C’est probablement parce que le sort des abeilles ne vous laisse pas indifférent que nos chemins se sont croisés.
En 2022, nous atteignons 40% de mortalité des abeilles sur les ruchers français.
Un Toit Pour Les Abeilles met tout en œuvre pour lutter contre la disparition des abeilles, gardiennes de notre Planète et soutenir une apiculture respectueuse du vivant.
100 apiculteurs sont soutenus sur tout le territoire. 100 000 parrains particuliers et près de 5000 entreprises sont engagées à nos côtés pour sauvegarder les abeilles et soutenir l’apiculture française ! + de 18 000 ruches ont pu être installées en 12 ans sur nos ruchers apicoles.
Rejoignez-nous !
Vous recevez 3 pots de miel français artisanal et responsable à votre nom. Vous préservez les abeilles et soutenez un apiculteur près de chez vous !
Chez Un Toit Pour Les Abeilles, la qualité est notre préoccupation.
Les appellations et provenances des miels de nos apiculteurs sont vérifiées par un laboratoire indépendant afin de vous garantir un miel irréprochable.
Depuis plusieurs années déjà, les mortalités d’abeilles augmentent de manière alarmante, passant de 5% dans les années 90 à plus de 30% aujourd’hui. Les apiculteurs annoncent déjà des mortalités records pour l’année 2022, avec des estimations entre 40 à 45% de pertes. Cette situation préoccupante est causée par plusieurs facteurs. Les pesticides tout d’abord, en raison de leur impact sur la santé des abeilles. Parmi les autres facteurs, le varroa, le frelon asiatique ou encore la monoculture.
Mais cette année 2022, c’est le dérèglement climatique qui aura eu le plus fort impact sur l’effondrement des colonies d’abeilles. Les températures extrêmes, la sécheresse, l’hiver trop doux ou encore les épisodes pluvieux nombreux ont fortement perturbé les colonies d’abeilles.
Des apiculteurs démunis
C’est presque une ruche sur deux qu’un apiculteur voit trépasser sur son rucher. Comment dès lors, poursuivre sereinement son activité, pourtant essentielle ? Ces pertes entraînent des conséquences économiques considérables, avec une baisse notamment de la production de miel et des produits dérivés, mais aussi une augmentation des coûts liés à la production. Si l’apiculteur est lourdement impacté, il en va de même pour les agriculteurs, dépendant du rôle de pollinisateur joué par les abeilles. Ainsi, en retirant l’abeille de l’équation c’est notre dépendance alimentaire qui finira par s’effondrer à son tour.
Souvenez-vous durant la pandémie de la COVID-19 le besoin en masques, importés de Chine, nous avait rappelé combien il est primordial pour un Etat d’être totalement indépendant de sources étrangères et notamment sur les produits critiques. Or plus que jamais nous demeurons dépendant des abeilles.
S’il n’y avait qu’un seul chiffre à retenir ce serait celui-ci : 235 milliards de dollars. C’est le montant du service de pollinisationrendu gratuitement par les abeilles sur les cultures mondiales. Sans elles, nous ferions face à un véritable désert alimentaire ! Elles sont les pollinisatrices clés de nombreuses cultures alimentaires telles que les fruits, les légumes, le cacao, les noix et les graines. Leur perte entraînerait alors une réduction importante de nos ressources alimentaires et des coûts pharaoniques pour les agriculteurs et les producteurs.
Difficile de penser protection des abeilles dans le contexte actuel
Dans une conjoncture marquée par des crises sanitaires répétées, des crises économiques et sociales, ainsi que par l’inflation et les conflits géopolitiques, il peut être difficile de se concentrer sur les abeilles et leur importance pour l’environnement. On estime à 40% en effet le taux de désengagement du grand public autour d’actions associatives ou environnementales, depuis 2 ans avec l’inflation et les conflits géopolitiques.
Pourtant, ne pas s’attarder sur la question de la survie des abeilles, c’est ajouter une crise environnementale et écologique à la longue liste des crises actuelles.
