SSP
Les ruches en images
L'apiculteur : Frédéric JULIEN
Apiculteur depuis une quinzaine d’années, j’ai débuté avec seulement quelques ruches au départ…
Suite à une reconversion il y a 3 ans, je me suis installé en professionnel avec un cheptel qui compte aujourd’hui une centaine de ruches.
Mes ruchers d’hivernage se trouvent au pied du Garlaban, ce qui me permet, selon les années de récolter du miel de Romarin, de Thym ou de Garrigue.
Je suis apiculteur transhumant sur les châtaigniers d’Ardèche, la lavande des Alpes de Hautes Provence ou en Montagne.
Depuis le début de mon activité, je m’efforce de respecter le cahier des charges de l’apiculture biologique. Depuis maintenant deux ans, je suis certifié apiculteur bio avec le label AB..
Au cours de l’année, toute la famille participe aussi aux diverses activités : mon fils pour les transhumances, ma femme pour les visites de rucher, ma fille pour l’extraction et le mise en pots. L’apiculture chez nous est un engagement familial !
En plus de la vente de miel, je me suis spécialisé dans l’élevage et la sélection de reines. Je propose à la vente des essaims, des reines ou cellules royales.
Voilà un petit aperçu, et si vous passez par chez nous, nous serons heureux de vous accueillir pour vous faire découvrir le rucher des JULIEN.
C'est bientot les vacances...
Bonjour à toutes et à tous,
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre soutien, ainsi que toute l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles, qui accomplit un travail formidable.
Voilà, la saison est réellement terminée cette fois. Toutes les ruches ont été transférées dans les collines sur les ruchers d’hivernage. L’automne, pluvieux et doux, a permis aux abeilles de constituer des réserves généreuses de miel pour affronter les mois d’hiver.
De mon côté, il reste encore un peu de travail : nettoyage des cadres et des ruches pour le printemps prochain, entretien des ruchers, et maintenance du matériel (miellerie, véhicules, etc.).
Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente fin d’année, et je vous donne rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures apicoles.
Fred, apiculteur heureux avec l’équipe d’Un Toit Pour Les Abeilles.
Le Rucher de Garlaban
Le rucher est situé au pied du Garlaban, colline chère à Marcel Pagnol, Situé au-dessus du petit village de Lascours.
Il domine toute la vallée de l’Huveaune et le pays d’Aubagne.
Il est niché sur des restanques, « bancaou » en provençal.
Les abeilles partent butiner les romarins, thyms, sumacs et autres plantes aromatiques de la garrigue.
Ce qui permet de récolter un miel de printemps très clair au parfum de thym et romarin, puis un miel de garrigues beaucoup plus foncé et plus fort en bouche.
Elles apportent aussi un excellent pollen de cistes cotonneux.
Suivant les années, je peux aussi récolter du miellat de chêne.
Au mois de juin, le rucher transhume sur les champs de lavande, pour y revenir ensuite au début de l’hiver.
L'apiculteur : Juliana CLERMONT
L’opportunité de mon installation est venue de ma famille. Mon beau père, qui allait partir à la retraite a soutenu l’envie et la curiosité que j’avais pour le monde des abeilles, en m’offrant mes premières ruches. Il m'a également offert son immense soutien. Ma belle-mère et lui, avaient créée 20 ans auparavant, un très beau point de vente à Puy Saint Vincent. Ils m’ont donné l’opportunité de le reprendre. J’ai embrassé cette reconversion avec joie et confiance, d’abord parce que les abeilles ont suscité en moi une véritable passion. Mais aussi parce que la miellerie m’offrait la possibilité d’une installation portant non seulement sur la production de miel, mais aussi sur la confection de produits dérivés (pains d’épices, nougats etc.), de quoi rêver quand on a la fibre pâtissière.
Au fil des années et après une saison de stage et de nombreuses formations, j’ai augmenté mon cheptel et me suis officiellement installée en juillet 2016 avec 130 ruches. Aujourd’hui j’atteins mes objectifs avec près de 300 colonies en hivernage.
