Bureau d'etudes r'environnement
La ruche en images
L'apiculteur : Denis FIORILE
C’est à l’âge de 45 ans, suite à un plan social que Denis s’oriente pour une conversion dans l’agriculture (option polyculture : vignes, oliviers, fourrage et pourquoi pas 5 ruches avec un ami…)
Puis, il prend goût ‘’à mettre les mains dans les ruches’’ et, la saison suivante, se décide de doubler le cheptel !
L’année suivante il double de nouveau et, comme lui dit un vieil apiculteur : « Méfie Petit, quand on met une main dedans, c’est le bras tout entier qui y passe ! »
En effet, il continue à doubler, se forme, se perfectionne, et après une bonne saison apicole, et un soutien collectif, se décide à se lancer dans l’apiculture !
Aujourd’hui, il a 200 ruches mais hélas, qu’une centaine de colonies !
Depuis plusieurs années c’est l’hécatombe et, entre les conditions climatiques, les parasites et la chimie, faire perdurer un cheptel relève d’une gageure !
Il perd (comme beaucoup de ses confrères), entre 30 et 50% de son cheptel chaque année !
Alors, on se remet en cause, on se forme, on refait des essaims, on en achète, on s’entête et quelquefois on se sent soutenu…alors on continue… avec l’objectif de remplir de nouveau les 200 ruches !!!
transhumance de retour
Eh bien voilà, après une belle villégiature sur les plateaux de Haute Provence (dejuin à octobre) où une récolte de miel de Lavande plutôt moyenne nous a permis de faire augmenter la production annuelle et surtout de remplir les pots qui finiront dans vos placards, la transhumance de retour est faite !
Les ruches, retrouvent leur emplacement hivernal
Il y a lieu maintenant de les préparer à passer l’hiver avec suffisamment de provisions et suffisamment de population pour conserver une température constante dans leur petit logis !
Donc on stabilise les supports, on isole, on partitionne, on rétrécit les entrées pour limiter des potentiels prédateurs et on les protège au mieux du frelon asiatique (voir photo) pour limiter la pression et le stress devant la planche d’envol.
Et on réinstalle les pièges à frelon, et pour tenter d’avoir quelques reines fondatrices avant qu’elles s’enterrent pour l’hiver.
Vos colis de miel sont en chemin, bonne dégustation, merci encore pour vos parrainages, je vous invite à fermer les yeux, une cuillère de miel de lavande entre le palais et la langue et vous imaginer au milieu d’un champ de lavande (photo 2).
Le rucher du Moulin Blanc
Situé en plein coeur du massif de la Sainte-Baume, le parc du Moulin Blanc bénéficie d'un cadre exceptionnel.
Il fait partie des jardins remarquables sélectionnés par Le Ministère de la Culture et de la Communication et a reçu le prix VMF : Emile GARCIN pour la sauvegarde du patrimoine.
Ce lieu dispose d'une variété exceptionnelle d'arbres centenaires et une biodiversité riche (Arboretum avec essences rares de hêtres, conifères...).
Les cultures environnantes (sainfoin, luzerne, prairie naturelle) et collines avoisinantes (piémont du massif de la Ste Baume : thym, romarin, sarriette…) apportent une alimentation variée aux abeilles.
C'est dans cet endroit que Denis a installé son rucher d'élevage et qu'une dizaine de ruches seront proposés au parrainage.
Les ruches parrainées seront ensuite en Juillet et Août en villégiature sur les plateaux de lavande de haute Provence afin de pouvoir butiner des nectars plus tardifs.
Les parrains pourront déguster selon les récoltes des miels de Romarin, Garrigue et Lavande.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chers parrains, chères marraines,
L’année touche à sa fin et les fêtes approchent à grands pas ! Peut-être pensez-vous déjà aux cadeaux que vous aimeriez offrir à vos proches pour Noël ?
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