Bergamotte

Place à la nature… Bergamotte, l'atelier végétal responsable, n’a qu’une seule mission : répondre à toutes vos envies de nature instantanément, où que vous soyez en France. Plantes vertes (certifiées) à aimer, fleurs européennes de saison labellisées, plantes d’extérieur pour les balcons, terrasses et jardins… Ici, les idées pour (se) faire plaisir, poussent sans engrais.
Chez Bergamotte, proposer des bouquets de fleurs design et des plantes de qualité de la façon la plus responsable possible est une priorité. L'atelier limite au maximum le nombre d'intermédiaires et renouvelle ses collections de bouquets tous les 2 mois pour permettre l'utilisation de fleurs de saison. Grâce à Un Toit Pour Les Abeilles, Bergamotte s'engage désormais à financer l'implantation de ruches en reversant 4€ pour chacun de ses Bouquets Solidaires vendus.
Les ruches en images
L'apiculteur : Camille DUBRAY

J’ai cueilli mes premiers essaims d’abeilles en 2013.
J’avais envie, par curiosité, de m’occuper d’abeilles et de mieux les comprendre.
J’avais aussi envie de m’investir dans une activité qui avait du sens pour moi.
Passionné et autodidacte, j’ai appris grâce aux livres et principalement en ouvrant mes propres ruches énormément au début.
Je me suis aussi formé auprès d’amis apiculteurs professionnels pour les gestes spécifiques ou techniques.
Enfin, je me suis spécialisé dans le sanitaire et les maladies des abeilles en 2018 en devenant technicien sanitaire apicole.
Je trouve que la cueillette crée un joli lien avec l’essaim.
On va le chercher quelque part, bien souvent on le sauve car peu de gens se déplacent pour cueillir et les particuliers sont souvent démunis ;
On le soigne, on en prend soin, puis on l’installe dans le rucher.
Chaque ruche a un peu sa propre histoire.
J’ai ainsi développé un cheptel constitué uniquement d’essaims sauvages issus de la cueillette entre 2013 et 2018,
en passant tout en douceur de 4 essaims cueillis en 2013 à 24 colonies en 2014, puis à 60 en 2015, puis à 100, 120, puis 160 colonies d’abeilles en 2018.
C’est cette année-là que j’ai commencé à gagner ma vie grâce à l’apiculture, et ce sans jamais avoir acheté d’essaim d’abeille.
Comme mes abeilles sont issues de la cueillette, j’ai principalement de l’abeille noire dans mes ruches.
Je travaille avec des ruches de type dadant qui me semblent mieux adaptées aux contraintes modernes de l’abeille.
Je compte augmenter doucement mon cheptel pour atteindre les 200 ruches (statut paysan).
Je n’en veux pas plus car il me semble plus difficile de bien s’en occuper si on en a plus.
Je suis ravi d’avoir pu intégrer Un Toit Pour Les Abeilles.
Cela représente une opportunité pour moi de m’assurer qu’une partie de ma production sera vendue au sein d’un projet porteur pour l’abeille,
et de surcroît à un tarif convenable pour l’apiculteur.
Ça me permet aussi de dégager plus de temps au rucher à m’occuper des abeilles. C’est une chance pour moi car je suis passionné par les abeilles
et je préfère nettement le temps passé au rucher à celui passé à la commercialisation.
Même s’il faut bien gagner sa vie, les abeilles restent toujours la priorité dans notre métier.
C’est aussi stimulant d’intégrer des projets plus vastes que son petit projet à soi de sauvegarde de l’abeille.
info parrains Mars 2025
Chers Parrains,
Une nouvelle saison commence.
La période plus calme touche à sa fin. J’en profite pour me préparer à la suite en rangeant, nettoyant et désinfectant la miellerie.
Je fais également le tri des ruches à réparer à la fin de la saison précédente.
Exposées en permanence aux éléments – vent, froid, pluie, soleil –, elles s’abîment naturellement avec le temps.
Afin que les abeilles ne subissent ni courants d’air ni début de moisissure, j’achète des ruches en kit et remplace les éléments endommagés (l’avant, l’arrière ou l’un des côtés) lorsque le bois commence à se fendre ou à pourrir.
Une fois les réparations terminées, je repeins chaque ruche avec une peinture microporeuse, qui permet au bois de respirer.
Je choisis différentes couleurs afin d’égayer mon rucher et d’éviter une uniformité monotone.
Depuis une semaine, j’ai terminé les transhumances vers les abricotiers.
Comme chaque année, je participe à la pollinisation des cultures arboricoles autour de chez moi en déplaçant mes colonies sur les parcelles de collègues producteurs d’amandes, d’abricots et de cerises. La densité d’arbres fruitiers plantés par hectare et donc le nombre de fleurs écloses sont trop importants pour être entièrement pollinisés par les insectes locaux.
Nous apportons donc un renfort d’abeilles afin d’assurer aux agriculteurs une belle récolte, en quantité comme en qualité.
L’hiver a été froid dans la Drôme, ce qui est plutôt une bonne chose. Cela pourrait annoncer une saison "normale", mais je préfère ne plus me prononcer et simplement m’adapter au climat.
Les saisons ne sont plus aussi claires et marquées que lorsque j’ai commencé l’apiculture.
En ce moment, la pluie domine.
Dès que les beaux jours s’installeront durablement, je commencerai les visites de printemps.
C’est un moment clé : la première inspection après l’hiver.
Il faut prendre le temps d’examiner les réserves, l’état sanitaire, la présence éventuelle de maladies, soigner, prendre les bonnes décisions, évaluer la qualité de ponte de la reine et équilibrer les colonies en renforçant les plus faibles avec les plus fortes…
C’est là le cœur technique de notre métier d’apiculteur.
Merci encore pour votre soutien.
Cordialement,
Camille Dubray
Apiculteur et technicien sanitaire à Mirmande

