PICARD
Depuis sa création, Picard est resté attaché à des principes fondateurs comme la qualité de ses produits, leur impact sur la santé, le respect de la chaine du froid, la relation fournisseurs, le service client… Ce sont autant de valeurs prémices d’un concept que nous connaissons maintenant sous le nom de Développement Durable. Néanmoins, à l’écoute des mutations de la société et du monde qui l’entourent, Picard a pris conscience que certains enjeux devaient être pris en compte par toute entreprise responsable. C’est pourquoi depuis fin 2008, Picard s’est attaché à mobiliser l’ensemble de ses collaborateurs pour élaborer un plan d’action visant à réduire les impacts environnementaux, sociaux et économiques de son activité.
Préservation de la biodiversité et production alimentaire sont deux enjeux essentiels de notre époque. Aussi nous pensons que le parrainage de rûches est un bon moyen d'y répondre !
En effet, le rôle de l'abeille est primordial pour l'équilibre de notre éco-système et pour la préservation de notre alimentation. Plus de 75% des cultures mondiales dépendent de la pollinisation réalisée par les abeilles et autres insectes pollinisateurs, soit 35% de la production mondiale de nourriture !
Picard parraine aujourd'hui 14 ruches soit 560 000 abeilles !
Les ruches en images
Les ruches en vidéo
L'apiculteur : Thierry SALAVIN
Thierry est un apiculteur bio professionnel situé en Isère.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert.
Il a découvert et démarré l'apiculture en 2010 en récupérant des essaims vagabonds.
Sans lien familial avec l'apiculture, il a acquis son expérience en se formant en France, puis en travaillant chez des apiculteurs en Australie le temps d'un été chez eux, hiver chez nous..
Il a un cheptel actuel de 200 ruches.
Thierry utilise uniquement des ruches Warré qui privilégient une apiculture douce et respectueuse des abeilles, permettant d'éviter le nourrissement au sucre notament.
La majorité de ses ruchers sont situés sur les massifs alpins vierges de cultures aux alentours de Grenoble (Chartreuse, Vercors, Belledonne, Ecrins).
Thierry pratique la transhumance locale dans un petit rayon (40km) pendant la saison pour des miels de crus (châtaignier, acacia, haute montagne).
Belles fêtes et encore Merci !
Bonjour à tous !
L'occasion une pierre trois coups pour vous souhaiter, remercier, informer !
Primo, que les colis sont tous partis pour ceux d'entre vous qui devaient les recevoir à cette époque, avant les fêtes.
Si pas déjà parvenus, vérifiez votre boite, en espérant que tout arrive à bon port.
Pour l'autre moitié d'entre vous, ce sera au printemps ;)
Secundo, de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'années, en vous souhaitant le meilleur pour vous ! La santé, la gourmandise, la joie, la vitalité, la vie comme elle coule pour vous :)
De mon côté je vais moderer en alternant du temps social et en famille, et moment de solitude choisie, pour entretenir et garder la sérénité, l'équilibre, ne pas saturer pour que l'amitié n'en soit que plus merveilleuse.
Tercio Quatro pour vous redire un grand merci pour votre soutien, sentir cette communauté qui me porte pour continuer.
Franchement, cette année, ça passe, grâce à vous ! Serieusement !
Deux choses qui se rajoutent à la pile déjà bien grassouillette de paramètres à gérer avec les abeilles pour expliquer :
Peut être avez vous eu vent de la crise du bio et pour l'apiculture en particulier ?
C'est simple, notre activité, comme toute autre, est liée à la loi du marché. Dur de garder un cap stable quand tout flambe.
J'ai besoin de mettre du pétrole dans mon camion pour voir les petites zabeilles, acheter des pots, des couvercles, tout un tas de trucs. Ça, c'est la vie !
Je vous apprends rien, comme tout le monde...La ferme et le projet d'autonomie alimentaire/énergétique, bref de paysannerie, où j'habite permet de tamponner un peu mais pas tout.
Le miel fait parti des produits de luxe au prix où l'on doit le produire en France d'année en année.
