

Notre rucher principal se situe dans une prairie fleurie de 6000m² entourée de haies champêtre et bordée d’un ruisseau ce qui permet d’avoir une riche diversité de nourriture tout au long de l’année pour nos abeilles.
Elles produisent ainsi un miel propre à notre terroir de Touraine de différentes variétés de fleurs : l'acacia, le tilleul, l'aubépine, le trèfle blanc, la ronce ou encore la luzerne ou le pissenlit.
C'est un miel crémeux et cristallin, qui peut varier de la couleur blanche à jaune doré en fonction des floraisons.
Parfumé fleuri et gourmand, c’est un miel idéal pour les tartines, sucrer vos boissons chaudes, vos pâtisseries ou agrémenter vos marinades estivales.
Notre méthode d’apiculture est en Dadant 10 cadres en apiculture raisonnée (démarche de certification bio à partir de 2022/2023).
Nous sommes en abeilles Buckfast pour la production de miel et en Ligustica (italienne) pour la gelée royale.
Nous faisons des transhumances mais intra-départementales pour aller chercher des miellées propres à notre terroir (Printemps, Forêt, Acacias, Tilleul, Châtaignier, Eté toutes fleurs, Sarrasin).
A propos de Amandine et Grégory

Nous sommes âgées respectivement de 39 ans et 40 ans, mariés avec 3 enfants de 8 ans et de 5 ans (des jumeaux).
Depuis longtemps, nous sommes amateurs de miel et de ses préparations dérivées.
Le monde de l’apiculture et surtout le fonctionnement au sein de la ruche ont amplifié notre intérêt et notre curiosité pour cette société miniature.
C’est en 2019, après plus de 16 ans en cabinets comptables et les naissances de nos 3 enfants, qu’Amandine prend la décision de changer son orientation professionnelle avec 2 objectifs majeurs :
* Être en phase avec ses convictions écologiques et familiales
* Être responsable de son devenir et de ses choix professionnels : « depuis longtemps, je souhaite entreprendre et créer mon entreprise ».
Quant à Grégory, partageant cette passion et après plus de 20 ans dans le milieu de l’ingénierie industrielle aéronautique, il a pu profiter d’une possibilité de départ de son entreprise avec la conjoncture Covid.
Amandine a pu forger son expérience en apiculture notamment dans la production de gelée royale et dans la gestion de son cheptel d’une centaine de ruche.
Mais ce projet a aussi une autre dimension.
Dans une volonté de continuité et de transmission familiale, nous avons choisi de reprendre les ruches du père de Grégory, décédé en 2012, qui étaient restées en l’état depuis 8 ans.
Cela devient donc un projet de couple et de famille.
Nous nous connaissons depuis plus de 20 ans et nous sommes complémentaires avec Amandine sur la gestion du cheptel de production de gelée royale et de miel, la maitrise technique de ce type d’élevage et la partie comptabilité de l’exploitation.
Grégory aura la charge de la gestion génétique du cheptel (production de cellules royales, de reines fécondées et d’essaims), de la transformation des produits, de la gestion des process de fabrication, de la partie commerciale et de la communication.
La récolte et les visites de routine des ruchers seront faites conjointement.
Nous proposons aussi des visites pédagogiques de notre exploitation et des séances d’éveil sensoriel au miel.
Dernières actualités de Amandine et Grégory

Notre saison apicole 2024 restera gravée comme l’une des plus difficiles que nous ayons connues.
Les conditions climatiques défavorables, marquées par des pluies exceptionnellement abondantes de mars à juillet (+40 % de précipitations par rapport à 2023), ont fortement perturbé la production de miel, la fécondation des jeunes reines et la santé de nos colonies.
Cette année, nous n’avons pas produit de miel de printemps, qui représente habituellement 50 % de notre production annuelle.
Les températures anormalement basses ont empêché la montée du nectar dans les fleurs, tandis que l’humidité ambiante a dilué le peu de nectar disponible.
Enfin, les pluies incessantes ont privé les abeilles de fenêtres suffisamment longues pour butiner efficacement. Ces conditions ont épuisé les colonies, qui ont consommé leurs réserves sans pouvoir les reconstituer. Nous avons dû les nourrir artificiellement à une période où, normalement, la nourriture abonde.
Pour maintenir des colonies dynamiques, nous veillons à ce que les reines soient relativement jeunes (moins de deux ans).
C’est dans cette optique que nous avons développé un atelier de fécondation de reines au sein de notre exploitation.
Cependant, cette année encore, les conditions ont été particulièrement éprouvantes. Les taux de fécondation, habituellement autour de 80 %, ont chuté à moins de 50 %.
Les jeunes reines et les faux bourdons (mâles) ont besoin de temps ensoleillé et sans vent pour que la fécondation puisse avoir lieu, et ces conditions ont été trop rares cette saison.
Malgré ces nombreux défis, la production de miel d’été a pu être réalisée.
Il est intéressant de noter que les agriculteurs, également impactés par les conditions météorologiques, n’ont pas pu semer tous leurs tournesols et se sont orientés vers des cultures mieux adaptées à l’humidité, comme le sarrasin.
Cela nous a permis de produire un miel d’été aux saveurs et arômes différents de ceux des années précédentes.
Nous préparons désormais la prochaine saison en nettoyant le matériel, en développant de nouveaux ruchers et en veillant attentivement sur nos abeilles, afin que tout soit prêt lorsque le soleil sera de retour.