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Les ruches en images
L'apiculteur : Isabelle LA CHATELAINE
Isabelle La Châtelaine est une apicultrice de la ville et de la campagne, passionnée par le moyen-âge, elle installe un jardin médiéval autour de sa maison, avec un rucher en 2011 pour polliniser son verger et son potager.
À cette période, elle commande une colonie à un apiculteur local et depuis, ils ne se sont plus quittés.
Il lui transmet son savoir et ses pratiques apicoles traditionnelles.
Jeune diplômée de la Société Centrale d’Apiculture (SCA) en 2013, elle installe d’autres ruches dans un petit bois en Bretagne.
En ville, elle est responsable avec deux autres apiculteurs amis du "rucher de ma tante" au crédit municipal de Paris, au cœur du marais.
Participe en tant que jurées au concours des miels d’ile de France, ainsi qu’au concours agricole au salon international de l’agriculture. Chaque miel de ses ruchers sont analysés par un laboratoire indépendant.
Peu de miel mais des naissances
Chères marraines, chers parrains,
C’est la première fois que je me retrouve pratiquement sans miel : une météo exécrable, de la pluie un jour sur deux, du vent, du froid et le frelon asiatique.
Et aujourd’hui encore, un temps gris et pluvieux en Bretagne.
Certains, certaines vont recevoir mes petits pots de miel fraîchement récolté, d’autres, d’un autre apiculteur du réseau "Un Toit pour les Abeilles". Je n’ai quasiment pas eu de miel.
Même le verger n’a rien donné cette année : pas de cerises, un peu de pommes, pas de pêches, ni de prunes. Et en automne, il n’y a pas de belles châtaignes.
Les poules font grève de l’œuf ! Les canes ont décidé de suivre le mouvement de la grève !
Le potager, je ne peux pas dire que c’est l’abondance.
L'année prochaine, croyons en l'abondance et à une belle météo. Nos abeilles ne vont pas tarder à entrer en hivernage et nous, à remettre le chauffage dans nos maisons.
Je termine par une note positive : cette année, j’ai eu des naissances et une naissance avec de la prospérité et de la chance !
Merci à vous de votre aide et à l'année prochaine.
Isabelle
Poussins poules d’ornement
Caneton
Dindonneau : on repère dès sa naissance de sa petite queue en étoile et des pattes plus épaisse
Des agneaux et agnelles
Un chaton tricolore *
* Dans certaines cultures, les chats tricolores sont considérés comme des porte-bonheurs (probablement parce qu’ils sont très rares).
Par exemple, au Japon, ils ont une grande valeur.
Autrefois, ils étaient souvent embarqués à bord des navires pour protéger l’équipage des intempéries et des maladies pendant le voyage.
Un chat Maneki Neko tricolore est donc un signe de chance et de prospérité.
En Angleterre aussi, le chat calico est considéré comme un porte-bonheur.
Autre exemple, une vieille légende irlandaise prétend que frotter la queue d’un chat calico contre une verrue la fera disparaître !
Enfin, on dit que croiser le chemin d'un chat tricolore porte bonheur, il est considéré comme un symbole de chance et de prospérité.
Chères marraines, chers parrains, il y aura de l’abondance de miel l’année prochaine et tout plein de fruits et de légumes !
Le rucher de Lanouee
La particularité du miel de forêt réside dans son mélange de nectars de miellats, en bouche son arôme rappelle souvent les feuilles sèches des sous-bois, mélange des nectars de châtaignier (73 %), ronces, trèfle blanc, sarrasin et des miellats de chêne et de hêtre.
Au printemps, les abeilles proposent du miel de fleurs, plus doux, souvent apprécié par son côté crémeux naturellement, récolté en mai, il contient surtout du nectar de myosotis, de colza et arbres fruitiers.
Parfois elles transhument sur des champs de sarrasin de juillet à septembre, miel rare, historique de Bretagne, au goût prononcé et à la couleur sombre, très utilisé en pâtisserie et notamment pour la fabrication de pain d’épices. Laquelle on trouve les productions de farine de blé noir.
Ainsi selon les récoltes, vous pourrez recevoir l'un ou l'autre de ces miels ou encore un panachage !
L'apiculteur : Sarah HOLTZMANN
Sarah, apicultrice depuis 2007 est installée à Moussey, dans les Vosges.
Sarah s'est reconvertie professionnellement de 2004 à 2007, et quoiqu'au démarrage son exploitation comptait 26 ruches, elle en gère maintenant 300.
Sarah est aussi très attentive aux questions environnementales et utilise des peintures 100 % naturelles.
