Rucher connecté ? Quésaco ? Il s’agit d’un boitier bienveillant qui permet, grâce à un système de balances placées sous les ruches de suivre en temps réel les colonies équipées du dispositif. Grâce à des informations simples et pertinentes l’apiculteur et le parrain peuvent suivre l’évolution des ruches, leurs poids, leurs réserves, leurs populations et les principales actions naturelles ou les interventions de l’apiculteur sur la ruche parrainée.
Le parrain pourra ainsi vivre plus intensément une saison avec ses abeilles.
Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrés sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
A propos de Jorris
J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".
Dernières actualités de Jorris
Chères marraines, chers parrains,
Un petit mot pour vous raconter l’état de mes abeilles et l’avancement de ma saison.
Ma saison a été difficile, sans doute la plus difficile depuis mon installation. Une sortie d’hiver ok mais avec beaucoup de besoin de nourrir les ruches. Ensuite des récoltes qui n’atteignent même pas le quart de ce que l’on fait d’habitude au printemps, puis les pluies très très attendues en fin de printemps.
Après ces pluies abondantes, la miellée sur les lavandes allait être magnifique - on y croyait tous. J’ai même mobilisé ma trésorerie pour investir dans des hausses car je pensais en manquer. La déception n’aurait guère pu être plus grande : le sirocco (vent sec du sud) s’est levé vers la mi-août mettant fin à toute miellée. Et ce qui est pire : des chenilles ont dévoré les plants de lavande. Les apiculteurs provençaux peinent cette année, mais pour les lavandiculteurs c’est la catastrophe totale et il y en a pas mal qui jettent l’éponge. Aujourd’hui, le plateau de Valensole constitue des champs de lavandes arrachées à perte de vue. L’apiculture provençale est en danger : la filière de cette région à climat souvent sec est très dépendante de la miellée généreuse de lavande sur le plateau de Valensole. Pour maintes apiculteurs ce miel constitue la moitié, voire plus, de leur chiffre d’affaires et c’est mon cas. L’avenir est donc incertain et nous vivrons dorénavant de saison en saison.
Aujourd’hui, mes colonies sont plus faibles que d’habitude à cette époque. En cause est un manque de pollen diversifié, suite à une canicule prolongée qui a beaucoup fait souffrir la végétation. Nous avons perdu une soixantaine de ruches cet été – il est vrai que je n’avais plus l’habitude de ce genre de perte. De plus, je suis assez pessimiste pour l’avenir proche même si je suis content des pluies récentes très attendues. Je crains juste qu’elles aient été trop tardives. Les abeilles ont besoin d’une période de forte dynamique entre septembre et octobre pour constituer les abeilles d’hiver : ces abeilles vivent beaucoup plus longtemps – passent l’hiver – et ont une constitution physique différente que les abeilles d’été qui ne vivent qu’un mois. Les abeilles d’hiver ont besoin de recevoir une nourriture de grande qualité au stade larvaire, mais en manque de pollen les nourrices ne peuvent pas offrir cette nourriture extrêmement riche en acides aminées et autres protéines. Les abeilles d’hiver naissent donc faibles et mourront précocement en sortie d’hiver. Les colonies peineront au mois de février/mars et je le sais déjà. Il n’y a rien que je puisse faire, car étant en Agriculture Biologique, le nourrissage de protéines est proscrit. Je comprends bien pourquoi, mais parfois on aimerait juste donner tout ce qu’on peut à ces abeilles et c’est un peu frustrant que ce ne soit pas autorisé.
Il y a aussi de bonnes nouvelles : j’ai occupé de nouveaux emplacements dont certains ont fait de jolies surprises. Un emplacement en particulier, à 1400 mètres d’altitude, a fourni aux ruches présentes une belle miellée de lavande sauvage. Malheureusement, ces lieux sont assez rares et la miellée de lavande fine est très capricieuse.
Une autre bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à faire un beau progrès sur le potentiel génétique de mes colonies. J’ai pu sélectionner des souches importées dans mon exploitation aux qualités rustiques et j’observe vraiment leur meilleure adaptabilité face notamment aux aléas climatiques et aux creux de miellées prolongés. Il est extrêmement important pour la survie de l’abeille d’être à la recherche d’une génétique pouvant faire face aux changements climatiques et je pense être sur la bonne voie. Le changement climatique reste à mon avis le défi le plus dur de l’apiculture de demain.
A bientôt, chers parrains, et merci beaucoup pour votre soutien qui semble être plus pertinent que jamais.
Jorris