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Les ruches en images
L'apiculteur : Céline MARTIN-JARRAND

Nous sommes apiculteurs-récoltants dans le Parc Naturel du Vercors. Tous nos miels sont butinés dans ce territoire préservé, sans transhumance de nos abeilles.
Nos 400 ruches sont donc sédentaires et réparties en petits ruchers de 400 à 1200 mètres d'altitude.
Nous avons à cœur de respecter le développement naturel de nos colonies, nous utilisons notamment des ruches Warré qui permettent une approche très douce vis à vis de l'abeille.
Nous nous engageons chaque année à former quelques apiculteurs amateurs et à sensibiliser le public à la préservation des abeilles.
Nous nous sommes rencontrés dans un rucher il y a 15 ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Notre projet commun :
Valoriser la biodiversité de nos montagnes à travers cinq miels de pays.
Des contreforts aux plateaux, tous nos ruchers sont situés dans le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.

Tous nos miels sont labellisés Marque parc Vercors. Ce logo apposé sur le pot vous garantit que le miel a été produit sur le territoire du parc.
C’est un gage de transparence sur l’origine et de valorisation des miels de montagne

Tous nos miels sont certifiés Agriculture Biologique. Ce label garantit que nos abeilles bénéficient de ressources florales naturelles dans un rayon de 3km (rayon de butinage de l'abeille) et que nous n’utilisons pas de produits chimiques.
Ce label est attribué à notre ferme apicole et certifie l’ensemble de nos produits.

Nous avons répartis nos ruches pour bénéficier de trois flores différentes :
ROYANS : Flore continentale (400m): boisement acacias, tilleuls et quelques châtaigniers
PLATEAU DU VERCORS : Flore de montagne (800m – 1200m) : prairies fleuries et boisement de hêtraies-sapinières
DIOIS : Flore méditerranéenne (400m – 600m) : thym, lavande, boisement de chênes, culture de lavande fine et de lavandin.
Notre miellerie est située à DIE.
Nous remercions tous les parrains et marraines qui soutiennent nos abeilles depuis tant d’années ! Sans vous, le miel du Vercors n'existerait plus !
UN GRAND MERCI À TOUS !
Céline et Jérôme, Apiculteurs-amoureux du Vercors
On tenait à vous remercier
12 ans déjà que nous avons eu la chance de démarrer une collaboration avec "Un Toit Pour Les abeilles".
- 12 ans au cours desquelles nous avons eu de très nombreux parrains particuliers et entreprises,
- 12 ans où nous avons pu pratiquer une apiculture différente,
- 12 ans à passer notre temps dans de petits ruchers en zone sauvage de montagne,
- 12 ans à pratiquer une apiculture sans transhumance avec un bilan carbone très faible,
- 12 ans à gérer nos ruches en BIO et à produire 5 miels exceptionnels,
Bref, vous l'aurez compris, 12 ans de bonheur à pratiquer l'apiculture en couple avec une vie de famille équilibrée.
On aime nos abeilles et elles nous le rendent bien.
Cette année, on a eu le plaisir de partager ce lien à la nature en direct lors de notre journée porte-ouverte mais aussi avec deux de nos parrains entreprise:
- Une équipe d'OREAS Conseil est venue passer un moment chez nous.
Après quelques franches rigolades, tout le monde s'est habillé en apiculteurs et rapidement chacun avait un cadre d'abeilles dans les mains.
L'équipe est repartie avec de bons souvenirs et nous le sentiment d'avoir partagé un peu de notre passion.
- Nous avons été invités par ALTIMIS GROUP à Lyon pour l'inauguration de nouveaux locaux.
On a poussé les postes de travail informatique pour poser nos pots de miels et nos outils pédagogiques.
Il s'en est suivi une super soirée d'échanges aussi riche qu'intense.
Un moment dépaysant et très agréable pour nous.
Nous avons préparé avec plaisir les colis de tous nos parrains qui continuent à nous soutenir fidèlement malgré la conjoncture.
Nous remercions tous nos parrains, particuliers et entreprises !
Cette année a été plutôt pluvieuse même chez nous dans la Drôme.
Cette pluie a effacé en grande partie le miel de printemps, mais nous nous sommes rattrapés sur le miel de lavande fine et de garrigue produit en été.
Nous avons aussi fait un peu de miel de montagne et de forêt.
Pour nous, c'est une année plutôt satisfaisante avec un bon équilibre entre les différents miels.
Nous avons commencé il y a plus de 7 ans un programme de sélection d'abeilles adaptées à notre territoire.
Les conditions de cette année, plutôt favorables à l'élevage, ont révélé de très belles colonies qui se plaisent dans notre environnement et des résultats plutôt probants de ce travail de sélection qui se déroule sur le très long terme.
Bien sûr, nos colonies n'échappent pas au fameux frelon asiatique qui est un peu plus présent cette année.
Mais les populations de ruche sont plutôt fortes et nous avons observé de beaux comportements de défense des abeilles qui nous laisse penser qu'elles vont bien résister.
Souhaitons simplement que nous ayons bien nos -10°C pendant au moins 10 jours en décembre, comme c'était encore le cas il y a à peine cinq ans.
Notre autre prédateur favori, le "Varroa", n'oublie jamais nos colonies.
Mais nos abeilles vivent dans un environnement sain, sans contamination.
Et depuis 10 ans, des méthodes de lutte biologiques très efficaces ont émergées.
Alors ça prend du temps, c'est aussi un travail difficile en pleine chaleur au mois de juillet, mais cela n'effraie pas les descendants des charbonniers et paysans du Vercors que nous sommes.
Le Varroa est bien sous contrôle dans nos ruches !
Comme on le dit toujours : notre apiculture engagée n'aurait pas été possible sans les parrains d'Un Toit Pour Les abeilles, alors simplement :
MERCI À TOUS et bonne dégustation des miels qui arriveront bientôt chez vous!
Joyeux Noël avec un peu d'avance,
Céline et Jérôme de l'Abeille du Vercors

Les abeilles du Vercors

Nos ruchers sont répartis sur 4 secteurs du Parc du Vercors : le Diois, le Royans, le plateau et les hauts plateaux. A chaque secteur correspond un étage de végétation typique :
Le miel du Diois est butiné sur les thyms, sarriettes et le miellat de chêne, c'est un miel de garrigue : Note de caramel
Le miel de Lavande de Chamaloc nous invite dans la partie méridionale du Vercors à la rencontre des plantes aromatiques.
Ici sur les terres où pousse naturellement la lavande fine, on cultive aussi le lavandin. Notes végétales et fleuries.
Le miel du haut plateau du Vercors est produit à plus de 1200 mètres d'altitude. C’est un miel de sapin, mélèze et de framboisier, typique du Vercors. Notes boisés et maltés.
Le miel du Royans nous fait découvrir les coteaux de châtaigniers et les tilleuls plantés par nos ancêtres. Notes mentholés et intenses.
Le miel de Prairies fleuries est récolté à 800 mètres d’altitude. C’est un paysage de prairies où des milliers de fleurs apparaissent au printemps.
C’est donc un miel d’une grande diversité florale : trèfle blanc, épilobe, renoué bistorte, vipérine… Notes douces et fleuries.
L'apiculteur : Bruno HOUBRON

Après avoir été pendant de nombreuses années apiculteur amateur, dans le cadre d'une diversification professionnelle, Bruno, installé sur les monts du Forez (Puy de Dome 63) dans le Parc Naturel Régional Livradois Forez développe une activité apicole professionnelle depuis 8 ans avec pour objectif à court terme 150 ruches en production.
Les ruches sont de type VOIRNOT adaptées aux régions montagneuses et fabriquées par Bruno l'hiver avec du bois de pays (Épicéa,mélèze et scierie à 8 km).
L'exploitation est conduite de façon raisonnée en grande partie selon le cahier des charges de la production biologique par pur choix éthique .
Les abeilles qui peuplent ses ruches sont de type "noire de pays", souche adaptée au climat et flore locale.
Les ruchers sont dispersés depuis 600 mètres d'altitude jusqu'à 1300 mètres avec une pratique de la transhumance locale dans un rayon de 40 km sans descendre en dessous de 600 m. sauf pour l’Acacia , ce qui permet de ne pas côtoyer les cultures conventionnelles .
Bruno récolte divers miels de crus : Montagne, forêt, acacia , sapin et bruyère mais également pollen et propolis et fabrique du pain d'épices.
Enfin, Bruno est aussi Vannier dans son atelier et osiériculteur puisque chaque année, il fabrique sa propre matière première, l'osier.
des travaux à la miellerie
Bonjour à toutes et à tous,
Cet hiver a été mis à profit pour la rénovation complète de la miellerie : carrelage, électricité, placo, isolation et peinture sont terminés. Il ne reste plus que la faïence et l’eau chaude à finaliser !
Je vous joins quelques photos.
Je commence les visites de printemps. Cette année, les pertes sont un peu plus importantes que d’habitude, environ 15 %.
Le beau temps de ces derniers jours permet une accélération de la ponte, ainsi que la constitution de quelques réserves, précieuses pour affronter le coup de froid qui survient généralement chez nous à la floraison des merisiers.
À bientôt !

Le rucher de Faradia

- un miel de "montagne" (mention contrôlée , soumise à autorisation) très réputé qui traduit la richesse botanique d'un environnement préservé. Exposées à des printemps longs et rudes ,les floraisons sont variées et intenses. La couleur de ce miel varie de jaune paille à brun clair souvent très odoriférant, doux, aux saveurs florales et fruitées, même si le gout diffère d'une année sur l'autre .
- un miel de forêt dont la particularité réside dans son mélange de nectars et de miellats variés.
Produit en été jusqu’à fin août début septembre, toujours sombre, brun foncé voir presque noir selon sa composition, avec selon les années, une note de bruyère ou de sapin (sapin pour 2013).
La flore présente autours de ce rucher : Aubépine, cerisier, érable, robinier, saule, sapin, châtaignier, bruyère, ronce, framboisier, scrofule, pissenlit, acacia, digitale, épilobe, lierre, miellats...ainsi que toute la flore mellifère de moyenne montagne .
L'apiculteur : David GIRAUD

J'ai commencé l'apiculture il y une petite dizaine d'année, je suis passé de trois ruches à une centaine de ruches réparties sur 5 ruchers.
Je suis apiculteur amateur semi-professionnel, je n'arrive pas encore à vivre de mon activité apicole, je suis donc pluriactif (pisteur de ski de fond, accompagnateur moyenne montagne, vendeur conseil en magasin espaces verts).
Pour la formation, je suis autodidacte, je me suis construit en discutant avec les anciens et en dévorant des livres, j'ai commencé avec de petits moyens et j'ai eu le temps d'apprendre de mes erreurs et de mes expériences.
Cette vocation pour l'apiculture découle de plusieurs passions qui s'entremêlent (la botanique, l'ornithologie, l'enthomologie), de plusieurs rencontres essentielles comme "Pierrot" un de mes mentors ou "Gael" mon copain de longue date avec qui j'ai commencé cette aventure (merci à vous), et enfin d'une envie très grande d'être en adéquation avec le monde naturel du vivant qui m'entoure tout en respectant les autres. Je voudrais à présent essayer de vivre de ma passion modestement en aidant la planète et en considérant à égal son prochain. C’est pour cela que je me suis lancé dans l’aventure Un Toit Pour Les Abeilles.
photo des abeilles
Bonjour à tous,
Quelques photos de notre rucher et de nos pièges anti-frelons...
Les pièges ont permis de capturer des centaines de frelons asiatiques grâce à un mélange efficace de bière, de sirop, et de vin qui a particulièrement bien fonctionné cette année pour les attirer.
À bientôt !