En plus de la production de miel, de reines et d'essaims, Sarah se lance dans la récolte de gelée royale à destination des particuliers, ainsi que celle de la récolte de propolis pour les laboratoires pharmaceutiques.
Une année 2024 très difficile pour l’apiculture : Sale temps pour les Abeilles et pour l’apicutrice
Une année rythmée par les caprices d’une météo très pluvieuse ,e l’installation du frelon asiatique et de la résistance du Varroa.
Un sacré cocktail qui ne présage rien de très réjouissant !
Le printemps : Très pluvieux qui nous a pousser à devoir nourrir d’urgence des ruches qui criaient famine car les T° n’ont pas permis aux abeilles de sortir pour butiner les pissenlits et autres fleurs de printemps.
Et une période d’essaimage avec des fécondations de reines très mauvaises. C’est une période très difficile car les reines tiendront moins longtemps.
Les ruchers étaient inaccessibles car trop d’eau donc j’ai mis à les ruches à plat prêt de chez moi.
Un été : Avec une météo capricieuse jusqu’au mois de juillet et une récolte qui commençais bien et la Mélézitose nous est tomber dessus (Toute les Vosges et une partie de l’Alsace et le Jura)
Le Mélézitose, c'est quoi ?
Du sucre produit par les pucerons qui se nourrissent de sève de sapin. Leurs déjections, qu'on appelle le miellat, vont être butinées par les abeilles.
Les conditions météo, avec des épisodes pluvieux ont favorisé, l'humidité, donc le développement des pucerons et donc de la production de ce sucre dont les abeilles raffolent.
Problème, quand le taux de Mélézitose dans le miel dépasse les 12%, il se cristallise.
Le miellat cristallise très rapidement dans les rayons.
Les abeilles peuvent en rentrer plus de 5 kg par jour mais nous ne pouvons pas l’extraire et la colonie de peut pas hiverner sur ce miel !
Donc une production de miel en berne à peine 20% car la totalité de mes ruches a été touchée et j’ai du fondre mes cadres de miel car impossible d’extraire le miel.
Un automne : Un très bel automne qui normalement devait profiter aux abeilles pour faire leurs réserves pour l’hiver en nectar et en pollen grâce à plusieurs plantes dites invasives ( la balsamine indienne Photo 1, la renoue du Japon Photo 2, et le lierre ainsi que la bruyère ..)
Mais Que nenni ... nous avons nourri car elles n’ont rien pris !
Le Frelon Asiatique s’installe : J’ai commencé à voire l’attaque des frelons à la début septembre ci-dessous.
Un Piège à frelons « 30 frelons attrapés en 3 jours ».
Et un nid de frelons asitique détruit par un voisin. C’est que le début !
Et malheureusement depuis des années le varroa n’est toujours pas éradiqué et les ruches sont de plus en plus infectées.
Et les préconisations et de faire un deuxième passage en fin d’année lorsqu’il n’y a pas de couvain.
Les autres aléas du métier : prendre des décisions
- Pour pallier les manques de récolte de miel et pouvoir avoir un peu de trésorerie, j’ai commencé à vendre du matériel qui n’était que peu utilisé.
- J’ai acheté une camionnette plateau dans un garage il y a 2 ans mais malheureusement je n’ai jamais eu la carte grise donc impossible de rouler avec et après un an de tractation avec un médiateur j’ai été remboursé début 2024 mais plus de gros véhicule et maintenant cela devient hors de prix. Donc je suis dépendante de collègues pour des gros déplacements de ruches ! Mais j’attends une bonne année pour réinvestir
Le rucher de la Vallée du Rabodeau
Le rucher est situé dans le Parc Régional de la Forêt des Vosges, en plein cœur de la vallée du Rabodeau.
Il est niché à flanc de montagne, à 500 m. d'altitude, bordé d'une forêt de 12 ha composée de pins, épicéas, hêtres et bouleaux et arrosé par une rivière.
Ce cadre permet aux abeilles de butiner des essences de montagne : sapin, fleurs d'altitudes...
Le miel ainsi récolté est un miel de montagne issu de miellats (miel de sapins, bouleaux...) qui est une grande source d'apport en acides aminés.
Liquide à sirupeux (avant cristallisation) et foncé, il est très aromatique et de saveur douce et maltée. En fonction de l'emplacement des ruches et des floraisons alentours, la proportion en fleurs d'altitude peut y être plus importante ainsi, Sarah vous proposera alors un miel de même consistance, de couleur plus clair et fleuri avec des notes de sous-bois.
L'apiculteur : Jimmy GAMBIER
Passionné par la nature, je me suis investi avec mon épouse dans la plantation d’un verger.
