Johnson & Johnson
Johnson & Johnson, N°1 mondial des laboratoires pharmaceutiques, s'engage dans l’univers de la santé, du bien-être et des cosmétiques, grâce à un portefeuille unique de marques iconiques de beauté, d'automédication, d'hygiène féminine et de bucco-dentaire. Nous pensons que la santé est essentielle pour vivre des vies plus dynamiques, au sein de communautés prospères et empreintes de progrès. C’est pourquoi, depuis plus de 130 ans, notre objectif est de maintenir les gens en bonne santé à tous les âges et à toutes les étapes de la vie. Nous nous efforçons d’améliorer l’accès à nos solutions, de créer des communautés en bonne santé et de mettre un esprit, un corps et un environnement sains à la portée de tous, partout.
L'engagement environmental est inscrit avec la RSE dans l’ADN de Johnson & Johnson, à travers son texte fondateur, le CREDO, depuis 1943. L'objectif est de laisser aux générations futures une planète économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Nous investissons dans des partenariats stratégiques locaux et donnons à nos collaborateurs les moyens de mettre leur talent à disposition d'associations, d'ONG et d'organisations locales grâce à leur temps, leurs compétences et leur expertise. Notre engagement est complet et quotidien afin d'évoluer au rythme des besoins de notre monde.
Les ruches en images
L'apiculteur : Céline MARTIN-JARRAND
Nous sommes apiculteurs-récoltants dans le Parc Naturel du Vercors. Tous nos miels sont butinés dans ce territoire préservé, sans transhumance de nos abeilles.
Nos 400 ruches sont donc sédentaires et réparties en petits ruchers de 400 à 1200 mètres d'altitude.
Nous avons à cœur de respecter le développement naturel de nos colonies, nous utilisons notamment des ruches Warré qui permettent une approche très douce vis à vis de l'abeille.
Nous nous engageons chaque année à former quelques apiculteurs amateurs et à sensibiliser le public à la préservation des abeilles.
Nous nous sommes rencontrés dans un rucher il y a 15 ans et depuis nous ne nous sommes plus quittés. Notre projet commun :
Valoriser la biodiversité de nos montagnes à travers cinq miels de pays.
Des contreforts aux plateaux, tous nos ruchers sont situés dans le territoire du Parc Naturel Régional du Vercors.
Tous nos miels sont labellisés Marque parc Vercors. Ce logo apposé sur le pot vous garantit que le miel a été produit sur le territoire du parc.
C’est un gage de transparence sur l’origine et de valorisation des miels de montagne
Tous nos miels sont certifiés Agriculture Biologique. Ce label garantit que nos abeilles bénéficient de ressources florales naturelles dans un rayon de 3km (rayon de butinage de l'abeille) et que nous n’utilisons pas de produits chimiques.
Ce label est attribué à notre ferme apicole et certifie l’ensemble de nos produits.
Nous avons répartis nos ruches pour bénéficier de trois flores différentes :
ROYANS : Flore continentale (400m): boisement acacias, tilleuls et quelques châtaigniers
PLATEAU DU VERCORS : Flore de montagne (800m – 1200m) : prairies fleuries et boisement de hêtraies-sapinières
DIOIS : Flore méditerranéenne (400m – 600m) : thym, lavande, boisement de chênes, culture de lavande fine et de lavandin.
Notre miellerie est située à DIE.
Nous remercions tous les parrains et marraines qui soutiennent nos abeilles depuis tant d’années ! Sans vous, le miel du Vercors n'existerait plus !
UN GRAND MERCI À TOUS !
Céline et Jérôme, Apiculteurs-amoureux du Vercors
On tenait à vous remercier
12 ans déjà que nous avons eu la chance de démarrer une collaboration avec "Un Toit Pour Les abeilles".
