines régions. Et dans d’autres régions de France il neige.
C’est le calme plat aux ruchers…
Les températures extérieures avoisinent les 9/10°C. Bien entendu, avec des températures aussi froides, les abeilles ne volent pas. Elles restent dans la ruche, « grappées » pour se tenir au chaud durant l’hiver.
Voici une carte des prévisions météos de la mi-décembre.
Zoom sur … La grappe d’hiver
Saviez-vous que pour se tenir bien au chaud durant l’hiver, les abeilles vont se blottir les unes contre les autres dans la ruche, formant ainsi une « grappe » semblable à une grappe de raisins. Elles forment une boule qu’elles vont chauffer par un mouvement des abeilles entre elles.
Au centre, là où la température sera la plus élevée, on retrouve bien entendu la Reine et le couvain. C’est le « cœur » de la grappe et la température y avoisine les 30°C.
Le cœur est protégé par une couronne d’abeilles qui régulent cette température. Elle forme le « manteau ». C’est sur le manteau que les abeilles sont les plus resserrées et la température avoisine les 10°C.

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur profite de cette période pour envoyer les pots de miel aux parrains concernés. Il en profite aussi pour vendre son miel lors des marchés de Noël par exemple. Les interventions aux ruchers sont limitées pour éviter de perturber les colonies. Il peut en cas de redoux (température supérieure à 15°C) ouvrir les ruches pour resserrer les cadres en ajoutant une partition..

Le Saviez – vous ?
Pendant l’hiver, ce sont les abeilles à l’intérieur de la grappe qui jouent le rôle de chauffage. Elles font vibrer les muscles de leur thorax, sans activer le mouvement d’ailes, ce qui permet de ventiler la chaleur au cœur de la grappe. En dessous de 10°C, les abeilles entrent dans un état « comateux », tombent de la grappe et finissent par mourir.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Petits pains au miel et aux flocons d’avoine pour les tablées de Noël
Recette sympa et originale proposée par le site Papilles et pupilles

INGRÉDIENTS
Pour 8 petits pains :
– 300g de Farine
– 100g de flocons d’avoine + 2 cuillères à soupe pour saupoudrer
– 125 ml de lait tiède
– 125 ml d’eau tiède
– 30 g de beurre à température ambiante
– 3 cuillères à soupe de miel
– 1,5 cuillère à café de sel
– 1,5 cuillère à café de levure de boulanger déshydratée

PRÉPARATION
Mettez tous les ingrédients dans votre machine à pain ou dans votre robot pétrisseur. Vous pouvez également réaliser cette étape à la main si vous n’avez ni MAP, ni robot.  Faites attention à ce que le sel et la levure n’entrent pas en contact. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte souple et élastique. Déposez ensuite votre pâton dans un saladier et laissez-le lever à l’abri des courants d’air pendant 1h30. Il doit doubler de volume.
Déposez-le ensuite sur un plan de travail légèrement fariné et chassez l’air. Coupez-le en 8 morceaux de même poids (environ 100 g chaque).
Façonnez-les en forme de boules et déposez-les sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Laissez lever à nouveau 30 minutes.
Préchauffez votre four à 230°C. Versez 2 cuillères à soupe de flocons d’avoine dans une assiette. Roulez vos petits pains dedans pour bien les enrober et enfournez. Laissez cuire 15 minutes et faites refroidir sur grille.
Si vous trouvez que vos pains brunissent trop, vous pouvez les couvrir d’un papier aluminium durant les 5 dernières minutes de cuisson.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

Belles fêtes à vous tous, et merci pour tout votre précieux soutien !

05
Nov
2018

La vie de la ruche en novembre

Édito
Avant de vous donner quelques nouvelles des abeilles, ce sont des nouvelles de notre Biodiversité toute entière que nous souhaitons partager avec vous.
Isabelle AUTISSIER, Présidente de la WWF France, a dénoncé cette semaine la pression constante de l’homme sur les écosystèmes. Dans son rapport sur la disparition des espèces, elle déclare
« La Terre a perdu 60% de ses populations d’animaux sauvages depuis 1970 ».
Face à cette situation, l’organisme déclare qu’il n’y a pas de petites actions et que NOUS pouvons et devons agir, à notre niveau pour changer les choses. Nous ne devons pas attendre que les autorités publiques et les politiques prennent enfin des engagements concrets.
Ce message, fait écho à l’action qu’Un toit pour les abeilles mène conjointement avec vous, depuis plusieurs années déjà. Votre soutien permet concrètement de faire évoluer, doucement mais surement les choses, et pour cela nous vous disons MERCI.

Aujourd’hui et toujours grâce à vous, nous faisons encore plus pour la Biodiversité, en soutenant la réintroduction de ruchers en Abeilles Noires endémiques. Il s’agit de notre abeille ancestrale, celle qui a survécu aux deux glaciations et qui est aujourd’hui en danger.
Si vous souhaitez nous aider et soutenir l’Abeille Noire, c’est possible au moment de votre parrainage ou de la reconduction de ce dernier.
On vous en dit plus sur notre site : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/abeille-noire.html
Que se passe-t-il dans la ruche ?
L’hiver est arrivé, sans prévenir… Nous sommes en novembre, cela semble finalement normal que le froid tisse doucement sa toile. Mais les températures des dernières semaines, particulièrement chaudes pour la saison, nous ont fait oublier quelques peu la saisonnalité naturelle.
L’intensité avec laquelle l’hiver est arrivé a été intense. Plusieurs régions se sont retrouvées en alerte orange (Département de la Loire, Massif Central), ou pire encore, en vigilance rouge (Corse).
Quoiqu’il en soit, que le froid soit arrivé avec douceur ou avec plus ou moins de violence, le constat est clair, nous rentrons dans la période hivernale.

Les abeilles sont ainsi rentrées dans l’hivernage, période durant laquelle elles vont rester, confinées dans les ruches et ne plus sortir. De toute façon, dehors, il ne reste plus rien à butiner. Les premiers froids et premières gelées ont mis fin aux floraisons de l’arrière-saison.
Et c’est tant mieux pour les abeilles que l’hiver revêt ainsi son manteau blanc.
L’an passé, il n’avait pas fait suffisamment froid et les abeilles avaient retardé leur hivernage, consommant leurs dernières ressources prématurément.

Dans la ruche, les abeilles se tiennent serrées, les unes contre les autres pour former une grappe qui va leur permettre de se tenir chaud cet hiver.

Zoom sur … L’Hivernage

En hiver, les abeilles forment une boule en forme de grappe de raisin dans la ruche. On dit alors que les abeilles « se grappent ».
A l’extérieur de la grappe, elles forment ce qu’on appelle le « manteau ». Celles qui se situent à l’intérieur de la grappe vous adopter un mouvement qui va permettre de chauffer et maintenir l’intérieur de la grappe à 30°C.
Le manteau extérieur lui atteint une température d’environ 10°C.
En dessous de 7 °C, les abeilles sont en danger. Elles ne peuvent littéralement plus rien faire. Elles se détachent de la grappe, tombent et meurent.
Elles ne dorment donc pas pendant l’hiver, elles n’hibernent pas à proprement parler.
Leur fonction principale et unique est de maintenir la grappe au chaud.

De son côté, l’apiculteur …
Durant cette période les interventions de l’apiculteur sur les ruches sont limitées. L’ouverture des ruches en période froide n’est pas recommandée de toute façon.
Les abeilles n’aiment ni le froid, ni l’humidité. Les ruches ont donc besoin d’air qui permet d’éviter la sur condensation dans la ruche.
Il faut toutefois les positionner dans un lieu préservé du vent.

L’apiculteur profite donc de cette période plus calme, pour empoter le miel extrait il y a quelques semaines et qui fera le bonheur des parrains et clients. Il peut aussi se consacrer à la commercialisation de son miel à la Miellerie ou sur les marchés ainsi qu’à l’entretien du matériel pour la saison suivante.
C’est aussi l’occasion de débroussailler les ruchers ou de préparer de nouveaux emplacements pour l’année à venir.

Le Saviez – vous ?
Le climat environnant le rucher est très important, particulièrement en période de froid. Une intervention au rucher ne pourra se faire que par temps ensoleillé, avec une température supérieure à 15°C, et en l’absence de vent.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Les fêtes de fin d’année approchent…
On se laisse tenter par le pain d’épices proposé par CuisineAZ
INGREDIENTS
–        250 g de miel
–        250 g de farine de blé
–        100 g de sucre en poudre
–        1 sachet de levure chimique
–        1 sachet de sucre vanillé
–        1 c. à café d’anis vert
–        1 c. à café de muscade râpée
–        1 c. à café de cannelle en poudre
–        1 c. à café de quatre épices
–        2 œufs
–        10 cl de lait
PREPARATION

Préchauffez le four à 160°C (th. 5/6). Dans un saladier, placez la farine de blé, la levure chimique, les deux sucres, l’anis vert, la muscade râpée, la cannelle et le gingembre. Mélangez à l’aide d’une cuillère en bois. Dans une casserole faites chauffer le miel. Versez-le bien chaud sur le mélange de farine, de sucre et d’épices. Remuez à nouveau et incorporez petit à petit les œufs entiers. Puis versez peu à peu le lait juste tiède pour amalgamer le tout. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte à gâteaux lisse et homogène, ni trop liquide et ni trop épaisse. N’hésitez pas à réajuster le mélange avec de la farine ou du lait. Versez la préparation dans un moule à cake bien beurré et fariné. Vous pouvez aussi utiliser un moule en silicone sans matière grasse. Enfournez votre pain d’épices au miel et laissez-le cuire pendant 1 heure à 1h15. Pour savoir si votre pain d’épices est bien cuit, plantez-y un couteau. La lame doit ressortir sèche. Lorsqu’il est totalement refroidi, démoulez le pain d’épices puis réservez-le au moins 24 heures avant de le déguster. Le pain d’épices se conserve sans problème une semaine, enveloppé dans une serviette. Il restera ainsi bien gourmand et moelleux.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

MERCI 
La période de fin d’année est toujours propice aux petites attentions…
Nous profitons donc de cette note de novembre pour vous remercier pour votre soutien toujours aussi fidèle et votre bienveillance !
BZzzz !  