Conscient du manque de pollinisateurs dans la nature, j’ai fait une formation de 2 ans à l’USAP (Union Syndicale des Apiculteurs Picard) pour apprendre à soigner au mieux ces merveilleuses créatures.
Lors de cette formation j’ai été littéralement « piqué » par les abeilles.
Après une longue période de réflexion, j’ai décidé d'en faire mon métier.
Car vivre de son métier c’est bien, mais vivre de sa passion c’est encore mieux !
J’ai donc entrepris une formation diplômante (Brevet Professionnel de Responsable d’exploitation Agricole option apiculture) que j’ai obtenu.
Cette formation m’a permis d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’apiculture.
J'ai constitué alors mon cheptel avec une quarantaine de ruches, situées sur 4 ruchers différents.
En 2019, j'ai décidé de créer mon premier rucher de protection de l'Abeille Noire.
Grâce aux soutiens des Marraines et Parrains, la petite entreprise a grandi passant de 40 ruches à 160 ruches!
Dans la lancée, j'ai entrepris en 2021 une conversion en BIO.
L'intégralité des ruches sont labéllisées BIO ce qui vous garantit que les abeilles ne sont pas traitées pour le varroa avec des produits chimiques, nourries avec du sucre conventionnel pour le complément du stock d'hivernage.
De plus, nous sommse soumis à un contrôle annuel par écocert pour vérifier notre bonne conduite.
En me soutenant via le parrainage vous recevrez du miel BIO, cependant si je n'ai pas assez de miel BIO, vous aurez un complément en miel non certifié à cause de certaines cultures sur d'autre ruchers.
Une saison compliquée
Chères Marraines et cher Parrains
Petites nouvelles de vos petites protégées.
Comme vous avez pu le constater, le printemps n'a pas été formidable pour les abeilles, les mettant en très grand danger de famine.
Car il a fait froid en plus de la pluie ce qui les a obligées à rester dans leur ruche, de ce fait elles ont mangé toutes leurs réserves.
Pour ma part, je n'ai jamais vu une période de disette aussi longue, si je n'aurais pas nourri les essaims, ils seraient probablement tous morts.
Fort heureusement le beau temps vient enfin de pointer son bout de nez!
J'ai mis en ligne sur Un Toit Pour Les Abeilles une porte ouverte le samedi 21 septembre (en plus des abeilles, il y aura d'autres découvertes fabuleuses).
Je vous remercie beaucoup pour votre fidèle soutien!!!
Votre apiculteur, Jimmy Gambier
Les abeilles noires de Picardie
Je travaille avec l’Abeille Noire qui est en fort déclin dans nos régions.
Il en reste en France à peine 10%.
Les ruches se trouvent dans un paysage bocager (pâturages, bois avec aubépines, châtaigniers, merisiers…).
Le miel produit est un Miel de Fleurs de Printemps et d’Eté.
Aujourd’hui j’ai le pied à l’étrier, et ouvre mon rucher en Abeille Noire pour repeupler ma région avec l’abeille locale endémique.
En parrainant des abeilles sur mon rucher avec Un toit pour les abeilles, vous faites deux grands actes solidaires :
Vous m’aidez à m’installer et en plus de cela vous sauvegardez l’Abeille Noire. Merci pour vos soutiens
L'apiculteur : Emilien CAMIADE
Je m'appelle Emilien et j'ai 24 ans.
J'ai commencé par suivre des études en génie mécanique mais ce que je désirais vraiment, c'est être indépendant en travaillant avec le vivant à l'extérieur avec l'espoir que cela puisse être utile à la société.
J'ai alors découvert l'apiculture et le monde fascinant des abeilles dont je suis tombé amoureux.
J'ai eu la chance de travailler deux saisons chez des apiculteurs expérimentés qui m'ont formé notamment à la production de gelée royale.
C'est une activité technique qui demande de l'observation, de la patience et beaucoup de minutie.
Aujourd´hui, me voici apiculteur professionnel spécialisé en production de gelée royale et c'est une grande joie.
Le choix du bio fait parti d'une cohérence qui s'est imposée naturellement.
nouvelles de vos abeilles
Chers Parrains,
La saison est déja bien entamée, les beaux jours ont tardé et les abeilles tout comme moi sommes impatients de pouvoir enfin produire du miel.
Pour le moment, les nombreux jours de pluie ont certainement contribué à hydrater le sol et la végétation sen porte à merveille d'ailleurs mais les floraisons des frutiers et des aubépines sont passées sans que vos protégées n'en aient profité.
Aussi, les rares fois où la météo a permis au abeilles de sortir pour butiner, l´anormale fraicheur des nuits leur a fait tout consommer pour maintenir une température suffisante dans la ruche afin de réchauffer le couvain (larves et nymphes d´abeilles).
