Que se passe t-il dans la ruche en Mai ?
Chers Parrains, Chères Marraines,
Mai sonne le mois de la biodiversité !
Nous voulions attirer votre attention sur une crise silencieuse mais bien réelle : le déclin des papillons.
En France, parmi les 301 espèces de papillons de jour recensées, 66 % ont déjà disparu d'au moins un département.
Dans les zones les plus urbanisées, c’est plus d’un tiers des espèces qui a disparu.
Flambés, Machaons, Citrons, Paons-du-jour… Ces papillons emblématiques de nos jardins s’effacent peu à peu, fragilisés par l’usage des pesticides, la disparition des haies,
le dérèglement climatique ou encore le manque de fleurs sauvages.
Cliquez ici pour lire la lettre d'information complète
Pour agir à notre échelle, Les Dorloteurs d'Abeilles ont imaginé le Papill'home : un abri pensé pour offrir refuge et nourriture aux papillons toute l'année.
Une belle façon de leur tendre la main, et de préserver la biodiversité qui nous entoure.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette initiative et découvrir comment vous pouvez aider, rendez-vous ici
Que se passe-t-il dans la ruche en mai ?
Le mois de mai est un moment clé pour la colonie. C’est le plein redémarrage de la vie dans la ruche : la reine pond à un rythme soutenu, parfois jusqu’à 2 000 œufs par jour.
Les ouvrières, elles, sont sur tous les fronts : elles sortent butiner les fleurs pour ramener nectar et pollen, nourrissent les larves, ventilent la ruche pour réguler la température...
C’est aussi la période où la colonie peut devenir très populeuse, ce qui peut entraîner un phénomène naturel commr l’essaimage.
Une partie des abeilles quitte alors la ruche avec l’ancienne reine pour aller fonder une nouvelle colonie ailleurs. C’est un signe que la colonie se porte bien, mais cela demande une attention particulière.
Et du côté de l’apiculteur ?
Pour l’apiculteur, mai est un mois de vigilance et d’action. Il doit surveiller de près les ruches pour prévenir ou accompagner les essaimages, vérifier que la reine est toujours présente et en bonne santé,
et que la colonie dispose de suffisamment de place pour se développer.
C’est aussi la période des premières miellées : certaines fleurs comme l’acacia ou le colza commencent à donner du nectar en quantité.
L’apiculteur peut alors poser des hausses (les parties supérieures de la ruche où les abeilles stockent le miel) en prévision des futures récoltes.
Bref, pas de répit : mai est un mois intense mais passionnant pour celles et ceux qui accompagnent les abeilles au quotidien.
Zoom sur… La période des essaimages !
Au printemps, et surtout en mai, les colonies d’abeilles deviennent très nombreuses.
Quand la ruche commence à être trop petite ou que la reine vieillit, une partie des abeilles décide de partir pour former une nouvelle colonie. C’est ce qu’on appelle l’essaimage.
Concrètement, la vieille reine quitte la ruche avec plusieurs milliers d’abeilles.
Elles se regroupent souvent en une grosse grappe sur une branche, un mur ou un poteau, le temps de trouver un nouvel endroit où s’installer.
Pendant cette période, les abeilles sont généralement calmes : elles sont rassasiées de miel et n’ont pas de ruche à défendre.
Que faire si vous croisez un essaim ?
• Ne vous approchez pas trop près, mais restez calme : les abeilles ne sont pas agressives.
• N’essayez pas de déplacer l’essaim vous-même.
• Contactez un apiculteur proche de chez vous. Il saura récupérer l’essaim en toute sécurité pour lui offrir une nouvelle ruche.
Si vous êtes témoin d’un essaimage, pensez à chercher un apiculteur près de chez vous. Beaucoup se déplacent gratuitement pour venir sauver les abeilles !
Vous pouvez également consulter ce site pour trouver de l’aide : https://www.recuperation-essaim-abeilles.com/
Geste du mois : Laissez les herbes et les fleurs fanées jusqu’à l’été
En mai, la tentation est grande de tout nettoyer dans les jardins : couper les fleurs fanées, tondre la pelouse bien rase, enlever les tiges sèches…
Pourtant, ce petit « désordre » naturel est essentiel pour toute une vie discrète mais précieuse.
Les herbes hautes, les fleurs fanées et les tiges creuses offrent abri et nourriture à de nombreux animaux :
Les abeilles sauvages y nichent ou s’y reposent,
Les chenilles de papillons s’y développent,
Les coléoptères y trouvent refuge,
Et certains oiseaux insectivores viennent y chercher leur nourriture.
En laissant ces végétaux en place jusqu’au début de l’été, vous protégez tout un écosystème qui dépend de ces abris naturels.
Même un petit coin laissé « en friche » dans un jardin, sur un talus ou autour d’un arbre peut faire une énorme différence pour la biodiversité.
Alors ce mois-ci, avant de sortir la tondeuse ou le sécateur, pensez à tous ces petits habitants invisibles... et laissez la nature s’exprimer un peu plus longtemps.
Un jardin un peu « en bazar » au printemps, c’est un refuge incroyable pour la vie sauvage !
Mai, mois de la biodiversité
Le mois de mai est un mois spécial pour la nature :
Le 20 mai, nous célébrons la Journée Mondiale des Abeilles,
et le 22 mai, la Journée Internationale de la Biodiversité.
Deux belles occasions pour se rappeler à quel point chaque geste compte pour protéger la vie qui nous entoure.
Que ce soit en plantant des fleurs, en laissant un coin de jardin au naturel ou en soutenant les pollinisateurs, chacun peut agir à son échelle.
Et si chaque cuillerée de miel devenait un acte concret ?
Nous croyons en un modèle alimentaire plus juste, transparent et engagé — un modèle où chaque acte de consommation devient un geste en faveur du vivant.
C’est dans cet esprit que nous vous proposons un miel local, authentique, respectueux des abeilles et signé de votre apiculteur. Un miel qui raconte une histoire :
celle de la nature préservée, du travail d’un artisan passionné, et d’un engagement profond pour la biodiversité.
En parrainant une ruche, vous rejoignez une véritable chaîne de solidarité, du butinage jusqu’à votre table, et soutenez une apiculture durable et porteuse de sens.
Pour parrainer c'est par ici