15
Oct
2018

La vie de la ruche en octobre

Et si on poursuivait l’action ensemble.
Nombre d’entre vous le savent déjà, Un toit pour les abeilles a fait le pari que les petits gestes de chacun peuvent aider à réaliser de grandes choses ! C’est ce que nous réussissons à faire grâce à vous. Certains parrainent aujourd’hui 4000 abeilles, d’autres 8 000 ou 12 000 abeilles et même 40 000 abeilles… Chacun, selon ses moyens et capacités fait « sa part » et rend ainsi hommage à la fameuse Légende du Colibri qui nous inspire au quotidien.
Mis bout à bout, ce sont près de 210 000 000 d’abeilles qui sont parrainées et plus de 5 000 ruches installées partout en France.


Bravo pour ce bel effort commun qui a permis un véritable élan solidaire.

Mais Un toit pour les abeilles se sont également d’autres actions solidaires pour la biodiversité :
Le Rucher pédagogique de Fouras
La récolte d’essaims sauvages dans la nature
Le Parrainage de fleurs mellifères pour les abeilles.

Projets auxquels nombre d’entre vous ont participé et nous vous en remercions chaleureusement…
Aujourd’hui, Un toit pour les abeilles veut aller encore plus loin en préservant l’Abeille Noire.

Connaissez-vous l’Abeille Noire ?
C’est l’abeille ancestrale, notre abeille originelle, « Apis mellifera mellifera » de son nom savant. Celle qui a résisté aux deux périodes de glaciation. Jadis espèce dominante en Europe, elle est aujourd’hui menacée. Il en reste à peine 10% en France.
Car oui, l’histoire se répète et dans notre recherche de rendement et de profits à tous prix, l’homme a fini par dégrader l’environnement naturel de l’abeille locale, la fragilisant.

Pourquoi préserver l’Abeille Noire ?
Elle est aujourd’hui et concrètement une espèce en voie de disparition. Elle subit non seulement les problématiques de l’abeille classique : pesticides, infections parasitaires, dérèglement climatique, monoculture, appauvrissement des ressources etc… Mais aussi l’importation accrue d’abeilles exotiques.

Aujourd’hui, Un toit pour les abeilles souhaite préserver cette souche endémique. Nous espérons très vite pouvoir mettre en place, avec vous, des actions concrètes. On vous en dit plus très vite.

Pré-bilan 2018
Nous sommes en octobre… L’hiver arrive et déjà les apiculteurs dressent le pré-bilan de la saison qui s’achève.
Et cette année (touchons du bois), les premiers retours semblent positifs. Les caprices de la météo l’an passé se sont atténués cette année. Il a fait chaud certes, mais nous avons évité les épisodes caniculaires de l’an passé, qui avaient totalement asséché les floraisons. Les apiculteurs ont profité de très belles miellées cette année et les colonies, qui vont bientôt rentrer en hivernage, se portent particulièrement bien. La sortie d’hiver nous en dira plus mais déjà les apiculteurs nous promettent un miel particulièrement « délicieux » cette année.

Seul bémol et qui n’est pas des moindres, la prolifération du frelon asiatique qui aura fait du mal sur les ruchers cette année. Le nord, jusqu’alors préservé, a dû faire face à son tour à l’arrivée de ce prédateur particulièrement agressif et perturbateur des colonies. Emilie B , apicultrice du réseau nous a témoigné son inquiétude face à ce nouveau fléau, arrivé sur son rucher des Peupliers (proche Lille).

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Ca y est, nous sommes bel et bien en automne ! On approche tout doucement des températures de saison. Elles avoisinent les 5 à 10°C le matin et 16 à 20°C l’après-midi.
Et bientôt elles devraient tout doucement descendre encore…
Il commence à faire froid pour les abeilles qui préfèrent rester au chaud dans les ruches. Certaines profitent des températures un peu plus chaudes de l’après-midi, pour sortir, mais il ne reste plus grand-chose à butiner…
Alors il est temps de se réorganiser dans la ruche pour préparer l’hiver. Exit les faux bourdons qui sont gentiment escortés vers la sortie.

Et oui, mis à part leur rôle reproducteur, les mâles n’ont pas de fonction à proprement dit au sein de la ruche, et lorsque l’hiver arrive, les abeilles les chassent pour ne conserver au sein de la colonie que les abeilles travailleuses. Elles auront d’ailleurs une fonction essentielle, celle de réchauffer la colonie.

La Reine aussi a largement ralenti sa ponte. Elle ne tardera pas à la suspendre bientôt, lorsque l’hiver aura démarré. Les abeilles vont rester confinées au sein de la colonie tout l’hiver, puisant sur les réserves engrangées durant l’été.

Zoom sur … L’hivernage

Les abeilles n’hibernent pas durant la période de froid. Elles ne dorment pas à proprement parler. Leur activité se réduit considérablement, mais elles continuent à vivre, au ralenti, confinées au sein de la ruche. C’est l’hivernage. Elles vont ainsi se tenir bien au chaud, serrées les unes contre les autres, en forme de grappe. L’objectif pour elles : conserver une température intérieure de 30-35°C.

Cette température est le résultat de cette grappe que forment entres elles les abeilles et de la ventilation qui s’opère au sein de la ruche, par leurs battements d’ailes. C’est cette même ventilation qui permet de les protéger de l’humidité, leur pire ennemi !

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur termine sa récolte d’été. Il récupère les dernières hausses des ruches et s’occupe de faire l’extraction du miel.


Il laisse ensuite les abeilles récolter les derniers nectars et pollens disponibles dans la nature, pour accumuler quelques provisions supplémentaires avant l’hiver.
Les dernières floraisons vont bientôt s’épuiser et la nature revêtir son manteau d’hiver. Les abeilles vont à présent rester dans les ruches.

Le travail de l’apiculteur est double à cette période.
Aux ruchers, il réalise les dernières visites d’avant l’hiver et s’assure que toutes les ruches sont prêtes à rentrer en hivernage. Elles doivent être suffisamment chargées en réserves, doivent être en bon état et bien isolées pour éviter les agressions extérieures, liées à la météo ou aux attaques de prédateurs.

Il faut aussi les positionner à l’abri du vent. Souvent l’apiculteur place une grosse pierre sur le dessus des ruches pour éviter qu’un vent trop fort ne souffle les toits.

A la miellerie, il termine la mise en pots du miel fraichement récolté qu’il vendra sur les marchés de Noel ou qu’il enverra à ses parrains dans notre cas.


Le Saviez – vous ?
Pour affronter l’hiver, les apiculteurs estiment qu’une ruche « en bonne santé », c’est-à-dire suffisamment chargée en ressources naturelles pour assurer l’hivernage, doit contenir au minimum entre 15 et 20kg de miel. En dessous de ce niveau, la ruche est considérée comme « en péril », elle ne passera pas l’hiver.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Recette Gâteau aux amandes renversé aux pommes et au miel proposée par Fourchette & Bikini

INGREDIENTS
– 4 pommes
– 150g de sucre
– 100g de farine
– 100g de poudre d’amandes
– 100g de miel
– 3 œufs
– 40g d’amandes effilées
– 1/2 sachet de levure chimique
– 1 c. à soupe d’huile de tournesol

PREPARATION
Préchauffez le four à th.6 (180°C).
Epluchez les pommes, retirez les trognons et coupez-les en morceaux.
Dans un moule à manqué préalablement huilé (très légèrement), versez en filets le miel liquide (ou étalez-le s’il est crémeux). Parsemez d’amandes effilées, puis couvrez avec les morceaux de pommes.
Dans une terrine, mélangez la farine, le sucre, la poudre d’amande et la levure. Creusez un puits au centre et cassez-y les œufs un par un. Mélangez vivement pour éviter la formation de grumeaux et versez l’huile. Fouettez manuellement jusqu’à obtention d’une pâte homogène.
Versez cette préparation dans le moule et mettez à cuire 40 min. environ.
Démoulez délicatement, à l’envers, dans un plat large. C’est prêt !

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

05
Sep
2018

La vie de la ruche en septembre

[C’EST LA RENTRÉE – Petit point actus pour commencer]

La rentrée politique a été bouleversée le 28/08 dernier par l’annonce de la démission de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire.

« Je vais prendre, pour la première fois, la décision la plus difficile de ma vie »
a-t-il déclaré avant de poursuivre « Je prends la décision de quitter le gouvernement. Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur sur ces enjeux-là [environnementaux], a-t-il annoncé sur France Inter.
Car pour Nicolas HULOT, l’année passée au sein du gouvernement ne lui a pas permis d’agir, comme il l’aurait souhaité sur des enjeux réels écologiques et environnementaux prioritaires : l’interdiction des néonicotinoïdes, la réduction de l’érosion de la biodiversité, l’arrêt de l’artificialisation des sols, la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité etc…

Il s’est senti « tout seul à la manœuvre » et a dressé un bilan plutôt négatif de l’action environnementale.

C’est donc François de Rugy, Président de l’Assemblée Nationale, qui a pris le mardi 4 septembre 2018, la succession de Nicolas HULOT au Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Crédit photo : Wikipédia

Il faut croire que le tollé provoqué par la démission de Nicolas HULOT a bousculé l’action gouvernementale, puisqu’à peine deux jours après l’annonce de l’Ex Ministre de l’Écologie, le gouvernement a annoncé l’interdiction définitive de l’utilisation de cinq néonicotinoïdes sur les champs français.

« Cette interdiction place notre pays en précurseur pour la protection des pollinisateurs, de l’environnement et de la santé », a déclaré Agnès BUZYN, Ministre de la Santé sur son compte Twitter.
En parallèle 200 personnalités ont décidé de signer dans le journal Le Monde une Tribune en faveur d’une action politique « ferme et immédiate ». Leur objectif : Alerter sur l’urgence d’agir et de trouver des solutions environnementales concrètes et rapides pour sauver la biodiversité.