Le Rucher des Iles

Le rucher se situe à 200m d'altitude en fond de vallée entre le massif du Vercors, le massif de la Grande Chartreuse et les Chambans.
Il y a encore une centaine d'années, la rivière de l'Isère très capricieuse sortait régulièrement de son lit et créait de nombreuses iles sur le site actuel du rucher, d'où son nom.
Les petites z'abeilles se nichent dans un sympathique verger de 1000 plants de kiwi en agriculture Bio (que nos petites abeilles pollinisent en échange de la location de leur emplacement) entouré de vieux cerisiers d'une 15aine d’espèces différentes (nous y faisions de miel de cerisier lorsque la température était propice).
On retrouve dans les prairies qui l'entoure de multiple fleurs (du pissenlit, trèfle blanc, luzerne, des boutons d'or, du plantain), il y a aussi des haies et du petit bois très proches (aubépine, ronce, acacia, boulot, noisetier, lierre, peupliers, saules).
J’y récolte du miel des Îles de Moirans, miel toutes fleurs de prairies - Notes de trèfles blanc et pissenlits - Saveur fraîche, légère et printanière, zeste d’agrume - Médaille de Bronze 2017 au concours bisannuel du Syndicat Apicole Dauphinois.
L'apiculteur : Cyrille ANCERY

Je m'appelle Cyrille. J'ai 29 ans.
Malgré mon jeune âge, je suis apiculteur depuis quelques années déjà.
Mon exploitation comporte environ 150 colonies. Les abeilles avec lesquelles je travaille sont adaptées à l’environnement naturel berrichon. Elles sont particulièrement douces et j’ai plaisir à travailler avec elles au quotidien en toute confiance.
Mes ruches sont "Dadant". Bien que je ne sois pas labellisé bio, ma démarche est très respectueuse de l’abeille. Plus que cela, je veux montrer que l'on peut collaborer avec le monde agricole et ainsi s'inscrire dans une démarche de respect mutuel entre "apiculteurs" et "agriculteurs".
Ainsi, j’installe, en accord avec des agriculteurs des colonies sur des champs de cultures non traités. Cette opération a pour objectif de créer un rapport "donnant donnant", avec les agriculteurs et de faire doucement évoluer les pratiques agricoles pour tendre vers une pratique plus vertueuse et respectueuse de notre environnement. Tout naturellement, j’ai souhaité rejoindre le réseau d’apiculteurs Un toit pour les abeilles pour proposer mes ruches en parrainage et créer ainsi un véritable cercle vertueux entre les abeilles, la filière et vous, parrains des ruches…
Printemps 2025
Chers Parrains,
L'hiver se termine et les prémices du printemps arrive.
Les abeilles ont commencé depuis quelques semaines à reprendre de l'activité et profiter des premiers rayons de soleils de l'année.
Nous avons commencé à faire nos visites de printemps, et les ruches se portent en très belle forme.
L'hivernage s'est très bien déroulé, et les reines ont repris leurs ponte pour renforcer les colonies avant la belle saison.
Nous pouvons déjà voir nos chères abeilles travailler sur les pissenlits, les pruniers sauvages et les premières fleurs des fruitiers.
Nous attendons que les températures se radoucissent et nous pourrons commencer à travailler dans les ruches et récolter les premiers nectars à venir.
Nous vous remercions encore pour votre soutien si important pour nous. A très bientôt !!!!

Les ruches du Berry

Mon exploitation est basée dans le BERRY, dans le département du Cher (18140) entre Sancerre et le Val de Loire.
J'ai la chance de pouvoir profiter d'une flore très diversifiée et ainsi pouvoir récolter divers miels.
Je récolte notamment un miel crémeux de Printemps. Je récolte aussi du miel d'Aubépines, de l'Acacia, du miel d'Eté, ou encore du Forêt et du Tournesol. Plus original encore, je récolte du miel de Carotte :-)
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN

Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Une année 2024 très difficile pour l’apiculture : Sale temps pour les Abeilles et pour l’apicutrice
Une année rythmée par les caprices d’une météo très pluvieuse ,e l’installation du frelon asiatique et de la résistance du Varroa.
Un sacré cocktail qui ne présage rien de très réjouissant !
Le printemps : Très pluvieux qui nous a pousser à devoir nourrir d’urgence des ruches qui criaient famine car les T° n’ont pas permis aux abeilles de sortir pour butiner les pissenlits et autres fleurs de printemps.
Et une période d’essaimage avec des fécondations de reines très mauvaises. C’est une période très difficile car les reines tiendront moins longtemps.
Les ruchers étaient inaccessibles car trop d’eau donc j’ai mis à les ruches à plat prêt de chez moi.
Un été : Avec une météo capricieuse jusqu’au mois de juillet et une récolte qui commençais bien et la Mélézitose nous est tomber dessus (Toute les Vosges et une partie de l’Alsace et le Jura)
Le Mélézitose, c'est quoi ?
Du sucre produit par les pucerons qui se nourrissent de sève de sapin. Leurs déjections, qu'on appelle le miellat, vont être butinées par les abeilles.
Les conditions météo, avec des épisodes pluvieux ont favorisé, l'humidité, donc le développement des pucerons et donc de la production de ce sucre dont les abeilles raffolent.
Problème, quand le taux de Mélézitose dans le miel dépasse les 12%, il se cristallise.
Le miellat cristallise très rapidement dans les rayons.
Les abeilles peuvent en rentrer plus de 5 kg par jour mais nous ne pouvons pas l’extraire et la colonie de peut pas hiverner sur ce miel !
Donc une production de miel en berne à peine 20% car la totalité de mes ruches a été touchée et j’ai du fondre mes cadres de miel car impossible d’extraire le miel.
Un automne : Un très bel automne qui normalement devait profiter aux abeilles pour faire leurs réserves pour l’hiver en nectar et en pollen grâce à plusieurs plantes dites invasives ( la balsamine indienne Photo 1, la renoue du Japon Photo 2, et le lierre ainsi que la bruyère ..)
Mais Que nenni ... nous avons nourri car elles n’ont rien pris !
Le Frelon Asiatique s’installe : J’ai commencé à voire l’attaque des frelons à la début septembre ci-dessous.
Un Piège à frelons « 30 frelons attrapés en 3 jours ».
Et un nid de frelons asitique détruit par un voisin. C’est que le début !
Et malheureusement depuis des années le varroa n’est toujours pas éradiqué et les ruches sont de plus en plus infectées.
Et les préconisations et de faire un deuxième passage en fin d’année lorsqu’il n’y a pas de couvain.
Les autres aléas du métier : prendre des décisions
- Pour pallier les manques de récolte de miel et pouvoir avoir un peu de trésorerie, j’ai commencé à vendre du matériel qui n’était que peu utilisé.
- J’ai acheté une camionnette plateau dans un garage il y a 2 ans mais malheureusement je n’ai jamais eu la carte grise donc impossible de rouler avec et après un an de tractation avec un médiateur j’ai été remboursé début 2024 mais plus de gros véhicule et maintenant cela devient hors de prix. Donc je suis dépendante de collègues pour des gros déplacements de ruches ! Mais j’attends une bonne année pour réinvestir

Le rucher de la Vallée du Rabodeau

Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Thierry COLIN

Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .
Avril le mois qui change ...
Bonjour à toutes et tous,
"En avril, ne te découvre pas d’un fil"… et cette année encore, l’adage s’est vérifié !
Après un beau début de mois ensoleillé, les colonies se sont bien développées. En quelques semaines à peine, elles se sont multipliées, si bien que j’ai pu poser les premières hausses pour préparer la récolte du futur miel… de la saison 2025 !
Depuis quelques jours, les températures ont chuté et l’activité des abeilles s’est ralentie. Mais pas d’inquiétude : elles savent parfaitement gérer ce type de fluctuations en attendant le retour des beaux jours.
De votre côté, vous avez normalement reçu le miel de la campagne d’expédition du printemps 2025, envoyé il y a quelques jours.
Je vous souhaite une belle dégustation et vous remercie sincèrement pour votre engagement et votre attachement envers mes abeilles.
À très bientôt !
Thierry

Le rucher de Wintershouse

Le premier rucher se trouve 500 m de la résidence de Thierry et le second à 6 km.
Ils sont tout deux adossés à une forêt d'Acacias qui est sa plus grosse production.
Le miel issu de cette miellée est liquide et de couleur jaune clair et d'une grande finesse gustative.
Sa seconde production est un miel polyfloral constitué de fleurs de prairie, tilleuls, cerisiers, pommiers, issus de la pollinisation qu'il effectue sur les cerisiers et pommiers proches d'un de ses ruchers.
Ainsi, vous pourrez recevoir un miel toutes fleurs ou d'acacia selon les récoltes.
Thierry utilise des ruches ZANDER qu'il se procure en Allemagne, celles-ci sont très pratiques car elles ont des hausses à miel de même dimensions que l'on appelle aussi hausse multiples ou divisibles ce qui facilite le travail même si le poids est plus important.
Thierry propose aussi le parrainage dans son rucher-maison (cf photo) ainsi, selon les places disponibles, vos abeilles pourront y être installées.
Thierry travaille avec des Apis Mellifera Carnica Sklenar. Il s’agit d’abeilles douces et avec peu d’envie d’essaimage (envol d'une partie de la colonie avec la reine) et un hivernage avec des colonies populeuses.
L'apiculteur : Thierry COLIN

Apiculteur amateur depuis 2010 suite à la rencontre avec un "ancien" apiculteur ayant 60 années d’expérience, je continue à développer mon cheptel en prenant soins des abeilles et de leurs (notre) environnement.
Ma passion pour l'apiculture est intacte et plus j'avance dans cette démarche plus je sais que c'est "la voie" pour quoi je suis fait. Avant toute chose, il faut aimer la nature et vivre aux rythmes des saisons en observant l'évolution des miellées et s'adapter rapidement aux changements de saisons ..... L'apiculture est un mouvement perpétuel et il n'y a pas de moments creux , c'est intense et relaxant à la fois...de vivre de cette façon.
J'avance dans ma démarche apicole de façon raisonnable et d'ici quelques années pourquoi pas arriver à 200 ruches en production, mais c'est un gros challenge et une remise en question de beaucoup de choses...
Depuis le début de mon installation mes enfants passent également du temps aux ruchers,viennent aux transhumances, et goûtent les miels... A mes yeux c'est important de leur transmettre ce savoir pour qu'ils respectent la biodiversité .... et la nature de façon générale .
Avril le mois qui change ...
Bonjour à toutes et tous,
"En avril, ne te découvre pas d’un fil"… et cette année encore, l’adage s’est vérifié !
Après un beau début de mois ensoleillé, les colonies se sont bien développées. En quelques semaines à peine, elles se sont multipliées, si bien que j’ai pu poser les premières hausses pour préparer la récolte du futur miel… de la saison 2025 !
Depuis quelques jours, les températures ont chuté et l’activité des abeilles s’est ralentie. Mais pas d’inquiétude : elles savent parfaitement gérer ce type de fluctuations en attendant le retour des beaux jours.
De votre côté, vous avez normalement reçu le miel de la campagne d’expédition du printemps 2025, envoyé il y a quelques jours.
Je vous souhaite une belle dégustation et vous remercie sincèrement pour votre engagement et votre attachement envers mes abeilles.
À très bientôt !
Thierry

Le Rucher d'Obernai

Un nouveau rucher entre vignes et montagnes qui remplace celui d'Oberbronn et coïncidence involontaire les quatres premières lettres sont identiques.
Après des années à profiter de ce beau rucher dans les Vosges du Nord, je me suis résolu à le déménager car bien trop compliqué depuis que je suis installé sur Saint Nabor (temps de trajet incroyablement long).
Donc c'est avec plaisir que je vous présente ce nouveau rucher où les abeilles sont les mêmes ayant transhumé toutes les ruches il y a quelques semaines.
Ce qui change le plus ce sont les essences florales qui sont plus sur les pissenlits/cornouillers sanguins/acacias /tilleuls.
Il y a aussi la disposition générale du lieu car les ruches se trouvent dans un beau verger protégé par de belles haies sauvages, un régal pour la biodiversité et mes abeilles.
Elles ont l'air de bien s'y sentir.
L'endroit est calme et reposant...un peu comme tout mes ruchers à dire vrai.
L'apiculteur : Fabien LEFEBVRE