- 12 ans au cours desquelles nous avons eu de très nombreux parrains particuliers et entreprises,
- 12 ans où nous avons pu pratiquer une apiculture différente,
- 12 ans à passer notre temps dans de petits ruchers en zone sauvage de montagne,
- 12 ans à pratiquer une apiculture sans transhumance avec un bilan carbone très faible,
- 12 ans à gérer nos ruches en BIO et à produire 5 miels exceptionnels,
Bref, vous l'aurez compris, 12 ans de bonheur à pratiquer l'apiculture en couple avec une vie de famille équilibrée.
On aime nos abeilles et elles nous le rendent bien.
Cette année, on a eu le plaisir de partager ce lien à la nature en direct lors de notre journée porte-ouverte mais aussi avec deux de nos parrains entreprise:
- Une équipe d'OREAS Conseil est venue passer un moment chez nous.
Après quelques franches rigolades, tout le monde s'est habillé en apiculteurs et rapidement chacun avait un cadre d'abeilles dans les mains.
L'équipe est repartie avec de bons souvenirs et nous le sentiment d'avoir partagé un peu de notre passion.
- Nous avons été invités par ALTIMIS GROUP à Lyon pour l'inauguration de nouveaux locaux.
On a poussé les postes de travail informatique pour poser nos pots de miels et nos outils pédagogiques.
Il s'en est suivi une super soirée d'échanges aussi riche qu'intense.
Un moment dépaysant et très agréable pour nous.
Nous avons préparé avec plaisir les colis de tous nos parrains qui continuent à nous soutenir fidèlement malgré la conjoncture.
Nous remercions tous nos parrains, particuliers et entreprises !
Cette année a été plutôt pluvieuse même chez nous dans la Drôme.
Cette pluie a effacé en grande partie le miel de printemps, mais nous nous sommes rattrapés sur le miel de lavande fine et de garrigue produit en été.
Nous avons aussi fait un peu de miel de montagne et de forêt.
Pour nous, c'est une année plutôt satisfaisante avec un bon équilibre entre les différents miels.
Nous avons commencé il y a plus de 7 ans un programme de sélection d'abeilles adaptées à notre territoire.
Les conditions de cette année, plutôt favorables à l'élevage, ont révélé de très belles colonies qui se plaisent dans notre environnement et des résultats plutôt probants de ce travail de sélection qui se déroule sur le très long terme.
Bien sûr, nos colonies n'échappent pas au fameux frelon asiatique qui est un peu plus présent cette année.
Mais les populations de ruche sont plutôt fortes et nous avons observé de beaux comportements de défense des abeilles qui nous laisse penser qu'elles vont bien résister.
Souhaitons simplement que nous ayons bien nos -10°C pendant au moins 10 jours en décembre, comme c'était encore le cas il y a à peine cinq ans.
Notre autre prédateur favori, le "Varroa", n'oublie jamais nos colonies.
Mais nos abeilles vivent dans un environnement sain, sans contamination.
Et depuis 10 ans, des méthodes de lutte biologiques très efficaces ont émergées.
Alors ça prend du temps, c'est aussi un travail difficile en pleine chaleur au mois de juillet, mais cela n'effraie pas les descendants des charbonniers et paysans du Vercors que nous sommes.
Le Varroa est bien sous contrôle dans nos ruches !
Comme on le dit toujours : notre apiculture engagée n'aurait pas été possible sans les parrains d'Un Toit Pour Les abeilles, alors simplement :
MERCI À TOUS et bonne dégustation des miels qui arriveront bientôt chez vous!
Joyeux Noël avec un peu d'avance,
Céline et Jérôme de l'Abeille du Vercors
Les abeilles du Vercors
Nos ruchers sont répartis sur 4 secteurs du Parc du Vercors : le Diois, le Royans, le plateau et les hauts plateaux. A chaque secteur correspond un étage de végétation typique :
Le miel du Diois est butiné sur les thyms, sarriettes et le miellat de chêne, c'est un miel de garrigue : Note de caramel
Le miel de Lavande de Chamaloc nous invite dans la partie méridionale du Vercors à la rencontre des plantes aromatiques.