J’ai obtenu le label Agriculture biologique novembre 2018. L'ensemble de ma production est aujourd'hui certifiée, miels et produits dérivés.
J’ai choisi de vivre avec ma famille à Forcalquier (04), j’hiverne mes colonies dans les communes autour de chez moi et dans les Bouches du Rhône.
Je produits deux miels : Un Miel de Lavande et un de Miel de Fleurs de Hautes Montagnes.
Saison 2024
Chères marraines et chers parrains,
Août marque le mois de ma reprise officielle au travail.
Comme l'ouvrière, je ne me suis pas arrêtée mais c'est aussi parce que lutter pour recouvrir sa santé c'est une activité à temps plein.
Noemi, Severine, Eric, Jean-Pierre, Francine, Maïté, Martine, Mireille...
Merci de m'avoir écrit, d'être venu chez nous, de m'avoir mise dans vos pensées et vos prières.
Merci à tous les membres d'Un Toit Pour Les Abeilles qui m'ont soutenu
Merci à vous TOUS TOUS TOUS parce que je sais que vous m'avez mise dans vos pensées, parce que vous avez continué à nous soutenir par vos parrainages et c'est enorme avec cette crise economique.
Ici on est d'attaque, on finalise la saison des récoltes, on verifie l'état de nos ruches pour préparer les transhumances et mise en hivernage.
Notre miellerie est en cours de construction, le charpentier arrive la semaine prochaine, ça va être beau et fonctionnel. Comme on est heureux !
Côté miellerie (celle ou l'on travaille en attendant la nôtre) nous avons embauché Boris qui est soigneux et merveilleux, il travaille très fort à l'extraction et au brassage du miel de lavande.
Cela nous permet avec Jérémy de se mettre sur nos autres chantiers : Famille, abeilles et construction du nouveau bâtiment.
Je vous espère tous en très belle forme, une bonne santé et des projets pour l'automne à venir.
Encore merci du fond de mon coeur à vous tous.
Juliana
Le Rucher de Forcalquier
Mon objectif est d’avoir 300 colonies (ruches ou ruchettes) en hivernage chaque année. En période de production je divise mon cheptel en deux, une partie est aménée dans les Hautes alpes et y restera jusqu'en septembre et l'autre partie est répartie sur les différents sites de production de miel de lavande dans les Alpes de Hautes provence.
J’aime travailler des petites unités, c’est pourquoi mes ruchers sont composés au maximum de 40 ruches. Je me suis installée en rêvant d’une apiculture sédentaire, mais la réalité des ressources doit nous conduire à faire évoluer nos schémas pour que les abeilles vivent au mieux, donc j'hiverne plus au sud du département une partie de mon cheptel.
Au printemps et en été les abeilles peuvent trouver du nectar ou du pollen sur les amandiers, le romarin, la fausse roquette, les fruitiers (pruniers, cognassiers, cerisiers, poiriers, pommiers), la pervenche, le lilas, les cultures de sainfoin, le thym, le coquelicot, le piracantha, les robiniers, les tilleuls, le dorycnium, la lavande, le tournesol. A l’automne principalement du lierre et de la sarriette.
Nous avons choisi avec mon époux qui travaille le bois, de traiter l’ensemble des nouvelles ruches à l’huile de lin chaude en les baignant, les anciennes ruches sont au fur et à mesure repeintes avec une peinture à la farine mélangée à un oxyde naturel rouge. j’accorde beaucoup d’importance à la qualité du matériel.
Je travaille avec deux types d’abeilles, la noire (écotype des Hautes-Alpes), l’autre partie de mon cheptel est issue d’une sélection de Marc Subirana (sélectionneur en Isère), multipliée par Laurence Monition. J’envisage de faire de l’élevage de reines, je suis avec beaucoup d’attention chacune de mes ruches.
Alors par avance merci à tous mes parrains pour leurs soutiens nombreux !
L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN
J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".
