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Les ruches en images
L'apiculteur : Céline MARTIN-JARRAND
Nous sommes apiculteurs-récoltants dans le Parc Naturel du Vercors. Tous nos miels sont butinés dans ce territoire préservé, sans transhumance de nos abeilles.
Nos 400 ruches sont donc sédentaires et réparties en petits ruchers de 400 à 1200 mètres d'altitude.
Nous avons à cœur de respecter le développement naturel de nos colonies, nous utilisons notamment des ruches Warré qui permettent une approche très douce vis à vis de l'abeille.
Nous nous engageons chaque année à former quelques apiculteurs amateurs et à sensibiliser le public à la préservation des abeilles.
Nous nous sommes rencontrés dans un rucher il y a 15 ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Notre projet commun :
Valoriser la biodiversité de nos montagnes à travers cinq miels de pays.
Des contreforts aux plateaux, tous nos ruchers sont situés dans le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.
Tous nos miels sont labellisés Marque parc Vercors. Ce logo apposé sur le pot vous garantit que le miel a été produit sur le territoire du parc.
C’est un gage de transparence sur l’origine et de valorisation des miels de montagne
Tous nos miels sont certifiés Agriculture Biologique. Ce label garantit que nos abeilles bénéficient de ressources florales naturelles dans un rayon de 3km (rayon de butinage de l'abeille) et que nous n’utilisons pas de produits chimiques.
Ce label est attribué à notre ferme apicole et certifie l’ensemble de nos produits.
Nous avons répartis nos ruches pour bénéficier de trois flores différentes :
ROYANS : Flore continentale (400m): boisement acacias, tilleuls et quelques châtaigniers
PLATEAU DU VERCORS : Flore de montagne (800m – 1200m) : prairies fleuries et boisement de hêtraies-sapinières
DIOIS : Flore méditerranéenne (400m – 600m) : thym, lavande, boisement de chênes, culture de lavande fine et de lavandin.
Notre miellerie est située à DIE.
Nous remercions tous les parrains et marraines qui soutiennent nos abeilles depuis tant d’années ! Sans vous, le miel du Vercors n'existerait plus !
UN GRAND MERCI À TOUS !
Céline et Jérôme, Apiculteurs-amoureux du Vercors
On tenait à vous remercier
12 ans déjà que nous avons eu la chance de démarrer une collaboration avec "Un Toit Pour Les abeilles".
- 12 ans au cours desquelles nous avons eu de très nombreux parrains particuliers et entreprises,
- 12 ans où nous avons pu pratiquer une apiculture différente,
- 12 ans à passer notre temps dans de petits ruchers en zone sauvage de montagne,
- 12 ans à pratiquer une apiculture sans transhumance avec un bilan carbone très faible,
- 12 ans à gérer nos ruches en BIO et à produire 5 miels exceptionnels,
Bref, vous l'aurez compris, 12 ans de bonheur à pratiquer l'apiculture en couple avec une vie de famille équilibrée.
On aime nos abeilles et elles nous le rendent bien.
Cette année, on a eu le plaisir de partager ce lien à la nature en direct lors de notre journée porte-ouverte mais aussi avec deux de nos parrains entreprise:
- Une équipe d'OREAS Conseil est venue passer un moment chez nous.
Après quelques franches rigolades, tout le monde s'est habillé en apiculteurs et rapidement chacun avait un cadre d'abeilles dans les mains.
L'équipe est repartie avec de bons souvenirs et nous le sentiment d'avoir partagé un peu de notre passion.
- Nous avons été invités par ALTIMIS GROUP à Lyon pour l'inauguration de nouveaux locaux.
On a poussé les postes de travail informatique pour poser nos pots de miels et nos outils pédagogiques.
Il s'en est suivi une super soirée d'échanges aussi riche qu'intense.
Un moment dépaysant et très agréable pour nous.
Nous avons préparé avec plaisir les colis de tous nos parrains qui continuent à nous soutenir fidèlement malgré la conjoncture.
Nous remercions tous nos parrains, particuliers et entreprises !
Cette année a été plutôt pluvieuse même chez nous dans la Drôme.
Cette pluie a effacé en grande partie le miel de printemps, mais nous nous sommes rattrapés sur le miel de lavande fine et de garrigue produit en été.
Nous avons aussi fait un peu de miel de montagne et de forêt.
Pour nous, c'est une année plutôt satisfaisante avec un bon équilibre entre les différents miels.
Nous avons commencé il y a plus de 7 ans un programme de sélection d'abeilles adaptées à notre territoire.
Les conditions de cette année, plutôt favorables à l'élevage, ont révélé de très belles colonies qui se plaisent dans notre environnement et des résultats plutôt probants de ce travail de sélection qui se déroule sur le très long terme.
Bien sûr, nos colonies n'échappent pas au fameux frelon asiatique qui est un peu plus présent cette année.
Mais les populations de ruche sont plutôt fortes et nous avons observé de beaux comportements de défense des abeilles qui nous laisse penser qu'elles vont bien résister.
Souhaitons simplement que nous ayons bien nos -10°C pendant au moins 10 jours en décembre, comme c'était encore le cas il y a à peine cinq ans.
Notre autre prédateur favori, le "Varroa", n'oublie jamais nos colonies.
Mais nos abeilles vivent dans un environnement sain, sans contamination.
Et depuis 10 ans, des méthodes de lutte biologiques très efficaces ont émergées.
Alors ça prend du temps, c'est aussi un travail difficile en pleine chaleur au mois de juillet, mais cela n'effraie pas les descendants des charbonniers et paysans du Vercors que nous sommes.
Le Varroa est bien sous contrôle dans nos ruches !
Comme on le dit toujours : notre apiculture engagée n'aurait pas été possible sans les parrains d'Un Toit Pour Les abeilles, alors simplement :
MERCI À TOUS et bonne dégustation des miels qui arriveront bientôt chez vous!
Joyeux Noël avec un peu d'avance,
Céline et Jérôme de l'Abeille du Vercors
Les abeilles du Vercors
Nos ruchers sont répartis sur 4 secteurs du Parc du Vercors : le Diois, le Royans, le plateau et les hauts plateaux. A chaque secteur correspond un étage de végétation typique :
Le miel du Diois est butiné sur les thyms, sarriettes et le miellat de chêne, c'est un miel de garrigue : Note de caramel
Le miel de Lavande de Chamaloc nous invite dans la partie méridionale du Vercors à la rencontre des plantes aromatiques.
Ici sur les terres où pousse naturellement la lavande fine, on cultive aussi le lavandin. Notes végétales et fleuries.
Le miel du haut plateau du Vercors est produit à plus de 1200 mètres d'altitude. C’est un miel de sapin, mélèze et de framboisier, typique du Vercors. Notes boisés et maltés.
Le miel du Royans nous fait découvrir les coteaux de châtaigniers et les tilleuls plantés par nos ancêtres. Notes mentholés et intenses.
Le miel de Prairies fleuries est récolté à 800 mètres d’altitude. C’est un paysage de prairies où des milliers de fleurs apparaissent au printemps.
C’est donc un miel d’une grande diversité florale : trèfle blanc, épilobe, renoué bistorte, vipérine… Notes douces et fleuries.