C´est un printemps comme je n´en ai jamais vu de ma vie d´apiculteur...d´ailleurs je n´ai pas récolté de miel de printemps, le peu qu´il y a, je l´ai laissé aux abeilles pour ne pas qu´elles meurent de faim.
Il y a deux jours j´ai transhumé les ruches sur la côte dans l´espoir que nos vaillantes récoltent le nectar du robinier (dit l´acacia), j´espère que la météo sera bonne.
Je vous enverrai le miel la semaine prochaine, aussi je souhaite vous prévenir que contrairement à ce qui était prévu de vous envoyer, c´est à dire le miel de printemps, je vous enverrai du miel de sarrasin.
Merci de votre compréhension.
Merci encore pour votre soutien et j´espère pouvoir organiser une porte ouverte pour vous accueillir voir vos abeilles durant la saison.
Le rucher de la Futaie
Mon rucher principal est situé sur des terres en bio à l'orée d'une forêt riche en châtaigniers.
Les abeilles profitent au printemps des haies du bocage, prunus, saules marsault, fruitiers, aubépines mais aussi des pissenlits et les trèfles blancs qui abondent les nombreuses prairies autour.
En été, ce sont principalement les châtaigniers, la luzerne et le sarrasin qui fourniront le nectar à l'élaboration des miels.
Le format de mes ruches correspond à une demi ruche dadant classique. Ce petit format se rapproche davantage de ce que les abeilles utilisent dans la nature.
Cela leur demande moins d'espace pour chauffer l'hiver et au printemps, la colonie est plus dynamique.
L'apiculteur : Christophe CARDONA
Christophe Cardona est producteur de miel bio, depuis 2009, à Plan d’Orgon avec 450 ruches.
Il propose différentes sortes de miel (lavande, châtaignier, prairie, garrigues, fleurs, tilleul ).
La récolte se fait essentiellement l'été.
Fils et petits fils de maraîchers, il a eu sa première ruche à 18 ans.
Après avoir été garde d'eau à Plan d'Orgon, il a monté son projet il y a 13 ans et développé ses ruches.
Aujourd’hui à 45 ans, ce qu'il aime le plus dans son métier, c'est d'être dehors, la proximité avec la nature par l'observation des colonies.
Il transhume ses ruches sur la lavande vers Valensole (04), sur le châtaignier vers Lamastre (07) ; le transport s’effectue de nuit, dans un camion ouvert, dans le respect du rythme de l'animal.
Le reste du miel, est produit par ses abeilles à proximité de sa miellerie : Salon de Provence, Orgon, Cabannes, Aureille, dans les Bouches du Rhône.
Le choix du bio s'est fait naturellement, afin d être fidèle au respect de la nature et de l'espèce animale qui animent Christophe depuis toujours.
un printemps pluvieux et froid
Bonjour,
J'ai perdu beaucoup de colonies cet hiver et j'ai du me réorganiser dans mon travail.
J'ai donné aux abeilles deux traitements bio au printemps à l'acide oxalique avec des bandelettes, ce que je ne faisais pas avant afin de les préserver du Varroa, ce petit acarien très contagieux qui affaiblit les abeilles et les larves.
D autres part, j'ai piégé des frelons asiatique avec des pièges selectifs (ne piegeant que les frelons).
Je n'ai cepedant pas fait de miel jusqu'à présent.
Les conditions climatiques trop froides n'ont pas donné assez de nectar pour développer naturellement les colonies.
J'ai constitué beaucoup d'essaims pour récupérer les pertes hivernales. Je monterais peut-être autours de 150 ruches à la lavande.
Le temps est toujours frisquet pour début juin. Vivement que l'été demarre car y en a marre.
je vous tiens au courant.
merci pour votre lecture.
Le rucher Plan d'Orgon
Christophe utilise des ruches dites dadant et ses abeilles sont des noires provençales.
Il dispose de plusieurs emplacements ensoleilles, à l'abri du vent dans différents types de végétations telles que les prairies, la garrigue et les fleurs.
Les abeilles y sont la majeure partie de l’année et vont aux floraisons sur la lavande et/ou le châtaignier.
Selon les récoltes, vous pourrez ainsi déguster un miel de lavande, de châtaignier, de garrigue, de tilleul ou encore de prairie.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chères marraines, chers parrains,
Décembre est enfin là, et avec lui, la magie des fêtes qui se prépare doucement.
Cette année, nous sommes ravis de vous parler d’une collaboration pleine de sens et de belles valeurs entre Farouche,
la boutique solidaire d’Un Toit Pour Les Abeilles et @Atelier_Déco_logie, une initiative locale de création de bougies végétales dans des contenants de seconde mains.Â...