Alors je comprends bien qu'enormement de gens en font l'impasse, en tant que produit "non essentiel" ou de "niche" quand les temps sont durs.
En plus de certains magasins bio qui ont mis la clé sous la porte, ceux qui me restent commandent beaucoup moins souvent et en petite quantité.
Je ferai le vrai bilan à la fin de l'année mais c'est entre 70 et 80% de commande en moins, donc de revenu en moins, c'est colossal.
Tous les apiculteurs sont concernés, bio ou pas.
Il y a eut une mobilisation nationale à Paris le 30 novembre pour défendre les apicultrices et apiculteurs face aux importations de miel à bas prix par les négociants.
J'avais les enfants, je n'y suis pas allé, mais, loin des yeux, près du coeur.
Tout ça pour vous expliquer que oui, j'arrive à me dépatouiller financièrement pour boucler l'année juste grâce à votre soutien et à la stabilité du parrainage encore cette année qui est un volume équivalent en miel pré-vendu et fixé. C'est complètement concret. Merci !!!
L'autre chose est le frelon..
Ca y est, il est dans tous les ruchers ici cette année.
Il était discret jusqu'à mi octobre, bien occupé sur le lierre. Quand la floraison fut finie, ils sont tombés sur les ruches d'un coup.
On s'est tous fais surprendre ici, n'ayant jamais vu cela avant. La météo leur a été clémente, aux "parasites" en général avec le changement climatique.
Espérons un gros coup de gel cet hiver.. bref, des colonies ont fondu en population, certaines se sont carrément vidées, ce n'est pas le varroa.
Je vous joint une photo d'une ruche attaquée par les frelons, qui ont réussi à rentrer mais se sont fait coincés par la grille à reine pour ceux qui sont restés.
Seule une poignée d'abeilles était encore présente dans un coin.
La ruche à côté avec le petit coeur est morte, pas faute d'avoir marqué au rouge un symbole de vie et d'amour, l'intention des fois ne suffit pas..
J'en suis à 17 ruches mortes par les frelons, le temps de reduire les entrées, mettre des pièges.. c'est fulgurant.
Ce n'est pas fini, d'autant plus que beaucoup beaucoup de colonies ont fondu où parfois il ne reste qu'une petite grappe qui a très peu de chances de passer l'hiver.
Les ruches qui restent ont changé leurs comportements. On sent le stress maintenant.
Elles ont fait une petite grappe devant la ruche pour se défendre, le reste semblant rester dans la ruche, comme confiné, pour nous rappeler des mauvais souvenirs dans l'histoire de l'humanité..
La dynamique de la colonie et son bon développement avant l'hiver est arrêté si il n'y a plus d'entrées/sorties.. le frelon sort aussi a faible températures, j'en ai même vu sous la pluie, rentrer dans les ruches.. a présent qu'il y a eut un peu de neige et froid, je n'en vois plus.
Je me suis senti comme tous les autres apiculteurs, démuni. C'est donc encore un nouveau paramètre à gérer, sans trop savoir comment. Ca va changer mon travail, augmenter des coûts, à terme encore le prix du miel.. :-(
J'ai investi par exemple dans des harpes électriques à mettre devant les ruches pour l'année prochaine, c'est normalement ce qui les protègent le plus. A suivre aussi donc..
Voilà un looooong mail, dans nos vies plus que débordantes et où le temps d'écran est peut être comme moi de plus en plus energivore.
Je m'en excuse pour ça.
La lecture, comme l'écriture, a cette solitude qu'elle vous impose ma confession. Merci pour vos oreilles.
Je préfère vous exprimer au mieux la situation, que du blabla social superflu, la situation faisant un vrai changement et une réelle incertitude à continuer dans l'apiculture.. que j'aime de moins en moins, à cause de tout ça,
CSe que l'homme rajoute d'année en année en boulversement divers, tout en gardant l'amour intact pour les abeilles.
C'est un sentiment particulier, limite schyzo, en tout cas épuisant de se sentir Don Quichotte ou David contre Goliath.
Sans doute, l'occasion de m'adapter, réinventer, pour y voir le positif.. pour garder l'espoir.