Comment aider les abeilles et les apiculteurs français
Cela passera inéluctablement par des décisions fortes de l’État, comme celle d’annuler le 20 janvier dernier la dérogation visant à ré autoriser pour la 3ème année consécutive l’utilisation d’insecticides de la famille des néonicotinoïdes sur les semences de betteraves.
Cela passera aussi par une prise de conscience généralisée du rôle primordial joué par les abeilles et par la mise en place d’actions de préservation des pollinisateurs : bannir l’usage des pesticides, planter des couverts mellifères sains pour les abeilles, recréer des zones de biodiversité, consommer en circuit court ou encore parrainer des ruches. Cette dernière action, c’est ce que propose Un Toit Pour Les Abeilles, le plus grand réseau d’apiculteurs français militant pour une apiculture artisanale, locale et respectueuse des abeilles. Depuis plus de 12 ans, les apiculteurs du réseau sont engagés dans la sauvegarde de l’abeille grâce au parrainage de ruches qui permet de développer de nouvelles colonies et de soutenir une filière apicole en souffrance. Ce sont ainsi près de 20 000 ruches qui ont été installées sur les ruchers apicoles français grâce aux soutiens de plus de 100 000 parrains particuliers et 4 000 entreprises engagées dans cette démarche environnementale.
Comment ça marche ? Dès 5€ / mois pour un particuliers et dès 99€/mois pour une entreprise, vous soutenez un apiculteur près de chez vous et participez au financement de l’installation et la gestion d’une nouvelle colonie d’abeilles. En échange vous recevez des nouvelles régulières de vos abeilles et des photos. Vous êtes aussi invités à venir rencontrer les apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles lors de journées « portes ouvertes » que nous organisons sur tout le territoire.
Cerise sur le gâteau, vous recevez des pots de miel personnalisés avec votre nom ou avec le logo pour une entreprise issus du rucher parrainé ! Un miel terroir dont il sera facile de tracer l’origine puisque c’est le miel de votre ruche !
État des lieux après la saison apicole 2022 qui s’achève.
Retour sur la saison apicole 2022
Après 2021, considérée comme une année désastreuse par l’ensemble de la filière, les apiculteurs espéraient mieux en 2022. Mais qui pouvait présager des lourdes sécheresses qui ont impacté l’ensemble des ruchers français sur plusieurs mois.
Lorsqu’on évoque l’effondrement des colonies, on parle souvent des pesticides, infections parasitaires ou encore du varroa, comme principales causes de la mortalité des abeilles. Aujourd’hui, il faut ajouter le dérèglement climatique à la longue liste des facteurs qui affaiblissent nos colonies. Les miellées ont été durement impactées par la météo, tout comme les abeilles qui se développent et évoluent dans la ruche en fonction du climat.
L’année 2022 a débuté avec un hiver très doux. Les colonies ont repris rapidement leur activité avec l’arrivée des beaux jours. Pour les apiculteurs, cette bonne sortie d’hivernage annonçait une belle saison à venir. En effet nos apiculteurs constataient peu de perte sur les ruchers au réveil des colonies, ce qui présageait d’une bonne reprise d’activité et d’une bonne santé générale des abeilles. C’est donc confiants et rassurés qu’ils repartaient tous pour une nouvelle saison apicole.
Au printemps, les températures ont été clémentes et les floraisons ont su réjouir les butineuses hormis dans le Sud-Est où le manque d’eau a commencé à se faire sentir.
Le Sud n’a pas été épargné non plus, avec des gelées tardives qui ont empêché les floraisons. Les récoltes de thym ou encore de romarin par exemple, n’ont pas été concluantes. La région Nord un peu plus épargnée, a permis aux apiculteurs et à leurs abeilles d’obtenir des récoltes sur le miel de fleurs de printemps et de colza.