Une passion au service des abeilles.
Un métier au service des gourmands !
Tout a commencé par un pot de miel que l'on m'a offert. Je me suis dit : Pourquoi ne pas en produire moi-même ?
J'ai suivi le Rucher école et j'ai commencé avec deux ruches, aujourd'hui j'en ai 180.
Je voudrais réussir à augmenter mon cheptel dans un seuil raisonnable bien entendu.
Je suis conseillé par un ancien apiculteur professionnel depuis plusieurs années.
C'est une activité à temps plein au service des abeilles.
Je pratique la transhumance pour les miels de Sapin, Tournesol, Acacia et Tilleul
Je produis aussi du miel de Printemps crémeux et du miel d’Eté.
Bilan année 2024
Bonjour tout le monde,
Cette année, cette année là ...
Et oui 2024 aurait pu faire partie de cette chanson, mais pratiquement que des événements à ne pas réitérer.
Printemps pluvieux et des périodes d'ensoleillement trop faibles.
La récolte a été très faible.
Eté contrasté 1 semaine de pluie puis 1 semaine de soleil pas le top pour une bonne récolte.
Bref une saison assez morose !
Mais j'ai pu récolter de quoi tenir jusqu'à la saison prochaine.
Cette année (grâce à vous) j'ai pu investir dans différents matériel dont voici une liste non exhaustive :
- Pompe à miel pour la mise en pots
- Nouvelle remorque pour pouvoir transhumer à 2 voitures
- Une chaudière à cire pour la fonte du miel
Etc...
Merci mes marraines et parrains
Passez de joyeuses fêtes de fin d'année
Fabien l'apiculteur de demain

Le rucher de Giraumont

Entre Metz et Briey, le rucher comporte une trentaine de ruches sur une parcelle de 1500 m², entourée de fruitiers non traités et d'une forêt à proximité.
J’y produis du miel de Printemps et d’Eté.
L'apiculteur : Arnaud SENECHAL

Je m’appelle Arnaud, j’ai 41 ans. Je suis apiculteur amateur depuis 1995 et professionnel depuis 2014 en reconversion professionnel après 20 ans de pompier professionnel.
Je me situe dans le nord du département de la Haute-Marne à Brousseval où nous retrouvons une diversité agricole peu intensive
ainsi que de nombreuses forêts domaniales qui offrent une diversification au niveau des miellées.
J’ai effectué mon BPREA option apiculture à Vesoul en 2014 ce qui m’a permis de m’installer avec au départ une quarantaine de ruches qui sont aujourd’hui au nombre de 150.
Mon cheptel est mixe avec une dominante d’abeilles noires qui sont très présentes dans notre région.
Depuis quelques années je privilégie l’abeille noire et j effectue moi-même mon greffage de reine pour multiplier mon cheptel et fournir d’autres apiculteurs dans toute la France.
Concernant ma production de miel j’effectue selon les années différentes transhumances, notamment dans les Vosges pour le miel de sapin !
Je remercie au passage mon ami Alexis, apiculteur du réseau Un Toit Pour Les Abeilles pour les emplacements ! je produits aussi du miel de printemps, acacia , tilleul, tournesol et luzerne.
Quelques jours de douceur
Nos chères marraines et chers parrains,
Nous espérons que votre début d’année se déroule bien ! De notre côté, après des semaines de froid, nous profitons enfin de quelques jours de douceur. Cela nous permet de sortir, de nous dégourdir les ailes et d’effectuer nos vols de propreté… l’occasion aussi de faire un grand ménage de printemps dans nos ruches !
Mais notre travail est souvent interrompu par la pluie, qui tombe presque sans relâche… Nous commençons à trouver cela lassant, d’autant plus qu’il y a du boulot sur les ruchers ! Malheureusement, les chemins sont dans un état déplorable, ce qui complique encore les choses…
Côté butinage, l’hiver n’a pas été trop rude pour nous. Depuis février, nous avons commencé à récolter le pollen des noisetiers et à butiner quelques pâquerettes ici et là. Mais ce que nous attendons avec impatience, ce sont les pissenlits ! Ils sont pour nous le véritable signe du printemps, et nous pourrons enfin rapporter du bon pollen à la ruche.
Cette année, nous espérons que les récoltes seront bien plus généreuses que l’an dernier… Car avec cette météo capricieuse, notre api a subi une perte de presque 80 % de la production !
Une vraie catastrophe… Mais rassurez-vous, malgré tout, il reste motivé – et ça, c’est l’essentiel !
Comme vous le savez, il adore vous envoyer des photos de nous, au travail et dans nos ruches. Mais l’hiver, avec des températures descendant parfois à -10°C, il est impossible d’ouvrir les ruches sans nous mettre en danger. Promis, dès que le temps le permettra, vous nous verrez en pleine forme !
Prenez soin de vous et de vos proches, et à très bientôt pour de nouvelles aventures !
Bizzzzzzzzzz bizzzzz,
Les fifilles et leur api

Les Ruchers de Papy Alain

Pourquoi ce nom ? tout simplement en hommage à mon père parti trop vite de maladie qui était amateur de miel et amoureux des abeilles.
L’exploitation comporte aujourd’hui 150 ruches en production de type Dadant en 12 cadres, 80 ruchettes d’elevage et une quarantaine de nucléi de fécondation.
Mon objectif d’étendre mon cheptel d’ici 5 ans.
La commercialisation de mon miel se fait essentiellement en vente directe car j’aime le contact avec les gens et j’organise régulierement des stages et des mini portes ouvertes lors des journées d’extraction. J’avoue que je trouve ce moment très convivial et c’est un plaisir de pouvoir echanger sur le metier ! D’ailleurs je travaille avec la municipalité pour créer un rucher ecole.
Un Toit Pour Les Abeilles me donne aujourd’hui l’opportunité de créer une vraie relation sincère et solidaire avec des marraines et parrains ! Rejoignez-moi, parrainez mes ruches !
L'apiculteur : Franck DELANNOY

Passionné par les animaux, notamment les insectes et reptiles depuis ma plus tendre enfance,
je suis co-fondateur de l'association loi 1901 "Le Peuple de l'Ombre" depuis 2005.
Je me suis intéressé de plus près aux abeilles et me suis formé à l'apiculture de loisir en 2014 à l'école rucher de Rieulay.
Apiculteur amateur depuis 10 ans, j'ai expérimenté plusieurs types de ruches (Warré, kényane, Dadant).
Le format Dadant reste à ce jour la plus pratique pour mon apiculture.
Aimant le travail du bois, toutes mes ruches sont fabriquées dans mon atelier de menuiserie, avec du bois non traité
(Sapin rouge du Nord, Mélèze, Douglas...). J’offre ainsi aux abeilles de vrais « petits paradis » où se loger !
Quelques nouvelles printanieres
Cheres marraines , cher parrains ,
Enfin le printemps, les abeilles commencent à sortir, butiner les premiers pollens et ramener les premiers nectars (noisetiers, saules ..).
L'hivernage s'est relativement bien passé pour vos abeilles, malheureusement quelques pertes à deplorer .
De mon coté, je ne suis pas une journee où je suis à la preparation de la saison qui va débuter rapidement .
Croisons les doigts que cette saison ne soit pas la même que l'année passée .
A très vite,
Merci pour votre soutien
Franck

Le Rucher de l'Ostrevent

Mon apiculture est essentiellement basée sur des rencontres entre passionnés, respectueux de la nature et du biotope.
Je découvre tous les jours la symbiose indispensable entre les abeilles et leur environnement.
Une de mes dernières rencontres, est celle que j’ai faite avec un exploitant agricole, sensible à la culture bio.
Quelques-unes de mes colonies fréquentent les plantes mellifères de son exploitation.
D'autres colonies sont en bordure de forêt et dans la campagne de l’Ostrevent.
Mon objectif, avec l’aide d’Un Toit Pour Les Abeilles, et vous, parrains bienveillants, c’est de continuer à développer mon cheptel (actuellement une 40e de colonies…),
afin de pouvoir déguster le bon miel que les abeilles nous offrirons au fil des saisons.
L'apiculteur : Jimmy GAMBIER

Passionné par la nature, je me suis investi avec mon épouse dans la plantation d’un verger.
Conscient du manque de pollinisateurs dans la nature, j’ai fait une formation de 2 ans à l’USAP (Union Syndicale des Apiculteurs Picard) pour apprendre à soigner au mieux ces merveilleuses créatures.
Lors de cette formation j’ai été littéralement « piqué » par les abeilles.
Après une longue période de réflexion, j’ai décidé d'en faire mon métier.
Car vivre de son métier c’est bien, mais vivre de sa passion c’est encore mieux !
J’ai donc entrepris une formation diplômante (Brevet Professionnel de Responsable d’exploitation Agricole option apiculture) que j’ai obtenu.
Cette formation m’a permis d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’apiculture.
J'ai constitué alors mon cheptel avec une quarantaine de ruches, situées sur 4 ruchers différents.
En 2019, j'ai décidé de créer mon premier rucher de protection de l'Abeille Noire.
Grâce aux soutiens des Marraines et Parrains, la petite entreprise a grandi passant de 40 ruches à 160 ruches!
Dans la lancée, j'ai entrepris en 2021 une conversion en BIO.
L'intégralité des ruches sont labéllisées BIO ce qui vous garantit que les abeilles ne sont pas traitées pour le varroa avec des produits chimiques, nourries avec du sucre conventionnel pour le complément du stock d'hivernage.
De plus, nous sommse soumis à un contrôle annuel par écocert pour vérifier notre bonne conduite.
En me soutenant via le parrainage vous recevrez du miel BIO, cependant si je n'ai pas assez de miel BIO, vous aurez un complément en miel non certifié à cause de certaines cultures sur d'autre ruchers.
Une saison compliquée
Chères Marraines et cher Parrains
Petites nouvelles de vos petites protégées.
Comme vous avez pu le constater, le printemps n'a pas été formidable pour les abeilles, les mettant en très grand danger de famine.
Car il a fait froid en plus de la pluie ce qui les a obligées à rester dans leur ruche, de ce fait elles ont mangé toutes leurs réserves.
Pour ma part, je n'ai jamais vu une période de disette aussi longue, si je n'aurais pas nourri les essaims, ils seraient probablement tous morts.
Fort heureusement le beau temps vient enfin de pointer son bout de nez!
J'ai mis en ligne sur Un Toit Pour Les Abeilles une porte ouverte le samedi 21 septembre (en plus des abeilles, il y aura d'autres découvertes fabuleuses).
Je vous remercie beaucoup pour votre fidèle soutien!!!
Votre apiculteur, Jimmy Gambier

Le rucher Samariens

Le rucher se trouve dans un arboretum de 30 hectares avec plusieurs essences de plante :
erable du Japon, Rhododendron, Tilleul, Houx, aubépine....
L'apiculteur : Brahim BEN TALEB

Mon premier rendez-vous avec les abeilles était à l’âge de deux ans.
Deux essaims venaient de se poser en plein milieu de notre maison au Maroc.
Ma grand-mère aveugle a demandé à une apicultrice qui tournait à 150 ruches en osier de les enlever par peur de piqûres.
Le deuxième rendez-vous en 2016 à la ville de Rambouillet en France.
Une dame a installé une ruche chez nous au centre équestre et elle venait la visiter régulièrement et je commence à m’intéresser aux abeilles puis j’ai commencé par 7 ruches vers juillet 2016.
Avec beaucoup de lecture et des vidéos je me suis inscrit au rucher école SIARP, puis à l'abeille eurélienne qui m'a permis de bénéficier de la formation TSA avec gds centre et l’équipe de la FNOSAD.
Une formation insémination également avec APINOV.
Saison 2025


Rucher du Château de Rambouillet

Installées dans le parc du château géré par le domaine de Chambord, C’est un parc de 980 hectares hectares en pleine forêt de Rambouillet. On y trouve notamment beaucoup de tilleuls mais aussi des d’acacias et châtaigniers.
L'apiculteur : Wilfrid BOUCHER

Je m'appelle Wilfrid, je suis origiaire de la Réunion et apiculteur en Haute Normandie dans l'Eure.
J'ai trouvé le goût à l’apiculture depuis mon enfance grâce à mon grand père qui possédait plusieurs ruches.
En 2009, j'ai commencé par prendre des cours d'apiculture dans un rucher école du syndicat apicole de Haute Normandie.
Puis en 2010, je me suis remis à l'apiculture, avec une ruche fabriquée par mes soins et un essaim récupéré dans un arbre.
Peu de temps après, j'ai développé mon rucher en récupérant les essaims de mes premières ruches, tout en apprenant à les gérer.
Depuis, pris de passion, je gère moi-même mes propres ruches qui sont placées au Marais Vernier.
J'ai rejoint Un Toit Pour Les Abeilles en mai 2014, puisque je veux vraiment lutter contre la disparition des abeilles dans le monde, disparition qui ne cesse de croitre.
En 2015, j'ai obtenu mon BP Responsable Exploitation Agricole en Apiculture.
Depuis peu, je suis devenu apiculteur professionnel et je m'occupe de quelques 200 colonies.
Nouvelles de vos abeilles!

