Miel français de qualité, juste rémunération aux apiculteurs
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L’information est tombée le 23/03/2023, à la suite de l’ouverture d’une enquête initiée par le service de recherche de la Commission Européenne et de l’Office Européen de la Lutte Anti-Fraude (L’OLAF). Ils ont saisi le JRC Joint Research Center pour mener une vaste enquête sur le miel. Sur plus de 320 pots de miel importés, 46 % des échantillons prélevés dans les 16 états membres de l’Union Européenne se sont avérés frauduleux et non conformes aux critères de l’union européenne.
Pourtant, la loi européenne est très claire en la matière : aucun ingrédient, ne doit être ajouté au miel, ni sucre, ni additif, ni même arôme.
Ainsi presque un miel sur deux importé dans l’Union Européenne n’est pas considéré comme « pur ». Il s’agit d’un miel frelaté, dans lequel on aura ajouté du sirop de glucose : du sucre en somme !
Parmi les sirops les plus utilisés dans cette fraude au miel, le sirop de riz, de blé ou encore de betterave.
Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cela permet aux vendeurs de faire plus de marge ! Une pratique interdite en Europe mais lucrative et difficile à détecter : il faudrait pour cela faire analyser tous les miels en vente dans les commerces.
Et à l’œil nu, ou au goût, difficile de faire la différence entre un vrai miel et un faux miel, tant les étals des magasins sont parsemés de faux miels revendiqués comme de vrais miels !
Pour vous donner un ordre d’idée, le sirop de riz coûte environ 50 centimes du kilo soit cinq fois moins cher que le miel pur importé.
Les magasins français regorgent de miels dont les étiquettes fleurent bon, le terroir, la France, la baguette et le bon vin ! Des techniques marketing très fortes pour dissimuler une, voire parfois plusieurs origines différentes sur un même pot de miel !
Aujourd’hui seulement 20 % du miel vendu en France serait du miel « pur » ou du « vrai miel ».
Car si la France produit en moyenne entre 12 et 14 000 tonnes de miel chaque année, elle en consomme près de 40 000 tonnes.
La France importe ainsi des miels provenant principalement d’Ukraine, d’Asie, de Bulgarie, du Brésil ou encore du Nicaragua. Malheureusement, les pratiques apicoles parfois douteuses réalisées dans ces pays, où le rendement prime sur la santé des abeilles, ne permettent pas de garantir un produit de qualité et respectueux du vivant. La recherche de rendement à tout prix avec des tarifs très agressifs laisse supposer des pratiques parfois à la limite de la légalité, voire illégale comme l’a démontrée l’enquête menée par la Commission Européenne.
Comment dès lors, les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ?
Et comment le consommateur peut-il être autant trompé sur le produit qu’il achète ?
La transparence dans le miel que les consommateurs français achètent et consomment devient un enjeu primordial pour les semaines, mois et années à venir. L’évolution des normes et réglementations autour d’un étiquetage plus strict et donnant plus d’informations détaillées sur les produits est une première étape.
Mais à vous aussi, consommateurs avertis, de prendre le temps de décoder les étiquettes des miels que vous consommez. Voici quelques pistes qui vous permettront de bien choisir votre pot de miel :
NOTRE CONSEIL : Évitez les miels mélangés. Ils suggèrent un impact carbone important, sans parler du fait que ces miels, pour être mélangés, vont être chauffés.
Depuis les années 90 et l’introduction de certains pesticides de la famille des néonicotinoïdes, la France a vu sa production de miel chuter, passant de 35 000 tonnes avant les années 90 à 12 000 tonnes aujourd’hui.
La France est ainsi devenue dépendante de l’importation de miel puisque les Français en consomment chaque année près de 40 000 tonnes.
En cause : le déclin des abeilles. La mortalité des abeilles est passée de quelques 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les pesticides sont le facteur numéro mais pas que… La monoculture qui appauvrit les sols, le dérèglement climatique qui a un lourd impact sur la saisonnalité apicole, ou encore les infections parasitaires jouent aussi un rôle dans le déclin des populations d’abeilles.
L’enjeu est donc d’agir aujourd’hui sur trois points essentiels :
La sauvegarde des abeilles et le soutien à la filière apicole française. Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles.
Parmi les points d’engagement et sur la partie produit, nos apiculteurs s’engagent à « proposer des miels « purs » produits sur ses propres ruchers et non altérés, sans ajout de miels fournis par un tiers, ni de sirops ou autres additifs altérant la qualité et la traçabilité ».
