

Les ruchers sont situés à 800m d’altitude dans les montagnes du Carladez aux confins de l’Aubrac, du plomb du Cantal et de la Vallée du Lot.
Loin de toute grande culture et de source de pollution, dans un environnement souvent difficile d’accès, les abeilles produisent un miel de Montagne toutes fleurs.
La récolte se fait une fois par an autour du 15 août ce qui permet d’obtenir un miel contenant l’ensemble des saveurs de la flore grâce à des miellées successives :
pissenlits, fleurs de printemps, ronciers, trèfles, tilleuls, chênes et châtaigniers.
Après maturation, le miel d’un goût subtil à dominante tilleul-châtaignier et d’une belle couleur ambrée est mis en pots de verre afin de conserver toutes ses qualités.
A propos de Jacques

Jacques est apiculteur depuis plus de 35 ans au nord de l’Aveyron dans les montagnes du Carladez.
Il travaille avec la race locale de l’abeille noire qui est bien adaptée à son environnement.
Jacques pratique une apiculture de type sédentaire et ses essaims proviennent uniquement de ses propres ruchers afin de pérenniser la variété d’abeilles qu’il a sélectionnée.
Il souhaite partager son expérience apicole et vous invite à découvrir sa région qui est encore préservée.
Prochaines Portes Ouvertes de Jacques
Dernières actualités de Jacques

Bonjour à vous tous,
Après les réveillons de fin d'année et du début de la nouvelle... parfois, il y en a de moins bonnes... de nouvelles.
La semaine dernière, une inspection des ruchers m'a consterné. Une ruche sur trois est morte !
Avec, assez souvent, des corps bien remplis de miel, ce n'est pas la disette qui les a tuées. Entre la très forte prédation des frelons asiatiques durant tout cet automne, combinée à la pression des varroas endémiques que le traitement contient difficilement, le résultat est catastrophique.
En moyenne, c'est une mortalité de 10-15 % de pertes hivernales, et là, dès le 15 janvier, on atteint déjà le double !
Je vais déjà nettoyer toutes ces ruches vides d'abeilles et préparer le matériel pour constituer des essaims de renouvellement au printemps.
Pourvu que l'hécatombe s'arrête ! Et le temps, toujours trop doux en cette saison, n'est pas ce que préfèrent nos avètes.
L'apiculture de nos jours est à l'image du monde : incertaine.