Ici sur les terres où pousse naturellement la lavande fine, on cultive aussi le lavandin. Notes végétales et fleuries.
Le miel du haut plateau du Vercors est produit à plus de 1200 mètres d'altitude. C’est un miel de sapin, mélèze et de framboisier, typique du Vercors. Notes boisés et maltés.
Le miel du Royans nous fait découvrir les coteaux de châtaigniers et les tilleuls plantés par nos ancêtres. Notes mentholés et intenses.
Le miel de Prairies fleuries est récolté à 800 mètres d’altitude. C’est un paysage de prairies où des milliers de fleurs apparaissent au printemps.
C’est donc un miel d’une grande diversité florale : trèfle blanc, épilobe, renoué bistorte, vipérine… Notes douces et fleuries.
L'apiculteur : Renald POULAIN
Renald, paysan bio depuis plus d’une dizaine d’années et ancien éleveur laitier a décidé de se diversifier dans l'apiculture biologique en 2012 (certification Ecocert).
Amoureux de la nature depuis son enfance, Renald a pour éthique le respect de l’environnement et une démarche respectueuse de l’homme et des générations futures.
Il élève lui-même ses reines et ses essaims, ayant suivi une formation spécifique d'élevage.
Ses ruches sont des dadants comportant chacune 10 cadres, elles sont fabriquées en pin douglas provenant de la forêt voisine, la peinture de protection des ruches dite Suédoise est faite par ses soins, avec de la farine, de l'huile de lin et de l'ocre.
Il cultive ses terres et plante sur plusieurs dizaines d’hectares les fleurs qui permettront à ses abeilles de s’épanouir.
Il fournit également en blé sur des variétés oubliées et pauvre en gluten les boulangeries alentours.
Les miels produits par Renald n’ont subi aucune transformation (non chauffés), ne contiennent aucun additif.
Ils gardent ainsi toutes leurs propriétés gustatives et bienfaits pour la santé.
Son objectif est d'atteindre 250 ruches pour vivre de l'apiculture.
NOUVELLES DE NORMANDIE
Bonjour à tous.
Je viens vous donner quelques nouvelles après la période hivernale.
Je constate plus de pertes cette année que l'an passé, notamment à cause du frelon asiatique et d'un hiver très humide.
Les abeilles ont pu cette automne faire une bonne réserve de miel ce qui m'a permis de ne pas avoir trop à les nourrir.
La nouvelle année apicole va bientôt commencer, avec mon fils Valentin nous sommes prêts et très motivés, nous avons d'ailleurs prévu d'aller voir nos ruchers cette semaine.
Le contexte actuel est difficile à cause des importations de miel en provenance de l'étranger, ce qui affecte notre trésorerie et empêche d'écouler nos stocks.
Nous sommes cependant déterminés à continuer et à ne pas baisser les bras!
Enfin nous tenons à vous remercier pour vos parrainages et n'oubliez pas : "consommons français".
Renald et Valentin.
Le rucher de la table du roi
Grâce à Alain et David, deux autres apiculteurs, Renald notre apiculteur Normand a pu découvrir le secteur de Fontenaibleau et sa forêt domaniale.
Il bénéficie de 4 beaux emplacements où seront réparties 50 ruches en parrainage.
Les abeilles pourront butiner Tilleuls, Chataîgniers, Acacias et Bruyère.
Les miels de Renald sont certifiés agriculture biologique.
L'apiculteur : Denis SIGUIER
"Les arbres volent,
de places en places,
sur le dos des abeilles." (DS)
Je suis originaire de Corse et pratique l’apiculture depuis 1998.
J’ai d’abord été initié et formé à l’apiculture par un ami apiculteur professionnel.
Travaillant dans la conservation des variétés fruitières et légumières locales et la sauvegarde des savoir-faire traditionnels,
j’en ai profité pour développer mes connaissances en apiculture auprès des anciens.