L'apiculteur : Sébastien GUILLIER
Installé apiculteur professionnel en conventionnel depuis 20 ans, j’ai commencé en tant qu’amateur à l’âge de 10 ans avec mon père qui m’a transmis le virus de l’apiculture… Depuis, je ne les quitte plus mes petites abeilles.
Après quelques déboires qui m’ont beaucoup attristé (notamment la perte de 300 colonies en 2007, l’une des pires années apicoles), je fais vivre mes 150 ruches de type Dadant en 10 cadres avec une vraie passion !
Mes abeilles me le rendent bien avec des miels primés dans de nombreux concours départementaux, nationaux mais aussi européens.
Je fabrique aussi des pains d’épices, des bonbons au miel et des figurines en cire d’abeilles que l’on trouve dans mon petit magasin de POMOY.
J’aimerais avoir environ 100 colonies supplémentaires pour pouvoir vivre de ma passion ! Allez n’hésitez pas à me soutenir en parrainant des ruches sur mon rucher !
Quelques nouvelles
Chers parrains et marraines,
Je vous donne quelques nouvelles de vos petites protégées. Elles se portent bien et sont prêtes à passer un hiver tranquille. Malgré les attaques de frelons asiatiques qu'elles subissent en ce moment, je suis là pour les défendre en posant des pièges efficaces. Je prépare aussi les pots de miel et les bougies pour les fêtes de fin d'année, et vous pouvez trouver tous nos produits sur notre site de vente en ligne "lesabeillesdepomoy.fr".
Je vous transmets également le lien de ma cagnotte Leetchi pour reconstituer mon cheptel perdu ce printemps.
Je vous remercie encore pour votre soutien immense pour nos petites zazas et je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
À très bientôt.
Le rucher de Pomoy
Les ruches sont installées au centre de la Haute-Saône entre plaines et massifs forestiers.
Les abeilles y sont particulièrement bien et elles y produisent plusieurs sortes de miels…
Du miel de Fleurs de Printemps, d’Acacia, ou encore du miel de Tilleul et de Fleurs d’Eté.
Plusieurs emplacements sont disposés à cet effet autour du petit village de POMOY où se situe le rucher, et où il fait bon vivre pour nos précieuses abeilles !
L'apiculteur : Jean-Philippe CALVEZ
J'ai commencé l'apiculture il y a 6 ans avec l'envie d'aider au repeuplement de ruche en Bretagne et de partager ma passion pour les abeilles, et en particulier pour l’abeille noire.
Je me suis donc tourné vers l'élevage de reines afin de pouvoir fournir des essaims d'abeilles noires de qualité.
Mon objectif est de réussir à fournir chaque année un maximum d'essaim d'abeilles et de conseiller au mieux les débutants.
Le parrainage de ruches me permettra de vivre de cette passion qui m’anime et de développer au mieux mon activité d’élevage.
Ma porte ouverte approche, inscrivez vous !
Bonjour à tous,
Le dimanche 08 septembre à 14h devant LA MAIRIE DE TADEN sera organisé comme chaque année une journée porte ouverte, afin de se retrouver pour un après-midi immergé au cœur de la nature et des abeilles.
Mes abeilles et moi serons très heureux de vous accueillir pour passer avec vous un bon moment et vous faire découvrir le merveilleux métier d’apiculteur.
Calme et relaxation garantie ;)
Inscrivez-vous ici.
Merci à tous,
Votre apiculteur, Jean-Philippe.
L'Abeille Sauvage
Mes ruches sont éloignées des zones de cultures intenses.
La majorité de mes ruchers se trouve proche de la Vallée de Rance.
Les ruches sont entourées par la ronce qui est la fleur dominante, mais on trouvera aussi beaucoup de châtaigner.
Le miel produit par les abeilles est un miel de Ronce avec une touche de châtaigne. Très agréable en bouche…
J'ai actuellement 48 ruches en production répartie sur 7 ruchers différents.
Je travaille dans le respect de l'abeille noire avec différents types ruches principalement de la Dadant, mais aussi quelques Warré, et une kenyane.
Tout est dit, j’espère que vous serez nombreux à me soutenir dans cette belle aventure.
L'apiculteur : Pascal SBAIZERO
Pascal a débuté son parcours par des études technologiques, suivies d'une formation commerciale.
Après un passage dans le domaine passionnant du vin, il s'est dirigé vers le secteur alimentaire puis choisit tout doucement un retour à la nature et l'apiculture.
Ses premiers pas en apiculture se font vers l'âge de 10 ans auprès de son papa qui lui a transmis cette passion, restée en veille dans son cœur.
Après quelques années loin des abeilles, l'odeur de la cire, la beauté d'un cadre en construction, le bruit de la ruche en activité ou encore le goût du miel fraîchement prélevé lui manquaient.
Alors une ruche, puis une autre et encore une autre .....
Dans cette aventure, il est accompagné de son plus fidèle apprenti, son fils Arthur.
Sa fille Pauline quant à elle, excelle dans le collage des étiquettes, et c'est sans oublier la reine de cette famille, son épouse Isabelle qui avoue s'amuser lors de la mise en pot du miel.
Patience....
Bonjour à tous,
Le constat est simple : quelque chose ne tourne pas rond ou pas comme d'habitude... C'est peut-être ça, le point de départ ! L'habitude...
Se résigner ou accepter avec philosophie de devoir faire autrement ? N'est-ce pas ce que nous imposons tous dans notre consommation à la nature qui nous observe ?
Une chose est évidente : si cette année j'étais resté ancré dans mes habitudes, alors ce serait un constat d'échec ! Encore un millésime particulier, un de plus pour illustrer la réalité du changement.
Il est maintenant temps de revenir à l'essentiel : la santé de mes, de vos abeilles devrais-je dire !
La saison 2024 est pour le moment à l'opposé de la linéarité, marquée par une succession de périodes déstabilisantes durant lesquelles il a fallu réagir rapidement tout en respectant un certain équilibre. Pas d'ennui... une saison riche d'enseignements.
Avec beaucoup d'observation et de patience, elles sont en forme. Le miel est arrivé tardivement en petit volume et les réserves pour la suite sont aussi à surveiller de près.
Le traitement contre le varroa est fait, avec une pression assez forte, et pour leur faciliter la tâche, les premiers frelons asiatiques tournent depuis quelques jours.
Bon courage et/ou bonnes vacances.
Prenez soin autant que possible de la nature, et elle prendra soin de vous.
Pascal
Le rucher de Checy
Ces emplacements permettent de récolter un miel de forêt avec des proportions variables selon les années et floraisons de Châtaigniers, Ronces , Chênes et Sapins.
Les abeilles sont de race BUCKFAST, admirables en tous points, courageuses, résistantes et douces.
Aujourd'hui elles sont ses protégées, et Pascal, leur dévoué serviteur...
L'apiculteur : Cyrille ANCERY
Je m'appelle Cyrille. J'ai 29 ans.
Malgré mon jeune âge, je suis apiculteur depuis quelques années déjà.
Mon exploitation comporte environ 150 colonies. Les abeilles avec lesquelles je travaille sont adaptées à l’environnement naturel berrichon. Elles sont particulièrement douces et j’ai plaisir à travailler avec elles au quotidien en toute confiance.