J'ai le sentiment d'avoir atteint une limite dans le soin et l'effort à fournir aux abeilles pour les accompagner dans leurs propres autonomies et bien être.
Mes interventions sont de plus en plus nombreuses, complexes, mais surtout la conséquence du lien de dépendance de l'abeille à l'humain de plus en plus grand, et ça, ça me fait un frisson dans le dos..
A ceux qui sont venus aux portes ouvertes, nous avons un peu échangé à ce sujet. Je me souviens de ce beau temps et de l'émerveillement dans les gens. Cadeau. Il n'y avait pas encore le frelon..
Je garde ces instants précieux dans mon coffre à merveilles, comme on réouvre une boîte à musique pour retomber dans l'innocence.
Je vais préparer le printemps pendant l'hiver, faire comme si et espérer qu'il n'y ait pas trop trop trop de casse.. il y a encore un petit traitement à faire contre le varroa, qui me semble à present limite familier, presque comme un "ami".. et je verrai bien au printemps, en sorti d'hiver, ce qu'il en ait, en comptant les vivantes.
Voilà ce que j'aime aussi d'être avec le vivant, la paysannerie, et spécialement l'abeille, c'est qu'il faut constament anticiper en étant connecté au présent, ce qui me fait considérer que tout est en relation, afin de garder présent la nécessité de l'ajustement aux constellations changeantes de l'existence.
Fatiguant remuant, engagé, le vivant, vibrant, ne se trouve pas dans le confort mais la recherche d'équilibre. Cette leçon de subtilité je l'ai bien apprise encore cette saison..
Je vous souhaite encore de belles fêtes de fin d'années, en recherchant au mieux ce qui est de votre équilibre.
Ainsi qu'un très grand merci !
Thierry
Le rucher de la Chartreuse
Les ruches sont situées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, à 800m d'altitude qui offre une diversité de milieux naturels.
Le parc est ainsi constitué de forêts qui varient du chêne à des hêtraies-sapinières jusqu'aux épicéas à 1500 m d'altitude mais aussi d'étendue de pelouse et prairies.
Les eaux de source provenant des torrents et zones humides environnant le rucher sont d'excellente qualité.
Le miel récolté par la miellerie du Peuple Zélé est selon les floraisons de forêt à dominante de tilleul et pointe de châtaignier et de fleurs de chartreuse qui sont issues des sous-bois comme les ronces et framboisiers avec un arôme floral, frais, naturellement crémeux.
Thierry pratique un élevage et une sélection massale de ces abeilles afin de tirer le meilleur parti de chaque abeille (productivité, caractère...).
Il a ainsi commencé son cheptel avec des abeilles locales ou dites "noires" issus d'essaims cueillis dans la Vallée et qui ont permis la création d'autres colonies d'abeilles avec des croisements naturels contrôlés. Aujourd'hui il a des colonies avec un brassage d'origines qui sont adaptées localement.
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN
Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Une année 2024 très difficile pour l’apiculture : Sale temps pour les Abeilles et pour l’apicutrice
Une année rythmée par les caprices d’une météo très pluvieuse ,e l’installation du frelon asiatique et de la résistance du Varroa.
Un sacré cocktail qui ne présage rien de très réjouissant !
Le printemps : Très pluvieux qui nous a pousser à devoir nourrir d’urgence des ruches qui criaient famine car les T° n’ont pas permis aux abeilles de sortir pour butiner les pissenlits et autres fleurs de printemps.
Et une période d’essaimage avec des fécondations de reines très mauvaises. C’est une période très difficile car les reines tiendront moins longtemps.
Les ruchers étaient inaccessibles car trop d’eau donc j’ai mis à les ruches à plat prêt de chez moi.
Un été : Avec une météo capricieuse jusqu’au mois de juillet et une récolte qui commençais bien et la Mélézitose nous est tomber dessus (Toute les Vosges et une partie de l’Alsace et le Jura)
Le Mélézitose, c'est quoi ?
Du sucre produit par les pucerons qui se nourrissent de sève de sapin. Leurs déjections, qu'on appelle le miellat, vont être butinées par les abeilles.