Certains évoqueront un « abandon » de Nicolas HULOT, d’autres au contraire, souligneront le courage qu’il a eu en dénonçant l’inaction du Gouvernement.
Quoiqu’il en soit, il est certain que les derniers chamboulements au sein du gouvernement ont agi comme un véritable « coup de massue » sur l’Exécutif.
Affaire à suivre…

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Septembre marque la période de transition entre l’été, très actif pour les abeilles et la période d’hivernage où le rythme se ralentit.
Dehors, les dernières floraisons d’été s’étiolent. La colonie va devoir s’adapter à cette nouvelle situation.
Première conséquence directe : A partir de la mi-août, la reine ralentit sa ponte et passe de 2000 œufs par jour durant le pic estival, à 200 œufs à peine. Les abeilles vont profiter des alvéoles disponibles pour y engranger les dernières réserves récoltées dans la nature qui constituent les miellées tardives (bruyère callune, lierre…). C’est aussi la période des cultures intermédiaires après les moissons comme la phacélie, la moutarde ou le sarrasin que les abeilles apprécient.
La colonie ainsi constituée durant l’été va s’organiser pour la période d’hiver. Les larves vont se nourrir davantage durant le froid formant une nouvelle catégorie d’abeilles, les Abeilles d’Hiver.

Zoom sur … L’Abeille d’Hiver

Il existe en effet deux types d’abeilles, celle d’été qui travaille à un rythme effréné et ne vivra que quelques semaines (entre 3 et 4 semaines), et l’abeille d’hiver.
Cette dernière voit le jour en période de froid et va devoir survivre jusqu’au printemps. Elle n’a pas le même rôle que les abeilles d’été, et vit en moyenne entre 5 et 6 mois.
Elle doit donc réaliser d’énormes réserves corporelles pour survivre à la période hivernale. Ces abeilles se gorgent de protéines, glucides et lipides, leurs organismes sont différents.
Elles vont naître beaucoup plus lourdes qu’au printemps. Elles sont également plus velues…
Leur rôle : Assurer l’hivernage ; Élever le premier couvain printanier et enfin butiner dès le retour des beaux jours.

De son côté, l’apiculteur …
A partir de la fin Août, après les dernières récoltes estivales, l’apiculteur va opérer la mise en hivernage de ses ruches. Tout va s’accélérer.
Il extrait d’abord l’excédent de miel qu’il mettra en maturateur avant mise en pot.

 

Il vérifiera l’état des colonies avant leur mise en hivernage et pourra notamment décider de réunir deux essaims trop petits ou faibles ensemble, créant ainsi une colonie plus forte.
Il s’assurera aussi que l’ensemble des colonies a suffisamment de réserves pour passer l’hiver.
Bien entendu il vérifiera l’état des ruches et s’assurera de leur étanchéité et de leur bon état général. Il réduira les entrées par l’installation de grilles évitant ainsi les attaques de prédateurs telles que les souris, les mésanges etc…
Il faudra ensuite choisir un lieu à l’abri du vent où placer les ruches. Il évitera de les placer sous les arbres dont les branches pourraient tomber…
On voit souvent de grosses pierres ainsi placées sur le toit des ruches. Leur rôle est de maintenir la ruche fermée car si le toit venez à s’arracher la colonie mourrait. Les abeilles ne supportent pas le froid ni même l’humidité.

Le Saviez – vous ?
La colonie hiverne normalement à l’emplacement du dernier couvain sur des rayons vides afin de pouvoir se former en grappe d’hivernage dans de bonnes conditions.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Recette de Muffins miel et amandes proposée par Pourdebon (recette 750g)

INGRÉDIENTS
–        100g de miel
–        150g de farine
–        80g de beurre
–        1 sachet de levure
–        3 oeufs
–        100 g d’amandes effilées

PRÉPARATION
Préchauffez le four à 200°C
Mélangez le miel avec les œufs jusqu’à ce que ces derniers blanchissent et ajoutez-y le beurre fondu (1 min au micro-ondes). Mélangez bien le tout et ajoutez la moitié des amandes.
Tamisez la farine et la levure ensemble, puis ajoutez-les à la préparation précédente.
Mélangez bien jusqu’à obtenir un appareil homogène
Dans un moule à muffins, déposez des caissettes en papier et remplissez-les avec votre préparation aux deux tiers. Enfournez à 200°C pour 12 minutes. Pour vérifier la cuisson, enfoncez une lame de couteau qui soit ressortir sèche. Après de 6 minutes de cuisson, ajoutez le reste des amandes effilées sur les dessus des muffins.
Sortez les muffins du four et laissez-les refroidir. Ils sont prêts à être engloutis !

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

01
Août
2018

La vie de la ruche en août

GARDONS LE CONTACT CET ÉTÉ]
Les nouvelles de la ruche pour ce mois d’août est l’occasion de vous souhaiter à tous un très bel été. Que cette période estivale vous soit agréable et reposante…
Nous avons à cœur, durant cette période de « garder le contact » avec nos parrains en conservant toujours à l’esprit nos précieuses abeilles. Alors, où que vous soyez en France ou ailleurs, partagez-nous des photos d’abeilles observées dans la nature, sur votre site de vacances, dans vos jardins ou dans les parcs. Inondez-nous de jolies photos de butineuses avec le #vivelesabeilles.
Que ce soit par mail ou sur nos différents réseaux sociaux (Facebook et Instagram @untoitpourlesabeilles et Twitter @1tpla)
Durant cette période estivale, nos équipes seront restreintes… Nous serons de retour dès début septembre !
Bel été à vous tous !
Que se passe-t-il dans la ruche ?

Le mois d’août peut être synonyme de très belles récoltes qui se poursuivent pour les abeilles, ou au contraire du triste constat de floraisons asséchées… Car oui l’été s’avère certaine fois clément, et d’autres fois plus dur et incertain pour nos abeilles. Le mois de juillet s’est clôturé avec une météo agréable pour nos protégées. De belles températures estivales permettant aux butineuses d’aller visiter et apprécier les floraisons alentour.
Toutefois les conditions météo pour la première semaine d’août laissent entrevoir un fort risque de canicule.
Elle est souvent synonyme de danger pour l’homme qui doit penser à s’hydrater et éviter d’être en extérieur durant les pics de chaleur. Et bien le risque pour nos butineuses est le même. Celui de voir s’assécher en quelques heures à peine les ressources naturelles qu’elles puisent dans la nature.
Vers la troisième semaine d’août, c’est tout naturellement que nous allons nous diriger vers la préparation de l’hivernage…
Tout doucement les fleurs vont commencer à se flétrir clôturant ainsi une période intensive de miellées abondantes.
En attendant la colonie est organisée et le changement de rythme qui s’opère dans la nature, la pousse à revoir sa composition au sein de la ruche.

Zoom sur … La colonie de fin de saison
Crédit TV5 Monde
Vous connaissez certainement l’expression « Avoir le bourdon », et bien elle prend tout son sens quand on connait la vie de la ruche.
En effet, à l’aube de la période hivernale, la colonie se réorganise. Les floraisons vont se faire de plus en plus rare en extérieur et les abeilles vont donc devoir puiser sur les réserves stockées durant l’été.
Les mâles qui deviennent des bouches à nourrir superflues sont chassés de la ruche. Car finalement, leur rôle est plus que limité dans la colonie.
Les mâles, qui féconderont une reine mourront quelques minutes après leur accouplement, car si les abeilles perdent une partie de leur abdomen avec leur dard, les faux-bourdons perdent une partie de leur système reproducteur qui reste accroché à la reine fécondée.
Les faux bourdons ne participent pas aux travaux de la ruche. Ils deviennent une bouche à nourrir inutile.
Les faux-bourdons qui n’auront pas fécondé de reines et qui seront encore à la ruche, vont être expulsés et vont devoir s’en aller !
Pas simple la vie de mâles chez les abeilles !

De son côté, l’apiculteur …

Pour l’apiculteur, c’est la période de récoltes des dernières hausses, parties supérieures qu’il ajoute sur le corps des ruches pour récolter le miel.
Il va pouvoir ensuite extraire le miel dans sa miellerie et le mettre en pot.
Le miel extrait à froid est naturellement liquide lors de la mise en pot. C’est ensuite que survient le phénomène de cristallisation, dont nous vous avons déjà parlé ici. La cristallisation est un phénomène naturel et complexe qui intervient à différentes vitesses, mais qui demeure inévitable.

Le Saviez – vous ?

La bruyère est une plante qui fait de la résistance. Alors que la plupart des floraisons cessent à la mi-août, la bruyère callune, ou « Calluna vulgaris » peut prolonger sa floraison jusqu’en septembre.

La bruyère callune est une plante d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure.
Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres.


Un peu de gourmandise… La recette du mois !

Recette de Glace à la vanille proposée par L’Atelier des Chefs

INGRÉDIENTS

–        25 cl de crème liquide entière
–        25 cl Lait 1/2 écrémé
–        3 Jaune(s) d’œuf(s)
–        20g de Miel
–        60g de sucre en poudre
–        2 gousse(s) de vanille

PRÉPARATION
Mettre la crème à bouillir avec la gousse de vanille fendue dans la longueur (en ayant pris soin de la gratter), le miel et le lait.
Dans un bol, blanchir les œufs avec le sucre à l’aide d’un fouet, puis verser dessus les liquides bien chauds tout en mélangeant. Remettre le tout à cuire dans la casserole à 84°C. Filtrer et refroidir très vite. Conserver au moins 24h au réfrigérateur. C’est la phase de maturation.
Préparer la sorbetière en démarrant le refroidissement et entreposer un bol (qui contiendra la glace turbinée) au congélateur. Turbiner la glace : verser la crème anglaise dans le bol de la turbine, puis laisser refroidir et foisonner. Des bulles d’air vont s’incorporer à la masse et augmenter son volume de 30 à 50%. Réserver la glace dans un bol au congélateur pendant au moins 1 heure avant dégustation.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

04
Juil
2018

La vie de la ruche en juillet

[LIVRAISON DE VOS POTS DE MIEL]
Chers parrains, nous sommes en juillet, le temps file à vive allure. Pour la grande majorité d’entre vous (concernés par les livraisons de printemps), vous avez reçu vos pots de miel. D’autres livraisons sont actuellement en cours…
Resteront les colis de vos apiculteurs Karine et David D., Pascal S., Stéphane J., Wilfrid B., Yves et Chantal R., Philippe C. et les quelques colis restants de Thierry S., dont les envois devraient suivre dans les prochains jours.

Nous sommes conscients que cette année les livraisons se sont prolongées sur l’été et nous nous en excusons.