Mes ruches sont "Dadant". Bien que je ne sois pas labellisé bio, ma démarche est très respectueuse de l’abeille. Plus que cela, je veux montrer que l'on peut collaborer avec le monde agricole et ainsi s'inscrire dans une démarche de respect mutuel entre "apiculteurs" et "agriculteurs".
Ainsi, j’installe, en accord avec des agriculteurs des colonies sur des champs de cultures non traités. Cette opération a pour objectif de créer un rapport "donnant donnant", avec les agriculteurs et de faire doucement évoluer les pratiques agricoles pour tendre vers une pratique plus vertueuse et respectueuse de notre environnement. Tout naturellement, j’ai souhaité rejoindre le réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles pour proposer mes ruches en parrainage et créer ainsi un véritable cercle vertueux entre les abeilles, la filière et vous, parrains des ruches…
Quelques nouvelles d'été
Chers parrains,
la saison estivale est bien avancée, et c'est bientôt la fin des récoltes de miels pour cette année.
Nous allons commencer à récolter le miel de fleurs d'été de nos chères petites abeilles, durement récolté.
Cette année a été plus que jamais difficile pour l'ensemble de la France, avec certaines régions plus durement touchées.
La récolte des miels de printemps, Acacia et forêt ont été très difficile voire quasi nulle.
Les conditions climatiques avec le mauvais temps démarré au printemps et qui n'a cessé de continuer jusqu'en début d'été, n'a pas permis aux abeilles de pouvoir récolter le nectar des fleurs mais nous pouvons compter sur une récolte de miel d'été qui viendra compléter cette mauvaise année.
Nous aurons beaucoup de plaisir à vous les faire découvrir en vous envoyant vos pots de miels comme à chaque campagne
Les ruches du Berry
Mon exploitation est basée dans le BERRY, dans le département du Cher (18140) entre Sancerre et le Val de Loire.
J'ai la chance de pouvoir profiter d'une flore très diversifiée et ainsi pouvoir récolter divers miels.
Je récolte notamment un miel crémeux de Printemps. Je récolte aussi du miel d'Aubépines, de l'Acacia, du miel d'Eté, ou encore du Forêt et du Tournesol. Plus original encore, je récolte du miel de Carotte :-)
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN
Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Quelques nouvelles des Vosges
ERRATUM
Suite à un imprévu, nous sommes obligés de décaler le jour de nos portes ouvertes du 24 juin 2023 au samedi 1er juillet 2023. Encore mes excuses et je vous remercie pour votre compréhension.
Voir le programme et s'inscrire à la porte ouverte
LA SAISON COMMENCE
Bien que l'hiver eu été plutôt doux, il a beaucoup plu en ce début de printemps ce qui est certes bon pour les sapins mais a considérablement retardé ce début de saison.
Depuis deux semaines, il y a du grand soleil et ça mielle!! On espère que ça va durer ainsi.
Je vous envoie au fur et mesure des photos de vos ruches mais cela prend du temps.
Je fais de mon mieux mais en ce moment c'est visite de ruches 7j/7.
D'ailleurs beaucoup d'essaimeuses cette année, c'est du sport de les rattraper!
HEBERGEMENTS
Vous êtes très nombreux à nous l'avoir demandé et c'est enfin prêt.
Vous avez enfin la possibilité de réserver votre séjour à la ferme parmi nous pour prolonger votre immersion dans le monde merveilleux des abeilles.
Plus d'infos dans les liens ci-dessous:
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Le rucher de la Vallée du Rabodeau
Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Dominique MEIGNIEN
Apiculteur amateur depuis 2016. J’ai repris la gestion d’une vingtaine de ruches que mes parents exploitaient pour leurs consommations et faire de la vente artisanale.
Après 30 ans dans le domaine de la communication visuelle, fin 2020 et avec l’envie de redonner du sens à ma vie, je me dis qu’il est important d’essayer d’accompagner nos amies "les mayas" dans ce changement climatique.
Dès 2021, dans le cadre de ma reconversion professionnelle je me forme, j'apprends, je découvre, je pratique afin de trouver l'apicole qui me permette de garder cette connexion avec l’abeille et la nature. Je suis partisan aujourd'hui d’une apiculture douce et naturelle.
Aujourd’hui j'ai une soixantaine de ruches. Je suis un HappyCulteur avec un esprit de transmission et de partage pour sensibiliser les personnes voulant en savoir plus sur cette fabuleuse société qui est la société des abeilles avec toutes les castes qui la composent. Fin 2022 je me lance dans la création d'une boutique, miellerie collaborative et 3 ruchers pédagogiques.
Aujourd'hui la boutique est ouverte et la miellerie disponible. Pour cet été, j'espère pouvoir mettre en place mes 3 ruchers pédagogiques afin d'organiser des ateliers.
Je remercie Un toit pour les Abeilles pour leur accompagnement et leur confiance dans mon projet qui n’a pas fini d’évoluer.
La Chaleur arrive mais il est trop tard
Triste printemps 2024, entre averses, froid et les rares rayons de soleil le miel de printemps ne sera pas au rdv.
Je ne parle pas des colonies qui ont essaimé au moindre petits rayons de soleil.
Alors c'est la course aux essaims pour compenser et contribuer à fournir des habitats mais les ressources en nourriture vont vite décliner.
Une petite récolte pendant la visite de mai pour se mettre du baume au coeur sinon prochain passage fin juin ou en juillet pour espérer récolter une miellée de fleurs d'été.
Rdv en septembre
Le rucher des Bruyères
Le Rucher familial « Le Rucher des Bruyères », mon grand-père l’a implanté sur la propriété familiale au début des années 1960 sur la commune de Chaource dans l’Aube.
L’environnement est plutôt protégé car pas d’agriculture intensive, sur un territoire de prairies, vergers, foret avec un massif d’acacia et sur un périmètre protégé en AOP pour de la production de lait.
La souche d’origine est plutôt de l’Abeille noires avec des ruches Dadant 10 cadres en bois.
Je prépare pour la saison prochaine la création de plusieurs ruchers allant de 2 à 15 ruches suivant l’environnement mellifères afin d’apporter un maximum à la biodiversité et à la pollinisation.
Je remercie Un toit pour les Abeilles pour leur accompagnement et leur confiance dans mon projet qui n’a pas fini d’évoluer.
L'apiculteur : Eric FRANQUELIN
Eric est apiculteur amateur en Picardie depuis 2008, cette passion l'a piqué en vacances lors de la visite d’un musée de l’abeille.
Il se forme à l’apiculture auprès d’un apiculteur local ainsi qu’au Rucher École de l’Oise Apicole où il suit des cours sur l'apiculture.
Il a ensuite acquis une ruche, des abeilles, le matériel de base.
Aujourd'hui, il accomplit sa passion avec un petit rucher d’une vingtaine d’essaims qui sont situées au milieu de jardins potagers et près d'une forêt.
Il vit l'apiculture à la cadence des abeilles et selon l’éclosion des fleurs mellifères.
Eric pratique à petite échelle la transhumance pour le miel d’Acacia, il déplace quatre à cinq ruches au moment de la floraison de l'arbre.
Il espère agrandir son cheptel dès le printemps 2016 composé d'abeilles noires et d'abeilles Buckfast grâce aux parrainages.
Colis de fin d'année
Chers marraines et chers parrains,
J’espère que vous allez bien.
J’ai déposé vos colis à la poste, vous trouverez du miel d’été et du miel de printemps, ce dernier en petite quantité car la récolte de printemps été catastrophique.