Le rucher de Marais-Vernier

Le Marais Vernier est vaste zone humide de 4500 hectares avec ses roselières, ses prairies humides et sa tourbière de 2000 hectares (la plus grande tourbière de France).
Classé Natura 2000, la richesse du Marais Vernier tient à la fois de sa grande diversité de milieux et de la qualité de ceux-ci.
Les ruches installées dans cet environnement pourront butiner arbres fruitiers, nectars de la forêt et des prairies.
Le miel récolté sera un miel de toutes fleurs avec des notes de Châtaignier.
Wilfrid travaille avec des ruches dites DADAN et des abeilles noires (abeilles de pays).
L'apiculteur : Renald POULAIN

Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
NOUVELLES DE NORMANDIE
Bonjour à tous.
Je viens vous donner quelques nouvelles après la période hivernale.
Je constate plus de pertes cette année que l'an passé, notamment à cause du frelon asiatique et d'un hiver très humide.
Les abeilles ont pu cette automne faire une bonne réserve de miel ce qui m'a permis de ne pas avoir trop à les nourrir.
La nouvelle année apicole va bientôt commencer, avec mon fils Valentin nous sommes prêts et très motivés, nous avons d'ailleurs prévu d'aller voir nos ruchers cette semaine.
Le contexte actuel est difficile à cause des importations de miel en provenance de l'étranger, ce qui affecte notre trésorerie et empêche d'écouler nos stocks.
Nous sommes cependant déterminés à continuer et à ne pas baisser les bras!
Enfin nous tenons à vous remercier pour vos parrainages et n'oubliez pas : "consommons français".
Renald et Valentin.

Le rucher de Domfront

Le rucher de Renald est situé dans le bocage Bas-Normand, à la lisière de la forêt d'Andaine sur le site Natura 2000 et le parc régional Normandie Maine.
Ses ruches lui procurent du miel toutes fleurs de grande qualité :
- Miel de vergers (pommiers et poiriers hautes tiges)
- Miel de haies (aubépine, châtaigner, ronces...)
- Miel de prairie permanente (pissenlit, trèfles...)
- Miel de phacélie (récoltée grâce la plantation de jachère fleurie)
La récolte se fait deux fois par an, l'une au printemps, l'autre en été, permettant ainsi d'obtenir deux variétés de miel toutes fleurs.
Vous pourrez recevoir en fonction des floraisons (selon les conditions météos) et période de parrainage, l’un et/ou l’autre de ces miels panachés dans votre colis.
L'apiculteur : Donatien SENECAL

Je m’appelle Donatien. Je suis apiculteur depuis l’âge de 15 ans.
J’ai commencé l’apiculture avec mon papa qui avait quelques ruches.
Je me suis rapidement formé et spécialisé dans l’élevage de reine et dans le sanitaire.
Je me suis installé comme apiculteur professionnel en janvier 2017 après à une reconversion.
Mon souhait aujourd’hui est de voir grandir mon nombre de ruches. Je voudrais augmenter mon et atteindre 200 ruches environ pour pouvoir vivre de ma passion.
Installé en seine maritime je ne pratique pas de transhumance. Je fais deux récoltes de miel par an.
Une récolte au printemps et une en été.
Les principales ressources pour le printemps sont le colza, l’aubépine et les arbres fruitiers. L’été les ruches bénéficies de luzerne de ronce tilleul châtaignier.
Depuis mon installation je me suis formé à la production de gelée royale grâce au groupement des producteurs de gelée royale française.
Je possède actuellement 150 ruches dont 40 sont destinées à la production de gelée royale.
J’espère que vous me soutiendrez dans ma belle aventure.
Saison apicole
Bonjour à tous mes parrains,
Je vous remercie pour votre soutien et je vous donne quelques nouvelles de la saison écoulée.
Après un printemps pluvieux et froid qui à mis à mal les colonies, l'été a permis aux colonies de se refaire une santé et permis de faire une récolte d'été.
Vous pourrez déguster le miel récolté prochainement.
Je viens de finir la mise en hivernage des ruches et les traitements contre les maladies.
Encre merci pour votre soutien
Donatien

Les ruches de Donatien

Le rucher est situé à Saint Victor l'Abbaye une petite commune entre Rouen et Dieppe.
Mes ruchers sont installés en plaine et en bordure de Forêt. Je ne fais pas de transhumance pour me consacrer à la production de gelée royale.
Je propose un miel de fleurs avec une dominance de fruitiers et colza pour le printemps et un miel à base de ronces marronniers trèfles et luzernes.
J'ai également pour projet de fleurir (phacélie, bourache, trèfle) et planter des arbres mellifères sur mon lieu d'exploitation afin d'offrir aux abeilles des ressources tout au long de l'année.
J'espère que vous pourrez me soutenir dans mon projet en parrainant des ruches... Merci
L'apiculteur : Justine HENNION

Installée en couple depuis 2017, avec 300 ruches à bichonner !
Justine tient sa passion pour l'apiculture de son père Yvan, passionné par les abeilles qui lui a transmis son savoir.
C'est en 2012 qu'elle a rejoint la ruche en se spécialisant dans l'élevage des reines.
Florian, son compagnon a lui aussi été piqué par les abeilles, il était paysagiste mais il se consacre maintenant à temps plein pour les abeilles.
Originaire du Nord, en quête de nature et d'une vie plus "simple" nous avons emménagé en Correze en 2021.
Bonne année
Bonjour,
Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année, en espérant qu’elle nous offrira de véritables saisons…
L’année passée a été particulièrement difficile pour nos chères abeilles.
Un printemps pluvieux a considérablement entravé leur capacité à butiner, bien que les fleurs aient été présentes en abondance. Certaines colonies ont même frôlé la famine.
Cependant, elles ont su surmonter ces défis et tirer parti de l’été, ce qui nous a permis de récolter un peu de miel malgré les conditions.
L’automne, quant à lui, a été clément. Les abeilles ont pu accumuler des réserves importantes de miel de lierre, garantissant un excellent apport de nourriture pour traverser l’hiver sereinement.
À ce jour, les colonies sont en pleine forme. Elles profitent des quelques journées ensoleillées pour se dégourdir les ailes et effectuer leurs vols de propreté.
À bientôt,
Justine et Florian

Le rucher de Senlis

Elles sont réparties sur plusieurs ruchers essentiellement dans le département de la Corrèze .
Nos ruchers sont toujours disposés proches ou dans la forêt afin que nos abeilles aient un bol alimentaire riche et varrié
Les abeilles y produisent du miel toutes fleurs.
Nous avons une miellerie, où est extrait et conditionné le miel.
L'apiculteur : Matthias LAGARROSSE

Je pratique l'apiculture depuis mon enfance.
Mon père, était lui-même apiculteur amateur.
J'ai eu aussi la chance d'assister un apiculteur sur l'île de La Réunion où j'ai vécu un moment.
Il possédait une centaine de ruches. C'est de lui qu’est née ma vocation d'en faire ma profession.
En 2007, j'ai sauté le pas et j’ai passé une formation (Brevet Professionnel) à Auterrive près de Toulouse.
J'ai appris la profession auprès d'un maître de stage dans le Gers, lui-même passionné par les abeilles.
Ensuite, j'ai travaillé chez différents professionnels, et ma route m'a mené en Charente sur la terre de mes ancêtres, où j'ai décidé de m'installer.
En 2012, j'ai donc pris le statut d'exploitant agricole et je me suis lancé pleinement dans l'aventure.
L'hiver suivant fût catastrophique, car 80% de mon cheptel a disparu dans des conditions plus que suspectes... De 200 ruches, je passais à 40 le printemps suivant.
Depuis, je m'acharne à tenter de reconstituer mes ruches perdues.
Certaines années plus favorables succèdent à d'autres moins belles, voire catastrophiques, ce qui rend le métier un peu difficile, bien que nécessaire et passionnant !
L'apiculture est pour moi bien plus qu'un travail, c'est une passion et un mode de vie.
L'Abeille est un symbole de notre ère, la protéger c'est protéger l'humanité et la nature dans leur ensemble.
Echouer à la préserver serait à mon sens le signe de notre incapacité à vivre harmonieusement sur cette planète.
Après la pluie vient le beau temps!
Après la pluie vient le beau temps!
Rien de tel qu’une expression toute faite pour démarrer une lettre !
Pour nombre d’entre nous, elle exprime bien la réalité du moment.
Des trombes d’eau se sont abattues sur nous ces derniers mois, rendant les visites hivernales dans les ruchers particulièrement compliquées…
C’est à la force du treuil que j’ai souvent dû extirper mon véhicule des champs et des bois.
Après une année catastrophique en termes de production, cet épisode pluvieux interminable a été la cerise flétrie sur un gâteau trop cuit !
Malgré tout, l’espoir d’une nouvelle saison qui débute nourrit l’envie de poursuivre l’aventure.
Les myriades d’oies sauvages annoncent que les températures vont bientôt permettre l’ouverture des ruches pour la visite de printemps, moment crucial pendant lequel on évalue la force des colonies, leur état sanitaire et le stock de provisions.
Ce démarrage un peu trop précoce met la pression pour terminer les travaux d’hiver fastidieux : nettoyage des ruches et des hausses, fonte des cires d’opercules pour gaufrer des cadres neufs, remise en état du matériel.
Je ne vous cache pas que mon estomac se serre en énumérant tout ce qu’il me reste à faire !
Et pourtant, l’envie et le plaisir de faire mon travail restent intacts à l’approche de cette nouvelle saison.
Ce sont les deux sentiments qui me donnent la force de continuer après 15 ans en tant qu’apiculteur professionnel, fidèle au poste et honoré d’occuper la place qui m’a été assignée !
Merci pour votre soutien sans faille, il nous est absolument nécessaire.
Sans vous, nombre d’entre nous ne serions déjà plus là… Que cette année soit belle pour nous tous !