Comme vous le savez, la saison apicole a été rude pour nos apiculteurs. Les conditions météos, entre périodes de grand froid, de pluie et de sécheresse ont désorganisé l’activité des colonies. La saison a eu du mal à démarrer et s’est prolongée sur l’arrière-saison pour beaucoup d’apiculteurs. A cela se sont ajoutées, la sortie d’hivernage qui a compliqué la reprise d’activité sur les ruchers, et les nombreuses pertes à déplorer sur certains cheptels. Les apiculteurs ont dû alterner entre activité intense au rucher et travail à la Miellerie pour la préparation de vos pots de miel. 

Merci à vous tous, pour vous être montrés cette année, particulièrement compréhensifs et patients.

Les derniers pots de miel seront livrés sur le mois de juillet. Pour ceux qui ont choisi un point relais, sachez que vos colis seront conservés une dizaine de jour en relais. Si toutefois vous partiez en vacances, vous pouvez donner procuration à un tiers (avec copie de votre carte d’identité) pour la récupération de votre colis. Pour les livraisons au domicile, le colis sera mis en boite aux lettres.
Encore merci pour votre compréhension…

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Plus de doute possible, nous sommes en été et il fait très chaud. Autant vous dire qu’au rucher l’activité bat son plein ! Et les prévisions météos de la mi-juillet nous confortent dans le fait que les températures vont demeurer encore chaudes ces prochains jours. Bref, la saison a eu du mal à démarrer cette année, mais cette fois-ci ça y est, c’est parti pour nos abeilles, qui vont pouvoir reprendre de plus belle leurs va-et-vient incessants, de la ruche aux champs et des champs à la ruche.

Durant la période estivale, et jusqu’à ce que les floraisons s’épuisent et s’assèchent, les abeilles ne vont cesser de butiner et de rapporter à la ruche les précieux nectars et pollens, qui vont constituer les réserves d’avant hivernage. Et elles ne chôment pas nos abeilles durant l’été. Elles peuvent parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de provisions florales et s’en revenir à la ruche les pattes chargées de pollen et le jabot gorgé de nectar sucré, pendant plusieurs heures.
Elles travaillent ainsi entre 12h et jusque 15h par jour…

Zoom sur … La danse des abeilles
C’est le scientifique autrichien Karl von Frisch qui, dans les années 40 a réalisé des travaux approfondis mettant en lumière la « danse des abeilles ».
Il a déterminé que cette « danse » représente un langage biologique permettant de communiquer à la colonie des emplacements potentiels de butinage.

Ainsi, lorsqu’une éclaireuse a localisé un emplacement opportun pour la récolte ou un coin d’eau, elle le renseigne à ses congénères, par le biais d’une danse spécifique.
Il existe plusieurs types de danses constatées. Parmi elles, la danse en rond, la danse en faucille ou encore la danse en « 8 » dite frétillante.

La danse en rond permet de communiquer sur la présence de ressources proche de la ruche.
L’éclaireuse, par le biais de cette danse, n’indique pas de lieu précis, mais informe sur la présence de provisions tout prêt.
Généralement, juste après la danse, les abeilles, dans un bal frénétique, quittent la ruche dans toutes les directions à la recherche de ressources proches.

Dans le cas de la danse en « 8 », l’éclaireuse informe de ressources un peu plus lointaines mais disponibles en abondance.
La ligne droite, dessinée par la partie centrale du « 8 » formée par le mouvement de l’abeille, décrit 3 informations essentielles :
La direction : vers laquelle les abeilles doivent se diriger pour retrouver le lieu
La distance : plus l’abeille se trémousse l’arrière train durant la ligne droite du « 8 », plus le lieu sera éloigné. Il y aurait même un rapport mathématique déterminé, entre le temps de la danse sur la ligne droite et la distance à parcourir en mètre…
La richesse de la ressource : Plus l’abeille réalise de tours de danse et plus la ressource sur le lieu indiqué est abondante…
L’abeille est un insecte doué d’intelligence, capable de communiquer avec ses congénères. Bref « petite » mais « costaude » l’abeille !

De son côté, l’apiculteur …
En cette pleine saison, l’apiculteur veille au grain. Il est vigilant au risque potentiel d’essaimage durant cette période où le développement des colonies s’accélère considérablement. En cas de besoin, il divisera les colonies et s’assurera de la belle évolution des essaims.
Le rôle de l’apiculteur durant cette saison, est aussi de récolter du miel, tout en respectant les ouvrières qui ont travaillé dur, en leur laissant suffisamment de réserves.
Rassurez-vous, l’apiculteur est le gardien de nos abeilles, il n’a pas vocation à prélever aux ouvrières plus que nécessaire, d’où l’ajout de hausses. C’est le miel des hausses, qui constituera la récolte de la saison pour l’apiculteur et les abeilles, elles, conserveront tout le miel du corps de la ruche en guise de réserves.

Le Saviez – vous ?
Durant l’été, la durée de vie des abeilles est bien plus restreinte que durant l’hiver, où l’activité à la ruche est ralentie.
En effet, une abeille durant l’été vivra quelques semaines à peine, environ 5 à 6 semaines. En hiver, en comparaison, les abeilles vivent entre 5 et 6 mois.
Les abeilles dites de « printemps » et les abeilles « d’hiver » sont également physiquement et physiologiquement différentes.
Le corps des abeilles d’hiver est plus développé et poilu ce qui lui permet de mieux résister au froid de l’hiver. L’hormone juvénile (qui incite au butinage) est quasi inexistante chez les abeilles d’hiver, qui n’en n’ont finalement pas ou très peu besoin.

Un peu de gourmandise… La recette du mois !
Recette proposée par le blog Amour de Cuisine

INGREDIENTS
–        1,5 litre d’eau
–        6 citrons (non traité)
–        5 cuillères à soupe de miel
–        Poignée de menthe fraîche
–        Glaçons

PREPARATION
Faites chauffer 200 ml d’eau avec du miel dans une petite casserole jusqu’à ce que le miel est complètement dessous. Pressez 4 citrons pour en extraire le jus. Versez le jus et l’eau de miel dans un pichet. Ajouter le reste d’eau froide, la menthe fraîche et 2 citrons coupés en morceaux. Réfrigérer entre 30 à 40 minutes. Servez cette citronnade faite maison avec de la glace et dégustez.

Bon appétit et surtout partagez-nous vos photos sur les réseaux sociaux !

04
Avr
2018

La vie de la ruche en avril

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Enfin le printemps… Nous l’avons attendu et les abeilles aussi !
Et c’est encore bien fragile. Les prévisions pour cette toute première semaine d’avril sont perturbées par des averses répétées.
Mais on nous promet une fin de semaine ensoleillée et aux températures agréables.


Les abeilles pourront ENFIN commencer à sortir des ruches. Le confinement aura été long cette année. Les réserves sont épuisées dans les ruches et le souci c’est que les averses et le froid des dernières semaines n’ont pas permis aux premières floraisons de printemps de s’effectuer correctement. Les abeilles vont devoir prendre leur mal en patience en allant butiner ça et là les toutes premières floraisons encore peu nombreuses.
Mais il faut voir les choses du bon côté ! C’est le printemps et le beau temps devrait finir par s’installer progressivement.


En attendant les abeilles vont certainement parcourir des distances plus longues pour trouver les premiers nectars de printemps. Elles peuvent en effet effectuer de longues distances sur un rayon de 3 ou 4 km environ, parfois un peu plus lorsqu’il n’y a pas suffisamment à butiner aux abords du rucher.

Ce qui est plus inquiétant finalement c’est la situation apicole au niveau nationale qui n’évolue pas. Les chiffres sont tombés et encore une fois, nous basculons en dessous de la barre symbolique des 10 000 tonnes de miel récoltés en France. La filière aura produit pour 2017 à peine 9 000 tonnes de miel. Une chute de la production importante à la fois pour l’économie mais aussi pour l’environnement…


Et les français étant de gros consommateurs, c’est l’importation de miel qui évolue chaque année. 34 000 tonnes de miel importé ! Du miel dont on sait qu’il est de plus en plus frelaté :
article le Monde du 20/10/2017 : De plus en plus de miels frelatés dans les importations
En savoir plus sur www.lemonde.fr/de-plus-en-plus-de-miels-frelates-dans-les-importations

Zoom sur … Le bilan apicole de cette saison 2017
Nos apiculteurs Un toit pour les abeilles dresse un bilan mitigé pour cette saison 2017.
Voici quelques nouvelles récentes des ruchers parrainés :
Photo api et ruches

Patrice AMBLARD (33) 
« J’aurais aimé vous annoncer de bonnes nouvelles mais malheureusement ce n’est pas le cas.
Sur un même rucher, 12 ruches sont mortes durant l’hiver. Les frelons ont eu raison de ma patience et des ruches […] Étant en bio depuis fort longtemps et ayant un ras le bol de tous ces produits de traitement avec des molécules de synthèse que l’on donne aux abeilles, j’expérimente depuis quelques années des huiles essentielles pour lutter contre le varroa. Évidement c’est un choix difficile qui implique beaucoup plus de pertes, mais je reste intègre avec mes abeilles. Ceci sans compter nos ennemis les frelons, certains agriculteurs et leurs pratiques obsolètes, la biodiversité qui s’appauvrit, le climat qui s’assèche. En gros je pense que nous avons franchi un point de non-retour avec la nature, et l’abeille est le témoin de cet échec cuisant de notre monde. Bien triste constat me direz-vous, je reste pourtant confiant. L’abeille a traversé les temps et d’autres catastrophes. Il faudrait juste que l’espèce humaine prenne enfin conscience que nous ne sommes pas seuls sur cette planète… »

Jacques HAZECHNOUR (12)
« Pour nous, l’hiver n’est pas terminé avec des températures très basses et du vent glacial dans la journée. Donc il est beaucoup trop tôt pour ouvrir les ruches. Les mois d’hiver ont été longs et très pluvieux, ce qui n’a pas été favorable pour l’hivernage de nos petites abeilles.
Nous sommes passés régulièrement sur nos ruchers durant cette période et nous avons constaté à chaque passage, la perte de ruches. Elles sont vides alors qu’il y a des réserves de miel…Donc un premier bilan mitigé mais qui annonce déjà une mortalité élevée. »

Justine HENNION (59)
« Nous avons eu cette année, plus de perte de colonies que les années précédentes. D’habitude nous sommes en moyenne à 7 % de mortalité, cette année nous sommes à 15 %. Nous restons quand même en dessous de la moyenne nationale à 30% de perte. La saison a été beaucoup plus froide. Les colonies ne sont pas encore développées comme elles devraient l’être à cette époque. »