Le rucher de Mirmande

Je m’occupe de 160 colonies installées tout près de chez moi.
La plupart de mes ruchers sont fixes, c’est à dire que les abeilles ne se déplacent pas.
Je transhume deux d’entre eux au milieu des champs de lavande (20 kilomètres) et des forêts de châtaigniers (40 kilomètres) chaque année.
Autour de chez moi, on trouve pas mal de fruitiers qui assurent bien le début de saison, des prairies en jachère des phacélies ou encore de la luzerne.
Il y aussi beaucoup de pruniers sauvages en forêt, de ronce, d’aubépine, de nombreux acacia, du tilleul.
L'apiculteur : Alexandre et Jérémy DURANTE et FEUILLET

Alexandre est apiculteur dans le Parc Naturel Régional du Vexin, aux portes de Paris.
Apiculteur amateur depuis son plus jeune âge, il est passé professionnel en 2010 et pratique une apiculture sédentaire en exploitant une dizaine de ruchers répartis dans les massifs forestiers du parc.
En 2013, il rejoint Un Toit Pour Les Abeilles et ses ruches sont parrainées par de nombreuses personnes et entreprises jusqu’en 2016 où il interrompt sa collaboration suite à des soucis de santé.
En 2019, il met à disposition de Jérémy Feuillet, un arboriste grimpeur qui souhaite se lancer dans l’apiculture, ses emplacements dans le Vexin et participe à sa formation.
Jérémy emménage dans un appartement de la maison d’Alexandre avec ses deux filles et sa compagne le temps qu’il puisse investir dans des locaux capables d’accueillir son activité, ce qui fut fait en 2021 avec les miels « Les trésors du Vexin ».
Hivernage 2024 / 2025




Rucher de la Bucaille

Alexandre a conservé une vingtaine de ruches peuplées de souches apis mellifera mellifera, ou abeilles noires dites locales, cousines de celles qui autrefois occupaient les cours de chaque ferme du Vexin. Réparties autour du Rucher de la Bucaille son domicile situé à Aincourt,
Jérémy lui s’est spécialisée dans l’élevage de reines, à partir de souches de concours de type F1 et à la production des miels locaux. Il possède environ 70 ruches réparties sur les communes d’Aincourt (hameau de Lesseville), de Frémainville et de Folainville-Denemont ou est installée sa miellerie.
Ensemble nous souhaitons apporter aux parrains la garantie de recevoir un miel de qualité et des nouvelles régulières de leur ruches.
L'apiculteur : Arnaud LE VANNIER