Le Rucher des Versannes

Le rucher se trouve dans un petit village médiéval pittoresque de la région Poitou Charentes, dans la vallée de l'Argentor (nom de la rivière qui traverse le village), là où la vallée est la plus profonde.
Les ruches sont installées au beau milieu d'un bois composé de châtaigniers et d'acacias en grande partie.
On y trouve également des saules, merisiers et érables champêtres…
C'est un très bel environnement pour les abeilles.
Ma région à la flore diversifiée me permet de produire 5 variétés de miel les bonnes années.
Un miel de Printemps (Pissenlit Aubépine), mais aussi du miel d’Acacia, de Châtaignier, de Sarrasin et du Toutes Fleurs d'été.
Je transhume mes ruches de manière raisonnée dans un rayon de 40 km autour de la miellerie.
L'apiculteur : Manuel VIGNERON

Manuel (38 ans) est apiculteur amateur depuis 2014, passé semi-professionnel en 2021 dans le massif central, en Corrèze (le pays vert) aux portes du parc naturel de millevaches en Limousin.
Il s'est formé au rucher école de Brive la Gaillarde, mais surtout grâce aux lectures qui lui ont permis d'essayer de nombreuses techniques pour se perfectionner.
Il possède actuellement 150 ruches "Dadant" où les abeilles butinent dans ce lieu paisible et naturel encore préservé (50% de forêts et 50% de prairies).
Son objectif est de conserver ce nombre de ruches dans le but de garder une production de miel et une méthode de travail artisanale et de qualité!
La réduction maximale des besoins énergétiques pour une apiculture durable se fait avec très peu de matériel électrique et thermique qui se résume simplement à son véhicule et son extracteur)!!!
Tous les ruchers se situent à moins de 10km à la ronde de son domicile, ce qui limite au maximum les déplacements!
La sauvegarde de l'abeille noire endémique de sa région mieux adaptée au climat et à la végétation, reste sa priorité.
Il développe par ailleurs un élevage naturel (tenant compte de la biologie collective des abeilles) pour proposer des essaims à la vente pour la filière apicole.
La sauvegarde de la biodiversité le préoccupe beaucoup, c'est pourquoi il n'utilise aucun produits chimiques ni dans la ruche, ni aux alentours.
Sa priorité n'est pas de produire un maximum de miel mais d'en laisser suffisamment aux abeilles pour la bonne santé de ces dernières.
Il a obtenu en 2017 l'attestation de conformité Nature et Progrès pour l'ensemble de ses ruchers et ses miels !
Ce label certifie une apiculture biologique et paysanne, qui intègre aussi des notions éthiques, environnementales et sociales dans le cahier des charges...
Il a obtrenu en 2023 le Label bio européen (agriculture biologique)!
Il a obtenu en 2024 la récompense médaille d'or (catégorie miel dété clair) au concours des saveurs Nouvelle-Aquitaine!
Manuel est également sapeur pompier volontaire et technicien de maintenance sur défibrillateurs à temps très partiel!
Le 6 avril 2025: Encore un départ sur les chapeaux de roues !
Bonjour à toutes et à tous,
Encore une fois, le début de saison ne nous laisse aucun répit !
Malgré une végétation plus prudente que l’an passé — avec environ une semaine de retard sur la floraison (preuve à l’appui avec les photos datées) — les abeilles, elles, se développent de manière rapide et explosive, ce qui demande un suivi régulier et rigoureux.
Fin mars, les premières hausses ont déjà été posées sur les colonies les plus fortes (une première pour moi à cette période !), et début avril, certaines commencent déjà à les remplir grâce à la première miellée : prunellier, pissenlit, colza, arbres fruitiers…
Je suis évidemment heureux de voir des ruches populeuses et en bonne santé : c’est le signe que le travail réalisé en 2024 porte ses fruits.
Mais comme chaque année, je garde une certaine appréhension... Une gelée tardive fin avril pourrait tout compromettre en détruisant les floraisons, comme cela s’est malheureusement produit à plusieurs reprises ces dernières années.
À 450 mètres d’altitude, ce risque est bien réel…
J’ai vendu une trentaine d’essaims d’abeilles noires, hivernées et bio, à des particuliers amateurs : un bon complément de revenu. Le miel se vend aussi plutôt bien, et je vais bientôt pouvoir commencer l’élevage de reines pour créer de nouveaux essaims.
Il reste encore quelques traces de loque européenne sur un petit nombre de ruches. Je poursuis donc l’assainissement du cheptel en éliminant les vieux cadres ou ceux potentiellement infectés.
Sur un plan plus personnel, nous sortons — en famille — de plusieurs années très chargées, tant au niveau du travail que de la charge mentale. Nous avons donc décidé de lever un peu le pied, aussi bien sur l’apiculture que sur les autres activités annexes, afin de retrouver un peu de temps pour nous, en famille. C’est essentiel pour notre équilibre.
Je n’investirai donc pas dans de nouveaux équipements ou ruches cette année, le temps d’y voir plus clair sur notre avenir.
Mais pas d’inquiétude : je continue bien sûr ce métier que j’aime profondément, simplement à un rythme plus doux.
À très bientôt, avec je l’espère, de belles nouvelles pour le mois de mai !
Manuel

Le Rucher de l'Abeille Noire Limousine

J'ai toujours travaillé avec de l'Abeille Noire depuis mes débuts.
Je voulais faire quelque chose d'utile à mon petit niveau et essayer de sauvegarder cette Abeille Noire ancestrale et endémique, "Apis Mellifera Mellifera".
Elle est plus résistante par sa rusticité naturelle. Elle était là aussi, bien avant nous, c’est la raison pour laquelle elle a toute sa place sur nos ruchers.
Je vois déjà les dégâts causés par l'importation et l'invasion des plantes ou des animaux (exemple: le frelon asiatique) et les conséquences sur les biotopes locaux sont dramatiques!
Les abeilles noires du rucher bénéficient d’une flore variée, entre champs de pissenlit au printemps et forêts d’acacias et de châtaigniers…
Pour préserver l’Abeille Noire locale, j’ai créé un lieu spécifique à la fécondation des reines, éloigné des autres ruchers voisins potentiellement environnants.
Je le nomme le rucher de fécondation temporaire.
Je prépare ensuite l'emplacement d'un nombre de ruches suffisant pour participer à la fécondation des reines.
Deux jours avant les vols de fécondation, je place les ruches souches contenant des mâles pour la fécondation et le lendemain j’y place mes ruchettes.
La fécondation doit se dérouler 2 ou 3 jours plus tard sans qu’aucun mâle d’autres ruchers extérieurs, n'aient eu le temps de repérer les phéromones des reines noires.
Ensuite une fois fécondée par les mâles noirs elle va pondre toute sa vie des larves d'abeilles noires et l'essaim sera de race noire durant toute la vie de la reine.
On peut donc ramener cet essaim sur le rucher principal et même le disposer ailleurs si on le souhaite.
Voilà en gros pour vous expliquer comment je fonctionne. Cette méthode d’essaimage artificiel, permet d’avoir une reine élevée et fécondée naturellement et donc de respecter un maximum la nature.
Cela demande beaucoup de temps et un travail de minutie.
Merci à toutes celles et ceux qui soutiennent cette initiative au travers le parrainage et qui ont compris l’enjeux de réintroduire l’Abeille Noire ancestrale.
J'ai toujours travaillé avec de l'Abeille Noire depuis mes débuts.
Je voulais faire quelque chose d'utile à mon petit niveau et essayer de sauvegarder cette Abeille Noire ancestrale et endémique, "Apis Mellifera Mellifera".
Elle est plus résistante par sa rusticité naturelle. Elle était là aussi, bien avant nous, c’est la raison pour laquelle elle a toute sa place sur nos ruchers.
Je vois déjà les dégâts causés par l'importation et l'invasion des plantes ou des animaux (exemple: le frelon asiatique) et les conséquences sur les biotopes locaux sont dramatiques!
Les abeilles noires du rucher bénéficient d’une flore variée, entre champs de pissenlit au printemps et forêts d’acacias et de châtaigniers…
Pour préserver l’Abeille Noire locale, j’ai créé un lieu spécifique à la fécondation des reines, éloigné des autres ruchers voisins potentiellement environnants.
Je le nomme le rucher de fécondation temporaire.
Je prépare ensuite l'emplacement d'un nombre de ruches suffisant pour participer à la fécondation des reines.
Deux jours avant les vols de fécondation, je place les ruches souches contenant des mâles pour la fécondation et le lendemain j’y place mes ruchettes.
La fécondation doit se dérouler 2 ou 3 jours plus tard sans qu’aucun mâle d’autres ruchers extérieurs, n'aient eu le temps de repérer les phéromones des reines noires.
Ensuite une fois fécondée par les mâles noirs elle va pondre toute sa vie des larves d'abeilles noires et l'essaim sera de race noire durant toute la vie de la reine.
On peut donc ramener cet essaim sur le rucher principal et même le disposer ailleurs si on le souhaite.
Voilà comment je fonctionne. Cette méthode d’essaimage artificiel, permet d’avoir une reine élevée et fécondée naturellement et donc de respecter un maximum la nature.
Cela demande beaucoup de temps et un travail de minutie.
Merci à toutes celles et ceux qui soutiennent cette initiative au travers le parrainage et qui ont compris l’enjeux de réintroduire l’Abeille Noire ancestrale.
L'apiculteur : Clément LEROY

Je m’appelle Clément. Je suis apiculteur récoltant par passion installé à Poitiers.
C'est au printemps 2015 que j'ai fait l'acquisition auprès d'un apiculteur en Vienne de mes trois premières ruches.
Après plusieurs années de travail, de rencontre et de pratique, mon expérience apicole m'a amené
à devenir le gardien d'une cinquantaine de colonies.
Le printemps part fort!
Le printemps s’emballe chez nos abeilles !
C’est avec une grande joie que nous avons retrouvé nos colonies en pleine forme au mois de mars, après un hiver passé sans encombre. Depuis, les semaines s’enchaînent à toute vitesse ! Les premières hausses de printemps commencent déjà à se remplir, et les colonies manifestent les premiers signes d’essaimage.
Mais qu’est-ce que l’essaimage ?
Il s’agit d’un phénomène naturel qui survient généralement au milieu du printemps ou au début de l’été, lorsque les conditions sont idéales (climat doux et ressources abondantes). La colonie-mère, gagnée par la “fièvre d’essaimage”, voit une partie de ses abeilles – avec une reine – quitter la ruche pour fonder une nouvelle colonie. Pendant ce temps, la ruche d’origine poursuit son développement et reconstitue ses réserves.
Pour éviter l’essaimage, plusieurs actions sont possibles :
-
Ajouter des hausses pour éviter que les abeilles ne se sentent à l’étroit
-
Réaliser des divisions pour créer de nouvelles colonies
-
Détruire les cellules royales pour freiner la préparation d’un essaimage
En résumé : avril marque le véritable coup d’envoi de la saison apicole ! Les colonies sont en pleine expansion, la floraison bat son plein, et l’apiculteur doit faire preuve d’attention, de réactivité et d’anticipation !

Le rucher du Porteau

Les colonies des « Prés Leroy » sont actuellement réparties en trois ruchers :
un rucher mobile, un rucher en sud Deux-Sèvres sur un terrain de 2,5 hectares acquis et reboisé de 1600 arbres et arbustes en 2018
et un rucher niché dans les falaises de Poitiers offrant la vallée du Clain en espace de butinage.
Ces trois ruchers me permettent actuellement de pouvoir récolter sept miels différents :
printemps, colza, acacia, châtaignier, fleurs, crémeux et tournesol).
Grâce au soutien des parrains « Un Toit Pour Les Abeilles », je souhaite pouvoir développer dans de bonnes conditions le nombre de
ruches et continuer à créer de nouveaux espaces de butinage et de biodiversité dans ma région.
L'apiculteur : Alexandre BOUVIER

Je m'appelle Alexandre Bouvier (33 ans). Mon intérêt pour la nature et les plantes m'a poussé à aller découvrir le monde merveilleux des abeilles en 2015.
Après deux saisons auprès d’apiculteurs confirmés dans le Tarn et en Lot-et-Garonne, je me suis lancé avec mes 10 premières ruches progressivement dans le projet de vivre de ce magnifique métier.
Pour compléter mes acquis, je me suis formé au rucher école local et ensuite fait une formation agricole (BPREA) afin d’avoir toutes les clés pour démarrer cette belle aventure.
Fin 2018, 160 personnes m’ont soutenu dans ma campagne de financement participatif. Grâce à eux, j’ai l’occasion de travailler auprès des abeilles à temps plein depuis le printemps 2019.
Le sens de l’organisation et du collectif chez l’abeille m’émerveillera toujours ! En tant qu’apiculteur nous avons la chance de la voir évoluer et de faire un métier diversifié et enrichissant.
L’idée du parrainage fleuri fortement dans mon esprit depuis quelques années. Je pense que nos paysages ressemblent de plus en plus à un désert pour les pollinisateurs.
Il est temps que collectivement nous travaillons à repenser nos écosystèmes afin que les divers acteurs replacent le vivant au centre des décisions, que ce soit le particulier dans son jardin,
les collectivités dans leurs gestions de l’espace public, les agriculteurs sur leurs champs, etc.
Le soutien de parrains est pour moi l’une des clés pour recréer les liens entre les divers acteurs concernés et mettre en lumière l’importance de notre biodiversité.
Et puis je souhaite que le parrainage m’aide à réaliser un vieux rêve.
J’aimerais créer des collaborations avec des éleveurs locaux pour que leurs prairies deviennent un paradis aussi bien pour les animaux que les insectes/abeilles.
En retravaillant sur des programmes de plantation de haies et prairies enrichies en fleurs.
Cependant, les éleveurs ont souvent besoin de soutien financier et technique pour mettre en place ces démarches. Ils sont un maillon essentiel pour que la flore de France reste diversifiée !
J’ai actuellement 120 ruches dadant avec des abeilles de diverses races. La diversité c’est bien aussi chez les abeilles.
Elles sont situées sur divers secteurs pour bénéficier de floraisons durant toute la saison.
Nouvelles printanières
Bonjour à tous,
Encore une année pleine de surprises !
Après un hivernage sans encombre et des colonies en pleine forme, la météo printanière a quelque peu freiné leurs envies d’expansion… et les espoirs de récoltes abondantes.
Je découvre donc une nouvelle problématique : est-ce que les colonies sont prêtes pour la transhumance sur l’acacia ? Certaines oui… d’autres pas encore.
Même si la météo est favorable, encore faut-il que les ruches soient suffisamment peuplées pour pouvoir récolter les nectars en quantité.
Il va donc falloir faire un petit bilan d’ici quelques jours et réfléchir à l’opportunité – ou non – de transhumer.
Sinon, tant pis ! Les abeilles patienteront gentiment jusqu’à la prochaine miellée.
Merci encore pour votre engagement. Nous avons plus que jamais besoin de soutiens comme le vôtre pour faire perdurer nos métiers.
Je vous souhaite une très belle journée !