L’ensemble des apiculteurs français est aujourd’hui unanime : le bouleversement climatique dont nos apiculteurs sont spectateurs depuis une quinzaine d’années se confirme et s’intensifie à chaque saison. Les floraisons de plus en plus précoces et rapides, mais également les sécheresses et les intempéries de plus en plus nombreux, impactent le travail des abeilles.
Au-delà des récoltes qui n’ont pas été concluantes, les apiculteurs s’inquiètent davantage de la santé de leurs colonies. Les abeilles, en effet, n’ont pas pu faire de réserves conséquentes pour entamer sereinement la période d’hivernage. Le manque de nectar ou encore la forte pression du frelon asiatique, surreprésentés cette année encore, ont désorganisé les ruches. Les apiculteurs craignent que leur cheptel ne parvienne pas à survivre complètement à l’hiver 2022/2023.
D’après Christian Pons, président de l’Union National de l’Apiculture Française nous pouvons « estimer que la récolte de miel 2022 en France s’élève entre 12 000 et 14 000 tonnes, supérieure à celle de 2021 en raison des bonnes récoltes de printemps mais très inférieure à celle de 2020. »
Plus de doute, le dérèglement climatique a un réel impact sur l’apiculture et la biodiversité en général.
Les apiculteurs du réseau Un Toit Pour Les Abeilles ont la conviction profonde que le soutien aux abeilles passera aussi par le développement démultiplié de zones de biodiversité, intégrant des plantes, des haies et des arbres mellifères résistants et persistants qui permettront aux abeilles de puiser de nouvelles ressources essentielles à leur survie.
Malgré les péripéties auxquelles ont dû faire face les apiculteurs durant cette saison apicole 2022, ils continuent d’œuvrer pour un bien commun : celui des abeilles qui pollinisent près de 80% des plantes à fleurs. Nous espérons que ces sujets environnementaux vont prendre davantage d’ampleur et que chacun, à son échelle, agira pour demain. Nous espérons aussi que les apiculteurs français pourront continuer à exercer ce beau métier avec plus de sérénité. Au-delà de l’apiculture, il est essentiel de préserver la nature et les abeilles, sans lesquels notre vie sur terre serait compromise.
Du côté d’Un Toit Pour Les Abeilles
Si vous aviez encore un doute sur le bien fondé de vos soutiens, alors, après la lecture de ce bilan de saison apicole vous comprendrez aisément combien ils sont précieux pour nous, pour nos apiculteurs et pour les abeilles.
Non seulement vous soutenez financièrement et humainement une filière apicole qui se bat, chaque année un peu plus pour participer à la sauvegarde des abeilles, mais vous permettez aussi de développer de nouvelles colonies. Vous participez ainsi à un mouvement d’envergure autour de l’ambition de protéger nos terroirs et autour du mieux consommer !
La vitrine solidaire que nous rêvons de créer participera, nous l’espérons, à ce changement. Vous pouvez encore soutenir le projet jusqu’au 31/01/23 Lien de la collecte : https://fr.ulule.com/untoitpourlesabeilles/
Vous faites déjà partie du changement, un changement qui passera inéluctablement par une prise de conscience de toutes et tous, que nous avons le pouvoir de faire évoluer les choses dans le bon sens.
De votre côté, et si vous souhaitez nous aider encore, vous pouvez essaimer en parlant de l’initiative Un Toit Pour Les Abeilles autour de vous afin que nous puissions compter de nouveaux colibris souhaitant « faire leur part ».
On termine en vous partageant quelques statistiques autour de notre initiative.
Le gouvernement a annoncé jeudi dernier vouloir autoriser un insecticide de la famille des néonicotinoïdes interdit depuis 2018, afin de protéger les cultures de betteraves des pucerons verts qui provoquent la jaunisse.
Un insecticide, perturbateur endocrinien,
qui vient de nouveau fragiliser une biodiversité en sursis !
POUR UN TOIT POUR LES ABEILLES, QUI FÊTE CETTE ANNÉE SES 10 ANS, L’ACTION CONTINUE !