Claude POIROT et Pascale LEROY AILLERIE (85)
« La saison apicole 2018 démarre et nous attendons toujours le soleil. Le printemps prend son temps. Les mortalités hivernales dans les ruches sont nombreuses, allant de 30 à 60%, voire même 80% pour certains apiculteurs.
Pour mémoire, les mortalités dans les ruches étaient évaluées de 1 à 5% au niveau national, avant l’apparition des néonicotinoïdes. Cette famille d’insecticides a la particularité de ne pas tuer les abeilles sur le coup, mais de les affaiblir suffisamment […] Comme vous l’avez compris, la météo est un facteur aggravant, mais ce n’est pas la cause des mortalités hivernales. »

Yvon TORCAT (04)
« Après un hiver normal, un « vrai » hiver avec neige et gèle qui fait du bien au vivant, les beaux jours du printemps se font rares par ici. Les prunus sont en retard sur leur floraison, à moins que ce ne soit l’inverse sur les années précédentes où tout était en avance… Décidément aucune année ne se ressemble. Surprise sur ce que nous réserve celle-là […] A ce jour, une quarantaine de ruche n’ont pas passé l’hiver sur l’ensemble des ruches. Cela fait un taux de perte d’environ 20%, pas la cata mais c’est toujours trop et déplorable… »

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur, comme les abeilles, s’active en avril et entre en pleine « saison apicole ».  Une première récolte devrait avoir lieu d’ici quelques semaines L’apiculteur devra alors réaliser toute une série d’opérations sur sa ruche, dont notamment la pose et le retrait de hausses (partie supérieure de la ruche dans lequel le miel est récolté).

Le Saviez – vous ?
C’est durant le mois d’avril que s’effectuent les vols nuptiaux. La jeune reine s’est accouplée avec une douzaine de mâles et a gardé dans sa « spermathèque » le sperme de chacun d’eux. Elle puisera tout au long de sa vie (pendant 5 à 6 ans si sa longévité le permet) dans cette réserve chaque fois qu’elle voudra féconder un de ses ovules.

La recette du mois… Financiers au miel (Source : Marmiton) !

INGRÉDIENTS :
– 100 g de beurre
– 100 g de sucre glace
– 40 g de farine
– 60 g d’amandes en poudre
– 50 g de miel
– 3 blancs d’œuf
– Extrait d’amande amère

PREPARATION :
Faites un beurre noisette en faisant fondre le beurre à feu très doux jusqu’à ce qu’il prenne une jolie coloration miel. Fouettez les blancs pour les rendre mousseux mais pas en neige, avec une pincée de sel. Mélangez le sucre glace, la poudre d’amande et la farine. Incorporez le mélange sucre-amande-farine dans les œufs en continuant à mélanger. Ajoutez le miel et mélangez de nouveau. Ajoutez le beurre noisette. Incorporez un trait d’amande amère (facultatif). Une fois que tout est bien mélangé, mettre au frais 3h environ. Versez la pâte dans des petits moules à financier et cuire 12 min à 180-190°C (thermostat 6). Une fois cuits, laissez refroidir quelques minutes pour procéder au démoulage, avec délicatesse. Laissez refroidir et déguster !
Bon appétit et surtout partagez-nous les photos de vos financiers sur les réseaux sociaux !

 

05
Fév
2018

La vie de la ruche en février

Que se passe-t-il dans la ruche ?
En février, la nature, un peu engourdie par l’hiver se réveille tout en douceur…
Ne la brusquons pas ! La nuit perd un peu de terrain, et les journées se rallongent.
On commence ici ou là à voir les premiers nids d’oiseaux réapparaitre, annonciateurs de naissances à venir. Tout doucement la nature reprend du terrain. Quelques floraisons timides font leur apparition : perce-neige, pâquerette ou autre chèvrefeuille et romarin. Sur les arbres, encore nus, de nouvelles feuilles et des bourgeons apparaissent ici ou là.
Mais si le tableau qui se dessine semble idyllique, février est aussi la période de la réapparition des frelons asiatiques. La trêve fut de courte durée. Alors un bon conseil, prenez l’habitude de lever la tête, car les jeunes reines frelons asiatiques sortent de leur courte période d’hivernage pour commencer, elles aussi à construire leur nid. Le nid sera tout d’abord très petit et constituera un abri pour les premières ouvrières. Ces dernières prendront ensuite le relais et constitueront un nid beaucoup, beaucoup plus gros !
Les abeilles sont un peu plus paresseuses. Il va falloir attendre mi-février, voire la fin février pour que le réveil s’amorce au sein des colonies…
La grappe qui avait permis de conserver des températures élevées au sein de la ruche, va tout doucement se disloquer. La reine va reprendre la ponte. D’une petite rondelle sur un cadre, elle va remplir plusieurs cadres de couvain, en fonction des provisions en pollen.
Zoom sur … Le Cycle de la vie de l’abeille
A partir de l’œuf pondu dans son alvéole, la future abeille va passer par quatre stades différents, jusqu’à l’abeille adulte… Voici un exemple parfait de ce que la nature peut produire de magique !

Au départ il y a l’œuf de la Reine. En fonction de son statut « fécondé » ou non, et de l’alimentation, l’œuf deviendra une nouvelle reine ou une ouvrière (oeuf fécondé), ou un faux-bourdon (oeuf non fécondé). L’œuf est déposé verticalement au fond de l’alvéole. Au bout de trois jours à peine, l’œuf devient larve. Semblable à un ver blanc, il va muer et grossir pendant 4 jours au sein de l’alvéole où il est nourri par les abeilles. Au neuvième jour, le nourrissage est arrêté et l’alvéole operculée avec de la cire, pour laisser la larve évoluer doucement en Nymphe (pupe). On voit notamment à ce stade se dessiner les antennes, les yeux, la bouche, les pattes ou encore les ailes. C’est une abeille adulte ou imago qui sortira de l’alvéole au vingtième jour. Elle deviendra par la suite une ouvrière.

De son côté, l’apiculteur …
Cette période durant laquelle les abeilles passent d’une situation de repos hivernal, à une reprise d’activité pour la reine et la colonie, est particulièrement importante. Elle l’est d’autant plus pour l’apiculteur qui, comme les abeilles, va reprendre un rythme d’activité beaucoup plus soutenu. La population se développe rapidement au sein des colonies et les réserves s’épuisent aussi vite, sans que les abeilles ne puissent encore sortir pour butiner et ramener de nouvelles provisions.

Le Saviez – vous ? Comment reconnait-on la Reine ?
Sa taille tout d’abord… La Reine mesure en moyenne 20mm lorsque l’ouvrière en fait 15. Sa couleur avec reflets chauds ou bronzés est également un signe distinctif. Son abdomen est plus long et n’est pas entièrement recouvert par ses ailes, comme pour les ouvrières. Les yeux de la Reine ont moins de facettes que l’ouvrière. Son dard est plus lisse et elle pourra le retirer et piquer de nouveau. L’ouvrière en revanche meurt une fois son dard retiré. Elle n’a pas de glandes cirières et sa démarche est beaucoup plus lente.

Recette cuisine : Cake aux noix et au miel (Recette de notre marraine « En flagrant Délice » !
  INGRÉDIENTS
:
– 3 Œufs à température ambiante
– 100 g de sucre
– 45 g de miel
– 95 g de crème fleurette ou crème liquide entière (soit 6 cl)
– 185 g de farine tamisée + 3 g de levure chimique (ou 185 g de farine à levure incorporée c’est mieux)
– 65 g de beurre demi-sel fondu mais tiédi (ou beurre doux + 2 g de sel)
– 50 g de noix grossièrement hachées.
– Pour l’imbiber : 75 g l’eau, 25 g de miel

PRÉPARATION :
Beurrez et farinez un moule à cake de 25 x 9.5 x 7.5 cm. Retournez le moule et tapoter-le pour éliminer l’excédent de farine. Placez celui-ci au frigo et commencez la préparation.
Préchauffez votre four entre 160 et 170 degrés pour un four à chaleur tournante et 180 degrés pour un four à chaleur statique
Dans un saladier, mélangez brièvement avec un fouet le sucre, les œufs et le miel. Ajoutez la crème et mélangez. Ajoutez ensuite la farine et la levure (que vous aurez préalablement tamisées) et mélangez sans trop insister. Ajoutez enfin le beurre fondu et mélangez de nouveau jusqu’à complète incorporation.
Sortez le moule du frigo et versez-y la préparation en plusieurs fois : entre chaque couche disposez des morceaux de noix, jusqu’à épuisement de celles-ci.
Lissez le haut du cake à l’aide d’une spatule mouillée (pour éviter qu’il ne brûle), placez le moule sur deux plaques à pâtisserie (Les deux plaques ralentiront la cuisson du cake, empêcheront le fond de brûler et participeront au développement harmonieux de la pâte), puis enfournez pour 40 minutes environ (1 h environ si cuisson à 160°).
Pendant la cuisson, préparez le sirop pour imbiber pour le cake :
Faites chauffer à feu doux 75 g d’eau avec 25 g de miel (juste pour le dissoudre)
Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau, la lame doit ressortir sèche.
A la sortie du four, sans retirer le gâteau du moule, versez doucement le sirop sur toute la longueur du cake. Attendez 5 minutes avant de le démouler et le laisser refroidir sur une grille.
Bon appétit et surtout partagez-nous les photos de vos cakes sur les réseaux sociaux !

05
Jan
2018

La vie de la Ruche en Janvier

Belle et Heureuse année 2018…
2017 nous a quitté et c’est 2018 qui rentre en piste. Nous vous souhaitons, chers parrains, une nouvelle année douce et mielleuse. Que cette année vous apporte la santé bien entendu, mais aussi beaucoup de bonheur et de réussite dans vos projets, qu’ils soient personnels ou professionnels.
Le moment des vœux est un moment que nous aimons chez Un toit pour les abeilles, car il nous permet de remercier les milliers de parrains qui forment cette grande famille solidaire.
Aujourd’hui nous sommes quelques 28 000 parrains particuliers et 1 150 entreprises investis et engagés dans cette cause fondamentale qu’est la sauvegarde des abeilles. Nous avons pu, grâce à votre soutien, à la fois précieux et surtout fidèle, installer près de 4 000 ruches partout en France.