Le rucher d'Angiroux

La flore locale permet aux abeilles de butiner au printemps les fleurs des arbres fruitiers (ici notamment les pruniers), buissons sauvages, pissenlit, colza,
ainsi que de l’aubépine, de l’acacia et plus tard dans la saison du miellat et du tournesol.
Durant les périodes de disette, une partie des colonies sont ensuite disposées auprès des bourdaines et bruyères Landaises ainsi que des châtaigniers de Dordogne
afin de leurs apporter des pollens et nectars de qualité. Les abeilles et l’apiculteur sont gagnants !
Nous profitons des diverses miellées de nos terroirs pour offrir une gamme variée de gouts, couleurs et de textures. Des miels crémeux jusqu'à des miels aromatiques et complexes :
Miel de printemps, d´acacia, de toutes fleurs, de bourdaine, de châtaignier, de foret, de tournesol, du crémeux de printemps et d’été !
L'apiculteur : Alexandre BLOIS

Bonjour,
Je m’appelle Alexandre, je vis en Gironde, et depuis quelques années maintenant, je vis une aventure incroyable : celle d’être apiculteur.
Avant cela, j’ai longtemps travaillé dans le bâtiment.
Un métier sérieux, mais il me manquait quelque chose… Ce besoin profond de me reconnecter à la nature.
C’est auprès des abeilles que j’ai trouvé ce lien.
D’abord en amateur, par curiosité, puis, très vite, elles ont pris toute la place dans ma vie.
Ce qui était un simple hobby est devenu ma vocation.
La miellerie d’Alexandre sort de terre !
Bonjour,
Alexandre vous partage aujourd’hui les belles avancées de son projet : la construction de sa propre miellerie !
Jusqu’à présent, il utilisait la miellerie collective d’Eysines. Mais grâce à votre soutien et au développement de son activité apicole, il franchit aujourd’hui une nouvelle étape en construisant son propre bâtiment. Ce nouvel espace lui permettra de stocker son matériel, d’extraire et de conditionner son miel en toute autonomie, et d’y entreposer ses produits.
Les fondations sont posées ! Alexandre et sa compagne jonglent actuellement entre la gestion des ruches — en pleine saison — et les travaux de construction, qu’ils espèrent voir aboutir d’ici cet été.
Merci à vous de contribuer, par votre engagement, à cette belle aventure apicole !
==> Cliquez pour visualiser sur youtube les ruches d'Alexandre prises par un drône : https://shorturl.at/tmsIb

Ma petite abeille de Bordeaux

Les abeilles de Ma Petite Abeille vivent dans un petit coin de paradis situé à Sallebœuf, en Gironde, à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux.
Ici, le relief doux et les lignes vallonnées de l’Entre-deux-Mers offrent un cadre calme et propice au butinage. Les ruches sont installées en pleine campagne, entourées de champs en jachère, de haies sauvages, de vergers et de prairies fleuries, où la nature reprend pleinement ses droits.
À chaque saison, la flore change : au printemps, les pruniers et les aubépines ; en été, les ronces, le trèfle et la luzerne sauvage. L’environnement est riche en diversité végétale, ce qui permet aux abeilles de trouver une nourriture variée et de produire un miel au goût subtil, reflétant cette belle biodiversité locale.
La faune y est également bien présente : chevreuils, lièvres, hérissons, ainsi qu’une grande diversité d’oiseaux et d’insectes pollinisateurs. Le site, à la fois paisible et vivant, est un véritable havre de paix pour nos colonies.
Ici, tout est pensé pour respecter leur rythme, leur équilibre… et leur offrir les meilleures conditions possibles pour s’épanouir.
Une aventure qui prend de l’ampleur !
Aujourd’hui, mon rucher s’appelle Ma Petite Abeille. Et en 2025, un grand cap a été franchi : nous avons quadruplé notre cheptel !
Plus d’abeilles, c’est plus de biodiversité, plus de fleurs butinées, et surtout plus d’histoires à partager avec toutes celles et ceux qui nous soutiennent.
Nous construisons actuellement notre propre miellerie : un lieu pensé pour extraire notre miel dans les meilleures conditions… mais aussi pour accueillir les parrains, marraines et curieux lors de nos portes ouvertes.
L’idée ? Vous faire découvrir en direct tout ce que nos abeilles accomplissent, et vous permettre de vivre cette aventure à nos côtés.
Un partenariat de cœur avec Un Toit Pour Les Abeilles
Depuis bientôt 4 ans, je fais partie de la belle famille d’Un Toit Pour Les Abeilles. Et ce partenariat a changé beaucoup de choses pour moi.
Ce n’est pas seulement un soutien pour l’apiculteur que je suis… c’est une vraie relation humaine, remplie de bienveillance et d’enthousiasme. Je pense avec beaucoup d’affection à Zakia, Flavie, Karima, Jordan, et toute l’équipe formidable qui œuvre dans l’ombre.
Grâce à eux, je peux me consacrer à mes ruches, à mon travail de terrain, à la transmission, tout en étant épaulé par un réseau qui met en lumière notre métier. Leur engagement, leur soutien, leur énergie sont précieux.
Transmettre, éveiller, partager
Ce que j’aime par-dessus tout ? Transmettre.
Quand je vois les yeux des enfants briller en découvrant le monde fascinant de la ruche, je me dis que je suis à ma place. Leur expliquer l’organisation des abeilles, leur rôle dans notre alimentation, leur incroyable intelligence collective… c’est une mission à part entière.
Car protéger les abeilles, c’est aussi éduquer, sensibiliser, éveiller les consciences. Et plus on comprend leur importance, plus on les respecte.
Aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru. Fier de cette aventure que je mène avec mes abeilles, mais jamais seul. Elle existe aussi grâce à toutes celles et ceux qui me soutiennent, qui parrainent une ruche, qui posent des questions, qui s’émerveillent.
Alors merci à Un Toit Pour Les Abeilles, et merci à vous tous. Ensemble, on construit un monde plus doux… et plus vivant.
L'apiculteur : Jacques HAZECHNOUR

Jacques est apiculteur depuis plus de 35 ans au nord de l’Aveyron dans les montagnes du Carladez.
Il travaille avec la race locale de l’abeille noire qui est bien adaptée à son environnement.
Jacques pratique une apiculture de type sédentaire et ses essaims proviennent uniquement de ses propres ruchers afin de pérenniser la variété d’abeilles qu’il a sélectionnée.
Il souhaite partager son expérience apicole et vous invite à découvrir sa région qui est encore préservée.
Déjà le printemps!
Bonjour à toutes et à tous,
Les jours passent à toute vitesse, et les saisons aussi !
Déjà le temps de se remettre à la préparation du matériel pour créer de nouveaux essaims artificiels.
Cet hiver a été particulièrement difficile, avec des pertes importantes dans mes colonies. Je m’apprête donc à constituer une vingtaine de nouveaux essaims pour relancer la saison.
En ce moment, je m’occupe du filage des cadres : cette étape consiste à tendre un fil de fer étamé dans le cadre, puis à y fixer une feuille de cire gaufrée.
Cela permet d’orienter la construction des rayons par les abeilles, qui bâtiront ainsi de manière régulière.
J’attends désormais que la météo soit plus clémente pour pouvoir intervenir sur les ruches.
Ici, le printemps joue à cache-cache : une semaine il s’installe, la suivante il s’en va…
Mais le bon moment approche, et les abeilles comme moi sommes prêtes à repartir !

Le rucher du Carladez

Les ruchers sont situés à 800m d’altitude dans les montagnes du Carladez aux confins de l’Aubrac, du plomb du Cantal et de la Vallée du Lot.
Loin de toute grande culture et de source de pollution, dans un environnement souvent difficile d’accès, les abeilles produisent un miel de Montagne toutes fleurs.
La récolte se fait une fois par an autour du 15 août ce qui permet d’obtenir un miel contenant l’ensemble des saveurs de la flore grâce à des miellées successives :
pissenlits, fleurs de printemps, ronciers, trèfles, tilleuls, chênes et châtaigniers.
Après maturation, le miel d’un goût subtil à dominante tilleul-châtaignier et d’une belle couleur ambrée est mis en pots de verre afin de conserver toutes ses qualités.
L'apiculteur : Alban GORE

Alban est installé au cœur des Corbières, dans l'Aude, où l'apiculture a connu son apogée avec les romains qui installés ici, pratiquaient la culture de la vigne et des abeilles.
Après avoir commencé en 2000 à constituer son cheptel et fabriqué ses premières 150 ruches, il obtient en 2001 son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole) apicole en alternance et, en 2007, il reprend l'activité en professionnel de son oncle apiculteur qui part en retraite. Il récupère alors les ruches et le matériel de miellerie.
Il est convaincu que les abeilles doivent garder un cycle proche du cycle de leur écotype (environnement) et de fait, effectue la transhumance très raisonnablement (Aude et départements limitrophes).
Il vend sa production localement puisqu'il est présent sur les marchés de Carcassonne et de Lezignan Corbières quasiment toute l'année. Du producteur au consommateur !!
Petites nouvelles du début de saison dans l'Aude
Bonjour,
Quelques nouvelles des abeilles de l’Aude en ce début de saison 2025.
Vous allez bientôt recevoir le miel tant attendu. Merci infiniment pour votre soutien : il est précieux pour l’exploitation, pour les abeilles, et pour leur apiculteur. Vous savoir à nos côtés nous donne la force de faire durer ce métier si passionnant, mais malheureusement confronté à de nombreuses difficultés, notamment face à des conditions climatiques de plus en plus troublées.
L’hivernage s’est bien passé. Nous avons eu la chance, cet hiver, d’être relativement épargnés par le frelon asiatique (pourvu que ça dure !). Les abeilles ont bien traversé la saison froide, et les essaims, jusque-là en ruchettes, ont désormais rejoint leurs ruches “adultes”. Ils se développent bien, et nous espérons pouvoir récolter un peu de miel très bientôt.
Le début du printemps, en revanche, est plus chaotique : de fortes variations de température et beaucoup de vent dans notre région. Cela empêche les abeilles de butiner et assèche les plantes de leur nectar. Malgré quelques pluies, le département reste en fort déficit hydrique… et sans nectar, pas de miel.
Espérons que les conditions s’améliorent dans les semaines à venir. Très bientôt, ce sera le moment crucial de l’élevage des reines, en vue de constituer les futures colonies pour la saison 2026.
En attendant, voici une petite photo des essaims installés près des magnifiques bruyères blanches.
À très bientôt, au plaisir de vous lire,
Gore Alban
Apiculteur à Caunettes-en-Val, dans les Corbières Audoises
Tellement de travail pour un miel si précieux…