Avec près d’une centaine d’apiculteurs partout en France, soutenus à travers le parrainage de ruches, plus de 10 000 ruches installées sur tout le territoire, plus de 70 000 parrains particuliers et 2500 entreprises, Un Toit Pour Les Abeilles poursuit son action de préservation des abeilles.
Avec et grâce à vous !
AUJOURD’HUI PLUS QUE JAMAIS LES ABEILLES ET LEURS APICULTEURS ONT BESOIN DE VOUS
La situation inédite que nous traversons appelle à la solidarité et nous avons encore besoin de vous.
Poursuivez l’action à nos côtés en renouvelant votre soutien / parrainant dès aujourd’hui
Depuis septembre 2019, vous pouvez, si vous le souhaitez opter pour un renouvellement tacite (par prélèvements bancaires mensualisés). Merci pour votre engagement à nos côtés !
Pire destination pour les abeilles? La Belgique. La mortalité des abeilles est plus importante dans les pays du nord de l’Europe, selon le premier rapport EPILOBEE de la Commission européenne.
Les abeilles meurent davantage au Nord de l’Europe qu’au Sud. C’est ce qui ressort du rapport EPILOBEE dévoilé lundi par la Commission européenne à Bruxelles.
La Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 % sur les périodes hivernales et estivales. Notre voisin est suivi par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %) et la Finlande (29,8 %). La France se retrouve en cinquième position avec un taux de mortalité à 27,7 %.
Le problème est moins inquiétant pour les pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l’Italie (7,6 %) ou l’Espagne (16,3 %), toujours sur la moyenne des périodes hivernales et estivales.
Selon le rapport, la France est le mauvais élève concernant la période apicole, entre le printemps et l’été 2013. La mortalité des abeilles y est la plus élevée : 13,6 %. Elle est le seul pays à franchir la barre des 10 % sur les dix-sept États de l’étude. En France, la production de miel est passée de 33 000 tonnes par an en 1995 à un peu moins de 15 000 tonnes en 2013, selon Le Monde.
Pour mener à bien cette enquête pilotée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), et estimer au mieux la mortalité des abeilles, 1 354 « inspecteurs des abeilles » ont visité 31 832 colonies placées dans 3 284 ruches de 17 pays de l’Union européenne. Des ruches qui ont été visitées trois fois : à l’automne 2012, au printemps 2013 et l’été 2013.
Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides (encore) suspectés
Pourquoi un tel écart de mortalité ? Les pesticides sont (encore) suspectés. C’est la première fois qu’a lieu une enquête d’une telle importance sur le déclin des abeilles, ces insectes pollinisateurs indispensables à 84 % des végétaux cultivés en Europe. Mais associations et syndicats d’apiculteurs reprochent au rapport de ne pas faire mention une seule fois, dans la trentaine de pages, des pesticides et des insecticides qui favorisent la mortalité des abeilles.
« Le projet n’a pas intégré la détection de pesticides »
En réponse, l’ANSES a tenu a rappeler que « EPILOBEE a centré son travail, pour ses deux premières années de fonctionnement, sur la mise en place de critères harmonisés de mesure de l’affaiblissement des colonies ». L’Agence, qui explique que le projet « n’a pas intégré, à ce stade, la détection de pesticides », reconnait toutefois qu’il devrait « être complété pour prendre en compte l’ensemble des facteurs potentiellement à l’origine des phénomènes de mortalité constatés » comme le type d’agriculture pratiqué près des ruches.
Le prochain rapport EPILOBEE pourrait donc prendre en compte l’impact des pesticides ainsi que les résultats du moratoire, entré en vigueur le 1er décembre, qu’a pris Bruxelles à l’encontre de trois insecticides impliqués dans le déclin des abeilles, comme le rappelle Le Monde.
Il manquerait 7 milliards d’abeilles
Le rapport EPILOBEE sort quelques jours après la Troisième semaine européenne de l’abeille et de la pollinisation qui a eu lieu du 31 mars au 2 avril 2014. L’occasion de rappeler qu’il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser les champs européens.