ATC Routes du Monde

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L'ATC Routes du Monde est une association à but non lucratif. Ouverte à tous depuis 1969, l'ATC Routes du Monde a été créée en 1933 par des cheminots, fervents voyageurs et précurseurs du développement du tourisme. En quelques mots, l'ATC Routes du Monde c'est des circuits et séjours en France et à l'étranger, des séjours dans nos établissements de vacances et ceux de nos partenaires, des activités de loisirs proches de chez vous ainsi que des sessions de formations BAFA et BAFD.


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A l'ATC Routes du Monde, nous croyons fermement que le voyage et la découverte du monde doivent se faire dans le respect de notre planète et des communautés locales. Notre engagement en matière de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises (RSE) est au cœur de notre mission. Nous œuvrons chaque jour pour minimiser notre empreinte écologique et maximiser notre impact positif. Nous travaillons avec nos partenaires locaux pour vous proposer des voyages respectueux de l'environnement, des Hommes et de leurs cultures. L'ATC Routes du Monde s'engage à adopter des pratiques durables qui soutiennent cette vision.

L'apiculteur : Thierry SALAVIN

UTPLA apiculteur Thierry SALAVIN

Thierry est un apiculteur bio professionnel situé en Isère.
Il a été certifié agriculture biologique (AB) par Ecocert.

Il a découvert et démarré l'apiculture en 2010 en récupérant des essaims vagabonds.
Sans lien familial avec l'apiculture, il a acquis son expérience en se formant en France, puis en travaillant chez des apiculteurs en Australie le temps d'un été chez eux, hiver chez nous..

Il a un cheptel actuel de 200 ruches.
Thierry utilise uniquement des ruches Warré qui privilégient une apiculture douce et respectueuse des abeilles, permettant d'éviter le nourrissement au sucre notament.

La majorité de ses ruchers sont situés sur les massifs alpins vierges de cultures aux alentours de Grenoble (Chartreuse, Vercors, Belledonne, Ecrins).
Thierry pratique la transhumance locale dans un petit rayon (40km) pendant la saison pour des miels de crus (châtaignier, acacia, haute montagne).

Lavande au menu et abeilles en vadrouille

Bonjour chères marraines, chers parrains,

Il est grand temps de vous donner quelques nouvelles :)
La saison redémarre doucement mais sûrement : le vent, la pluie, les fleurs, les abeilles, les humains, le temps qui file, la vie… Mars est là, et comme dans une vieille pub des années 80, « et ça repart » ! ;)
De mon côté, je vais bientôt avoir la tête dans les ruches et un peu moins devant l’écran…

J’ai terminé la préparation des envois de pots pour le printemps. Vous devriez les recevoir très bientôt – ou c’est peut-être déjà le cas pour les plus chanceux dans le Lot ! Alors oui, c’est du miel de lavande… Et vous parrainez des ruches en Chartreuse, je sais… Qu’est-ce que c’est que ce b...azar ?
Eh bien, je n’ai plus de miel de fleurs de Chartreuse cette année. Alors je vous ai mis ce qu’il me restait : le miel de lavande. Certains seront contents, d’autres feront peut-être une belle découverte ! :)

Ne vous inquiétez pas, les abeilles étaient très bien là où elles étaient, l’été dernier, en transhumance dans le sud, entre Verdon et Hautes Baronnies : deux magnifiques endroits où pousse de la vraie lavande (et non du lavandin). Pour ceux qui ne connaissent pas, la transhumance consiste à déplacer les ruches. Cela se fait de nuit, en mode nuit blanche : on serpente le plateau du Trièves, on franchit le col de Lus-la-Croix-Haute, et on descend la vallée du Buëch… Des blagues dans la cabine, de la radio à fond, « on the road again »… C’est toute une aventure, pour arriver à destination juste avant le lever du jour et décharger les ruches dans le calme du petit matin.

C’est ce moment suspendu… la fatigue, le silence, comme le petit remous d’une bouilloire juste avant l’ébullition. On est là, assis, les yeux mi-clos, à écouter le bourdonnement sourd venir de l’intérieur des ruches…
Puis, avec la brume du matin, elles sortent timidement, se repèrent en dansant, et tout à coup, l’espace se remplit d’un zèle sonore : entre ciel et terre, on ne s’entend plus. Un acouphène gravé pour la journée, mais aussi un de mes meilleurs souvenirs en apiculture.

Pour elles, c’était clairement mieux que les montagnes cet été. La Chartreuse, c’est magnifique, mais c’est aussi une des premières barrières que rencontrent les nuages en venant de l’Atlantique. Résultat : c’est l’un des massifs les plus arrosés de France. Ce qui fait la richesse florale du coin… mais pas de miel cette année, avec un printemps également compliqué. D’où le miel de lavande.