Les conditions météo, avec des épisodes pluvieux ont favorisé, l'humidité, donc le développement des pucerons et donc de la production de ce sucre dont les abeilles raffolent.
Problème, quand le taux de Mélézitose dans le miel dépasse les 12%, il se cristallise.
Le miellat cristallise très rapidement dans les rayons.
Les abeilles peuvent en rentrer plus de 5 kg par jour mais nous ne pouvons pas l’extraire et la colonie de peut pas hiverner sur ce miel !
Donc une production de miel en berne à peine 20% car la totalité de mes ruches a été touchée et j’ai du fondre mes cadres de miel car impossible d’extraire le miel.
Un automne : Un très bel automne qui normalement devait profiter aux abeilles pour faire leurs réserves pour l’hiver en nectar et en pollen grâce à plusieurs plantes dites invasives ( la balsamine indienne Photo 1, la renoue du Japon Photo 2, et le lierre ainsi que la bruyère ..)
Mais Que nenni ... nous avons nourri car elles n’ont rien pris !
Le Frelon Asiatique s’installe : J’ai commencé à voire l’attaque des frelons à la début septembre ci-dessous.
Un Piège à frelons « 30 frelons attrapés en 3 jours ».
Et un nid de frelons asitique détruit par un voisin. C’est que le début !
Et malheureusement depuis des années le varroa n’est toujours pas éradiqué et les ruches sont de plus en plus infectées.
Et les préconisations et de faire un deuxième passage en fin d’année lorsqu’il n’y a pas de couvain.
Les autres aléas du métier : prendre des décisions
- Pour pallier les manques de récolte de miel et pouvoir avoir un peu de trésorerie, j’ai commencé à vendre du matériel qui n’était que peu utilisé.
- J’ai acheté une camionnette plateau dans un garage il y a 2 ans mais malheureusement je n’ai jamais eu la carte grise donc impossible de rouler avec et après un an de tractation avec un médiateur j’ai été remboursé début 2024 mais plus de gros véhicule et maintenant cela devient hors de prix. Donc je suis dépendante de collègues pour des gros déplacements de ruches ! Mais j’attends une bonne année pour réinvestir
Le rucher de la Vallée du Rabodeau
Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Thierry COLIN
Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .
La saison est terminée et bientôt cette année
Bonjour à toutes et tous,
Et oui encore une année de passée et il s'agit de ma seconde comme apiculteur pro (13 ème comme apiculteur) où ma vie est rythmée par la nature et donc le cycle de celle-ci et des abeilles.
Le bilan de cette année est bon globalement, je ne parle pas de la quantité de miel qui est moindre comme vous avez pu le lire mais de l'année au niveau des abeilles et de la qualité de vie qu'elles ont et moi aussi.
Les colonies se portent bien et elles sont prêtes pour passer les mois plus froids qui s’annoncent, de par le changement climatique je peux les voir de temps en temps sortir de la ruche et cela me fais toujours autant plaisir de "communier" avec elles.
Je ne suis pas qu'apiculteur en fait, je vis au rythme de la nature en savourant celle-ci et en m'occupant de mes petites protégées.
Les colis de parrainages sont expédiés, alors j'espère que vous les recevrez bientôt pour pouvoir déguster le fruit du travail effectué par vos zazas et grâce à vos parrainages car vous contribuez à cette belle initiative qui permet de maintenir la biodiversité mais également de faire vivre dignement des personnes comme moi de leur passion.
Encore un grand merci pour toutes ces années à nous aider.
Et un grand merci également à Un Toit Pour Les Abeilles.
Je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année.
Amicalement
Thierry
Le rucher de Wintershouse
Le premier rucher se trouve 500 m de la résidence de Thierry et le second à 6 km.
Ils sont tout deux adossés à une forêt d'Acacias qui est sa plus grosse production.
Le miel issu de cette miellée est liquide et de couleur jaune clair et d'une grande finesse gustative.
Sa seconde production est un miel polyfloral constitué de fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers, pommiers, issus de la pollinisation qu'il effectue sur les cerisiers et pommiers proches d'un de ses ruchers.