Puis j’ai franchi le pas et décidé de devenir apiculteur professionnel, mais après plusieurs années de travaux,
mon cheptel a été totalement détruit par un immense incendie qui a ravagé le Cap Corse…
Titulaire d’une solide formation agricole Bac agricole (Agronomie, aménagement-environnement),
du brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (en apiculture),
d’un BTS agricole Gestion et Protection de la Nature (spécialité Gestion d’Espaces Naturels),
et d’une formation d’Ingénieur Ecologue, j’ai recommencé à zéro et choisi de créer mon exploitation en Charente (en Agriculture Biologique).
Ma connaissance de la nature me permet de sélectionner les meilleurs environnements non seulement pour produire des miels AB de qualité,
mais aussi pour contribuer activement à la conservation de la nature et de la biodiversité.
Après constitution de mon cheptel, et installation agricole, je suis en phase de développement de mon projet de conservation de la biodiversité dans la Vallée de l'Or (en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine).
Les abeilles, la nature et moi, avons aujourd’hui besoin de votre soutien !
Miels et produits de la ruche certifiés Agriculture Biologique - France par Ecocert, labellisés "Bio Sud-Ouest france" (garantie d'origine). En cours de labellisation "Paysan de Nature".
EARL Ferme Apicole et éco-logis de la Vallée de l'Or
16 350 - Champagne-Mouton
SIREN : 892 180 258 00014
Nouvelles Printanières 2024
Chère marraine, cher parrain,
J’attendais que de meilleures nouvelles arrivent pour vous les transmettre…
Mais hélas, cette année 2024 s’annonce bien morose. Dans mon nord Charente nous sortons d’une « saison des pluies » de 8 mois.
L’arrivée tardive du froid a, pour la troisième année consécutive, permis le maintien des colonies de frelons à pattes jaunes (dits « frelons asiatiques ») jusqu’au 10 décembre avec une prédation importante sur les ruches (du fait des conditions météorologiques difficiles mais permettant malgré tout leur survie).
La production d’essaims, leur élevage et les vols de fécondation ont été difficiles et ont trainés du fait de la pluie (confinement des abeilles dans les ruches et temps de travaux difficiles à placer). Quelques jours de beau temps ont permis aux colonies de produire un peu de miels que j’ai préféré leur laisser et partager avec les essaims et malgré cela, il a fallu nourrir au mois de mai…
Le printemps est, normalement, la saison offrant le plus de floraisons mais cette année aucune récolte n’a été possible. Avec les changements climatiques en cours, l’enjeu pour l’apiculteur est d’arriver à mettre ses essaims en production le plus tôt possibles pour profiter d’un maximum de floraisons, mais nous ne pouvons compenser les températures fraîches qui freinent le développement des colonies… On constate également que les floraisons de printemps sont de moins en moins étalées avec de nombreuses fleurs qui se succédaient qui fleurissent de plus en plus en même temps. Si le travail des abeilles domestiques a été entravé, il en va de même pour tous les pollinisateurs (même les bourdons qui sont les plus résistants au froid ont été moins actifs cette année), il faut s’attendre à une mauvaise pollinisation tant pour les fleurs sauvages que pour les espèces cultivées…
Dans moins de 4 mois, la saison sera terminée et les prévisions météorologiques annoncent des canicules et orages… Pendant les périodes de canicule, les plantes se mettent en résistance et ne produisent plus de nectars (donc pas de miel, comme cela a été le cas les deux années passées avec le châtaignier), par exemple, au-dessus de 24°C le sarrasin ne produit plus de nectar. L’été, et surtout quand il est chaud, est une période de résistance pour la nature, les fleurs et les abeilles. Les espoirs de récoltes pour compenser les pertes de printemps sont très faibles…
