Pas une journée ne se passe sans que des catastrophes naturelles ne fassent « la une » des journaux. Incendies, intempéries, tempêtes tropicales…
La Planète, saturée par notre empreinte humaine, nous rappelle à l’ordre, nous qui utilisons sans compter les ressources de Dame Nature.
UNE PLANÈTE EPUISÉE…
Le 29/07/2021 a marqué » le jour du dépassement « . A partir de cette date, nous avons épuisé toutes les ressources que la nature est capable de générer / régénérer naturellement en une année. En à peine 7 mois, nous avons consommé toutes les ressources biologiques que la planète met un an à produire.
NOS ABEILLES DUREMENT IMPACTÉES
Le dérèglement climatique a impacté durement la saison apicole. Partout en France, les abeilles et les apiculteurs ont dû faire face aux aléas de la météo : pluie, gel, inondations…
«Le 12/05/20 :Après les fortes pluies de dimanche dernier, je me suis rendu sur l’un de mes ruchers hier (celui de Castelnaudary) qui se situe près du ruisseau nommé La Glande.
Avec les intempéries de la veille le ruisseau a débordé, emportant avec lui et avec violence nos ruches. Je vous laisse imaginer l’effroi qui m’a saisi en découvrant ce paysage apocalyptique.»
Grégoire H. apiculteur du réseau
POUR NOS APICULTEURS, LE CONSTAT EST AMER
« Chers marraines, chers parrains, […] Le début de saison a été assez compliqué, rythmé par un printemps pluvieux et surtout frais. Les colonies ont dû apprendre à travailler sous la pluie pour survivre et trouver du nectar et se développer. Malgré ce contexte délicat, elles ont toutes réussi à passer ce cap et nous partager un peu de leur précieux nectar. La récolte à été extrêmement tardive dûe au mauvais temps. » Cyrille A. apiculteur
C’est le jour à partir duquel on considère que l’humanité a consommé toutes les ressources que la Planète est capable de régénérer en une année. A partir de ce jour, l’humanité vit à crédit de la terre et de ses écosystèmes !
Un mieux considérable pourtant, puisque l’an dernier le jour du dépassement avait eu lieu le 22/07/19. On associe ce recul à la crise de la Covid19, ayant réduit l’empreinte humaine sur plusieurs semaines.
L’Espoir est là… à nous de jouer !
Rendons à la nature un peu de ce qu’elle nous offre sans compter.
Merci à celles et ceux qui ont rejoint la grande famille de marraines et parrains Un Toit Pour Les Abeilles. Merci de contribuer, à l’instar de petits colibris, à la préservation des abeilles !
« Le bonheur pour une abeille ou un dauphin est d’exister,
pour l’homme, de le savoir et de s’en émerveiller. »
La France et la planète entière sont confrontées à un mal tenace, le covid-19 !
Digne d’un scénario de Spielberg, la situation que nous vivons n’est pourtant pas une fiction. C’est la triste et brutale réalité. Des êtres humains sont touchés de plein fouet par ce virus particulièrement violent qui attaque les poumons et génère des détresses respiratoires que le corps médical s’acharne à guérir. Le gouvernement français, par la voix de son président, Emmanuel Macron l’a dit lui-même, « nous sommes en guerre ». Une guerre violente qui nous a tous pris de court et qui persiste malgré une volonté commune d’en finir le plus vite possible. Une guerre dont l’ennemi invisible s’insinue dans les foyers français et du monde sans y avoir été convié.
Le moment n’est certainement pas à la critique ou à la recherche d’un coupable.
Il est au contraire à la solidarité et à l’union car c’est le seul moyen de s’en sortir sans trop de pertes.
Pertes qui sont hélas, à l’heure où nous vous parlons déjà trop nombreuses et douloureuses. Nous partageons une pensée émue à celles et ceux qui ont succombé à ce virus criminel, nos aînés ou encore Julie, à peine âgée de 16 ans. Une pensée aussi aux hospitalisés et à leurs familles dans l’angoisse. Nous leur souhaitons beaucoup de courage face à cette terrible épreuve. Nous avons en parallèle des histoires pleine d’espoir qui se révèlent et qui sont un rempart à la morosité ambiante.