Ainsi, vous pourrez recevoir un miel toutes fleurs ou d'acacia selon les récoltes.
Thierry utilise des ruches ZANDER qu'il se procure en Allemagne, celles-ci sont très pratiques car elles ont des hausses à miel de même dimensions que l'on appelle aussi hausse multiples ou divisibles ce qui facilite le travail même si le poids est plus important.
Thierry propose aussi le parrainage dans son rucher-maison (cf photo) ainsi, selon les places disponibles, vos abeilles pourront y être installées.
Thierry travaille avec des Apis Mellifera Carnica Sklenar. Il s’agit d’abeilles douces et avec peu d’envie d’essaimage (envol d'une partie de la colonie avec la reine) et un hivernage avec des colonies populeuses.
L'apiculteur : Alain LEVIONNOIS
Alain est apiculteur dans la Brie verte depuis 25 ans et s’occupe d’environ 100 ruches.
Passionné par son métier il fait partie de l’équipe du « rucher du Luxembourg » (Société Centrale d’Apiculture) où il donne des cours d’apiculture.
Alain est engagé dans une démarche Bio.
Le miel du rucher des Cours Doux détient le label "AB". Alain est aussi engagé à nos côtés dans un projet d’économie sociale au Maroc ou il assure la formation d’une trentaine de femmes.
Fin d'année dans les ruchers
Bonjour à tous,
L'année touche à sa fin, et nos abeilles profitent d'une période de repos bien méritée. Après une dernière visite pour vérifier que tout allait bien, nous les avons laissées tranquilles pour quelques temps.
Ces dernières semaines ont été bien remplies avec les envois de miel destinés à nos parrains : mise en pot, étiquetage, emballage, et expédition des colis via La Poste. Maintenant, l'heure est venue de remettre de l'ordre dans la miellerie et de commencer à vérifier le matériel pour le printemps prochain. Un travail important nous attend !
Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d'année et nous avons hâte de vous retrouver prochainement.
Mille fois merci pour votre précieux soutien !
Votre Apiculteur, Alain.
Le rucher de Cours Doux
Le rucher de Cours Doux est situé en plein cœur de la région de la Brie Verte à Féricy (Seine-et-Marne) dans la vallée Javot en lisière de la forêt domaniale de Barbeau.
De nombreuses variétés de plantes visitées par les abeilles sont présentes sur ce territoire.
Selon l'emplacement des ruches et la floraison variante sur chaque année, Alain vous proposera deux types de miel :
Un miel d'acacia, d'aspect liquide et brillant, au parfum délicat avec des notes florales.
Un miel de forêt, liquide également plutôt sombre et de saveurs boisées à mentholées selon la teneur en tilleul et châtaignier.
L'apiculteur : Nicolas et Francesco DESFORGES
Nicolas et Francesco sont deux amis apiculteurs du Nord de la Seine et Marne.
Ils ont décidé de travailler ensemble en exploitant chacun leurs ruches sur des ruchers partagés et en ayant investi dans du matériel commun pour la miellerie.
Tous les deux pratiquent une apiculture sédentaire et respectueuse de l’abeille.
Ils sont sensibilisés aux problèmes de la biodiversité.
Leur cheptel est de 70 ruches environ.
Ils travaillent avec des ruches Dadant 10 cadres.
Ils consacrent principalement leur activité à la production de miels.
Ils font également de l'élevage de reines pour créer des essaims destinés pour la cheptel et à la vente.
Mise en hivernage
Bonjour
La saison des récoltes s'est achevée en septembre avec la récolte de miel de Sarrasin.
Cette dernière récolte faite, nous nous sommes atelés à faire le traitement contre le varroa et à compléter les réserves sur les quelques ruches faibles et les essaims.
L'heure est au bilan et à la réflexion pour préparer la saison prochaine.
Dans les semaines à venir, nous allons procéder à la mise en pot pour que vous soyez livrés avant les fêtes.
Apicolement,
Le rucher du Carnetin
Le rucher de Carnetin est situé en bordure de forêt ou l’on trouve des tilleuls, aubépines et des acacias.
On trouve également des vergers, des prairies avec du trèfles, pissenlits, ….