Cette année, l’impression de n’avoir fait qu’élever et prendre soin des abeilles, sans pour l’instant avoir produit de miels…
Je vous ai parlé l’an dernier de la difficulté d’adaptation des apiculteurs à la multiplicité des calamités et risques auxquels nous faisons face (parasitisme chronique par Varroa destructor, prédation par frelons à pattes jaunes, pesticides, cloisonnement et appauvrissement des milieux naturels, alternances de périodes pluvieuses et canicules) et qui associées aux réalités biologiques des abeilles nous laissent de moins en moins de marges de manœuvre. 2024 en est l’exemple parfait (espérons seulement que les colonies de frelons aient aussi souffert !) et je crains qu’il y ait cette année de nombreuses défaillances d’entreprises apicoles (accentuées par une guerre des prix causée par le dumping social, environnemental et qualitatif) …
Des démarches administratives sans fin et inutiles (voire des ré-autorisations de pesticides tueurs d’abeilles) constituent aujourd’hui quasiment le seul soutien des pouvoirs publics à la filière apicole en France. Par exemple, les apiculteurs n’ont pas accès à la PAC, il existe une seule Mesure Agri-Environnementale et Climatique (MAEC) pour la participation à la pollinisation des espaces naturels (avec un cahier des charges très contraignant pour une aide très faible) pour l’apiculture et depuis cette année il faut en faire la déclaration deux fois (site PAC et Région) pour espérer peut-être en bénéficier…
Ainsi, chère marraine, cher parrain, votre soutien via Un Toit pour les Abeilles est de plus en plus important au maintien d’une apiculture respectueuse de l’abeille en France. Parlez-en autour de vous, les apiculteurs-RECOLTANTS français ont besoin de soutien, c’est à eux qu’il faut acheter le miel, et c’est eux qu’il faut soutenir !
Les autres nouvelles de la ferme sont mitigées. J’assume maintenant seul la ferme et ses travaux après une séparation, ce qui ne manque pas de causer des retards et difficultés. Les brebis vont bien et les agnelages se sont bien passés, les réserves d’herbes étaient faibles cet hiver du fait d’une croissance ralentie et stoppée par les canicules, et j’ai eu un gros travail de rotation de parcs (toujours avec les filets mobiles, et du coup, je n’ai pas eu le temps d’avancer mes clôtures cette année…). J’essaye donc de ne pas augmenter la taille du troupeau et continue à sélectionner les brebis les plus solides. Avec ce printemps arrosé, l’herbe est abondante et les agneaux ont bien poussé !
Le travail de conservation de la biodiversité mené depuis plusieurs années avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Aquitaine et l’opération « Des fleurs dans la Vallée de l’Or » d’Un Toit pour les Abeilles porte ses fruits ; les populations de fritillaires pintades se développent ainsi que celles de nombreuses fleurs et orchidées. J’ai découvert dans mes prairies une orchidée qui n’avait pas fleuri en Charente depuis plus de 10 ans ! Les populations de pollinisateurs se développent également. Le soutien constant du Conservatoire et d’Un toit pour les Abeilles et à long terme à cette opération de conservation de la biodiversité permet de produire des résultats dans le temps. Car si de nombreux exemples prouvent que l’on peut faire « revenir » la biodiversité, c’est un travail précis, de longue haleine et qui doit être poursuivi avec assiduité.
L’eau a aussi profité aux plantations d’arbres réalisées qui se portent bien (environ 2 500 arbres et arbustes plantés et plusieurs kilomètres de haies et clôtures recréés, pour servir de corridors biologiques notamment pour les chauves-souris dont environ 20 espèces fréquentent la grotte protégée de ma vallée (ainsi qu’une stygofaune – faune des grottes – rare avec au moins une espèce endémique au Poitou-Charentes).