Pour parrainer un apiculteur près de chez vous et recevoir des pots de miel de vos abeilles rendez-vous sur www.untoitpourlesabeilles.fr
C’est probablement parce que le sort des abeilles ne vous laisse pas indifférent que nos chemins se sont croisés.
En 2022, nous atteignons 40% de mortalité des abeilles sur les ruchers français.
Un Toit Pour Les Abeilles met tout en œuvre pour lutter contre la disparition des abeilles, gardiennes de notre Planète et soutenir une apiculture respectueuse du vivant.
100 apiculteurs sont soutenus sur tout le territoire.
100 000 parrains particuliers et près de 5000 entreprises sont engagées à nos côtés pour sauvegarder les abeilles et soutenir l’apiculture française !
+ de 18 000 ruches ont pu être installées en 12 ans sur nos ruchers apicoles.
Vous recevez 3 pots de miel français artisanal et responsable à votre nom.
Vous préservez les abeilles et soutenez un apiculteur près de chez vous !
Les appellations et provenances des miels de nos apiculteurs sont vérifiées
par un laboratoire indépendant afin de vous garantir un miel irréprochable.
Le miel, ingrédient magique de la ruche depuis des millénaires, possède des propriétés uniques. Il continue d’enchanter les papilles et d’inspirer les traditions culinaires à travers le monde.
Toutefois, certains miels importés peuvent être frelatés. 46% des pots de miel importés en France seraient frauduleux selon une enquête de la Commission Européenne : origine trompeuse, ajout de sirop de sucre, de fructose ou d’eau qui altère sa composition et ses bienfaits…
Bien que la loi relative à la transparence impose de faire apparaître les origines de manière claire sur les pots de miel, on découvre parfois des miels à la traçabilité vague… Certains visuels sur les étiquettes sont également parfois trompeurs.
Par exemple, sur une étiquette en sépia on aperçoit le portrait d’une apicultrice française souriante en tenue de protection devant une ruche. Un texte en citation :
« Mon grand-père était apiculteur, mon père est apiculteur et j’ai à cœur de perpétuer le savoir-faire ancestral des générations avant moi. »
Une mention à peine lisible indique ensuite : « Origine : voir au bas du pot ». Voilà qu’on lit sur ce même pot, qui donnait envie quelques instants auparavant, « Origine : Roumanie : 50%, Ukraine 29%, Chine : 10%, Espagne 10% et France : 1% ».
Le tout pour 4,50€ TTC. Comment les apiculteurs français peuvent-ils faire face à une telle concurrence ?Non pas que tous les miels importés soient de mauvaise qualité, mais il est important que le consommateur sache ce qu’il achète.
Les Français consomment entre 40 et 45 000 tonnes de miel. Pourtant la France n’en produit que 10 à 15 000 tonnes. Les causes : la sécheresse et les pesticides mais aussi les produits bas de gamme et peu chers qui évincent les apiculteurs français. L’importation étant nécessaire, il n’est pas question de la remettre en cause. Cependant, il est important de constater que certaines pratiques utilisées pour la production de miel, sont dans de nombreux pays, aux antipodes des pratiques de nos producteurs locaux.
Il existe diverses fraudes qu’il est important de prendre en compte dans le choix de son pot de miel et voici les plus importantes.
La Chine est connue comme étant le plus grand producteur de miel. Pourtant si elle produit bien évidemment du miel, elle est aussi connue hélas pour sa production de miel de synthèse.
En avril 1960, Mao Zedong décide de mettre en place la campagne contre les « 4 nuisibles », après avoir constaté que les moustiques, mouches, rats et moineaux perturbaient le pays. N’ayant pas conscience que cette action allait « casser » la chaine alimentaire, il provoqua la prolifération de nuisibles. Afin de les éliminer, un épandage massif de pesticides fut mis en place dans le pays et sur les champs agricoles. Une action qui ne fut pas sans conséquences. En effet, celle-ci provoqua la disparition partielle voir totale des abeilles dans certaines provinces comme celle de Sichuan.
N’ayant plus assez d’abeilles pour la production de miel, la Chine dut trouver de nouvelles alternatives.
Des recherches ont permis de découvrir qu’il était possible de réaliser du miel de synthèse à l’aide de sucre, d’eau, de colorants, de sirop et d’enzymes. Une pratique utilisée en Chine qui revend des tonnes de sirop, sous l’appellation « miel » à des prix imbattables.