Nous souhaitions aussi profiter de l’occasion pour vous remercier chaleureusement pour tous vos messages de vœux et de soutiens que nous avons reçu par mails ou sur les réseaux sociaux. Tous vos messages nous touchent et nous confortent dans cette belle mission qu’est la nôtre.
Que se passe-t-il dans la ruche ?
Ce début d’année 2018 est très agité d’un point de vue des conditions météorologiques. Il fait froid dehors, et les températures sont passées en négatives dans plusieurs régions de France. On voit également ce début d’année chahuté par de violentes rafales de vent. La vigilance est donc de mise sur les ruchers de nos apiculteurs. Les ruches doivent demeurer à l’abris du vent, des fortes pluies et de la neige fréquents sur cette période.

Les abeilles restent confinées à l’intérieur des ruches, formant une grappe organisée pour se maintenir au chaud. L’activité de la colonie est restreinte et les abeilles puisent doucement dans les réserves qu’elles ont accumulé durant les beaux jours.

Dans quelques semaines, les températures devraient doucement remonter… Toute fin janvier, début février, la Reine, avec le retour de températures plus clémentes, devrait reprendre la ponte pour former ce qui sera bientôt, la nouvelle colonie de printemps !

Zoom sur … La reprise de la ponte
Durant la période d’hivernage, la Reine suspend naturellement la ponte. Cette dernière a un rôle de régulateur de la population au sein de la colonie. Il serait compliqué en effet d’entretenir du couvain sans avoir suffisamment de réserves pour les nourrir. Vers la fin janvier, lorsque les températures remontent, il n’est pas rare de voir quelques abeilles, ici où là, dans votre jardin. Elles viennent aspirer les quelques gouttes d’eau fraiches, sur les feuillages persistants ou les points d’eau.

Ces « Porteuses d’eau » ou « Buveuses d’eau », comme on les nomme communément, sont annonciatrices de la reprise de la ponte par la Reine. L’eau est en effet un élément indispensable à la fabrication de la gelée royale, qui servira à nourrir la Reine en pleine reprise d’activité ainsi que toutes les larves de la ruche.

De son côté, l’apiculteur …
Tout comme en décembre, les interventions de l’apiculteur en janvier sont limitées sur le rucher. Inspections visuelles et contrôle des ruches par pesée permettront à l’apiculteur de s’assurer que les colonies vont bien

Le Saviez – vous ?
Durant la période de froid, et pour conserver une bonne température corporelle, les abeilles consomment leurs réserves de miel. Les défécations liées à cette consommation ne sont pas faites au sein de la ruche…Les abeilles sont propres. Elles vont profiter de redoux pour effectuer un « Vol de propreté » durant lequel elles vont rejeter les déchets accumulés durant plusieurs semaines ! La Nature est bien faite non !?

Nouveauté… Recette cuisine
Pour la nouvelle année, on vous propose chaque mois, une recette avec pour ingrédient phare (je vous laisse deviner !) : le Miel

Première recette de l’année : Galettes au Miel
Liste d’ingrédients :
– 3 œufs
– 100 g de sucre semoule
– 1 sachet de sucre vanillé
– 80 g de miel
– 1/2 c. à café de sel
– 8 cl. d’huile de tournesol
– 480 g de farine
– 14 g de levure chimique
– Un œuf pour la dorure
Recette :
Préchauffez le four à 180°C. Dans un récipient, mélangez les œufs avec le sucre et le sucre vanillé. Ajoutez le miel, l’huile et le sel. Incorporez ensuite la farine et la levure chimique et mélangez pour obtenir une pâte homogène. Enduisez vos mains d’un peu d’huile et confectionnez des boules de la taille d’un œuf. Déposez-les en les espaçant sur une plaque tapissée de papier sulfurisé et les laisser s’étaler. Enduisez les boules d’un peu d’œuf et décorez-les à l’aide d’une fourchette. Laissez cuire au four pendant 15 à 20 mn.
C’est prêt, laissez refroidir et régalez-vous !

05
Déc
2017

La vie de la ruche en Décembre

Actus abeilles
Pour ceux d’entre vous qui ont suivi l’actualité autour des abeilles, une triste nouvelle est tombée le 27 novembre dernier…
Le glyphosate, herbicide de Monsanto, autrement connu sous le nom de Roundup, vient d’être de nouveau autorisé en Europe pour 5 ans. La France, sous l’égide de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique a voté « non » à cette autorisation, se ralliant ainsi à 8 autres pays membres pour interdire cet herbicide, tueur d’abeilles. Mais ce sont 18 autres pays, dont l’Allemagne qui ont fait basculer la décision en faveur de cette prolongation. La Commission Européenne a ainsi annoncé, au terme du vote, que le pesticide controversé serait finalement autorisé jusqu’en 2022 dans l’UE, une décision critiquée par les ONG.
De son côté la France a décidé de faire cavalier seul et de réduire la période à 3 ans, le temps pour les différentes filières concernées d’envisager des solutions de transition. Nous déplorons une décision qui vient de nouveau affecter, de plein fouet, la filière apicole française déjà durement touchée. Mais nous saluons toutefois la volonté de la France de vouloir rapidement interdire cet herbicide mortel pour nos butineuses !
Vos pots de miel arrivent…
Passons aux nouvelles plus réjouissantes, votre miel arrive*. Vous allez pouvoir profiter des fêtes pour déguster ce précieux nectar et le partager autour de vous… C’est aussi l’occasion d’échanger avec vos proches et de les sensibiliser sur la situation inquiétante autour des abeilles. Vous pourrez également partager votre expérience en tant que parrains de ruches. Cela permettra peut-être de « passer le relai » autour de vous et voir la grande Un toit pour les abeilles s’agrandir encore !
Et puisque les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, toute l’Équipe Un toit pour les abeilles et vos apiculteurs vous souhaitent, un Mielleux Noël !

* Pour les parrainages réglés entre le 15/01 et le 14/08/2017.

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Plus de doute possible, l’hiver s’installe (j’ajouterai « doucement dans la nuit » pour les amateurs de « La Reine des Neiges ») ! Le froid est à présent bel et bien là. Dans certaines régions de France il neige déjà.
C’est le calme plat aux ruchers…
Plus une abeille à l’horizon, pas de bourdonnement ou d’activité aux portes des ruches. Les abeilles vont rester au chaud dans la ruche et attendre gentiment le retour des beaux jours. Car les abeilles n’aiment pas le froid ! En dessous de 5 à 6°C elles tomberaient littéralement dans un état « comateux » ce qui sonnerait la fin de l’essaim. Elles vont donc se tenir au chaud, toutes ensemble, formant ce que l’on nomme communément « la grappe ». Leur activité sera quasi nulle et les provisions seront consommées avec parcimonie pour passer l’hiver…

Voici une carte des prévisions météos pour cette première semaine de décembre. Fini les températures à deux chiffres. Le froid glacial de l’hiver est en approche…

Zoom sur … La grappe d’hiver
Saviez-vous que pour se tenir bien au chaud pendant l’hiver, les abeilles vont se blottir les unes contre les autres dans la ruche, formant ainsi une « grappe » à l’instar des grappes de raisins. Au centre, là où la température sera la plus élevée, on retrouve bien entendu la Reine. C’est le « cœur » de la grappe et la température y avoisine les 15 à 37°C.
Le cœur est protégé par une couronne d’abeilles qui régulent cette température. Elle forme le « manteau » autour du centre. Enfin en périphérie, on retrouve les abeilles les plus exposées. Celles au bout de grappe. La température y est beaucoup plus froide, entre 7 et 13°C. Voici la photo infrarouge d’une grappe en hiver.

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur profite de cette période pour envoyer les pots de miel aux parrains concernés. Il en profite aussi pour vendre son miel lors des marchés de Noël par exemple. Il y propose divers produits de la ruche : miel, bougies à la cire, bonbons au miel, pollen, propolis, pain d’épice, vinaigre de miel, savon au miel…
Les interventions aux ruchers sont limitées pour éviter de perturber les colonies. Principalement des contrôles visuels ou des pesées permettant d’estimer les réserves des ruches.

Le Saviez – vous ?
Pendant l’hiver, ce sont les abeilles à l’intérieur de la grappe qui jouent le rôle de chauffage. Elles font vibrer les muscles de leur thorax, sans activer le mouvement d’ailes, ce qui permet de ventiler la chaleur au cœur de la grappe.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Une colonie d’abeilles est certainement le procédé de la nature le plus merveilleux pour structurer de l’énergie dans le temps et dans l’espace » Jürgen TAUTZ « L’étonnante abeille »

Belles fêtes à vous tous, et merci pour tout votre précieux soutien !

05
Nov
2017

La vie de la ruche en novembre

Édito

Avant de vous donner quelques nouvelles de la vie des ruches au mois de novembre, nous vous partageons les dernières actus autour du glyphosate.
Le report mercredi 25/10 dernier de la décision sur la ré autorisation du glyphosate, herbicide classé « cancérigène certain pour les animaux, et probable pour l’homme », témoigne de l’impact réel des mouvements citoyens contre l’utilisation de cet herbicide « tueur d’abeilles ».
Entre dépendance agricole, recherche de rendement, et menace de poursuites de Monsanto en cas de non prise de décision avant le 15/12/17, date d’expiration de la licence pour le glyphosate, le « Round up » devient un sujet sensible pour les hautes instances gouvernementales.
Pourtant son impact réel sur la biodiversité et sur les hommes a été démontré par le CIRC, Centre international de recherche sur le cancer.

Jusque-là, il était question de renouveler la licence du glyphosate pour une durée de 10 ans.
Aujourd’hui force et de constater que la Commission Européenne, face à la pression des concitoyens et de certains États membres n’a d’autre possibilité que de revoir sa copie !
Aujourd’hui on parle d’une prolongation réduite de 5 à 7 ans pour la Commission Européenne.
La France, sous l’égide de Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire, évoque une prolongation réduite de 3 à 4 ans maximum.
Une chose est certaine, le mouvement citoyen qui s’est créé autour de l’interdiction du glyphosate a su peser dans la balance. Espérons que les autorités politiques sauront écouter la voix juste et avisée du peuple !