J’ai eu la chance de rencontrer certaines marraines et parrains soit lors de livraisons de miels (pour les parrains les plus proches et selon le temps disponible et les déplacements), soit lors de journées (pluvieuses !) de cohésion pour des entreprises marraines. Depuis le début du mois de Mai, je suis la météo pour programmer une journée d’ouverture de rucher et initiation à l’apiculture pour mes marraines et parrains, mais hélas, tous les week-ends ont été pluvieux… Surveillez vos mails d’Un Toit pour les Abeilles, dès qu’un week end ensoleillé se préfigure, je programme une journée (avec pique-nique sorti du sac) pour que l’on puisse se rencontrer !
Vous savez que j’accorde une grande importance à la sensibilisation à la biodiversité, au rôle et à la biologie des abeilles et de la colonie, aux travaux et rôles de l’apiculteur, à l’initiation et à la formation à l’apiculture (avec un diplôme de Technicien Sanitaire Apicole qui me permet d’intervenir en conseil et formation) et vous pouvez me contacter, via un Toit pour les Abeilles, je serai heureux de vous accueillir à la ferme (selon disponibilités…) et de vous initier ou former à l’apiculture, voire à organiser une journée de cohésion et de découverte pour votre entreprise. En effet, les apiculteurs travaillent en secret et cachés (du fait de la dangerosité – relative - des abeilles), et notre travail ainsi que celui des abeilles est trop méconnu, bien que d’une importance cruciale pour le vivant.
Pour ceux qui reçoivent leurs miels au printemps, les expéditions sont en cours et vous serez bientôt livrés (bonne dégustation !).
Encore une fois, merci pour votre soutien et ce travail commun au service de la conservation des abeilles, des pollinisateurs et de la biodiversité, réalisé avec Un Toit pour les Abeilles et vous marraines et parrains !
En espérant que ces nouvelles vous trouvent ainsi que les vôtres en bonne santé et bonne forme après ce très long automne,
Amitiés,
Denis
Le rucher La Ruche.bio
Le rucher parrainé par un « Toit pour les abeilles » est situé au cœur d’une vaste forêt (3 km de rayon) afin de garantir la production de Miels Bio.
Cette forêt de Charente Limousine est classée en ZNIEFF de type 1 (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique)
au sein d’un vaste ensemble naturel avec rivières, prairies et boisements (classé en ZNIEFF de type 2).
Ce rucher environné de feuillus et de résineux est un véritable sanctuaire pour les abeilles
qui y trouvent toute l’année des ressources de qualité !
Ce rucher permet de produire des Miels certifiés AB (Agriculture Biologique – France, certification par Ecocert)
de Châtaigner, Acacia, Forêt, voire de Ronce et Callune (« Bruyère »).
Des miels authentiques issus de la flore naturelle !
L'apiculteur : Arielle et Eric MAIDON
Eric : J'ai travaillé longtemps comme plombier chauffagiste. Mais quand j'ai eu 50 ans,
j'ai dit « Stop ! Maintenant je vais faire ce que j'ai envie de faire ! » et je suis reparti à l'école pour passer un BPREA d'apiculture.
Après avoir acheté 25 ruches en 2013, j'ai construit les autres et commencé à agrandir mon cheptel.
En 2018, celui-ci s'élevait à environ 200 colonies et obtenait une certification AB.
Arielle : J'étais institutrice depuis une trentaine d'années. J'ai pris ma retraite et je me suis engagée avec lui dans cette nouvelle voie.
Je donne un coup de main au rucher et à la miellerie, mais je m'occupe plutôt de la transformation (granolas, gâteaux, pâtes à tartiner...) et des marchés.
Je garde un contact avec l'éducation en animant parfois des ateliers de sensibilisation au peuple des abeilles, auprès des enfants d'âge scolaire.
Cette nouvelle vie nous satisfait, elle est cohérente avec nos envies d'écologie et de mieux vivre, et nous avons l'impression de contribuer à une alimentation plus saine avec nos produits !
Le parrainage de ruches avec Un Toit Pour Les Abeilles est pour nous une réelle opportunité de faire face aux difficultés auxquelles sont confrontées les abeilles et les apiculteurs de nos jours.
