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Les ruches en images
L'apiculteur : Benjamin BUREAU
Benjamin est un jeune apiculteur "Piqué" par les abeilles en 2014 grâce à un ami.
Il a désormais l'envie que cette belle activité qui est aujourd’hui une passion, prenne de plus en plus de place dans sa vie.
En reconversion professionnelle, Benjamin a exercé 10 ans dans le tourisme d’affaires, puis à souhaité s'orienter vers une activité plus proche de la nature et de ses valeurs.
Il a obtenu en 2015 son Brevet Professionnel d'Exploitation Agricole en apiculture et souhaite développer chaque année son cheptel pour s’installer en tant que professionnel d'ici quelques années (125 ruches en Corse).
Son objectif est principalement de faire de l'élevage de reines et la création d'essaim pour développer son cheptel.
Il dispose aujourd'hui de 80 ruches peuplées d'abeilles noires d'écotype Corse, qui s'épanouissent sur les maquis de Haute Corse.
Il construit lui-même ses ruches et hausses à miel et fabrique une peinture écologique à base de farine dit "suédoise" pour protéger ses ruches.
Une belle année a tous chers parrains
Chers parrains, bonjour !
Tout d’abord, je tiens à vous adresser tous mes vœux de bonheur, de paix et de santé pour cette nouvelle année !
2025 marque ma 10ᵉ année aux côtés d’Un Toit pour les Abeilles ! Le temps passe si vite, et je suis profondément touché et reconnaissant pour votre soutien tout au long de ces années. Grâce à vous, chers parrains, et au soutien d’Un Toit pour les Abeilles, cette belle aventure a pu voir le jour et se pérenniser. Votre aide a grandement facilité mon installation et contribué à sa réussite. Un immense merci à vous tous !
Quelques nouvelles de mon activité ces derniers mois
L’année 2024 s’est achevée sur une période intense. Moi qui pensais profiter de l’hiver pour me reposer un peu... c’est raté ! Cette année, nous avons eu une belle floraison d’arbousiers, associée à des températures clémentes. Résultat : les abeilles se sont remises au travail, et leur berger également !
L’arbousier, un arbre ou arbuste typique du maquis corse, fleurit d’octobre à novembre selon l’altitude. Lorsque les conditions sont favorables, comme ce fut le cas cette année, ses fleurs produisent un nectar abondant, très apprécié de nos avettes. Ce miel, que nous appelons "Miel de maquis d’automne", est particulièrement unique en raison de son goût extrêmement amer. Il se prête davantage à des utilisations en cuisine qu’à être tartiné au petit-déjeuner.
J’ai terminé cette récolte fin décembre et je suis satisfait du résultat : cette miellée a permis non seulement de produire du miel, mais aussi de garantir de belles réserves pour mes ruches, qui pourront ainsi passer l’hiver sereinement avant les premières miellées de mars.
Améliorations à la miellerie
Décembre a également été l’occasion de bricoler pour optimiser mon organisation. Je loue un petit local à la mairie de mon village, où j’extrais le miel, mets en pot, stocke le matériel, etc. Avec l’agrandissement de mon cheptel, l’espace commençait à manquer. J’ai donc construit une mezzanine pour mieux organiser le stockage. Et depuis, c’est beaucoup plus pratique !
J’ai aussi travaillé sur un autre projet : l’informatique. Avec l’aide d’un ami spécialiste du domaine, j’ai enfin créé mon site internet. L’idée est de présenter succinctement mon activité et de proposer mes produits à la vente. C’est désormais en ligne ! Si cela vous intéresse, vous pouvez y jeter un œil ici : www.meledisole.com
Activités hivernales
L’hiver est également la période où je fonds ma cire d’opercule (cette fine couche de cire que les abeilles déposent sur les alvéoles pour conserver le miel). Cela me permettra de fabriquer de nouvelles feuilles de cire que j’introduirai dans les ruches au printemps.