Le rucher du Massif des Corbières

Alban travaille avec des ruches Dadant 10 cadres (modèle qui permet plus d'autonomie aux abeilles).
Il pratique l'élevage de reines et crée ses essaims sur l'exploitation même.
Alban travaille depuis quelques années avec des Abeilles Caucasienne et Catalane, types d'abeilles se rapprochant le plus des abeilles "noires" dites locales que l'on ne voit plus dans les Corbières depuis longtemps.
Elles ont l'avantage d'être plus rustiques mais ne sont pas commodes par moment.
Installé au cœur des Corbières, l'environnement est constitué de Garrigues basses et plutôt sèches avec de très fortes températures en été (40°C a 50°C sans problème) et beaucoup de vent (quand ce n est pas le "marin" c'est le "cers" fréquent avec ses rafales entre 50 et 80 km/heure).
Ce n'est pas pour rien que les passionnés pratique la planche a voile sur littoral audois !!
Les abeilles ont d'ailleurs ici le comportement de voler à ras du sol, slalomant entre les genêts, scorpions et les romarins.
Les miels "phares" de nos Corbières sont le miel de romarin (plantes aux vertus merveilleuses mais aux miellées précoces et aléatoires) et les miels de "garrigues", de printemps, d’été ou d'automne, suivant les saisons et les floraisons.
Les abeilles vont au fil du temps sur les romarins, les thyms, les dorycniums, les roquettes blanches, les clématites, les buplèvres, les lavandes sauvages et les sédums ou en fin de saison, sur les arbousiers, les lierres ou les inules visqueuses.
En plaine du coté de Carcassonne, là ou les cultures s’étendent, les abeilles pourront faire du miel sur le tournesol.
Viennent ensuite les miels de maquis ou de montagne faits de bruyère blanche, de serpolet, de ronce ou de bruyère cendrée ou callune ou même, de châtaignier (l'arbre à pain providence qui apporte l'énergie nécessaire aux jeunes essaims pour se préparer à l'hivernage).
L'apiculteur : Grégoire HEINRICH

Grégoire est un jeune apiculteur qui habite à Toulouse.
Il a augmenté son nombre de ruches après en avoir acheté 35 l'hiver dernier.
Une partie de la saison a consisté à créer d'autres colonies pour habiter ces nouvelles maisons.
Il a donc divisé toutes les colonies qui lui restaient au printemps.
Il a fini l'année 2017 avec 70 colonies, en progression par rapport aux années précédentes.
Son prochain objectif est d'arriver à 100 ruches, que toutes ces caisses soient remplies de manière constante, peut-être en 2018, avec la volonté de s'occuper après, au mieux de ces colonies.
Il a aujourd'hui plus de colonies en hivernage et relativement belles.
Ce qui laisse présager du meilleur pour la saison prochaine.
Printemps est enfin là!
Bonjour à tous,
Le printemps est enfin là !
J’ai profité de cette belle période pour faire la traditionnelle visite de printemps de mes ruches.
Dans l’ensemble, l’état des colonies est satisfaisant, avec peu de pertes cet hiver — ce qui est une bonne nouvelle.
Comme chaque année, certaines ruches ne passent malheureusement pas l’hiver. Un taux de perte de 10 à 15 % reste dans la norme (j’ai déjà connu une année avec 60 % de pertes… des situations très dures à vivre).
Mais globalement, les colonies vont bien : elles sont belles, bien développées, même si elles accusent un petit retard par rapport aux autres années.
Ce léger décalage est dû aux conditions météo de mars, plutôt fraîches et pluvieuses dans ma région.
Quelques ruches présentent ce qu’on appelle un comportement de bourdonneuse — cela signifie que la reine n’a pas survécu à l’hiver.
Dans les jours à venir, je vais former de nouveaux essaims pour repeupler les ruches concernées, favoriser le renouvellement et assurer une bonne dynamique de la saison.
Je vous souhaite un très beau printemps, et merci encore pour votre soutien précieux

Le rucher de la Montagne Noire
Mondouzil est à une dizaine de kms de Toulouse.
C'est un petit rucher bien placé sur un petit terrain en pente.
Au niveau de la flore, on va trouver principalement du colza, de l'acacia, de l'aubépine, des ronces et du tournesol.
Les abeilles peuvent aussi récolter du miellat en été.
10 ruches sont installées et proposées en parrainage sur ce lieu.
L'apiculteur : Grégoire HEINRICH

Grégoire est un jeune apiculteur qui habite à Toulouse.
Il a augmenté son nombre de ruches après en avoir acheté 35 l'hiver dernier.
Une partie de la saison a consisté à créer d'autres colonies pour habiter ces nouvelles maisons.
Il a donc divisé toutes les colonies qui lui restaient au printemps.
Il a fini l'année 2017 avec 70 colonies, en progression par rapport aux années précédentes.
Son prochain objectif est d'arriver à 100 ruches, que toutes ces caisses soient remplies de manière constante, peut-être en 2018, avec la volonté de s'occuper après, au mieux de ces colonies.
Il a aujourd'hui plus de colonies en hivernage et relativement belles.
Ce qui laisse présager du meilleur pour la saison prochaine.
Printemps est enfin là!
Bonjour à tous,
Le printemps est enfin là !
J’ai profité de cette belle période pour faire la traditionnelle visite de printemps de mes ruches.
Dans l’ensemble, l’état des colonies est satisfaisant, avec peu de pertes cet hiver — ce qui est une bonne nouvelle.
Comme chaque année, certaines ruches ne passent malheureusement pas l’hiver. Un taux de perte de 10 à 15 % reste dans la norme (j’ai déjà connu une année avec 60 % de pertes… des situations très dures à vivre).
Mais globalement, les colonies vont bien : elles sont belles, bien développées, même si elles accusent un petit retard par rapport aux autres années.
Ce léger décalage est dû aux conditions météo de mars, plutôt fraîches et pluvieuses dans ma région.
Quelques ruches présentent ce qu’on appelle un comportement de bourdonneuse — cela signifie que la reine n’a pas survécu à l’hiver.
Dans les jours à venir, je vais former de nouveaux essaims pour repeupler les ruches concernées, favoriser le renouvellement et assurer une bonne dynamique de la saison.
Je vous souhaite un très beau printemps, et merci encore pour votre soutien précieux

Le rucher de Castelnaudary
Le rucher est situé sur la commune de Castelnaudary, proche de la Montagne Noire...
Les abeilles sont heureuses sur le rucher.
Elles peuvent apprécier une belle diversité florale, offrant des nectars et pollens variés.
Parmi les floraisons nombreuses, tout au long de l'année, celle de colza, d'aubépines, de carottes, d'oignons...
On y récolte aussi un savoureux miellat et du tournesol...
L'apiculteur : Arielle et Éric MAIDON

Eric : J'ai travaillé longtemps comme plombier chauffagiste. Mais quand j'ai eu 50 ans,
j'ai dit « Stop ! Maintenant je vais faire ce que j'ai envie de faire ! » et je suis reparti à l'école pour passer un BPREA d'apiculture.
Après avoir acheté 25 ruches en 2013, j'ai construit les autres et commencé à agrandir mon cheptel.
En 2018, celui-ci s'élevait à environ 200 colonies et obtenait une certification AB.
Arielle : J'étais institutrice depuis une trentaine d'années. J'ai pris ma retraite et je me suis engagée avec lui dans cette nouvelle voie.
Je donne un coup de main au rucher et à la miellerie, mais je m'occupe plutôt de la transformation (granolas, gâteaux, pâtes à tartiner...) et des marchés.
Je garde un contact avec l'éducation en animant parfois des ateliers de sensibilisation au peuple des abeilles, auprès des enfants d'âge scolaire.
Cette nouvelle vie nous satisfait, elle est cohérente avec nos envies d'écologie et de mieux vivre, et nous avons l'impression de contribuer à une alimentation plus saine avec nos produits !
Le parrainage de ruches avec Un Toit Pour Les Abeilles est pour nous une réelle opportunité de faire face aux difficultés auxquelles sont confrontées les abeilles et les apiculteurs de nos jours.
Merci pour tous vos parrainages !
Le retour du printemps
Bonjour chers parrains et marraines,
Voici quelques nouvelles en ce début de printemps, parfois ensoleillé, parfois encore un peu frais.
La reprise de la saison s’annonce plutôt encourageante — en tout cas meilleure que l’année passée, malgré les pertes hivernales habituelles.
Les divisions de ruches ont commencé.
Mais en quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit de créer une nouvelle colonie à partir d’une ruche mère. Cette pratique permet à la fois d’agrandir le cheptel et de prévenir l’essaimage des ruches devenues trop puissantes.
Concrètement, à partir d’une ruche hivernée, nous prélevons quelques cadres de couvain avec leurs abeilles, ainsi que des réserves de pollen et de miel. Ces éléments sont ensuite installés dans une ruchette que l’on déplace à distance de la ruche d’origine. Il ne reste plus qu’à laisser cette jeune colonie s’organiser naturellement, sans trop la déranger.
Cette année, nous ne pratiquerons pas la transhumance vers les champs de colza.
Les plantations de haies mellifères et d’arbres fruitiers réalisées au fil des années offrent désormais une ressource florale abondante et plus respectueuse du rythme des abeilles.
Il ne reste plus qu’à espérer que le printemps tiendra ses promesses.
À très bientôt pour la suite de cette saison 2025,
et merci encore pour votre précieux soutien.

Le Rucher La Patte dans le Pot

Le rucher est situé chez nous dans le Gers, avec environ 200 ruches dont 160 actuellement en production.
Etant situés à l'intersection du Gers, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées, nous sommes idéalement placés pour effectuer de petites transhumances vers des zones mellifères :
tilleul, châtaignier et suivant les années bruyère callune dans le piémont pyrénéen, acacia, tournesol et sarrasin en plaine.
Également colza et tournesol en miel conventionnel.
L'apiculteur : Osama AHLASA

Je n’ai jamais su vivre sans la nature et je n’ai jamais su me contenter d’une seule activité.
En Libye, ma famille a une exploitation maraîchère dans les montagnes et c’est là que mon intérêt pour le monde fascinant des abeilles est né.
En 2016 j’ai installé une vingtaine de ruchettes près de Tripoli et j'ai récolté une centaine de kilos de miel.
Je pouvais rester à observer les essaims pendant des heures pour mieux en comprendre l’organisation.
Rapidement, en France, alors que je n’étais encore que demandeur d’asile, à ma demande,
j’ai été mis en contact avec des apiculteurs du Tarn et autorisé à me rendre sur leur rucher pour comprendre et connaître la manière de travailler des apiculteurs français.
Ceux-ci ont eu la gentillesse de mettre deux ruches à ma disposition et dès ma première saison, j’ai extrait environ 50 kilos de miel de ces deux ruches.
M’occuper de ces ruches a été d’un grand secours moral pendant cette période difficile et récolter ce miel, une grande fierté.
J’étais surtout un activiste médiatique pacifiste luttant pour la cause du peuple Amazigh (berbère) victime d’oppression.
Ce sont les persécutions subies et liées à cette activité qui me valent d’être dorénavant en France avec ma petite famille.
Préparation pour la nouvelle saison apicole & lancement d'une application pour les apiculteurs
Ces derniers mois ont été bien chargés entre la préparation de la nouvelle saison apicole et le développement d’un projet qui me tient particulièrement à cœur.
Alors que j’attends des températures plus clémentes pour réaliser les premières inspections, ajouter des cadres et nettoyer les ruches, j’ai également travaillé sur une application destinée à faciliter la gestion des ruchers.
En plus d’être apiculteur, je suis développeur web et mobile.
J’ai récemment conçu la première version d’une application dédiée aux apiculteurs, permettant de gérer leurs ruchers, suivre les reines, organiser les inspections et enregistrer les récoltes de miel.
Ce projet a un fort potentiel pour aider la communauté apicole à optimiser son travail et à améliorer la gestion des colonies.
Il me reste à le rendre pleinement fonctionnel et aller chercher des soutiens.
Osama Ahlasa

Le Rucher Terre d'Accueil

J'ai 22 ruches dadant et 4 ruchettes à aujourd’hui.
Elles sont situées dans quatre ruchers différents dont trois à Rabastens et un à Couffouleux.
Les récoltes espérées sont du miel de printemps, du miel toutes fleurs et du miel de tournesol.
L'apiculteur : Arnaud LE VANNIER

