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L'apiculteur : Victor BRUMELOT

UTPLA apiculteur Victor BRUMELOT

Je suis né dans un petit hameau des Cévennes, et malgré le fait que je me sois beaucoup déplacé pour mes études, c’est là que j’ai installé ma première ruche en 2009.
A la suite d’un BTS gestion et maîtrise de l’eau et un master en agroécologie, je rencontre Daniel, un retraité anciennement instituteur devenu apiculteur professionnel.
On échange énormément sur ce qui reste chez lui une passion tant technique qu’intellectuelle.
Il m’encourage à aller travailler avec des professionnels.
Lors d’un voyage en Tasmanie je trouve une entreprise qui m’embauche pour la saison.
De retour en France j’apprends l’élevage de reine avec Daniel que j’aide sur ses ruches.
On réalise aussi beaucoup d’essaims à la fois pour lui et pour moi. Un achat de quelques ruches me permet de faire mon élevage, et d’atteindre rapidement 50 ruches.
Le matériel a été cependant pour moi un investissement conséquent.
J’ai commencé avec de l’abeille noire et de la caucasienne.
Plus tard je fais une saison vers Annecy avec un autre apiculteur, puis à plusieurs reprises à Salon de Provence avec Silvère.
Depuis je fais presque tous les ans au moins une partie de la saison avec lui.
Mais l’éloignement géographique avec les Hautes Alpes, où je suis installé avec ma femme et ma petite fille, ne me permet pas d’envisager cette activité sur le long terme avec lui.
En parallèle d’une formation chez les compagnons en charpente je continue l’apiculture.
Je reste toujours sensibilisé aux problématiques environnementales.
Cependant, je me rends compte que continuer l’apiculture à cette échelle là (de 50 à 75 ruches) n’est pas viable économiquement,
et me permet difficilement de la conjuguer avec une autre pratique professionnelle.
Je suis pourtant dans une démarche de labellisation en Bio et je suis en questionnement sur une démarche d’installation à titre principale en lien avec la chambre d’agriculture.
Le parrainage peut me permettre de partager ma passion, de mieux faire connaître l’apiculture et ses aléas mais aussi de m’aider financièrement pour pérenniser mon projet.

Nouvelles 2024

Bonjour à toutes et à tous,

Voici un petit résumé de la saison apicole telle que je l'ai vécue.

Pour l'hivernage, j'ai testé un rucher vers Forcalquier, ce qui a été un mauvais pari, et j'ai été obligé de le transhumer en urgence dès les premiers beaux jours.

Au printemps, la ponte a bien commencé dans le sud. J'ai fait beaucoup d'essaims.

Malheureusement, il y a eu une grosse disette vers Aix-en-Provence et j'ai perdu beaucoup de ruches sur lesquelles j'avais fait des essaims.

C'était une période très pluvieuse et froide. Beaucoup d'apiculteurs ont eu des difficultés.

Ensuite, j'ai transhumé les ruches vers chez moi en moyenne montagne et j'ai poursuivi un petit élevage de reines ainsi que le suivi du développement des ruches et des essaims.

Pour la récolte, j'ai eu la chance d'être aidé, et à deux, la fatigue est bien moindre !

Sans compter que j'avais investi dans un peu de matériel pour l'extraction du miel et le traitement des opercules.

J'ai trouvé quelques nouveaux ruchers, dont un à Marseille où j'espère qu'elles passeront mieux l'hiver.

Côté santé, j'ai eu le temps de me faire un bon épanchement de synovie et probablement un problème de ménisque, ce qui rend la fin de saison plus douloureuse.

Mais le moral est bon puisque nous partons faire de belles et longues vacances !

Mille mercis pour votre soutien, qui m'aide beaucoup, notamment en termes de visibilité, car aujourd'hui l'apiculture française fait l'objet de nombreuses critiques.

Il y a malheureusement beaucoup d'amalgames...

J'espère que de votre côté tout va pour le mieux. Encore merci.

À bientôt,

Victor Brumelot 

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Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute

Le Rucher de Lus-la-Croix-Haute

Depuis janvier 2021 je suis en agriculture Biologique et j'utilise des ruches Langstroth qui ont la particularité d'être plus légères et facilement manipulables.
Une partie de mon cheptel se situe aujourd’hui à Veynes, une petite ville de la vallée du Buëch.
De façon générale la flore du Buëch est en partie liée à une activité d’élevage (prairies, haies).
Le pissenlit est une des premières réelles miellées après le saule.
Il y a beaucoup d’arbres fruitiers dans les hautes alpes, mais seul les vielles plantations extensives ou
les fruitiers sauvages permettent d’y installer des ruches sans craindre une intoxication aux pesticides.
Les prunelliers, aubépines et autres arbustes permettent également de maintenir les colonies.
Certaines zones sont bordées de marronniers et d’acacias.
Sur mon rucher de montagne après Lus La Croix Haute, au fond du vallon de la Jarjatte, les prairies semis permanentes et permanentes
font la joie des abeilles ainsi que les forêts de résineux. J’espère qu’elles apprécient la tranquillité et leur vue sur les montagnes du Dévoluy.

Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?

Introduction
Chers parrains, chères marraines,
L’année touche à sa fin et les fêtes approchent à grands pas ! Peut-être pensez-vous déjà aux cadeaux que vous aimeriez offrir à vos proches pour Noël ?
Chez farouche.fr la boutique solidaire de Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons imaginé une sélection de coffrets uniques à glisser sous le sapin, dont notre meilleure vente de Noël :
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