InTech S.A.
Les ruches en images
JT de 13h TF1 avec Sarah
Reportage consacré à Sarah et au projet Un toit pour les abeilles diffusé le samedi 27 Août 2016. Cliquez en dessous pour visualiser l'extrait.
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN
Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Une année 2024 très difficile pour l’apiculture : Sale temps pour les Abeilles et pour l’apicutrice
Une année rythmée par les caprices d’une météo très pluvieuse ,e l’installation du frelon asiatique et de la résistance du Varroa.
Un sacré cocktail qui ne présage rien de très réjouissant !
Le printemps : Très pluvieux qui nous a pousser à devoir nourrir d’urgence des ruches qui criaient famine car les T° n’ont pas permis aux abeilles de sortir pour butiner les pissenlits et autres fleurs de printemps.
Et une période d’essaimage avec des fécondations de reines très mauvaises. C’est une période très difficile car les reines tiendront moins longtemps.
Les ruchers étaient inaccessibles car trop d’eau donc j’ai mis à les ruches à plat prêt de chez moi.
Un été : Avec une météo capricieuse jusqu’au mois de juillet et une récolte qui commençais bien et la Mélézitose nous est tomber dessus (Toute les Vosges et une partie de l’Alsace et le Jura)
Le Mélézitose, c'est quoi ?
Du sucre produit par les pucerons qui se nourrissent de sève de sapin. Leurs déjections, qu'on appelle le miellat, vont être butinées par les abeilles.
Les conditions météo, avec des épisodes pluvieux ont favorisé, l'humidité, donc le développement des pucerons et donc de la production de ce sucre dont les abeilles raffolent.
Problème, quand le taux de Mélézitose dans le miel dépasse les 12%, il se cristallise.
Le miellat cristallise très rapidement dans les rayons.
Les abeilles peuvent en rentrer plus de 5 kg par jour mais nous ne pouvons pas l’extraire et la colonie de peut pas hiverner sur ce miel !
Donc une production de miel en berne à peine 20% car la totalité de mes ruches a été touchée et j’ai du fondre mes cadres de miel car impossible d’extraire le miel.
Un automne : Un très bel automne qui normalement devait profiter aux abeilles pour faire leurs réserves pour l’hiver en nectar et en pollen grâce à plusieurs plantes dites invasives ( la balsamine indienne Photo 1, la renoue du Japon Photo 2, et le lierre ainsi que la bruyère ..)
Mais Que nenni ... nous avons nourri car elles n’ont rien pris !
Le Frelon Asiatique s’installe : J’ai commencé à voire l’attaque des frelons à la début septembre ci-dessous.
Un Piège à frelons « 30 frelons attrapés en 3 jours ».
Et un nid de frelons asitique détruit par un voisin. C’est que le début !
Et malheureusement depuis des années le varroa n’est toujours pas éradiqué et les ruches sont de plus en plus infectées.
Et les préconisations et de faire un deuxième passage en fin d’année lorsqu’il n’y a pas de couvain.
Les autres aléas du métier : prendre des décisions
- Pour pallier les manques de récolte de miel et pouvoir avoir un peu de trésorerie, j’ai commencé à vendre du matériel qui n’était que peu utilisé.
- J’ai acheté une camionnette plateau dans un garage il y a 2 ans mais malheureusement je n’ai jamais eu la carte grise donc impossible de rouler avec et après un an de tractation avec un médiateur j’ai été remboursé début 2024 mais plus de gros véhicule et maintenant cela devient hors de prix. Donc je suis dépendante de collègues pour des gros déplacements de ruches ! Mais j’attends une bonne année pour réinvestir
Le rucher de la Vallée du Rabodeau
Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chères marraines, chers parrains,
Décembre est enfin là, et avec lui, la magie des fêtes qui se prépare doucement.
Cette année, nous sommes ravis de vous parler d’une collaboration pleine de sens et de belles valeurs entre Farouche,
la boutique solidaire d’Un Toit Pour Les Abeilles et @Atelier_Déco_logie, une initiative locale de création de bougies végétales dans des contenants de seconde mains.Â...