LORE FINANCE
Loré est une histoire familiale née de la rencontre du métier du conseil financier avec celui de l’informatique. Loré accompagne depuis 2009 ses clients dans leurs opérations stratégiques de gestion financière en associant des solutions logicielles avec un véritable accompagnement dédié aux entreprises et grands groupes intervenant principalement sur le secteur immobilier. En 2024, ce sont 27 collaborateurs qui s'inscrivent dans les projets de nos 200 clients répartis dans toute la France et ce au travers de solutions dédiées à la Taxe Foncière, à la Dette, aux Simulations patrimoniales et au Montage d’opérations.
Chez Loré, l’engagement environnemental passe notamment par le recyclage permanent de nos déchets. Nous sommes également engagés pour que nos solutions informatiques soient hébergées en France et dans des data centers neutres carbone. Alors il est normal que notre engagement se poursuive avec Un toit pour les abeilles.
La ruche en images
JT de 12h France3 Aquitaine avec Frédéric
Reportage consacré à Frédéric et au projet Un toit pour les abeilles diffusé le lundi 26 Septembre 2016. Cliquez en dessous pour visualiser l'extrait.
L'apiculteur : Evelyne et Frédéric WIELEZYNSKI
Evelyne et Frédéric sont apiculteurs depuis plus de 15 ans dans le Sud Médoc girondin.
Touchés par les problèmes que rencontre la biodiversité, ils ont décidé de s'engager dans l'apiculture, d'abord pour leur propre jardin pour favoriser la pollinisation des arbres fruitiers et de leurs plantations.
Ils démarrent avec 2 ruches, puis 4, puis 8 ... puis le virus de la passion des abeilles les prend.
Ils se forment en Dordogne pendant un an pour maîtriser les bases de l'apiculture et adhèrent au rucher école près de chez eux en 2005.
Leur rucher se développe et Frédéric fini par prendre en charge la présidence du Syndicat départemental SAGA (Syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine).
C'est à ce moment qu'ils rencontrent Régis, créateur d'Un Toit Pour Les Abeilles.
Les abeilles prennent alors vraiment le dessus sur les plantes du jardin. Aider par la structure et les parrains/marraines le nombre de ruches et de ruchers augmente.
Ils ont aujourd’hui plus de 70 ruches, réparties sur 7 ou 8 ruchers (en fonction des miellées) au sein du Parc Naturel Régional du Médoc, qu’ils conduisent en respectant au mieux le rythme des abeilles.
Ils poursuivent leur investissement personnel dans la nature autour de leurs ruchers.
Sur 2021 et 2022 ils ont plantés plus de 60 arbres et arbustes mellifères.
Même s'ils n'ont pas de certification AB ils n'emploient aucun produit de synthèse pour soigner leurs abeilles et évitent les zones de grande culture viticoles.
Ils produisent plusieurs miels en lien avec les floraisons locales, de la cire, de la propolis, du vinaigre de miel.
Pour faire face aux difficultés de maintien de leur cheptel Evelyne et Frédéric produisent également reines et essaims pour leur propre compte.
Le respect de la nature, des abeilles et de leur rythme naturel reste le guide de leur vie apicole.
Ils maintiennent maintenant la population de leur "petit peuple" en améliorant sa résilience sans chercher à le développer outre mesure car les conditions locales se durcissent fortement (sécheresse, frelons, incendie, ...) et il leur semble avoir atteint un certain équilibre avec la faune et les populations d'abeilles sauvages locales.
En plus du miel fournit aux parrains, Evelyne et Frédéric font un marché proche de Bordeaux tous les samedis matins.
Fin d'année
L’hiver arrive … ;-)
Bonjour à tous,
Le froid arrive enfin et les ruches commencent à ralentir pour de bon, le repos hivernal approche.
Avec les températures (malheureusement très) clémentes que nous avions ces derniers temps sur Bordeaux, les dernières semaines ont été assez actives pour elles.
Le traitement contre varroa a eu lieu à partir de mi-aout et a été efficace.
Nos vérifications et comptages sur plusieurs ruchers en octobre ont montré un parasitage rémanent très faible.
Les ruches débarrassées de cet hôte indésirable sont plus en forme pour mener à bien la fin de cette préparation d’hivernage.
Les dernières provisions de nectar et surtout de pollen rentrent pour être stockées dans les rayons qui restent encore « habités ».
Les populations sont réduites et n’occupent plus tous les cadres de la ruche car la reine a ralenti sa ponte mais le couvain, exempt de varroa, est encore assez présent sur plusieurs cadres.
Resserrés entre des partitions isolantes ces cadres de couvains peuvent rester au chaud même si la température extérieure descend.
Seules les ruches vraiment trop faibles ont disparues.
Elles ont soit été réunies avec des ruches plus fortes pour permettre aux deux populations de mieux vivre/survivre pendant l’hiver quand nous avions bien estimé leur faiblesse, soit été décimées par la famine et/ou le froid quand nous avions mal estimé leur résistance potentielle.