Et la pluie ne nous a pas épargnés à l’automne non plus, ce qui a empêché les portes ouvertes. J’en suis navré, ce sont toujours de beaux moments de partage.
Gardez un œil sur vos mails cet été : je vais essayer d’organiser une nouvelle date pour fin septembre / début octobre, en commandant un peu de soleil ;)

Si vous êtes du côté de Grenoble, n’hésitez pas à passer me faire un petit coucou à la miellerie : je suis là les mercredis après-midi, et ça me fera plaisir de vous voir !

Merci pour toutes les cartes reçues en fin d’année : vos vœux, vos encouragements, vos mots doux. Merci aussi pour les soutiens de l’an dernier, notamment face aux frelons.
Un merci particulier à Bernadette et à son amie, une marraine venue faire un soin pour les abeilles… Derrière les écrans, il y a des humains, et ce parrainage, c’est avant tout une histoire de rencontres, ce qui est essentiel.

Côté ruches, je suis allé les visiter une à une début mars : première visite après l’hiver. Elles s’en sont bien sorties, elles sont en forme :))
Elles ont encore pas mal de réserves : l’hiver a été relativement normal, avec du froid, de la neige. Du coup, elles ont peu consommé, en attendant un printemps qui tarde un peu.
Les prunus commencent à fleurir, les érables aussi… Les merisiers arrivent, les pissenlits font leurs timides apparitions, les saules donnent encore un peu de pollen. C’est parti !

L’alternance soleil/pluie leur est favorable pour l’instant. À surveiller de près : un retour du froid pourrait vite puiser dans leurs réserves, puisqu’elles doivent maintenir une température constante de 35°C pour le couvain.

Je veille sur vos abeilles, tout en leur faisant confiance. Je prends soin d’elles, tout comme elles prennent soin de moi… de nous. Elles savent.

Je vous souhaite un magnifique printemps !

Thierry

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Le rucher de la Chartreuse

Le rucher de la Chartreuse

Les ruches sont situées dans le parc naturel régional de la Chartreuse, à 800m d'altitude qui offre une diversité de milieux naturels.

Le parc est ainsi constitué de forêts qui varient du chêne à des hêtraies-sapinières jusqu'aux épicéas à 1500 m d'altitude mais aussi d'étendue de pelouse et prairies.
Les eaux de source provenant des torrents et zones humides environnant le rucher sont d'excellente qualité.

Le miel récolté par la miellerie du Peuple Zélé est selon les floraisons de forêt à dominante de tilleul et pointe de châtaignier et de fleurs de chartreuse qui sont issues des sous-bois comme les ronces et framboisiers avec un arôme floral, frais, naturellement crémeux.

Thierry pratique un élevage et une sélection massale de ces abeilles afin de tirer le meilleur parti de chaque abeille (productivité, caractère...).
Il a ainsi commencé son cheptel avec des abeilles locales ou dites "noires" issus d'essaims cueillis dans la Vallée et qui ont permis la création d'autres colonies d'abeilles avec des croisements naturels contrôlés. Aujourd'hui il a des colonies avec un brassage d'origines qui sont adaptées localement.

L'apiculteur : Véronique BELIN

UTPLA apiculteur Véronique BELIN

Véronique a débuté l'apiculture en 2010.
Depuis, son rucher installé sur la presqu'île de Fouras dans une zone de marais s'accroît progressivement.
Elle y pratique une apiculture douce et fixe.
Pour elle, être apicultrice est un acte militant de respect de l'environnement tout en restant une passion au regard de la vie des abeilles.

janvier 2025 nouvelle année, nouveau départ

Nous voilà au cœur de l'hiver.

L'activité des abeilles est réduite et se limite principalement à maintenir la chaleur autour de la reine et à effectuer des vols de propreté.

Le rythme biologique des abeilles, étroitement lié à l'alternance entre jour et nuit, va bientôt s'intensifier.

Avec le retour des journées plus chaudes, elles reprendront la recherche de pollen, tandis que la reine relancera sa ponte. C'est également pour moi une période cruciale : je dois surveiller les réserves de miel de chaque ruche, tout en préparant et nettoyant mon matériel pour la nouvelle saison.

Il me faut aussi compléter mon équipement et anticiper les achats pour le conditionnement du miel.

J'espère que 2025 sera une meilleure année que 2024. Les pluies printanières incessantes de l'année passée ont fortement compromis la récolte, qui fut peu abondante.

À l'entrée de l'hiver, les ruches étaient bien peuplées, et la pression exercée par le frelon asiatique était relativement faible.

Les colonies traitées contre le varroa devraient être en bon état sanitaire, ce que je vérifierai dès l'arrivée des beaux jours. Un traitement de fin d'hiver pourrait être nécessaire, car le varroa, parasite qui s'accroche au dos des abeilles et dont elles ne peuvent se débarrasser, se reproduit rapidement et les affaiblit considérablement.