L'apiculture provençale en crise
Chères marraines et chers parrains,
L’heure est grave pour l’apiculture provençale et malheureusement nous n’y faisons pas exception. Deux facteurs sont causes pour les difficultés que subit la filière. D’une part, les rendements à la ruche sont à la baisse depuis maintenant deux saisons. Nous sommes passés de 30 kilos à la ruche de moyenne pluriannuelle à 20 kilos en 2023 et seulement 16 kilos en 2024. La cause ? D’une part la situation météorologique défavorable qui reflète sans doute un changement climatique, d’autre part une lavandiculture en crise. En effet, le miel de lavande/lavandin représente bien 60 pourcent de la miellée en provence et donc 60 pourcent du chiffre d’affaires des apiculteurs de la région en dépend. Or, les champs de lavande se font de plus en plus rares en Provence à cause d’une situation économique insoutenable : les lavandiculteurs font aujourd’hui de la perte sur leur activité. Sans les lavandes, une grande partie des apiculteurs provençaux sont voués à disparaître, et avec eux les abeilles dont ils s’occupent.
Mais si seulement ces rendements étaient notre unique problème ! On pourrait se concentrer sur d’autres miellées d’été (sauvages) ou trouver des solutions plus créatives. Mais l’autre grande difficulté à laquelle nous faisons face, et ce surtout en agriculture biologique, c’est la problématique conjoncturelle. En effet, le cours du miel bio a chuté depuis maintenant plusieurs années. Le pouvoir d’achat du consommateur étant de plus en plus modeste, il se (re)dirige vers des produits de moindre coût et de moindre qualité, venant des quatre coins du monde et se vendant en grande surface sous l’appellation ‘miel’. Du coup, notre miel bio français de qualité en petit magasin bio ne se vend plus comme avant. Et cela se répercute sur le marché du gros. Apiculteurs producteurs de miel, nous vendons une bonne partie de notre production sur ce marché du gros, en fûts de 300 kg, aux grossistes qui nous payaient un prix correct avant la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, ces grossistes ne nous achètent plus de miel, eux-mêmes en difficulté de l’écouler. Nous sommes donc obligés de vendre une grande partie de notre production à un prix beaucoup plus bas qu’avant – jusqu’à 40 pourcent de moins !
C’est cette lame à double tranchant – moins de rendement pour un moindre prix de revient – qui nous oblige à trouver des solutions pour rester en vie. La seule solution que j’ai trouvée jusqu’à présent c’est d’augmenter le cheptel en faisant beaucoup d’essaims. Cela palie au moins à la problématique du rendement. Mais ce n’est pas une solution durable, car plus de ruches égale plus de travail et donc un apiculteur qui se fatigue… De plus, la miellerie (dont nous sommes locataires) est beaucoup trop petite pour stocker tout le matériel associé à ces ruches.
C’est sur ce dernier point que je vais pouvoir finir avec une note positive donnant de l’espoir. Nous essayons d’acheter une propriété – maison et terrain – pour nous installer plus définitivement. C’est encore précaire et je ne manquerai pas de vous tenir au courant dans mes prochaines nouvelles mais en tous cas cela nous motive et nous donne de l’énergie de se projeter dans un avenir plus durable !
Chères marraines et chers parrains, merci pour votre soutien fidèle pendant ces temps difficiles pour notre métier. Nous vous souhaitons de très belles et chaleureuses fêtes de fin d’année et une bonne dégustation pour ceux d'entre vous qui ont récemment reçu notre colis de miels!
Jorris & Tiffanie
Le Rucher au Septième Miel
Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chères marraines, chers parrains,
Décembre est enfin là, et avec lui, la magie des fêtes qui se prépare doucement.
Cette année, nous sommes ravis de vous parler d’une collaboration pleine de sens et de belles valeurs entre Farouche,
la boutique solidaire d’Un Toit Pour Les Abeilles et @Atelier_Déco_logie, une initiative locale de création de bougies végétales dans des contenants de seconde mains.Â...