Sortie d’hivernage
Dans l’ensemble les abeilles ont bien passé l’hiver.
Au total une douzaine de ruches n’a pas survécu au froid.
Quatre d’entre elles étaient des ruches bourdonneuses, ce qui signifie que la reine n’a pondu que des œufs non fertilisés qui se sont développés en mâles.
Un œuf fertilisé donnera une ouvrière en revanche. La fertilité est moindre si la reine âgée ou inexistante pour une reine vierge.
Une seule abeille, la reine fécondable (grâce à sa spermathèque), le mâle est donc investi du rôle de ‘porteur de gênes’ et permet de garantir la diversité génétique de la ruche.
Les mâles ou faux-bourdons ont un rôle secondaire dans la ruche, ils ne participent pas aux tâches de construction ou encore au butinage.
Les faux-bourdons permettent cependant le brassage génétique.
Pour les autres ruches, ces pertes s’expliquent par un manque de nourriture et le fait qu’elles étaient déjà trop faibles à l’hivernage.
Pour ce qui est des ruches en bonne santé, Thierry a pu observer une nette augmentation de la consommation des provisions qui correspondait à la reprise des pontes.
Il a dût nourrir les ruches trop justes en provision au moment du beau temps en début du mois de mars.
Même si les colonies se développent bien, l’hiver n’est pas encore fini pour autant en Rhône-Alpes et les fleurs n’ont pas fait leur apparition.
Thierry doit donc encore être prudent et surveiller les ruches.