Au sortir des périodes froides, il n'est pas rare de constater une diminution du cheptel.

Il me faudra probablement repeupler certaines ruches pour reconstituer les ruchers. La fabrication d'essaims et l'élevage de reines figureront donc parmi les priorités du printemps.

Je garde l'espoir d'un renouveau favorable, avec un printemps ensoleillé, propice à des ruches fortes et productives.

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Le rucher de Fouras

Le rucher de Fouras
Le rucher de Fouras (Charente Maritime) est installé dans une zone de marais, préservée et sauvage qui côtoie champs en jachères et maraîchage biologique.
Ce territoire est géré par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Conservatoire du Littoral.
Les abeilles trouvent à proximité une nourriture saine et variée : aubépine, prunelier, acacia, ronce, pissenlit, trèfle, sainfoin...

L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN

UTPLA apiculteur Jorris VAN BERGEN

J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".

L'apiculture provençale en crise

Chères marraines et chers parrains,

L’heure est grave pour l’apiculture provençale et malheureusement nous n’y faisons pas exception. Deux facteurs sont causes pour les difficultés que subit la filière. D’une part, les rendements à la ruche sont à la baisse depuis maintenant deux saisons. Nous sommes passés de 30 kilos à la ruche de moyenne pluriannuelle à 20 kilos en 2023 et seulement 16 kilos en 2024. La cause ? D’une part la situation météorologique défavorable qui reflète sans doute un changement climatique, d’autre part une lavandiculture en crise. En effet, le miel de lavande/lavandin représente bien 60 pourcent de la miellée en provence et donc 60 pourcent du chiffre d’affaires des apiculteurs de la région en dépend. Or, les champs de lavande se font de plus en plus rares en Provence à cause d’une situation économique insoutenable : les lavandiculteurs font aujourd’hui de la perte sur leur activité. Sans les lavandes, une grande partie des apiculteurs provençaux sont voués à disparaître, et avec eux les abeilles dont ils s’occupent.

Mais si seulement ces rendements étaient notre unique problème ! On pourrait se concentrer sur d’autres miellées d’été (sauvages) ou trouver des solutions plus créatives. Mais l’autre grande difficulté à laquelle nous faisons face, et ce surtout en agriculture biologique, c’est la problématique conjoncturelle. En effet, le cours du miel bio a chuté depuis maintenant plusieurs années. Le pouvoir d’achat du consommateur étant de plus en plus modeste, il se (re)dirige vers des produits de moindre coût et de moindre qualité, venant des quatre coins du monde et se vendant en grande surface sous l’appellation ‘miel’. Du coup, notre miel bio français de qualité en petit magasin bio ne se vend plus comme avant. Et cela se répercute sur le marché du gros. Apiculteurs producteurs de miel, nous vendons une bonne partie de notre production sur ce marché du gros, en fûts de 300 kg, aux grossistes qui nous payaient un prix correct avant la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, ces grossistes ne nous achètent plus de miel, eux-mêmes en difficulté de l’écouler. Nous sommes donc obligés de vendre une grande partie de notre production à un prix beaucoup plus bas qu’avant – jusqu’à 40 pourcent de moins !

C’est cette lame à double tranchant – moins de rendement pour un moindre prix de revient – qui nous oblige à trouver des solutions pour rester en vie. La seule solution que j’ai trouvée jusqu’à présent c’est d’augmenter le cheptel en faisant beaucoup d’essaims. Cela palie au moins à la problématique du rendement. Mais ce n’est pas une solution durable, car plus de ruches égale plus de travail et donc un apiculteur qui se fatigue… De plus, la miellerie (dont nous sommes locataires) est beaucoup trop petite pour stocker tout le matériel associé à ces ruches.

C’est sur ce dernier point que je vais pouvoir finir avec une note positive donnant de l’espoir. Nous essayons d’acheter une propriété – maison et terrain – pour nous installer plus définitivement. C’est encore précaire et je ne manquerai pas de vous tenir au courant dans mes prochaines nouvelles mais en tous cas cela nous motive et nous donne de l’énergie de se projeter dans un avenir plus durable !

Chères marraines et chers parrains, merci pour votre soutien fidèle pendant ces temps difficiles pour notre métier. Nous vous souhaitons de très belles et chaleureuses fêtes de fin d’année et une bonne dégustation pour ceux d'entre vous qui ont récemment reçu notre colis de miels!

Jorris & Tiffanie

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Le Rucher au Septième Miel

Le Rucher au Septième Miel

Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Chers Parrains, Chères Marraines,
Le mois de mars marque un moment important pour les abeilles. L’hiver touche à sa fin, le printemps commence à s’installer, et petit à petit, la nature se réveille.
Après plusieurs mois à économiser leurs forces, les abeilles sortent enfin de la ruche dès que les températures le permettent.


Mais attention, ce n’est pas encore la grande saison des fleurs.

En cette p...




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