Je vous remercie pour vos parrainages et votre fidélité.
Cette année a été très difficile pour nos abeilles, personnellement je n’ai pas le souvenir d’une année aussi catastrophique.
Beaucoup d’essaimages, très mauvaise fécondation des reines car la météo ne permettait pas des vols nuptiaux de qualité.
Le résultat de ces fécondations s’est ressenti assez rapidement, mais il sera encore plus visible au démarrage de la saison 2025.
J’ai déménagé, tout en restant dans la même commune, près de mes deux ruchers. J
e vous souhaite avec un peu d’avance de bonnes fêtes de fin d’année, un joyeux Noël et une bonne année 2025.
Votre apiculteur,
Eric
Le Rucher de Picardie
Le rucher d’Éric est situé au nord de l’Oise à Saint Just.
Celui-ci se compose d’une vingtaine de ruches de modèle Dadant, entouré de jardins et près d’une forêt.
Le miel récolté est le reflet des différentes fleurs mellifères et arbres fruitiers qui entourent son rucher dont il suit les variations et les floraisons.
L’extraction est artisanal pour en préserver les arômes et les propriétés nutritionnelles.
Le miel est un miel toutes fleurs, liquide et crémeux doté d’un arôme polyfloral de caractère.
Eric laisse le corps de ses ruches rempli de miel pour que les abeilles passent l'hiver sans avoir à les nourrir avec du sirop.
Il privilégie ainsi le bien-être de ses abeilles au détriment du rendement de miel.
L'apiculteur : Jimmy GAMBIER
Passionné par la nature, je me suis investi avec mon épouse dans la plantation d’un verger.
Conscient du manque de pollinisateurs dans la nature, j’ai fait une formation de 2 ans à l’USAP (Union Syndicale des Apiculteurs Picard) pour apprendre à soigner au mieux ces merveilleuses créatures.
Lors de cette formation j’ai été littéralement « piqué » par les abeilles.
Après une longue période de réflexion, j’ai décidé d'en faire mon métier.
Car vivre de son métier c’est bien, mais vivre de sa passion c’est encore mieux !
J’ai donc entrepris une formation diplômante (Brevet Professionnel de Responsable d’exploitation Agricole option apiculture) que j’ai obtenu.
Cette formation m’a permis d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’apiculture.
J'ai constitué alors mon cheptel avec une quarantaine de ruches, situées sur 4 ruchers différents.
En 2019, j'ai décidé de créer mon premier rucher de protection de l'Abeille Noire.
Grâce aux soutiens des Marraines et Parrains, la petite entreprise a grandi passant de 40 ruches à 160 ruches!
Dans la lancée, j'ai entrepris en 2021 une conversion en BIO.
L'intégralité des ruches sont labéllisées BIO ce qui vous garantit que les abeilles ne sont pas traitées pour le varroa avec des produits chimiques, nourries avec du sucre conventionnel pour le complément du stock d'hivernage.
De plus, nous sommse soumis à un contrôle annuel par écocert pour vérifier notre bonne conduite.
En me soutenant via le parrainage vous recevrez du miel BIO, cependant si je n'ai pas assez de miel BIO, vous aurez un complément en miel non certifié à cause de certaines cultures sur d'autre ruchers.
Une saison compliquée
Chères Marraines et cher Parrains
Petites nouvelles de vos petites protégées.
Comme vous avez pu le constater, le printemps n'a pas été formidable pour les abeilles, les mettant en très grand danger de famine.
Car il a fait froid en plus de la pluie ce qui les a obligées à rester dans leur ruche, de ce fait elles ont mangé toutes leurs réserves.
Pour ma part, je n'ai jamais vu une période de disette aussi longue, si je n'aurais pas nourri les essaims, ils seraient probablement tous morts.
Fort heureusement le beau temps vient enfin de pointer son bout de nez!
J'ai mis en ligne sur Un Toit Pour Les Abeilles une porte ouverte le samedi 21 septembre (en plus des abeilles, il y aura d'autres découvertes fabuleuses).
Je vous remercie beaucoup pour votre fidèle soutien!!!
Votre apiculteur, Jimmy Gambier
Les abeilles noires de Picardie
Je travaille avec l’Abeille Noire qui est en fort déclin dans nos régions.
Il en reste en France à peine 10%.
Les ruches se trouvent dans un paysage bocager (pâturages, bois avec aubépines, châtaigniers, merisiers…).
Le miel produit est un Miel de Fleurs de Printemps et d’Eté.
Aujourd’hui j’ai le pied à l’étrier, et ouvre mon rucher en Abeille Noire pour repeupler ma région avec l’abeille locale endémique.
En parrainant des abeilles sur mon rucher avec Un toit pour les abeilles, vous faites deux grands actes solidaires :
Vous m’aidez à m’installer et en plus de cela vous sauvegardez l’Abeille Noire. Merci pour vos soutiens
L'apiculteur : Nicolas et Francesco DESFORGES
Nicolas et Francesco sont deux amis apiculteurs du Nord de la Seine et Marne.
Ils ont décidé de travailler ensemble en exploitant chacun leurs ruches sur des ruchers partagés et en ayant investi dans du matériel commun pour la miellerie.
Tous les deux pratiquent une apiculture sédentaire et respectueuse de l’abeille.
Ils sont sensibilisés aux problèmes de la biodiversité.
Leur cheptel est de 70 ruches environ.
Ils travaillent avec des ruches Dadant 10 cadres.
Ils consacrent principalement leur activité à la production de miels.
Ils font également de l'élevage de reines pour créer des essaims destinés pour la cheptel et à la vente.
Mise en hivernage
Bonjour
La saison des récoltes s'est achevée en septembre avec la récolte de miel de Sarrasin.
Cette dernière récolte faite, nous nous sommes atelés à faire le traitement contre le varroa et à compléter les réserves sur les quelques ruches faibles et les essaims.
L'heure est au bilan et à la réflexion pour préparer la saison prochaine.
Dans les semaines à venir, nous allons procéder à la mise en pot pour que vous soyez livrés avant les fêtes.
Apicolement,
Le rucher de la Violette
Le rucher de la Violette est installé dans une zone de bois et de culture.
Les abeilles trouvent à proximité une nourriture saine et variée : aubépine, prunellier, acacia, tilleul, châtaignier, luzerne...
L'apiculteur : Brahim BEN TALEB
Mon premier rendez-vous avec les abeilles était à l’âge de deux ans.
Deux essaims venaient de se poser en plein milieu de notre maison au Maroc.
Ma grand-mère aveugle a demandé à une apicultrice qui tournait à 150 ruches en osier de les enlever par peur de piqûres.
Le deuxième rendez-vous en 2016 à la ville de Rambouillet en France.
Une dame a installé une ruche chez nous au centre équestre et elle venait la visiter régulièrement et je commence à m’intéresser aux abeilles puis j’ai commencé par 7 ruches vers juillet 2016.
Avec beaucoup de lecture et des vidéos je me suis inscrit au rucher école SIARP, puis à l'abeille eurélienne qui m'a permis de bénéficier de la formation TSA avec gds centre et l’équipe de la FNOSAD.
Une formation insémination également avec APINOV.