L'apiculteur : Sébastien GIRAUDET
Sébastien est apiculteur en Charente Maritime et 4ème de sa génération sur la commune de Charron.
Après avoir constaté des pertes annuelles de ruches de l'ordre de 50% par an à cause de l'utilisation massive de pesticides, Sébastien décide de se tourner vers des pratiques biologiques.
En respectant le cahier des charges d'une apiculture bio, ce dernier obtient le label agriculture biologique sur ces ruches cependant, la proximité de cultures conventionnelles ne lui permet pas la certification AB de son miel.
Sébastien exerce aussi une activité de maraichage bio avec une production de légumes de saisons et de fruits (poires, framboises...)
hiver 2024-2025
Bonjour.
Les fêtes de fin d'année battent leur plein à l'inverse des abeilles qui hivernent gentiment dans les ruches.
Nous en profitons pour préparer la future saison.
Cette saison, la pression des frelons asiatiques, certes moins forte que l'an passé reste élevée mais les conditions d'hivernage sontpour le moment normales.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !
Sebastien
Le rucher de Charron
Les abeilles de Sébastien sont des Apis Melifera Melifera ou abeilles noires.
Ce lieu bénéficie d'un des meilleurs ensoleillements de la façade atlantique.
Ses ruches sont disposées sur plus de 4 ha de terrain.
Le miel, issu de bocages, bois et haies est un miel toutes fleurs. Il est composé de fleurs des marais, tournesol, colza, prunelier avec des notes de châtaigner et acacia. Il s'agit d'un miel de consistance cristalline (solide) à crémeuse avec un grain très fin. Son gout parfumé et acidulé plaira à tous; il est parfait pour être dégusté sur des tartines ou pour accompagner vos recettes.
L'apiculteur : Justine HENNION
Installée en couple depuis 2017, avec 300 ruches à bichonner !
Justine tient sa passion pour l'apiculture de son père Yvan, passionné par les abeilles qui lui a transmis son savoir.
C'est en 2012 qu'elle a rejoint la ruche en se spécialisant dans l'élevage des reines.
Florian, son compagnon a lui aussi été piqué par les abeilles, il était paysagiste mais il se consacre maintenant à temps plein pour les abeilles.
Originaire du Nord, en quête de nature et d'une vie plus "simple" nous avons emménagé en Correze en 2021.
Point de la saison
Cette année fut une année riche en émotion, nous avons eu une petite fille Isalyne, qui est née début avril. Elle est arrivée en même temps que les abeilles.
Florian a donc du gérer l'ensemble des colonies seul, pour le début de saison.
Nous avons été épaulé par Nadine qui est une apicultrice en reconversion, elle souhaite s'installer par la suite en apiculture.
L'année fut plutôt bonne, un printemps mitigé mais les abeilles ont pu se rattraper pendant l'été.
Les colonies sont prêtes à passer l'hiver, elles devraient rentrer un peu de nectar de lierre sur les prochains jours afin de constituer quelques réserves pour l'hiver.
Justine
Le rucher de Senlis
Elles sont réparties sur plusieurs ruchers essentiellement dans le département de la Corrèze .
Nos ruchers sont toujours disposés proches ou dans la forêt afin que nos abeilles aient un bol alimentaire riche et varrié
Les abeilles y produisent du miel toutes fleurs.
Nous avons une miellerie, où est extrait et conditionné le miel.
L'apiculteur : Grégoire HEINRICH
Grégoire est un jeune apiculteur qui habite à Toulouse.
Il a augmenté son nombre de ruches après en avoir acheté 35 l'hiver dernier.
Une partie de la saison a consisté à créer d'autres colonies pour habiter ces nouvelles maisons.
Il a donc divisé toutes les colonies qui lui restaient au printemps.
Il a fini l'année 2017 avec 70 colonies, en progression par rapport aux années précédentes.
Son prochain objectif est d'arriver à 100 ruches, que toutes ces caisses soient remplies de manière constante, peut-être en 2018, avec la volonté de s'occuper après, au mieux de ces colonies.