Source :  Marianne 

En attendant, outre le glyphosate, 2 nouveaux pesticides, dont la molécule principale active est le sulfoxaflor, très proche des néonicotinoïdes, viennent d’être autorisés. Un véritable scandale ! « Sortis par la porte, les néonicotinoïdes reviennent par la fenêtre ».
Un toit pour les abeilles poursuit son action environnementale pour préserver cette espèce essentielle à la vie. Grâce à votre soutien, nous avons installé et nous installons chaque année des milliers de ruches partout en France, et contribuons, à notre échelle à la sauvegarde de millions d’abeilles.

Nous ne pouvons rester inactifs face à cette situation ! Vous nous avez soutenu hier… Nous avons encore besoin de vous aujourd’hui !

L’Équipe Un Toit Pour Les Abeilles
Et tous les apiculteurs soutenus au travers du parrainage !

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Cela fait une semaine déjà que les températures ont commencé doucement à baisser. Nous allons rentrer dans la période froide. Dans certaines régions, novembre est même annonciateur des premières gelées. C’est encore un peu tôt mais les prévisions météos pour la 2nde période de novembre nous annoncent des températures clairement inférieures.

C’est une période très calme pour les abeilles qui entrent concrètement en période d’hivernage. L’activité sur la planche d’envol est très limitée, voire inexistante. On espère pour nos abeilles qu’il fera, cette fois-ci, suffisamment froid pour maintenir les abeilles au chaud et en activité réduite au sein des ruches. Souvenez-vous, l’une des raisons expliquant les colonies fragilisées de l’an passé a été la météo trop clémente qui n’a pas permis un bel hivernage. Les abeilles ont continué à sortir de la ruche et donc à consommer les réserves, sans trouver pour autant en retour suffisamment de nectar ou pollen dans la nature…
Dans la ruche, les abeilles vont bientôt se tenir serrées les unes contre les autres pour former une grappe et se tenir chaud pour passer l’hiver.

Zoom sur … Les Visites des ruches en hiver


L’ouverture des ruches en période froide n’est pas recommandée. On ne voudrait pas que les locataires des ruches ne prennent froid !  Une ouverture, même rapide de la ruche, peut mettre en péril la colonie. Les abeilles n’aiment ni le froid, ni l’humidité.

L’apiculteur préfèrera le contrôle visuel régulier des ruches, pour vérifier qu’aucun prédateur (rongeurs, oiseaux etc…) ne menace les ruches. On voit aussi à cette période de grosses pierres joncher les toits des ruches, pour éviter qu’un coup de vent ne vienne les faire tomber.

Quant aux frelons asiatiques, ils sont toujours actifs en novembre. Ils peuvent rentrer dans les ruches et décimer la colonie toute entière. Des grilles spéciales trop étroites pour le frelon lui bloqueront l’entrée.

De son côté, l’apiculteur …
Durant cette période les interventions de l’apiculteur sur les ruches sont limitées. Il en profite pour empoter le miel extrait il y a quelques semaines à peine et qui fera le bonheur des parrains et clients. Il peut aussi se consacrer à la commercialisation de son miel à la Miellerie ou sur les marchés ainsi qu’à l’entretien du matériel pour la saison suivante. C’est aussi l’occasion de débroussailler les ruchers ou de préparer de nouveaux emplacements pour l’année à venir.

Le Saviez – vous ?
Le climat environnant le rucher est très important, particulièrement en période de froid. Une intervention au rucher ne pourra se faire que par temps ensoleillé, avec une température supérieure à 15°C, et en l’absence de vent.

Un peu de poésie … La citation du mois qui fera écho à la nouvelle récente selon laquelle l’abeille est en voie de disparition…
« Et un jour les abeilles mourront. Et le miel, ce vieux compagnon d’Abel, disparaîtra. Ce sera l’annonce de la fin de l’histoire humaine des hommes. Caïn et Abel de Martin Gray

C’était il y a tout juste un an …
Le 5 novembre 2016
ne vous dira probablement rien !
Pourtant cette date résonne en nous comme un jour symbolique. Celui où des milliers de personnes ont intégré à leur tour la grande famille des parrains Un Toit Pour Les Abeilles, suite au passage dans le JT de France 2.

Nous n’avons pas oublié ce jour magique. Souvenez-vous…


                                                                                                   MERCI  

Merci à tous les parrains qui nous ont rejoint suite à ce passage télévisé. Merci également à tous nos parrains historiques qui nous suivent depuis le tout début de cette belle aventure solidaire !

Cette histoire environnementale nous l’écrivons ensemble… Il reste encore des pages à écrire et vous pouvez poursuivre l’action avec nous !
On espère de tout cœur que vous maintiendrez ce lien étroit que vous avez su tisser avec vos abeilles, votre apiculteur, et avec nous…
Bon dimanche à vous !

05
Oct
2017

La vie de la ruche en octobre

Pré-bilan 2017
Nous sommes en octobre…
Les apiculteurs réalisent les dernières visites des ruchers avant l’hiver.
Bien qu’il faille attendre le réveil des colonies en février prochain pour dresser un bilan complet de cette saison apicole, nous avons déjà quelques remontées des apiculteurs de notre réseau.
Il en découle que 2017 aura été une année contrastée pour la filière. Les conditions météo ont été particulièrement rudes cette année et en décalage avec les besoins des colonies et des floraisons.
Il a fait trop froid en mai, avec des gelées sur certaines régions. La sécheresse de juin, notamment dans le sud de la France, a mis à mal les floraisons. Les pluies qui ont suivies en juillet et août sont venues perturber la fin de saison. Seuls les ruchers situés en montagne auront été préservés cette année. La météo n’aura pas été le seul élément perturbateur. Les incendies dans le sud de la France et en Corse ont noirci également le tableau de cette triste saison…
« On essuie une nouvelle année noire » explique Philippe HUGUEL, apiculteur du Rucher d’Entraigues. « Après 2016, la saison 2017 va nous faire encore beaucoup de mal… Deux années noires coup sur coup c’est dur pour la filière… »
Le réveil des colonies au printemps prochain nous en dira davantage sur le bilan de cette saison. Jusque-là, il faut tenir bon… Vos soutiens, nombreux, et surtout fidèles nous aident à pallier aux difficultés rencontrées sur les ruchers de nos apiculteurs, surtout lors de saison comme celle-ci. MERCI profondément pour cela !

Que se passe-t-il dans la ruche ?
Ca y est, nous sommes bel et bien en automne ! On approche tout doucement des températures de saison. Elles avoisinent les 5 à 10°C le matin et 16 à 20°C l’après-midi.

Bref, il commence à faire froid pour les abeilles qui préfèrent rester au chaud dans les ruches. Elles se sont organisées : Exit les faux bourdons qui n’ont plus de rôle à jouer au sein de la colonie. La Reine aussi a largement ralenti sa ponte. Elle ne tardera pas à la suspendre bientôt, lorsque l’hiver aura démarré. Les abeilles vont rester confinées, en effectif réduit, au sein de la colonie tout l’hiver, puisant sur les réserves engrangées durant l’été.

Zoom sur … L’hivernage

Les abeilles n’hibernent pas durant la période de froid. Elles ne dorment pas à proprement parler. Leur activité se réduit considérablement, mais elles continuent à vivre, au ralenti, confinées au sein de la ruche. C’est l’hivernage. Elles vont ainsi se tenir bien au chaud, serrées les unes contre les autres, en forme de grappe. L’objectif pour elles : conserver une température intérieure de 30-35°C.

Cette température est le résultat de cette grappe que forment entres elles les abeilles et de la ventilation qui s’opère au sein de la ruche, par leurs battements d’ailes. C’est cette même ventilation qui permet de les protéger de l’humidité, leur pire ennemi !

De son côté, l’apiculteur …
L’apiculteur a terminé sa récolte d’été. Il a laissé les abeilles récolter les derniers nectars et pollens disponibles dans la nature, pour accumuler quelques provisions supplémentaires. Les dernières floraisons sont à présent épuisées et le froid de retour. Les abeilles vont à présent rester dans les ruches. Le travail de l’apiculteur est double à cette période.
Aux ruchers, il réalise les dernières visites d’avant l’hiver et s’assure que toutes les ruches sont prêtes à rentrer en hivernage. Elles doivent être suffisamment chargées en réserves, doivent être en bon état et bien isolées pour éviter les agressions extérieures, liées à la météo ou aux attaques de prédateurs.
Il faut aussi les positionner à l’abri du vent. Souvent l’apiculteur place une grosse pierre sur le dessus des ruches pour éviter qu’un vent trop fort ne souffle les toits.
A la miellerie, il termine la mise en pots du miel fraichement récolté qu’il vendra sur les marchés de Noel ou qu’il enverra à ses parrains dans notre cas.


Le Saviez – vous ?
Pour affronter l’hiver, les apiculteurs estiment qu’une ruche « en bonne santé », c’est-à-dire suffisamment chargée en ressources naturelles pour assurer l’hivernage, doit contenir au minimum entre 15 et 20kg de miel. En dessous de ce niveau, la ruche est considérée comme « en péril », elle ne passera pas l’hiver.

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Une sentinelle attend toujours l’aurore, et l’aurore toujours la sentinelle » Cesbron

06
Sep
2017

La vie de la ruche en septembre

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Septembre marque la période de transition entre l’été, très actif pour les abeilles et la période d’hivernage durant laquelle, le rythme au sein de la colonie va fortement se ralentir.
Dehors, les ultimes floraisons d’été s’étiolent peu à peu et c‘est toute la colonie qui va devoir s’adapter à cette nouvelle situation.
La reine ralentit dorénavant sa ponte. Elle passe ainsi de 2000 œufs pondus par jour durant le pic estival, à 200 œufs à peine. Cette réduction intensive de la ponte s’opère à partir du 15 août et marque le passage dans l’hivernage.
Les abeilles vont profiter des alvéoles disponibles pour y engranger les dernières réserves récoltées dans la nature qui constituent les miellées tardives (bruyère callune, lierre…).
C’est aussi la période des cultures intermédiaires après les moissons, qui jouent le rôle de pièges à nitrate comme la phacélie, la moutarde ou le sarrasin que les abeilles apprécient.
Les vas et vient sur la planche d’envol vont se faire beaucoup plus rares.
La colonie ainsi constituée durant l’été va s’organiser pour la période d’hiver. Les larves vont se nourrir davantage durant le froid formant une nouvelle catégorie d’abeilles, les Abeilles d’Hiver.