Ce miel chinois, à bas coût, est mélangé aux miels des autres pays afin d’assurer un goût et une couleur stable au produit qui sera conditionné puis vendu en grande surface. Cette technique empêche donc la traçabilité du produit. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui ne possède pas de règlementation sur l’étiquetage et l’origine du miel et qui peut donc mélanger les miels sans pour autant préciser leur provenance.
Pour un consommateur lambda, il est très difficile de voir la différence mais il y a tout de même certains points permettant de le repérer :
Pour le côté pratique, de nombreux consommateurs choisissent des pots de miel possédant un système de pompe. Ils sont, en effet, moins salissants mais sont-ils meilleurs ?
En effet, la cristallisation est un phénomène naturel du miel qui semble compliquer sa commercialisation.
En France, la règlementation indique que la chauffe du miel ne peut pas excéder les 40°C. Cependant, cette règle n’étant pas présente dans tous les pays, certains en profitent pour le surchauffer, jusqu’à 70°C. Ceci permet d’empêcher la cristallisation en « cassant les cristaux du miel ». Une pratique qui altère la qualité du produit. Le miel perd son goût, ses vertus ainsi que ses qualités initialement présents.
Pour plus d’information sur la cristallisation du miel, vous pouvez consulter l’article suivant : Le miel dans tous ses états
Au-delà de ces différentes fraudes, il existe aussi de nombreuses pratiques de production et de récolte qui ne correspondent pas aux valeurs de nos apiculteurs locaux.
De nombreux apiculteurs américains sont malheureusement attirés par la production massive et le gain financier qui en découle. Pour cela, ils utilisent des pratiques de récolte souvent douteuses et mettant en danger la vie des abeilles.
Afin d’obtenir de meilleurs rendements, les apiculteurs utilisent la technique des ruchers itinérants. Ils se déplacent au fil de l’année dans les régions américaines les plus propices à la pollinisation. Leur objectif étant de produire un maximum de miel. Cependant, cette pratique n’est guère en accord avec la santé des abeilles qui est remise en question suite à l’utilisation intensive de pesticides et la surreprésentation de colonies étrangères, propice à la prolifération de maladies et de parasites.
Soucieux de l’efficacité de leurs colonies, certains professionnels (pour nous, ce ne sont pas des apiculteurs) nourrissent les abeilles d’eau sucrée et d’antibiotiques.
Une pratique ayant un double impact : la maltraitance des abeilles dans un premier temps mais aussi la médiocrité du miel vendu qui se retrouve chargé de résidus de médicaments.
L’operculation d’un miel est le signe que celui-ci peut être récolté. Le miel étant composé d’eau, les abeilles le ventilent à l’aide de leurs ailes dans le but de réduire le taux d’humidité. C’est une fois cette ventilation réalisée que le miel est operculé par des alvéoles de cire afin de garantir une meilleure conservation.
En Chine, cette étape de la fabrication du miel est souvent mise de côté. En effet, afin d’obtenir une quantité importante de miel en très peu de temps, les apiculteurs et/ou producteurs font le choix de récupérer le miel avant même que celui-ci ne soit operculé.
La règlementation française accepte entre 17% et 20% de taux d’humidité. En effet, le processus d’operculation permet de conserver le miel correctement. Sans cette étape, le miel va fermenter en quelques mois, voire en quelques semaines pour certains.
L’importation de miel et sa provenance ne sont pas à remettre en cause. La qualité reste un enjeu fort pour le consommateur. Chez Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons à cœur de soutenir des apiculteurs signataires d’une charte de bonnes pratiques environnementales et apicoles.
Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles sont engagés dans une démarche de sauvegarde des abeilles, ils sont signataires d’une charte.
Au-delà du respect de ces petites bêtes, ils ont pour souhait de vous garantir un miel de qualité en prenant soin des ruches et en attachant une importance particulière à la récolte du miel. Les apiculteurs que nous soutenons récoltent des miels, reflets des terroirs environnants leurs ruchers. Ces miels français ne subissent aucun mélange, aucune altération.
Afin de satisfaire les règlementations, les apiculteurs prennent soin de ne récolter que du miel bien operculé permettant de garantir un taux d’humidité compris entre 17% et 20%.
C’est donc pour tout ce travail méticuleux que nous souhaitons aider les apiculteurs locaux, en mettant en avant leurs récoltes. Alors joignez-vous à nous pour les soutenir et choisissez de consommer local !
Source : Des abeilles et des hommes
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