ACDIS France

Les ruches en images
L'apiculteur : Juliana CLERMONT

L’opportunité de mon installation est venue de ma famille. Mon beau père, qui allait partir à la retraite a soutenu l’envie et la curiosité que j’avais pour le monde des abeilles, en m’offrant mes premières ruches. Il m'a également offert son immense soutien. Ma belle-mère et lui, avaient créée 20 ans auparavant, un très beau point de vente à Puy Saint Vincent. Ils m’ont donné l’opportunité de le reprendre. J’ai embrassé cette reconversion avec joie et confiance, d’abord parce que les abeilles ont suscité en moi une véritable passion. Mais aussi parce que la miellerie m’offrait la possibilité d’une installation portant non seulement sur la production de miel, mais aussi sur la confection de produits dérivés (pains d’épices, nougats etc.), de quoi rêver quand on a la fibre pâtissière.
Au fil des années et après une saison de stage et de nombreuses formations, j’ai augmenté mon cheptel et me suis officiellement installée en juillet 2016 avec 130 ruches. Aujourd’hui j’atteins mes objectifs avec près de 300 colonies en hivernage.
J’ai obtenu le label Agriculture biologique novembre 2018. L'ensemble de ma production est aujourd'hui certifiée, miels et produits dérivés.
J’ai choisi de vivre avec ma famille à Forcalquier (04), j’hiverne mes colonies dans les communes autour de chez moi et dans les Bouches du Rhône.
Je produits deux miels : Un Miel de Lavande et un de Miel de Fleurs de Hautes Montagnes.
Un peu d'hiver avant le printemps
Chères marraines et chers parrains
On se replonge dans l'hiver et dans la neige pour un mois.
Nous partons en famille dès aujourd'hui ouvrir notre point de vente à Puy Saint vincent 05.
Les skieurs, randonneurs et autres heureux vacanciers nous attendent pour venir faire le plein de miel.
Avant de partir, nous avons fait un tour complet de nos ruches qui hivernent bien tranquillement.
Les abeilles sont au ralenti un peu figées par le froid nocturne. Les journées se sont tout de même pas mal rechauffées alors les butineuses les plus intrépides sont déjà allées chercher du pollen.
Les reines ont majoritairement repris leurs pontes avec cet apport protéinique qui leur a envoyé le signal du redémarrage..... J'ai envie de dire: pas trop vite les filles, le froid revient toujours par vagues !
Mais comme elle, je me sens impatiente et j'attends le printemps.
Je suis enthousiaste à l'idée de la reprise.
Et oui c'est la reprise, les soins sont derrière moi et je retrouve la santé. Evidemment c'est un immense soulagement !
Nous vous espérons tous en forme, j'espère que les moments de grâce viennent atténuer les adversités que tout un chacun traverse. Belle fin d'hiver Juliana

Le Rucher de Forcalquier

Mon objectif est d’avoir 300 colonies (ruches ou ruchettes) en hivernage chaque année. En période de production je divise mon cheptel en deux, une partie est aménée dans les Hautes alpes et y restera jusqu'en septembre et l'autre partie est répartie sur les différents sites de production de miel de lavande dans les Alpes de Hautes provence.
J’aime travailler des petites unités, c’est pourquoi mes ruchers sont composés au maximum de 40 ruches. Je me suis installée en rêvant d’une apiculture sédentaire, mais la réalité des ressources doit nous conduire à faire évoluer nos schémas pour que les abeilles vivent au mieux, donc j'hiverne plus au sud du département une partie de mon cheptel.
Au printemps et en été les abeilles peuvent trouver du nectar ou du pollen sur les amandiers, le romarin, la fausse roquette, les fruitiers (pruniers, cognassiers, cerisiers, poiriers, pommiers), la pervenche, le lilas, les cultures de sainfoin, le thym, le coquelicot, le piracantha, les robiniers, les tilleuls, le dorycnium, la lavande, le tournesol. A l’automne principalement du lierre et de la sarriette.
Nous avons choisi avec mon époux qui travaille le bois, de traiter l’ensemble des nouvelles ruches à l’huile de lin chaude en les baignant, les anciennes ruches sont au fur et à mesure repeintes avec une peinture à la farine mélangée à un oxyde naturel rouge. j’accorde beaucoup d’importance à la qualité du matériel.
Je travaille avec deux types d’abeilles, la noire (écotype des Hautes-Alpes), l’autre partie de mon cheptel est issue d’une sélection de Marc Subirana (sélectionneur en Isère), multipliée par Laurence Monition. J’envisage de faire de l’élevage de reines, je suis avec beaucoup d’attention chacune de mes ruches.
Alors par avance merci à tous mes parrains pour leurs soutiens nombreux !
L'apiculteur : Dominique HARDOUIN