C'est en 1996 qu'Arnaud découvre l’apiculture à l’âge de 15 ans.
S'en suit des travaux saisonniers chez d'autres apiculeurs et en 2007, il créé sa propre exploitation apicole avec sa compagne.
Arnaud est installé en Agriculture Biologique et s'est associé 2 ans plus tard avec des amis apiculteurs pour créer une unité de conditionnement de miel à Lamaguère (Gers), dans une zone natura 2000, et mutualiser ainsi les investissements-machines nécessaire à l'apiculture.
Ses miels sont des produits de terroir authentiques de qualité, 100% purs et naturels.
Ils sont issus directement de la ruche dans le respect des abeilles et de l’environnement, sur le Gers, le Périgord et les Hautes Pyrénées.
Arnaud vous proposera selon les récoltes et les saisons, des miels biologiques d'Acacia, de Châtaignier, de Montagne, de Sarrasin et/ou de Tilleul.
Le printemps et les abeilles
Bonjour à vous Marraines et Parrains.
Quelques news :
Le printemps, la période de l'explosion… Eh oui, c’est à cette période que les abeilles deviennent folles...
L'afflux de nectar et de pollen de diverses petites fleurs, saules, pissenlits, épines noires, et maintenant colza, rythme et développe nos colonies à une vitesse incroyable.
On sort à peine de l'hiver, où les colonies d'abeilles étaient petites, parfois à la limite de la carence nutritionnelle… et là, la nature explose, littéralement, pour les rendre fortes et vigoureuses.
Aujourd'hui, les chaleurs font monter le nectar dans les fleurs, et les abeilles en profitent.
On retrouve cette abondance de nectar frais dans les alvéoles qui brillent avec le reflet du soleil…
De manière générale, ça y est, leurs réserves sont de nouveau à plein, et le surplus, c’est pour nous, pour vous…
Encore 15 jours pour savoir si la première récolte sera bonne ou non, et puis les plus belles colonies sorties du colza iront à l’acacia…
C’est une des plus belles périodes.
Merci à vous tous.

Le rucher de Lamaguère

Arnaud pratique un système d’apiculture à l’ancienne, où chaque ruche est individualisée, avec une connaissance précise de son historique.
Les colonies d’abeilles sont élevées dans des ruches type « Dadant » de 10 cadres.
Labelisés AB Agriculture Biologique depuis 2017, il suit des pratiques compatibles avec les règlementations en vigueur.
La miellerie en bois et l’exploitation est autonome à 95% en électricité grâce à des panneaux solaires est située à côté d’un vieux Moulin à vent restauré, au bout d’une prairie naturelle. Les orchidées sauvages et la jacinthe romaine ont valu à cette prairie préservée d’être classée d’intérêt communautaire.
L'apiculteur : Anne-Laure FORGERIT

Installée au cœur du Marais Breton Vendéen à Notre Dame de Monts, la miellerie « Au pré des abeilles » est née en 2017.
Le Marais Breton est composé de différents paysages :
la forêt dunaire avec ses pins et ses chênes verts, le marais salé avec ses anciens marais salants,
le marais doux avec ses prairies et ses roselières et le polder avec ses cultures.
Il abrite au fil des saisons de nombreuses espèces rares et protégées, comme le hibou des marais,
la barge à queue noire, l’avocette élégante, le leste à grands stigmas, la loutre d’Europe …
Riche d’une grande biodiversité, ce territoire est classé en zone Natura 2000 et en Zone Naturelle
d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF).
Une saison 2024 éprouvante !
Bonjour,
La mise en hivernage des colonies est terminée depuis 3 semaines.
La saison 2024 est derrière moi, si je devais résumer cette saison en un seul mot, je dirais éprouvante.
Tout d’abord, sur le plan physique car avec la pluie, il était impossible d’approcher les ruchers en camion ce qui m’a obligé à beaucoup de manutention.
Egalement sur le plan moral, car je n’ai pas récolté de miel de printemps.
Cependant, j’ai eu beaucoup de chance sur le renouvellement des colonies, mes reines ont été correctement fécondées avec un taux de réussite proche des 80%.
Cette saison m’a obligé à revoir mes objectifs et à remettre pas mal de choses en questions.
Je suis contente que cette saison soit terminée et malgré les difficultés rencontrées, je m’en sors bien.
Les miellées ont été tardives mais au final correctes au vu de la météo.
Quand aux colonies d’abeilles, elles sont belles et pleines de mielJ.
Je reste optimiste pour la saison prochaine…
Pour terminer, je voulais vous dire un grand merci pour votre soutien et votre engagement pour l’apiculture Française. Merci !
Anne-Laure

Le Rucher Au Près des abeilles

J’ai eu mes premières ruches en 2008, petit à petit le nombre de ruches a augmenté et aujourd’hui j’en possède environs 200.
J’ai décidé de faire de l’apiculture mon métier car cela me permet de travailler dans, avec et pour la nature.
J’ai la chance d’être sur un territoire où il y a beaucoup de prairies naturelles et peu de grandes cultures.
Je peux ainsi pratiquer une apiculture qui correspond à mes valeurs, c’est pourquoi je me suis engagée dans une certification agriculture biologique.
Mes ruchers sont de petite taille, entre 12 et 16 ruches en général.
Mes abeilles butinent la multitude de fleurs sauvages présentes dans les prairies :
renoncules, crépis, guimauves, ...
Le miel « de prairie » qu’elles produisent cristallise rapidement, il est parfumé et long en bouche.
L'apiculteur : Yannick JEANOT

Je suis passionné d’apiculture depuis près de 20 ans (10 ans en amateurs, avant de passer professionnel).
Je me suis formé à l’apiculture durant 3 années auprès d’un rucher Ecole.
Puis j’ai parfait mes connaissances pratiques en travaillant auprès d’un collègue apiculteur.
Je suis heureux d’avoir intégré la grande famille d’apiculteurs Un Toit Pour Les Abeilles.
Mon objectif premier : sensibiliser le grand public à l’importance de protéger les abeilles.
Informations pour les Parrains Saison apicole 2024
Bonjour à tous, toutes,
les ruches sont prètes pour passer l'hiver.
Chez nous, le froid commence à venir, les abeilles restent au chaud dans leur ruche.
Encore quelques frelons Asiatique rodent autour des ruches, chaque rucher est protégé par des pièges.
Vous pouvez me suivre sur facebook en tapant yannickjeanot.
Bonne lecture

Miel du Bocage

Je possède actuellement environ 200 ruches, situées sur 3 ruchers distincts, dans le 79, le 49 et le 85.
Les abeilles bénéficient de floraisons riches en nectar et pollen tout au long de l’année.
Elles butinent notamment sur le colza, le châtaignier et toutes les fleurs de printemps et d’été.
Elles font même un peu de Sarrasin :-)
Je travaille avec des ruches dadant.
L'apiculteur : Yvon TORCAT

Je m'appelle Yvon TORCAT.
Je suis apiculteur depuis une trentaine d'années.
J'ai appris l'apiculture très jeune en aidant un apiculteur retraité dans mon village de VAL DE CHALVAGNE dans les Alpes de Haute Provence.
Il m'a transmis sa passion des abeilles et le respect de la nature.
Je suis fasciné depuis trente ans par l'intelligence des abeilles et leur pouvoir de transformer le nectar des fleurs en miel.
Je vis au rythme des abeilles et de la floraison des fleurs mellifères. Je travaille sur des ruches langroth avec l'abeille locale: l'abeille noire.
Je renouvelle mes colonies par la création d essaims artificiels: je n'achète aucun essaim.
Je ne nourris pas au sirop mes colonies car je privilégie mes abeilles à la récolte de miel .
Je pratique une apiculture douce car je fais une seule récolte de miel par an (miel de lavande) contrairement à beaucoup d'apiculteurs: je ne cherche pas le rendement à outrance.
Je ne veux pas épuiser mes reines et mes ouvrières: elles vivent ainsi plus longtemps.
Je privilégie les petits ruchers (25 colonies au maximum) tout cela pour ne pas mettre trop d'abeilles sur une même superficie, éviter trop de pertes dues aux frelons asiatiques et limiter la propagation des maladies.
Je possède quatre vingt ruches: j'aimerai bien augmenter mon cheptel mais chaque année j'ai de nombreuses pertes dues à l'hiver et aux frelons asiatiques.
Aujourd'hui, je transmets mes connaissances en apiculture à un jeune homme motivé.
Je propose uniquement un miel de lavande:il n 'existe pas vraiment de différence entre un miel de lavande et un miel de lavande bio.Contrairement a une idée reçue un miel ne peut pas contenir de pesticide, quelque soit son origine car l abeille sert de filtre...Lorsqu'elle butine des fleurs traitées aux herbicides: c est elle qui meurt.
FAIRE ce que tu aimes c 'est la liberté.
AIMER ce que tu fais ,c'est le bonheur.
Les abeilles en hiver
Bonjour à tous,
Voici quelques nouvelles de nos abeilles :
En plein hiver, les abeilles restent bien à l’abri dans leur ruche, où elles forment une grappe compacte pour conserver la chaleur. À l’intérieur, la température est maintenue grâce à un roulement organisé : les abeilles du centre échangent leur place avec celles de l’extérieur pour éviter qu’aucune ne gèle. Seule la reine reste protégée au cœur de cette grappe. Elles puisent dans leurs réserves de miel et de pollen, accumulées durant la belle saison.
Dès que la température extérieure atteint 11 ou 12 degrés, les butineuses s’aventurent dehors, principalement pour s’hydrater, éliminer leurs déchets et repérer les premières fleurs. En montagne, la végétation démarrera beaucoup plus tard qu'en bord de mer.
Les journées rallongent et les températures remontent un peu.
Quelques grappes de pollen rentrent dans les ruches depuis quelques jours.
De mon côté, c’est la période la plus calme de l’année : je mets un peu de miel en pot, je range mon matériel, je peins des ruches et je passe au chalumeau des ruches vides.
Pour l’instant, je n’ai pas eu de vols de ruches ces derniers mois : cela reste toujours une crainte pour moi chaque année.
Mille fois merci pour votre soutien.
Votre apiculteur,
Yvon.

Le rucher de Val de Chalvagne

Les ruches passent la majeure partie de l'année dans la vallée, à 800 m d'altitude, dans l'arrière pays niçois.
Il s'agit d'un territoire ayant su préserver son environnement de tous pesticides et insecticides.
Les abeilles trouvent à proximité une nourriture saine et variée : thym, tilleul, sarriette,lavande sauvage, fleurs des champs et des sous bois…
Les ruches sont transhumées la nuit sur le plateau de Valensole dans les grands champs de lavande vers le 10 juin pour une seule récolte de miel de lavande.
Les lavandes poussent sur des sols calcaires secs.
La plupart des lavandes , très odorantes sont largement utilisées en parfumerie et en cosmétologie.
De nombreux apiculteurs n'hésitent pas à faire plusieurs centaines de kilométres pour récolter ce " miel des miels".
La floraison a lieu de mi juin à fin juillet. La récolte du miel a lieu dès que les lavandes sont coupées à la fin du mois de juillet.
Le miel de lavande représente le fleuron des miels produits en France.
Il est très parfumé et offre des atouts à la dégustation qui en font sa réputation.
Il sait se faire apprécier de tous grâce a son parfum typé, blond.
Son odeur est délicat et fort agréable. Ses aromes boisés, végétaux et floraux restent longtemps en bouche et enchantent tous les palais délicats.
Nombreux sont les amateurs qui n'hésitent pas à clamer haut et fort que c'est de très loin le meilleur miel au monde.
Le miel de lavande a des vertus antiseptiques. Il est bénéfique en période de toux, c'est un anti-inflammatoire pour les voies respiratoires et un anti rhumatisme naturel.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Le mois d’avril marque la transition entre la fin de la période de pause hivernale et le redémarrage intense de l’activité pour nos abeilles.
C’est une période charnière durant laquelle vos parrainages vont permettre aux apiculteurs de palier les pertes d’hiver et maintenir les colonies en bonne santé, assurant ainsi la pérennité d’un beau métier.
En ce...