SAISON 2024 suite
Bonjour,
Pas de recolte de printemps, on a tout laissé aux abeilles pour qu'elles gardent la force et la vitalité pour les miellées suivantes, et c'est bien le cas.
Le beau temps arrive enfin, les abeilles ont bien travaillé sur les tilleuls, la ronce, les chataigniers, le sarrasin et les champs de lavandin sur le Loiret.
Le temps est à la mise en pots et l'envoi de vos colis.
Bonne dégustation à tous !
Rucher du Château de Rambouillet
Installées dans le parc du château géré par le domaine de Chambord, C’est un parc de 980 hectares hectares en pleine forêt de Rambouillet. On y trouve notamment beaucoup de tilleuls mais aussi des d’acacias et châtaigniers.
L'apiculteur : Joël LOUET
Passionnés par le monde des abeilles depuis 8 ans, notre exploitation apicole compte une soixantaine de ruches peuplées d'abeilles noires.
Nous avons cinq ruchers situés dans un rayon de 15 kms autour de la commune nouvelle de LIVAROT Pays d'Auge.
La qualité des lieux, l’environnement privilégié avec ses prairies, ses forêts, ses fleuves et rivières (la Touques et la Vie), mais aussi ses nombreuses sources, sont autant d’éléments naturels apportant bien-être et sérénité à nos abeilles.
On récolte chaque année un délicieux miel de Printemps et d'Eté.
Adepte d'une apiculture saine et naturelle, nous avons fait le choix d'intégrer et de respecter la Chartre BIO.
Depuis l'année 2019, nos miels sont certifiés AB (Agriculture Biologique certifié par Ecocert).
Notre lien par rapport à l'abeille évoluant au fil des année, depuis 2021 nous respectons le cahiers des charges de " Nature et Progrès ".
Rendez-vous le 3 août sur notre rucher de la Bouvrie
Chères marraines, chers parrains,
Marie-Hélène et moi-même seront heureux d'accueillir les marraines et parrains des abeilles des Ruchers de la BOUVRIE.
Rendez-vous le samedi 03 AOUT à 14h.
Rencontre conviviale pour découvrir le monde merveilleux des abeilles.
A l'issue de l'après midi, un goûter où chacun amène de quoi grignoter ou une boisson sera partagé entre nous tous.
Dégustation du miel de fleur de l'année, du pain d'épice ainsi que notre jus de pommes .
Cela nous permettra d'évoquer également l'environnement et sa préservation.
Au plaisir,
Joël et Marie-Hélène
Les Ruchers de la Bouvrie
Parce qu'elle s'adapte parfaitement au climat Normand et à sa flore locale et grâce à sa résistance hivernale, ses capacités de vol, sa rusticité hors pair nous avons privilégié la race d'abeille noire endémique au territoire Normand.
Ces abeilles vivent dans des ruches "Dadant ". Les ruchers sont sédentaires ce qui est un atout pour leur bienêtre.
Les abeilles s’épanouissent dans l’environnement du rucher, entre prairies, forêts et rivières…
Le parrainage est un moyen de faire grandir de façon pérenne nos ruchers. Je suis également à titre bénévole formateur de rucher école et technicien Sanitaire Apicole. Je m'occupe également de trois ruchers pédagogiques municipaux et des animations scolaires.
Je suis ravi de faire partie de l’aventure apicole Un Toit Pour Les Abeilles.
L'apiculteur : Denis SIGUIER
"Les arbres volent,
de places en places,
sur le dos des abeilles." (DS)
Je suis originaire de Corse et pratique l’apiculture depuis 1998.
J’ai d’abord été initié et formé à l’apiculture par un ami apiculteur professionnel.
Travaillant dans la conservation des variétés fruitières et légumières locales et la sauvegarde des savoir-faire traditionnels,
j’en ai profité pour développer mes connaissances en apiculture auprès des anciens.
Puis j’ai franchi le pas et décidé de devenir apiculteur professionnel, mais après plusieurs années de travaux,
mon cheptel a été totalement détruit par un immense incendie qui a ravagé le Cap Corse…
Titulaire d’une solide formation agricole Bac agricole (Agronomie, aménagement-environnement),
du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (en apiculture),
d’un BTS agricole Gestion et Protection de la Nature (spécialité Gestion d’Espaces Naturels),
et d’une formation d’Ingénieur Ecologue, j’ai recommencé à zéro et choisi de créer mon exploitation en Charente (en Agriculture Biologique).
Ma connaissance de la nature me permet de sélectionner les meilleurs environnements non seulement pour produire des miels AB de qualité,
mais aussi pour contribuer activement à la conservation de la nature et de la biodiversité.
Après constitution de mon cheptel, et installation agricole, je suis en phase de développement de mon projet de conservation de la biodiversité dans la Vallée de l'Or (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine).
Les abeilles, la nature et moi, avons aujourd’hui besoin de votre soutien !
Miels et produits de la ruche certifiés Agriculture Biologique - France par Ecocert, labellisés "Bio Sud-Ouest france" (garantie d'origine). En cours de labellisation "Paysan de Nature".
EARL Ferme Apicole et éco-logis de la Vallée de l'Or
16 350 - Champagne-Mouton
SIREN : 892 180 258 00014
Nouvelles Printanières 2024
Chère marraine, cher parrain,
J’attendais que de meilleures nouvelles arrivent pour vous les transmettre…
Mais hélas, cette année 2024 s’annonce bien morose. Dans mon nord Charente nous sortons d’une « saison des pluies » de 8 mois.
L’arrivée tardive du froid a, pour la troisième année consécutive, permis le maintien des colonies de frelons à pattes jaunes (dits « frelons asiatiques ») jusqu’au 10 décembre avec une prédation importante sur les ruches (du fait des conditions météorologiques difficiles mais permettant malgré tout leur survie).