Je profite également de cette période pour nettoyer et désinfecter les cadres et corps de ruches inoccupés, afin qu’ils soient prêts à accueillir de nouveaux essaims au printemps.
En parallèle, je mets en pot et étiquette mes différents miels pour constituer un stock, ce qui facilitera la gestion des livraisons lorsque je serai davantage pris par le travail aux ruches.
Projets pour 2025
L’hiver passe vite ici, car dès fin février ou début mars, le maquis se réveille avec les premières floraisons.
Mon principal objectif pour 2025 est de maintenir mon cheptel en bonne santé tout en produisant 5 à 6 miels différents. Je vais également continuer à me concentrer sur l’élevage de mes reines pour progresser encore sur la génétique de mes abeilles. Mon ambition est d’avoir des abeilles en bonne santé, douces, productives, et peu enclines à essaimer. Tout un programme, mais je suis motivé !
D’ici là, je vous souhaite à toutes et à tous un excellent début d’année. Merci encore pour votre soutien, et à très bientôt pour d’autres nouvelles.
Bizzzz,
Benjamin
PS : quelques photos
Le rucher de Castellaccia
Ses ruches sont situées à une vingtaine de km au sud du Bastia au coeur du Maquis.
La nature y est généreuse et ses abeilles ont un terrain de jeu exceptionnel pour butiner toute l'année.
Les miels corses sont issus de fleurs sauvages et spontanées en grande majorité.
Le maquis tout proche est riche en bruyère, romarin, thym, asphodèle...et permet de produire de beaux miels de printemps.
Vers mi juin, certaines ruches sont transhumées sous des chataigneraies de Haute Corse pour y produire un miel ambré et typé qu'est le miel de chataîgnier.
A la fin de l'été, elles descendent un peu plus en plaine pour y produire un miellat de metcalfa: un miel foncé, caramélisé aux arômes de fruits murs, réglisse ou encore caramel.
Enfin, à l'automne, les arbousiers fleurissent et leur assurent de bonnes réserves pour l'hiver.
Selon les récoltes qui dépendent de l'abondance des floraisons, Benjamin vous proposera un assortiment de miel de printemps, miel de chataîgnier, miellat de maquis plutôt "corsé", et/ou metcafla.
Benjamin est adhérant du Syndicat AOP Miel de Corse, et ses miels ont donc le label "AOP Miel de Corse".
Ce label de qualité impose à l'apiculteur un cahier des charges précis et exigeant, assurant au consommateur un produit d'exception.
L'apiculteur : Denis FIORILE
C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
Saison spéciale pour votre api
Chères marraines, chers parrains,
Cette année s’annonce particulière pour moi. Je vais devoir subir une intervention chirurgicale importante, suivie d’une longue convalescence.
En conséquence, j’ai pris la décision de confier la gestion de mes colonies pour la saison apicole à l’apiculteur que j’ai formé, JCharles Bureau, qui fait partie du réseau Un Toit Pour Les Abeilles.
Il prendra en charge mon cheptel durant cette période.
Je ne serai donc pas sur le terrain, mais je pourrai, néanmoins, me consacrer à l'extraction, à l'emballage et à la mise en pots. Vous retrouverez ainsi les mêmes miels que les années précédentes.
Grâce aux balances, je peux suivre l’évolution des ruches et observer un début de saison timide avec une prise de poids des quatre ruches témoins ces derniers jours. Sur la deuxième photo, vous pourrez constater que quatre ruches ont déjà une hausse pour la miellée de romarin qui s’annonce.
Apicalement,
Denis Fiorile Auriol
Le rucher du Moulin Blanc
Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Le mois de mars marque un moment important pour les abeilles. L’hiver touche à sa fin, le printemps commence à s’installer, et petit à petit, la nature se réveille.
Après plusieurs mois à économiser leurs forces, les abeilles sortent enfin de la ruche dès que les températures le permettent.
Mais attention, ce n’est pas encore la grande saison des fleurs.
En cette p...