Suite à une carrière de technicien au sein de France Télévision, j'ai entamé une reconversion professionnelle en avril 2019.
J'ai démarré cette activité en 2010 de façon totalement amatrice pour augmenter les récoltes de mon potager.
Puis progressivement, j'ai augmenté mon cheptel.
Aujourd'hui, je m'occupe d'environ de 120 ruches et grâce notamment à votre soutien je souhaite devenir apiculteur à titre principal cette année.
Ainsi, avec mes abeilles, je vole de floraisons en floraisons au gré des saisons.
De la plaine des Maures aux monts des Cévennes en passant par le Verdon, je récolte chaque année un large panel de miels.
api new year
Chères Marraines et chers Parrains,
Je tiens tout d’abord à vous adresser mes meilleurs vœux pour une belle et heureuse année 2025.
L’année 2024 n’a pas été des plus faciles.
Les pluies abondantes au printemps et à l’automne ont sérieusement compliqué la vie de vos abeilles.
Cependant, comme la nature est bien faite, les plantes ont su s’adapter en décalant leurs floraisons.
Ainsi, les différentes floraisons se sont concentrées en été.
Malgré tout, les colonies ont réussi, tant bien que mal, à suivre ce rythme décalé, produisant d’importantes quantités de miel sur une période très courte.
Heureusement, les caprices de la météo ont également perturbé le frelon asiatique, qui a eu beaucoup plus de mal à se développer cette année.
La pression exercée sur les ruches a donc été moindre.
De notre côté, mes collègues et moi-même continuons à progresser dans la lutte contre ce fléau.
De nombreuses idées émergent régulièrement.
Deux axes principaux se dessinent : la destruction des frelons ou la protection des ruches.
Personnellement, je privilégie le second axe, bien que je reste attentif à toutes les solutions possibles.
Ce qui est certain, c’est que toute la communauté des apiculteurs est déterminée à ne pas abandonner cette lutte.
En ce moment, les abeilles s’activent calmement.
Les températures varient fortement, oscillant entre -6 °C et 21 °C dans la même journée.
Lorsqu’elles en ont l’occasion, elles vont butiner les fleurs de roquette sauvage et d’autres végétaux hivernaux.
Pour conclure ces quelques nouvelles, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre soutien, qui m’est chaque jour plus précieux
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Apicalement vôtre

Le rucher du Cannet des Maures

Ce rucher situé sur la commune du Cannet des Maures dans le centre Var, est au bord du massif des Maures. Cette terre anciennnement volcanique est scilicieuse et acide. On y trouve des plantes typiques des maquis, tel la bruyère blanche arboricole, la lavande stoecha, l'immortelle, etc...
Ce biotop remarquable, me permet d'y recolter du miel de maquis, de chataignier et quelques fois d'arbousier.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Le mois de mars marque un moment important pour les abeilles. L’hiver touche à sa fin, le printemps commence à s’installer, et petit à petit, la nature se réveille.
Après plusieurs mois à économiser leurs forces, les abeilles sortent enfin de la ruche dès que les températures le permettent.
Mais attention, ce n’est pas encore la grande saison des fleurs.
En cette p...