La production d’essaims, leur élevage et les vols de fécondation ont été difficiles et ont trainés du fait de la pluie (confinement des abeilles dans les ruches et temps de travaux difficiles à placer). Quelques jours de beau temps ont permis aux colonies de produire un peu de miels que j’ai préféré leur laisser et partager avec les essaims et malgré cela, il a fallu nourrir au mois de mai…
Le printemps est, normalement, la saison offrant le plus de floraisons mais cette année aucune récolte n’a été possible. Avec les changements climatiques en cours, l’enjeu pour l’apiculteur est d’arriver à mettre ses essaims en production le plus tôt possibles pour profiter d’un maximum de floraisons, mais nous ne pouvons compenser les températures fraîches qui freinent le développement des colonies… On constate également que les floraisons de printemps sont de moins en moins étalées avec de nombreuses fleurs qui se succédaient qui fleurissent de plus en plus en même temps. Si le travail des abeilles domestiques a été entravé, il en va de même pour tous les pollinisateurs (même les bourdons qui sont les plus résistants au froid ont été moins actifs cette année), il faut s’attendre à une mauvaise pollinisation tant pour les fleurs sauvages que pour les espèces cultivées…
Dans moins de 4 mois, la saison sera terminée et les prévisions météorologiques annoncent des canicules et orages… Pendant les périodes de canicule, les plantes se mettent en résistance et ne produisent plus de nectars (donc pas de miel, comme cela a été le cas les deux années passées avec le châtaignier), par exemple, au-dessus de 24°C le sarrasin ne produit plus de nectar. L’été, et surtout quand il est chaud, est une période de résistance pour la nature, les fleurs et les abeilles. Les espoirs de récoltes pour compenser les pertes de printemps sont très faibles…
Cette année, l’impression de n’avoir fait qu’élever et prendre soin des abeilles, sans pour l’instant avoir produit de miels…
Je vous ai parlé l’an dernier de la difficulté d’adaptation des apiculteurs à la multiplicité des calamités et risques auxquels nous faisons face (parasitisme chronique par Varroa destructor, prédation par frelons à pattes jaunes, pesticides, cloisonnement et appauvrissement des milieux naturels, alternances de périodes pluvieuses et canicules) et qui associées aux réalités biologiques des abeilles nous laissent de moins en moins de marges de manœuvre. 2024 en est l’exemple parfait (espérons seulement que les colonies de frelons aient aussi souffert !) et je crains qu’il y ait cette année de nombreuses défaillances d’entreprises apicoles (accentuées par une guerre des prix causée par le dumping social, environnemental et qualitatif) …
Des démarches administratives sans fin et inutiles (voire des ré-autorisations de pesticides tueurs d’abeilles) constituent aujourd’hui quasiment le seul soutien des pouvoirs publics à la filière apicole en France. Par exemple, les apiculteurs n’ont pas accès à la PAC, il existe une seule Mesure Agri-Environnementale et Climatique (MAEC) pour la participation à la pollinisation des espaces naturels (avec un cahier des charges très contraignant pour une aide très faible) pour l’apiculture et depuis cette année il faut en faire la déclaration deux fois (site PAC et Région) pour espérer peut-être en bénéficier…
Ainsi, chère marraine, cher parrain, votre soutien via Un Toit pour les Abeilles est de plus en plus important au maintien d’une apiculture respectueuse de l’abeille en France. Parlez-en autour de vous, les apiculteurs-RECOLTANTS français ont besoin de soutien, c’est à eux qu’il faut acheter le miel, et c’est eux qu’il faut soutenir !
Les autres nouvelles de la ferme sont mitigées. J’assume maintenant seul la ferme et ses travaux après une séparation, ce qui ne manque pas de causer des retards et difficultés. Les brebis vont bien et les agnelages se sont bien passés, les réserves d’herbes étaient faibles cet hiver du fait d’une croissance ralentie et stoppée par les canicules, et j’ai eu un gros travail de rotation de parcs (toujours avec les filets mobiles, et du coup, je n’ai pas eu le temps d’avancer mes clôtures cette année…). J’essaye donc de ne pas augmenter la taille du troupeau et continue à sélectionner les brebis les plus solides. Avec ce printemps arrosé, l’herbe est abondante et les agneaux ont bien poussé !
Le travail de conservation de la biodiversité mené depuis plusieurs années avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine et l’opération « Des fleurs dans la Vallée de l’Or » d’Un Toit pour les Abeilles porte ses fruits ; les populations de fritillaires pintades se développent ainsi que celles de nombreuses fleurs et orchidées. J’ai découvert dans mes prairies une orchidée qui n’avait pas fleuri en Charente depuis plus de 10 ans ! Les populations de pollinisateurs se développent également. Le soutien constant du Conservatoire et d’Un toit pour les Abeilles et à long terme à cette opération de conservation de la biodiversité permet de produire des résultats dans le temps. Car si de nombreux exemples prouvent que l’on peut faire « revenir » la biodiversité, c’est un travail précis, de longue haleine et qui doit être poursuivi avec assiduité.
L’eau a aussi profité aux plantations d’arbres réalisées qui se portent bien (environ 2 500 arbres et arbustes plantés et plusieurs kilomètres de haies et clôtures recréés, pour servir de corridors biologiques notamment pour les chauves-souris dont environ 20 espèces fréquentent la grotte protégée de ma vallée (ainsi qu’une stygofaune – faune des grottes – rare avec au moins une espèce endémique au Poitou-Charentes).
J’ai eu la chance de rencontrer certaines marraines et parrains soit lors de livraisons de miels (pour les parrains les plus proches et selon le temps disponible et les déplacements), soit lors de journées (pluvieuses !) de cohésion pour des entreprises marraines. Depuis le début du mois de Mai, je suis la météo pour programmer une journée d’ouverture de rucher et initiation à l’apiculture pour mes marraines et parrains, mais hélas, tous les week-ends ont été pluvieux… Surveillez vos mails d’Un Toit pour les Abeilles, dès qu’un week end ensoleillé se préfigure, je programme une journée (avec pique-nique sorti du sac) pour que l’on puisse se rencontrer !
Vous savez que j’accorde une grande importance à la sensibilisation à la biodiversité, au rôle et à la biologie des abeilles et de la colonie, aux travaux et rôles de l’apiculteur, à l’initiation et à la formation à l’apiculture (avec un diplôme de Technicien Sanitaire Apicole qui me permet d’intervenir en conseil et formation) et vous pouvez me contacter, via un Toit pour les Abeilles, je serai heureux de vous accueillir à la ferme (selon disponibilités…) et de vous initier ou former à l’apiculture, voire à organiser une journée de cohésion et de découverte pour votre entreprise. En effet, les apiculteurs travaillent en secret et cachés (du fait de la dangerosité – relative - des abeilles), et notre travail ainsi que celui des abeilles est trop méconnu, bien que d’une importance cruciale pour le vivant.
Pour ceux qui reçoivent leurs miels au printemps, les expéditions sont en cours et vous serez bientôt livrés (bonne dégustation !).
Encore une fois, merci pour votre soutien et ce travail commun au service de la conservation des abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité, réalisé avec Un Toit pour les Abeilles et vous marraines et parrains !
En espérant que ces nouvelles vous trouvent ainsi que les vôtres en bonne santé et bonne forme après ce très long automne,
Amitiés,
Denis
Le rucher La Ruche.bio
Le rucher parrainé par un « Toit pour les abeilles » est situé au cœur d’une vaste forêt (3 km de rayon) afin de garantir la production de Miels Bio.
Cette forêt de Charente Limousine est classée en ZNIEFF de type 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)
au sein d’un vaste ensemble naturel avec rivières, prairies et boisements (classé en ZNIEFF de type 2).
Ce rucher environné de feuillus et de résineux est un véritable sanctuaire pour les abeilles
qui y trouvent toute l’année des ressources de qualité !
Ce rucher permet de produire des Miels certifiés AB (Agriculture Biologique – France, certification par Ecocert)
de Châtaigner, Acacia, Forêt, voire de Ronce et Callune (« Bruyère »).
Des miels authentiques issus de la flore naturelle !
L'apiculteur : Alexandre BLOIS
Qui suis-je ?
Un jeune apiculteur habitant le magnifique département de la Gironde.
Après avoir longtemps travaillé pour une société de construction, je me suis remis en question et je me suis tourné vers un métier où la nature joue un rôle central.
D’abord pratiqué comme un hobby, peu à peu, je passe plus de temps sur mon rucher.
J’ai fini par laisser de côté ma profession pour me consacrer exclusivement à ses jolies demoiselles.
Pourquoi avoir choisi de devenir apiculteur ?
Parce qu’aujourd’hui, si les abeilles n’étaient plus là, le monde serait sans couleur, sans saveur et sans odeur.