Cette réduction du nombre de ruche est habituelle à cette époque de l’année mais elle est plus ou moins forte suivant les années.
2024 ayant encore été une année assez difficile, la réduction est assez élevée et se monte à environ 20% pour le moment parmi lesquelles se trouvent Bedent Safor, Hammal, Kalice, Bermudien, Ményanthe, Mungos, Fée des neiges et 3 ruches parrainées par des entreprises.
Nous avions prévu environ 28% donc nous avons encore un peu de marge mais l’hiver est loin d’être terminé et nous aurons probablement encore quelques pertes.
Nous avons à nouveau mis en pièce jointe quelques photos de ces ruchettes « de réserve », ce ne sont pas les mêmes que lors du dernier envoi.
Pour vous cela paraitra peut être une redite mais pour nous c’est un sujet majeur, de leur existence et de leur bonne forme dépend le bon démarrage de notre prochaine saison.
C’est grâce à elles et à leur « petites sœurs » que nous repeupleront les ruches évoquées ci-dessus.
Ce redémarrage 2025 sera aussi impacté par le contrôle des populations de frelons qui attaquent encore les ruches.
Comme évoqué dans notre dernier message ils sont nombreux en cette fin d’année.
L’absence de froid leur est favorable et nombreux sont ces prédateurs sur les dernières fleurs.
Ils profitent eux aussi des derniers nectars pour se nourrir et pour attraper leurs dernières proies qui nourriront leur couvain tardif.
Dans les ruchers les harpes électriques restent efficaces et réduisent l’impact des prélèvements sur le petit peuple.
Le froid qui arrive réduit également leur prédation.
Le début de la saison froide est aussi le temps du changement d’activité.
Mis à part la surveillance des provisions pour chaque ruche, les interventions sur le petit peuple vont aussi se réduire.
Il faudra maintenir une visite hebdomadaire pour chaque rucher pour veiller à ce que les ruches ne soient pas déplacées ou abimées par des branches qui tombent ou des sangliers un peu trop familiers en cherchant leurs vers de terre, mais à part ça ce sera plutôt du côté de l’entretien des hausses et des ruches retirées des ruchers qu’il faudra œuvrer.
Il faut prévoir de les nettoyer, désinfecter, changer les cadres et les cires abimés, remettre en état les ruches et planchers endommagés, … c’est un gros travail qui doit se faire avant le mois de mars, date de la remise en route des essaims.
C’est aussi un travail essentiel qui permettra de conserver de bonnes conditions d’hygiène pour les abeilles, ce qui contribuera aussi à un bon redémarrage en 2025 !
Enfin c’est aussi la période de noël qui s’annonce et les premiers marchés propres à ces fêtes qui arrivent.
Les bonbons à la propolis et au miel, les pains d’épices, la fin de la mise en pot des récoltes de cette année et la préparation des envois aux parrains et marraines font de plus en plus partie de notre quotidien hivernal.
C’est un travail agréable qui nous récompense aussi de tous les efforts produits pour maintenir l’activité des filles du soleil J J.
Remerciements encore renouvelés aux parrains/marraines et à Un toit Pour lLes Abeilles pour votre aide et votre soutien essentiels pour nous et pour elles, bonnes fêtes de fin d’année et à bientôt.
Frédéric et Evelyne
Le rucher du Medoc
Les ruchers se trouvent tous dans la partie sud du médoc, englobée dans les limites du PNR, à environ 25 kms de Bordeaux.
Les colonies installées sont majoritairement des abeilles locales, dites "noires" ou présentant des hybridations dues à certains croisements avec des abeilles de race Buckfast, très présentes dans le parc.
La flore mellifère naturelle qui entoure les ruches est très diversifiée. Elle se compose d’arbres ou arbustes sauvages (robinier acacia, saules, ajoncs, bourdaine, prunelliers, ronces, châtaigniers, noisetiers, houx, cormiers, érables sycomore et champêtres, merisiers, arbousiers, bruyère Erica et callune, aubépine, ...) et "domestiques" (tilleul, fruitiers, Sumac, cotonéasters, sophora …). Cette diversification est encore renforcée par les plantations régulières autour des ruchers.
Les milieux naturels rencontrés sont des landes ou des forêts (feuillues ou résineuses). Le sol majoritairement sableux est donc peu rétenteur d'eau et les différents milieux rencontrés sont sensibles aux conditions météorologiques perturbées depuis quelques années.
Le miel récolté sera donc très variable, en quantité et en goût, en fonction des floraisons et périodes de récoltes.
Cela ira d'un miel monofloral liquide clair et doux (miel d'acacia) à un miel polyfloral à cristallisation rapide de couleur dorée à ambrée et très parfumé (miel de forêt ou ronces/bruyère) en passant par tout une série de monofloraux plus ou moins corsés ou aromatiques.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chers parrains, chères marraines,
L’année touche à sa fin et les fêtes approchent à grands pas ! Peut-être pensez-vous déjà aux cadeaux que vous aimeriez offrir à vos proches pour Noël ?
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