Il a aujourd'hui plus de colonies en hivernage et relativement belles.
Ce qui laisse présager du meilleur pour la saison prochaine.
Nouvelles fin de saison
Bonjour à tous,
Quelques nouvelles avec un peu de retard.
La fin de saison est arrivée.
Elle fut longue et compliquée.
La bonne nouvelle, c'est que les récoltes ont été correctes cet été.
Pour le reste ça a été la galère.
La météo au printemps a été plus que compliquée, le pire printemps depuis que je fais de l'apiculture.
Cela s'est arrangé à partir de début juin, pour permettre ensuite des récoltes correctes comme je l'ai dit juste avant.
J'ai eu aussi des problèmes de véhicule quasiment toute la saison, j'ai pu le récupérer après 3 mois au garage et trois mois d'incertitudes (pour ceux qui ont déjà eu des problèmes avec des constructeurs vous pouvez comprendre de quoi je parle).
Finalement cela s'est résolu, au bout du compte c'est le principal.
J'avais perdu des essaims l'hiver dernier, ce qui arrive toujours plus ou moins suivant les années.
Mais je refais des essaims au printemps pour compenser les pertes et renouveller le cheptel, c'est à dire le nombre de colonies.
Avec le printemps, je n'ai pas pu le faire ou très peu et à cause de la météo, j'ai encore perdu des ruches au mois de Mai (c'est la première fois que ça m'arrive).
Du coup, j'ai perdu pas mal de ruches cette année.
Alors, tout n'est pas perdu, il faudra travaiiler au printemps à multiplier les essaims et tout remettre en ordre.
Là tout de suite, je me sens fatigué et un peu découragé.
Mais sans doute qu'après un peu de repos, une nouvelle énergie se fera jour, un nouveau printemps.
Bonne fin d'année à tous, je vous souhaite tout le meilleur pour cette fin d'année
Le rucher de Lavaur
Le 1er rucher est situé à côté de Lavaur dans le Tarn, à 35 min de Toulouse.
Les récoltes espérées sont du miel de printemps, du miel toutes fleurs et du miel de tournesol.
L'apiculteur : Jacques HAZECHNOUR
Jacques est apiculteur depuis plus de 35 ans au nord de l’Aveyron dans les montagnes du Carladez.
Il travaille avec la race locale de l’abeille noire qui est bien adaptée à son environnement.
Jacques pratique une apiculture de type sédentaire et ses essaims proviennent uniquement de ses propres ruchers afin de pérenniser la variété d’abeilles qu’il a sélectionnée.
Il souhaite partager son expérience apicole et vous invite à découvrir sa région qui est encore préservée.
Nouvelles d'automne
Une bonne surprise....
En 42 ans d'apiculture je n'avais jamais vu autant d'eau tomber!
De janvier à début juin cette mousson à la française a empêché la sortie de nos avétes. Donc pas d'apports mellifères.
Il a fallu les nourrir massivement jusque enfin le soleil s'impose.
Et là et bien contre toute attente, arrivé mi-juillet et la fin de la grande miellee sur le châtaignier et le tilleul , les hausses se sont remplies.
Une récolte honorable de 15 kilos en moyenne a été engrangée . Ouf! La saison est sauvée. Sans fleurs de printemps le miel a cette année un goût différent mais selon mes habitués il reste parfumé et doux.
Une nouvelle ...pas drôle
J'avais trouvé un emplacement idéal lors de la création du conservatoire de l'abeille noire du carladez en collaboration avec Un toit pour les abeilles il y a quelques années...
Zone classée 7 2000, sans rucher autour de l'aire de butinage, à l'abord des gorges sauvages de la Truyère . Sur un terrain appartenant à l'Edf...qui m'a prié de déménager mes ruches avant l'hiver pour cause de grands travaux sur un barrage.
Je me suis exécuté cette semaine et dispatché les ruches sur mes autres ruchers...en sachant que l'hybridation se fera inéluctablement.
Dommage...
Le rucher du Carladez
Les ruchers sont situés à 800m d’altitude dans les montagnes du Carladez aux confins de l’Aubrac, du plomb du Cantal et de la Vallée du Lot.