Zoom sur … L’Abeille d’Hiver

Car oui il existe deux types d’abeilles, celle d’été qui travaille à un rythme effréné et ne vivra que quelques semaines (entre 3 et 4 semaines), et l’abeille d’hiver.
Cette dernière voit le jour en période de froid et va devoir survivre jusqu’au printemps. Elle n’a pas le même rôle que les abeilles d’été, et vit en moyenne entre 5 et 6 mois.
Elle doit donc réaliser d’énormes réserves corporelles pour survivre à la période hivernale. Ces abeilles se gorgent de protéines, glucides et lipides, leurs organismes sont différents.
Elles vont naître beaucoup plus lourdes qu’au printemps. Elles sont également plus velues…

Leur rôle : Assurer l’hivernage ; Elever le premier couvain printanier et enfin butiner dès le retour des beaux jours.

De son côté, l’apiculteur …
A partir de la fin Août, après les dernières récoltes estivales, l’apiculteur va opérer la mise en hivernage de ses ruches. Tout va s’accélérer.
Le rôle de l’apiculteur est alors d’extraire l’excédent de miel qu’il mettra en maturateur avant mise en pot.

                                             

Il s’occupera aussi de vérifier l’état des colonies avant leur mise en hivernage. Ainsi il pourra notamment décider de réunir deux essaims trop petits ou faibles leur permettant de consolider ainsi une colonie plus forte.
Il s’assurera également que l’ensemble des colonies a suffisamment de réserves pour passer la période hivernale.
Bien entendu il vérifiera l’état des ruches et s’assurera de leur étanchéité et de leur bon état général. Il réduira les entrées par l’installation de grilles évitant ainsi les attaques de prédateurs telles que les souris, les mésanges etc…
Il faudra ensuite choisir un lieu à l’abri du vent notamment, où placer les ruches. Il évitera de les placer sous les arbres dont les branches pourraient tomber…
On voit souvent de grosses pierres ainsi placées sur le toit des ruches. Leur rôle et de maintenir la ruche fermée car si le toit venez à s’arracher la colonie mourrait. Les abeilles ne supportent pas le froid ni même l’humidité.

Le Saviez – vous ?
La colonie hiverne normalement à l’emplacement du dernier couvain sur des rayons vides afin de pouvoir se former en grappe d’hivernage dans de bonnes conditions.

Un peu de poésie … La citation du mois!
« Une poignée d’abeilles vaut mieux qu’un sac de mouches. » Proverbe arabe

05
Août
2017

La vie de la ruche en août

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Le plus dur est passé. Finis les essaimages répétés et la course aux miellées…
On va commencer à se diriger tout doucement vers la préparation de l’hivernage. Les abeilles s’agitent encore dans la ruche et profitent des dernières floraisons proposant quelques nectars sucrés et pollen. Mais le rythme se ralentit légèrement. Tout doucement les fleurs vont commencer à se flétrir clôturant ainsi une période intensive de miellées abondantes.
Les récoltes de miel s’achèvent sur certains ruchers. Pour les retardataires qui attendent les ultimes floraisons estivales il ne va plus falloir trop tarder maintenant.
Car fin août, début septembre, l’apiculteur va préparer les abeilles à leur entrée en période d’hivernage… Car oui, les abeilles hivernent durant la période de froid ! C’est qu’elles n’aiment pas trop ça le froid nos abeilles !

En attendant la colonie est organisée et le changement de rythme qui s’opère dans la nature, la pousse à revoir sa composition au sein de la ruche.

Zoom sur … La colonie de fin de saison

Exit les mâles qui vont être gentiment remerciés à la fin de l’été et raccompagnés aux portes de la ruche. Ne minimisons pas leur rôle essentiel de reproducteur car ces faux-bourdons, qui naissent d’ovules non fécondées, vont permettre de remplir la spermathèque des reines durant le vol nuptial.
Les mâles, qui féconderont une reine mourront quelques minutes après leur accouplement, car si les abeilles perdent une partie de leur abdomen avec leur dard, les faux-bourdons perdent une partie de leur système reproducteur qui reste accroché à la reine fécondée.
Hélas, mise à part leur rôle reproducteur, les faux bourdons ne participent pas aux travaux de la ruche. Ils deviennent une bouche à nourrir inutile. Durant l’hivernage les réserves vont se consommer petit à petit en fonction des besoins au sein de la colonie. Il faut donc essayer de conserver une équipe réduite où chaque abeille a un rôle à jouer…
Les faux-bourdons qui n’auront pas fécondé de reines et qui seront encore à la ruche, vont être expulsés et vont devoir s’en aller !
Pas simple la vie de mâles chez les abeilles !


De son côté, l’apiculteur …


Pour l’apiculteur, c’est la période de récoltes des dernières hausses, parties supérieures qu’il ajoute sur le corps des ruches pour récolter le miel.
Il va pouvoir ensuite extraire le miel dans sa miellerie et le mettre en pot.

Le miel extrait à froid est naturellement liquide lors de la mise en pot. C’est ensuite que survient le phénomène de cristallisation, dont nous vous avons déjà parlé ici. La cristallisation est un phénomène naturel et complexe qui intervient à différentes vitesses, mais qui demeure inévitable.

Le Saviez – vous ?

La bruyère est une plante qui fait de la résistance. Alors que la plupart des floraisons cessent à la mi-août, la bruyère callune, ou « Calluna vulgaris » peut prolonger sa floraison jusqu’en septembre.

La bruyère callune est une plante d’Europe, Afrique du Nord et Asie Mineure.
Les bruyères poussent surtout dans les sols siliceux. Ce sont tantôt des arbrisseaux ou des sous-arbrisseaux, tantôt de véritables arbustes. Disposées en grappes, les fleurs sont le plus souvent roses, parfois blanches ou verdâtres.

Un peu de poésie … La citation du mois !

« Abeille : Petit insecte capable de fabriquer du ciel. » de Pef Extrait du Dictionnaire des mots tordus

05
Juil
2017

La vie de la ruche en juillet

Que se passe-t-il dans la ruche ?

Les premiers jours du mois de juillet suivent le même rythme que juin, avec une activité très dense à la ruche. Exception faites dès quelques jours de pluies que nous venons d’essuyer dans de nombreuses régions de France, le soleil est enfin de retour et avec lui, la reprise d’activité au sein des colonies. Les prévisions saisonnières annoncent le retour du soleil sur la quasi-totalité du territoire ce qui signifie que les abeilles vous pouvoir reprendre de plus belle leurs va-et-vient incessants, de la ruche aux champs et des champs à la ruche.
Et croyez-moi, les abeilles ne sont pas aux 35h. Elles peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de provisions florales et s’en revenir à la ruche les pattes chargées de pollen et le jabot gorgé de nectar sucré pendant plusieurs heures. Elles travaillent ainsi entre 12h et jusque 15h par jour… A cette époque de l’année leur durée de vie est d’ailleurs plus restreinte que durant l’hiver. En moyenne une abeille durant l’été vivra quelques semaines à peine, environ 5 à 6 semaines, alors que durant l’hiver l’abeille vit entre 5 et 6 mois.

Zoom sur … La fabrication du Miel

Saviez-vous que le miel est le résultat des interactions entre trois protagonistes ?
En effet à l’origine du miel, il y a la rencontre fortuite entre trois acteurs essentiels ; Les fleurs, les abeilles et… le temps.
Tout n’est alors qu’une question d’alchimie. La fleur s’offrira à l’abeille qui, attirée par l’odeur viendra puiser en elle un doux jus sucré.
Les abeilles butineuses et receveuses par un savant échange viendront façonner le nectar.
Les receveuses, durant la régurgitation du nectar, vont sécréter une enzyme, « l’invertase » qui va transformer le saccharose en glucose et fructose. Une certaine quantité de glucose va à son tour se transformer grâce à une seconde enzyme, « le glucose oxydase ».

Ce savant mélange ira doucement mûrir dans les alvéoles de cire prévues à cet effet dans la ruche. L’eau contenue dans la substance sera ensuite évacuée partiellement grâce à la chaleur maintenue dans la ruche par le battement d’ailes des ouvrières (environ 35°).

C’est lorsque la teneur en eau du miel est réduite à entre 17% et 22% environ qu’il est mûr. Les alvéoles de miel sont ensuite operculées par une fine pellicule de cire, protégeant ainsi le miel de l’humidité de l’air.
Un peu de temps et un soupçon de magie et c’est un merveilleux miel aux mille vertus qui verra bientôt le jour, offrant aux abeilles comme aux hommes un véritable trésor de la ruche aux bienfaits innombrables.

De son côté, l’apiculteur …

L’apiculteur, lors de la récolte de miel, vient prélever dans la ruche, les cadres de miel, bien remplis et aux rayons operculés, qu’il remplace par de nouveaux cadres. C’est ici que son expertise et son savoir-faire sont alors mis à contribution, puisqu’il doit à ce moment, veiller à laisser aux abeilles, suffisamment de réserves pour subvenir à leurs besoins durant la période hivernale.
Une ruche peur produire plus de 3 kg de miel par jour. Cette production dépasse largement le besoin en réserves des abeilles. L’apiculteur récolte et commercialise ainsi l’excédent de miel de la ruche.

Le Saviez – vous ?

Peu importe le type de miel extrait (crémeux, liquide), il finira par cristalliser (se figer).
La cristallisation du miel est un phénomène naturel lié à la teneur du miel en fructose, glucose et eau. Il touche presque tous les miels à plus ou moins long terme. Des miels pourront ainsi se figer au bout de quelques jours, semaines mois ou encore années.
Il est possible de retarder ou modifier temporairement la texture du miel pour le rendre plus liquide, bien qu’il soit préférable de le consommer en l’état pour conserver les apports nutritionnels et les qualités du miel.  Vous pourrez notamment le chauffer au bain marie à une température qui ne devra pas dépasser les 40°. Nous vous déconseillons fortement le chauffage à la micro-onde qui risque de « cuire » le miel et lui fera perdre tous ses attraits. Le mieux reste de le consommer tel quel pour profiter de tous ses bienfaits…

Un peu de poésie … La citation du mois !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister. Pour l’homme, c’est de le savoir et de s’en émerveiller. » Jacques-Yves Cousteau

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