Face à des conditions climatiques et environnementales qui ne cessent de se détériorer, je suis persuadé que les abeilles sont notre avenir et que sans elles, le monde ne ressemblerait plus à ce qu’il est aujourd’hui.
L’univers apicole est un monde particulièrement intéressant.
La hiérarchie, leur organisation… Tout ce qui compose leur système peut nous apprendre beaucoup de choses sur le monde dans lequel on vit.
Aujourd’hui, j’apprécie particulièrement partager mon expérience avec les enfants afin de les sensibiliser à la cause des insectes pollinisateurs car tout comme eux, elles sont notre avenir.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec un toit pour les abeilles ?
Comme beaucoup de professions liées à l’agriculture ou à l’élevage, il s’agit d’un secteur en tension.
La pénibilité du travail peut en rebuter certains et de nos jours, il est compliqué de vivre correctement de l’apiculture.
Un Toit Pour Les Abeilles nous permet de revaloriser notre profession et de partager notre passion.
Grâce à un partenariat avec CBK, ils nous proposent de nouvelles technologies afin d’assurer le bien-être de nos abeilles lors de leur hivernation mais aussi pouvoir les surveiller si un problème quelconque surgit.
Tout cela est un véritable plus pour la profession.
Pour le moment, une saison en demi-teinte…
Comme vous avez pu le voir, le printemps a été particulièrement pluvieux cette année.
Une pluie qui aurait pu être la bienvenue si elle n’avait pas duré aussi longtemps.
Pour nos abeilles, la saison avait plutôt bien débuté avec une belle floraison de l’acacia et des températures douces.
L’acacia est une miellée capricieuse, donc c’est avec joie que nous avons vu nos sentinelles écologiques remplir prodigieusement les hausses.
Mais, la nature en a décidé autrement. Les températures ont commencé à chuter et la pluie s’est invité pendant plusieurs semaines.
Nos braves abeilles se sont, alors, retrouvées emprisonnées dans leur ruche à cause du mauvais temps.
Les reines ont stoppé leur ponte afin de réduire le nombre d’abeilles à nourrir et elles ont dû vider leur réserve, ainsi que le miel emmagasiné dans les hausses pour survivre.
En tant qu’apiculteur, c’est un désastre, car le taux de mortalité des essaims grimpe en flèche. Nous avons déploré la perte de six de nos essaims.
Une perte qui nous fend le cœur à chaque fois, quelque soit le nombre de ruches que l’on peut avoir. Une abeille reste un animal vivant que nous apprenons à aimer, malgré le nombre incalculable de piqûres qu’elle peut nous infliger.
Nous nous sommes résolus à les nourrir en pleine saison, alors qu’elles auraient dû pouvoir s’alimenter seules.
Heureusement, le soleil a fini par faire son apparition et les fleurs qui étaient restées endormies à cause du manque de chaleur se sont ouvertes pour nous émerveiller de leurs couleurs chatoyantes : Châtaigniers, tilleuls, ronces… ils se sont montrés sous le meilleur pour offrir à nos abeilles, un nectar aux saveurs douces et incomparables.
Nous avons finalement réussi à faire une belle miellée et on espère que Dama Nature laissera encore le temps à nos butineuses de polliniser et de confectionner ce nectar sucré dont nous sommes de fervents consommateurs !
Merci à vous en tant que parrains et marraines de nous soutenir dans cette aventure.
Le parrainage est un merveilleux moyen pour nous de vivre de notre passion pour nos abeilles adorées et une belle manière de la partager !
Ma petite abeille de Bordeaux
Nous avons 23 ruches qui sont situées sur des sites Natura 2000 ayant une flore et une faune exceptionnelle.
La diversité biologique garantit à nos abeilles d'être dans un environnement sain et équilibré qui leur assure un bien-être absolu, ce qui était notre priorité.
Nous essayons d'avoir le moins d'impact possible sur le travail de nos abeilles, leur apportant seulement ce dont elles ont besoin.
Les ruches au cœur des acacias : La seconde partie de notre rucher se trouve en plein milieu d'une forêt d'acacias.
Aucun traitement, aucune nuisance, aucun bruit si ce n'est celui de la nature. I
l y a 23 ruches dadants dans ces forêts qui ne sont dérangées que par les soins que nous venons leur prodiguer.
Notre projet, étant d'agrandir notre rucher avec l'achat d'une cinquantaine de ruches l'an prochain est de s'inscrire dans une démarche de sauvegarde des abeilles.
Nous espérons, cette année, pouvoir récolter du miel d'acacias, de ronces et de fleurs.
L'apiculteur : Alban GORE
Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Petites nouvelles des abeilles de l'Aude
Bonjour,
Un petit mot pour vous donner des nouvelles de la saison..
Avec une année trés compliquée vis à vis du printemps chez nous (dans l'Aude) et malgré, encore une fois, une année assez sèche;
Je suis assez content du travail que j'ai fait, les essaims 2024 sont assez beaux et j'ai fait du miel cet été, surtout en forêt et sur les fleurs de champs, il me reste à chouchouter les abeilles pour l'hivernage, afin d'assurer au maximum un bon démarrage au printemps prochain..
Je me mets à la preparation des pots de miel pour vos parrainages dès la semaine prochaine.
Patience, ça approche !!
Quelques photos des cadres de miel et de la précieuse cire (que je récupère pour faire les cadres de l'an prochain;)
Amitiés
Alban
Le rucher du Massif des Corbières
Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : Emilien CAMIADE
Je m'appelle Emilien et j'ai 24 ans.
J'ai commencé par suivre des études en génie mécanique mais ce que je désirais vraiment, c'est être indépendant en travaillant avec le vivant à l'extérieur avec l'espoir que cela puisse être utile à la société.
J'ai alors découvert l'apiculture et le monde fascinant des abeilles dont je suis tombé amoureux.
J'ai eu la chance de travailler deux saisons chez des apiculteurs expérimentés qui m'ont formé notamment à la production de gelée royale.
C'est une activité technique qui demande de l'observation, de la patience et beaucoup de minutie.
Aujourd´hui, me voici apiculteur professionnel spécialisé en production de gelée royale et c'est une grande joie.
Le choix du bio fait parti d'une cohérence qui s'est imposée naturellement.
nouvelles de vos abeilles
Chers Parrains,
La saison est déja bien entamée, les beaux jours ont tardé et les abeilles tout comme moi sommes impatients de pouvoir enfin produire du miel.
Pour le moment, les nombreux jours de pluie ont certainement contribué à hydrater le sol et la végétation sen porte à merveille d'ailleurs mais les floraisons des frutiers et des aubépines sont passées sans que vos protégées n'en aient profité.
Aussi, les rares fois où la météo a permis au abeilles de sortir pour butiner, l´anormale fraicheur des nuits leur a fait tout consommer pour maintenir une température suffisante dans la ruche afin de réchauffer le couvain (larves et nymphes d´abeilles).
C´est un printemps comme je n´en ai jamais vu de ma vie d´apiculteur...d´ailleurs je n´ai pas récolté de miel de printemps, le peu qu´il y a, je l´ai laissé aux abeilles pour ne pas qu´elles meurent de faim.
Il y a deux jours j´ai transhumé les ruches sur la côte dans l´espoir que nos vaillantes récoltent le nectar du robinier (dit l´acacia), j´espère que la météo sera bonne.