Loin de toute grande culture et de source de pollution, dans un environnement souvent difficile d’accès, les abeilles produisent un miel de Montagne toutes fleurs.
La récolte se fait une fois par an autour du 15 août ce qui permet d’obtenir un miel contenant l’ensemble des saveurs de la flore grâce à des miellées successives :
pissenlits, fleurs de printemps, ronciers, trèfles, tilleuls, chênes et châtaigniers.
Après maturation, le miel d’un goût subtil à dominante tilleul-châtaignier et d’une belle couleur ambrée est mis en pots de verre afin de conserver toutes ses qualités.
L'apiculteur : Guillaume MICHEL
Marius et moi-même, Guillaume, nous connaissons depuis plusieurs années et avons des exploitations différentes et complémentaires d’un point de vue géographique.
Marius détient une exploitation agricole céréalière en Charente-Maritime en parallèle de l’exploitation apicole ce qui lui permet d’avoir des ruchers sur ce secteur et en Deux-Sèvres.
Quant à moi, je suis à plein-temps dans la gestion de mon exploitation de ruches à miel en Charente, Vendée et Deux sèvres et dans la sélection génétique.
Depuis l’âge de 14 ans, je m’intéresse au monde apicole pour créer mon entreprise à l’âge de 18 ans, âge depuis lequel je vis de ma passion.
C’est à 24 ans que je reprends l’exploitation de Claude Poirot dont les ruches un Toit pour les Abeilles, ce qui représente près de 1000 colonies.
Et c’est en début d’année 2022 que Marius et moi, nous sommes associés pour reprendre la Miellerie des Fontenelles.
Triste nouvelle - la miellerie de Triaize a pris feu, mais les abeilles vont bien
Chères marraines, chers parrains du rucher de Triaize,
Vous avez probablement appris la triste nouvelle. La Miellerie des Fontenelles à Triaize a pris feu le 26 février dernier.
Une nouvelle qui nous a beaucoup affecté ainsi que Marius et Guillaume, qui ont repris tout récemment l’activité apicole de Claude, parti à la retraite.
Le feu a pris sur le bâtiment mais en aucun cas les ruches ont été touchées. C’est un soulagement !
Guillaume et Marius sont en ce moment sur les ruches ce qui leur permet d'aller de l'avant.
Ce jeune duo ne demande qu'à se relever et l'entraide est de mise.
Des collègues apiculteurs vont d’ailleurs leur prêter leur miellerie pour stocker, mettre en pot le miel,
le temps que les experts et les assurances avancent sur le dossier et jusqu'à, nous le souhaitons, la reconstruction prochaine du bâtiment.
Quoi qu'il en soit, soyez rassurés, malgré cette épreuve difficile, Guillaume et Marius vont poursuivre leur effort et leur activité.
Votre soutien est d'autant plus précieux en ce moment et nous vous en remercions.
L’Equipe Un Toit Pour Les Abeilles
Le rucher de Triaize
Les ruches sont installées en plein coeur du parc inter-régional du Marais Poitevin sur un site Natura 2000 présentant une grand richesse écologique.
Le territoire est constitué de marais et bocages avec une alternances de paysages boisés et de prairies.
Le miel Vendéen est un miel toutes fleurs issu des plaines et prairies . On y retrouve différentes variétés de fleurs des zones de bocage : l'acacia, l'aubépine, le trèfle blanc, la ronce ou encore la luzerne ou le pissenlit. C'est un miel cristallin (solide) de consistance assez crémeuse, qui peut varier de la couleur dorée au jaune clair en fonction des floraisons. Parfumé et fleuri, il en fait un miel idéal pour les tartines ou sucrer des boissons chaudes.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chères marraines, chers parrains,
Décembre est enfin là, et avec lui, la magie des fêtes qui se prépare doucement.
Cette année, nous sommes ravis de vous parler d’une collaboration pleine de sens et de belles valeurs entre Farouche,
la boutique solidaire d’Un Toit Pour Les Abeilles et @Atelier_Déco_logie, une initiative locale de création de bougies végétales dans des contenants de seconde mains.Â...