L’histoire par exemple de Henri et Monique Marchais, respectivement 90 et 86 ans, atteints ensemble du covid-19. Les deux nonagénaires ont été hospitalisés dans la même chambre, ont combattu le virus et ont remporté la victoire malgré leur âge avancé et les statistiques !
Une fois cette introduction posée, nous voulions évoquer l’autre versant de ce mal qui nous touche…
A chaque épreuve, sa morale.
La pandémie qui nous frappe a fait resurgir des sentiments que nous pensions enfouis, à l’aire de l’individualisme et du profit exacerbé. Des sentiments comme la solidarité, l’entraide la compassion, la générosité ou la résilience !
Des sentiments de bienveillance et d’amour qui se présentent comme une partie de l’antidote !
Partout en France nous avons vu se créer des chaînes de solidarité. Oublié le profit, nous avons replacé l’homme au centre de nos réflexions. La France comme l’ensemble du monde d’ailleurs s’est montrée pleine d’humanisme et d’amour. Envers nos plus faibles d’abord, les personnes âgées, mais aussi envers les personnes vulnérables, les sans-abris, les voisins malades etc…
Au-delà de l’homme nous avons replacé la planète au centre de nos réflexions.
Cette pandémie, dans nos malheurs, a révélé au grand jour que l’homme, par ces pratiques intensives a imposé son empreinte et que cette période de confinement permet à la planète de reprendre ses droits quelques instants.
Partout où le confinement a été mis en place, des interactions positives ont été constatées offrant à la terre une véritable bouffée d’oxygène. C’est la ESA, l’Agence Spatiale Européenne qui révèle des images impressionnantes de la terre depuis son confinement partiel.
En France ou encore
en Chine, on constate une nette amélioration des taux de dioxyde d’azote (un
polluant particulièrement important) dans l’air.
A Venise, la nature reprend ses droits. Depuis qu’elles ne subissent plus la pression touristique, les eaux de Venise n’ont jamais été aussi claires…
En France enfin, les effets du confinement sont nombreux. La pollution de l’air et sonore se sont drastiquement atténuées dans la capitale. Le son strident des klaxons a été remplacé par le doux gazouillis des oiseaux… Dans les calanques de Marseille, les dauphins sont de plus en plus nombreux, heureux de profiter d’une eau plus pure et moins agitée.
Bref la faune est plus zen, moins stressée par l’empreinte des hommes. L’homme, placé tout en haut de la pyramide, prend conscience doucement qu’il n’en est pas préservé pour autant, et que son prédateur le plus dangereux est peut-être finalement, LUI-MÊME !
Un merci à tous les acteurs solidaires.
Cet article est pour nous l’occasion de dire et redire merci à toutes les personnes qui ont su se montrer solidaires… Aux infirmières, infirmiers, médecins et personnels soignants qui mènent au front l’une des plus grandes guerres sanitaires. Aux pompiers, gendarmes qui veillent au respect de ce confinement essentiel. À toutes celles et ceux qui durant ce confinement se montrent particulièrement solidaires envers nos aînés, nos voisins, nos sans domicile fixe, nos plus vulnérables ! MERCI à toutes celles et ceux qui applaudissent chaque soir à 20h devant leur fenêtre pour rendre hommage à ceux qui chaque jour sauvent nos vies. Merci à toutes celles et ceux qui restent chez eux, le plus beau cadeau que nous pouvons faire à l’humanité en cette période de pandémie. Merci enfin à celles et ceux qui restent solidaires de toutes ces actions précieuses qui préservent le vivant ! Ces associations ou initiatives qui aident leurs prochains, protègent nos amis les bêtes ou viennent en aide à notre biodiversité fragile !