Je vous enverrai le miel la semaine prochaine, aussi je souhaite vous prévenir que contrairement à ce qui était prévu de vous envoyer, c´est à dire le miel de printemps, je vous enverrai du miel de sarrasin.
Merci de votre compréhension.
Merci encore pour votre soutien et j´espère pouvoir organiser une porte ouverte pour vous accueillir voir vos abeilles durant la saison.
Le rucher de la Futaie
Mon rucher principal est situé sur des terres en bio à l'orée d'une forêt riche en châtaigniers.
Les abeilles profitent au printemps des haies du bocage, prunus, saules marsault, fruitiers, aubépines mais aussi des pissenlits et les trèfles blancs qui abondent les nombreuses prairies autour.
En été, ce sont principalement les châtaigniers, la luzerne et le sarrasin qui fourniront le nectar à l'élaboration des miels.
Le format de mes ruches correspond à une demi ruche dadant classique. Ce petit format se rapproche davantage de ce que les abeilles utilisent dans la nature.
Cela leur demande moins d'espace pour chauffer l'hiver et au printemps, la colonie est plus dynamique.
L'apiculteur : Jean-Charles BUREAU
Artiste et apiculteur, j'ai suivi mes études au beaux-arts de Paris.
Je suis maintenant artiste, vous pouvez voir mon travail sur mon site jean-charlesbureau.com.
En parallèle, je me suis lancé en tant qu'apiculteur, par passion et pour trouver un équilibre financier entre ces deux activités.
L'apiculture m'est venue assez jeune, par le biais malheureux de la sclérose en plaque de ma mère.
En regardant les bénéfices potentiels des produits de la ruche pour ce genre de maladie, mon intérêt s'est naturellement orienté sur les abeilles.
J'ai énormément lu sur le sujet jusqu'au jour où j'ai sauté le pas.
Je me suis formé auprès d'un apiculteur en Bretagne.
Dès mon arrivée à Marseille il y a deux ans, j'ai continué à travailler avec un autre apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles, Denis Fiorile auprès duquel je me forme encore et à qui je rachète l'exploitation au fur et à mesure.
J'ai commencé mon exploitation avec une quarantaine de ruches, je suis dorénavant avec une centaine et le projet à venir dans les prochaines années est de monter à 200 ruches et labélisé Bio mon exploitation
Vous pouvez suivre mon exploitation tout au long de la saison sur instagram ou facebook sur MIEL BUREAU. J’y explique précisément le travail effectué au jour le jour.
Bilan fin de saison
Chères marraines, cher parrains,
Le rucher de Roquevaire
Ce rucher se situe à Roquevaire, une vue majestueuse sur le Garlaban.
Les abeilles iront butiner principalement sur le romarin dès le début du printemps, très tôt par ici. Un miel de Garrigues se présentera petit à petit avec l'arrivée du thym.
Les abeilles se chargeront en pollen avant la grande transhumance sur les champs de lavande de Provence.
Ces trente ruches en activité mélangent des abeilles noires locales et la buckfast classique.
L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN
J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".
Une saison difficile
Chères marraines, chers parrains,
Un petit mot pour vous raconter l’état de mes abeilles et l’avancement de ma saison.
Ma saison a été difficile, sans doute la plus difficile depuis mon installation. Une sortie d’hiver ok mais avec beaucoup de besoin de nourrir les ruches. Ensuite des récoltes qui n’atteignent même pas le quart de ce que l’on fait d’habitude au printemps, puis les pluies très très attendues en fin de printemps.
Après ces pluies abondantes, la miellée sur les lavandes allait être magnifique - on y croyait tous. J’ai même mobilisé ma trésorerie pour investir dans des hausses car je pensais en manquer. La déception n’aurait guère pu être plus grande : le sirocco (vent sec du sud) s’est levé vers la mi-août mettant fin à toute miellée. Et ce qui est pire : des chenilles ont dévoré les plants de lavande. Les apiculteurs provençaux peinent cette année, mais pour les lavandiculteurs c’est la catastrophe totale et il y en a pas mal qui jettent l’éponge. Aujourd’hui, le plateau de Valensole constitue des champs de lavandes arrachées à perte de vue. L’apiculture provençale est en danger : la filière de cette région à climat souvent sec est très dépendante de la miellée généreuse de lavande sur le plateau de Valensole. Pour maintes apiculteurs ce miel constitue la moitié, voire plus, de leur chiffre d’affaires et c’est mon cas. L’avenir est donc incertain et nous vivrons dorénavant de saison en saison.
Aujourd’hui, mes colonies sont plus faibles que d’habitude à cette époque. En cause est un manque de pollen diversifié, suite à une canicule prolongée qui a beaucoup fait souffrir la végétation. Nous avons perdu une soixantaine de ruches cet été – il est vrai que je n’avais plus l’habitude de ce genre de perte. De plus, je suis assez pessimiste pour l’avenir proche même si je suis content des pluies récentes très attendues. Je crains juste qu’elles aient été trop tardives. Les abeilles ont besoin d’une période de forte dynamique entre septembre et octobre pour constituer les abeilles d’hiver : ces abeilles vivent beaucoup plus longtemps – passent l’hiver – et ont une constitution physique différente que les abeilles d’été qui ne vivent qu’un mois. Les abeilles d’hiver ont besoin de recevoir une nourriture de grande qualité au stade larvaire, mais en manque de pollen les nourrices ne peuvent pas offrir cette nourriture extrêmement riche en acides aminées et autres protéines. Les abeilles d’hiver naissent donc faibles et mourront précocement en sortie d’hiver. Les colonies peineront au mois de février/mars et je le sais déjà. Il n’y a rien que je puisse faire, car étant en Agriculture Biologique, le nourrissage de protéines est proscrit. Je comprends bien pourquoi, mais parfois on aimerait juste donner tout ce qu’on peut à ces abeilles et c’est un peu frustrant que ce ne soit pas autorisé.
Il y a aussi de bonnes nouvelles : j’ai occupé de nouveaux emplacements dont certains ont fait de jolies surprises. Un emplacement en particulier, à 1400 mètres d’altitude, a fourni aux ruches présentes une belle miellée de lavande sauvage. Malheureusement, ces lieux sont assez rares et la miellée de lavande fine est très capricieuse.
Une autre bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à faire un beau progrès sur le potentiel génétique de mes colonies. J’ai pu sélectionner des souches importées dans mon exploitation aux qualités rustiques et j’observe vraiment leur meilleure adaptabilité face notamment aux aléas climatiques et aux creux de miellées prolongés. Il est extrêmement important pour la survie de l’abeille d’être à la recherche d’une génétique pouvant faire face aux changements climatiques et je pense être sur la bonne voie. Le changement climatique reste à mon avis le défi le plus dur de l’apiculture de demain.
A bientôt, chers parrains, et merci beaucoup pour votre soutien qui semble être plus pertinent que jamais.
Jorris
Le Rucher au Septième Miel
Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chers parrains, chères marraines,
L’année touche à sa fin et les fêtes approchent à grands pas ! Peut-être pensez-vous déjà aux cadeaux que vous aimeriez offrir à vos proches pour Noël ?
Chez farouche.fr la boutique solidaire de Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons imaginé une sélection de coffrets uniques à glisser sous le sapin, dont notre meilleure vente de Noël :
le tout nouve...