C'est en 1996 qu'Arnaud découvre l’apiculture à l’âge de 15 ans.
S'en suit des travaux saisonniers chez d'autres apiculeurs et en 2007, il créé sa propre exploitation apicole avec sa compagne.
Arnaud est installé en Agriculture Biologique et s'est associé 2 ans plus tard avec des amis apiculteurs pour créer une unité de conditionnement de miel à Lamaguère (Gers), dans une zone natura 2000, et mutualiser ainsi les investissements-machines nécessaire à l'apiculture.
Ses miels sont des produits de terroir authentiques de qualité, 100% purs et naturels.
Ils sont issus directement de la ruche dans le respect des abeilles et de l’environnement, sur le Gers, le Périgord et les Hautes Pyrénées.
Arnaud vous proposera selon les récoltes et les saisons, des miels biologiques d'Acacia, de Châtaignier, de Montagne, de Sarrasin et/ou de Tilleul.

Le rucher de Lamaguère

Arnaud pratique un système d’apiculture à l’ancienne, où chaque ruche est individualisée, avec une connaissance précise de son historique.
Les colonies d’abeilles sont élevées dans des ruches type « Dadant » de 10 cadres.
Labelisés AB Agriculture Biologique depuis 2017, il suit des pratiques compatibles avec les règlementations en vigueur.
La miellerie en bois et l’exploitation est autonome à 95% en électricité grâce à des panneaux solaires est située à côté d’un vieux Moulin à vent restauré, au bout d’une prairie naturelle. Les orchidées sauvages et la jacinthe romaine ont valu à cette prairie préservée d’être classée d’intérêt communautaire.
L'apiculteur : Christophe CARDONA

Christophe Cardona est producteur de miel bio, depuis 2009, à Plan d’Orgon avec 450 ruches.
Il propose différentes sortes de miel (lavande, châtaignier, prairie, garrigues, fleurs, tilleul ).
La récolte se fait essentiellement l'été.
Fils et petits fils de maraîchers, il a eu sa première ruche à 18 ans.
Après avoir été garde d'eau à Plan d'Orgon, il a monté son projet il y a 13 ans et développé ses ruches.
Aujourd’hui à 45 ans, ce qu'il aime le plus dans son métier, c'est d'être dehors, la proximité avec la nature par l'observation des colonies.
Il transhume ses ruches sur la lavande vers Valensole (04), sur le châtaignier vers Lamastre (07) ; le transport s’effectue de nuit, dans un camion ouvert, dans le respect du rythme de l'animal.
Le reste du miel, est produit par ses abeilles à proximité de sa miellerie : Salon de Provence, Orgon, Cabannes, Aureille, dans les Bouches du Rhône.
Le choix du bio s'est fait naturellement, afin d être fidèle au respect de la nature et de l'espèce animale qui animent Christophe depuis toujours.
Une année sous de bons auspices.
Bonjour,
Je recommence l'année avec des colonies assez jolies et beaucoup plus nombreuses que l'année dernière.
J'ai passé beaucoup de temps mais cela a permis que les varroas ne se trouvent uniquement que sur lesabeilles et non dans les cellules des alvéoles ; j ai pu ainsi les éliminer facilement grâce à un traitement adapté et naturel.
On va commencer à greffer des larves femelles pour faire de futurs essaims.
A bientôt !
Christophe

Le rucher Plan d'Orgon

Christophe utilise des ruches dites dadant et ses abeilles sont des noires provençales.
Il dispose de plusieurs emplacements ensoleilles, à l'abri du vent dans différents types de végétations telles que les prairies, la garrigue et les fleurs.
Les abeilles y sont la majeure partie de l’année et vont aux floraisons sur la lavande et/ou le châtaignier.
Selon les récoltes, vous pourrez ainsi déguster un miel de lavande, de châtaignier, de garrigue, de tilleul ou encore de prairie.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Le mois de mars marque un moment important pour les abeilles. L’hiver touche à sa fin, le printemps commence à s’installer, et petit à petit, la nature se réveille.
Après plusieurs mois à économiser leurs forces, les abeilles sortent enfin de la ruche dès que les températures le permettent.
Mais attention, ce n’est pas encore la grande saison des fleurs.
En cette p...