Merci pour tous vos parrainages !
Rappel de ma porte ouverte
Petit rappel de notre porte ouverte ce dimanche.
Nous vous proposons une journée de découverte de l'apiculture !
Rendez-vous à 10h.
Au programme :
Café de bienvenue
Visite du rucher (éventuellement déplacement en voiture vers un rucher voisin)
Pique-nique partagé: apportez une salade ou une tarte salée ou votre spécialité, nous nous chargeons du dessert!
Visite de la miellerie
Atelier enfants « comprendre la pollinisation », atelier adultes « les gestes de l'apiculteur »
On termine avec une dégustation des produits élaborés avec notre miel !
Merci de prévoir une tenue adaptée. Nous fournirons des tenues pour le rucher, mais pensez à vous munir de chaussures montantes ou de bottes, de gants épais et de pantalons.
Voici l'adresse du lieu :
La Coumette
Lieu-dit Larrouté
1791 route de la Ticoulette
32140 Lalanne-Arqué
Pour le GPS indiquer Larrouté ou sur Google maps La Patte dans le Pot apiculture
Hâte de vous rencontrer !
Evènement gratuit à l'initative d'Un Toit Pour Les Abeilles
Toute participation nécessite inscription via ce lien ici
Le Rucher La Patte dans le Pot
Le rucher est situé chez nous dans le Gers, avec environ 200 ruches dont 160 actuellement en production.
Etant situés à l'intersection du Gers, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées, nous sommes idéalement placés pour effectuer de petites transhumances vers des zones mellifères :
tilleul, châtaignier et suivant les années bruyère callune dans le piémont pyrénéen, acacia, tournesol et sarrasin en plaine.
Également colza et tournesol en miel conventionnel.
L'apiculteur : Jorris VAN BERGEN
J’ai commencé l ’apiculture aux Pays-Bas, avec une dizaine de ruches dans le jardin de mes parents, et comme hobby à côté de mon emploi en tant que prof de français dans un collège.
En recherche d’un meilleur endroit pour les abeilles - et pour l’apiculteur surtout - je suis parti en voyage en 2014 et j’ai abouti dans les Alpes Maritimes,
où j’ai fait du wwoofing (Lien : www.wwoof.fr) chez un autre apiculteur du réseau Un Toit pour les Abeilles, Philippe Chavignon.
Ebloui par la beauté environnante et le bien-être des abeilles, j’ai fini par trouver ma vie dans cet endroit.
Je m’installerai apiculteur à titre exclusif en 2019 après avoir obtenu mon diplôme agricole avec spécialisation apicole.
Je conduis mes ruches en AB, label qui correspond à mes valeurs et à ma personnalité.
Je m’installerai à Saint-Léger, pittoresque village à 45 minutes du "Rucher des Gorges de Daluis" sur lequel est greffé mon exploitation, que j’ai baptisée le "Rucher Au Septième Miel".
Une saison difficile
Chères marraines, chers parrains,
Un petit mot pour vous raconter l’état de mes abeilles et l’avancement de ma saison.
Ma saison a été difficile, sans doute la plus difficile depuis mon installation. Une sortie d’hiver ok mais avec beaucoup de besoin de nourrir les ruches. Ensuite des récoltes qui n’atteignent même pas le quart de ce que l’on fait d’habitude au printemps, puis les pluies très très attendues en fin de printemps.
Après ces pluies abondantes, la miellée sur les lavandes allait être magnifique - on y croyait tous. J’ai même mobilisé ma trésorerie pour investir dans des hausses car je pensais en manquer. La déception n’aurait guère pu être plus grande : le sirocco (vent sec du sud) s’est levé vers la mi-août mettant fin à toute miellée. Et ce qui est pire : des chenilles ont dévoré les plants de lavande. Les apiculteurs provençaux peinent cette année, mais pour les lavandiculteurs c’est la catastrophe totale et il y en a pas mal qui jettent l’éponge. Aujourd’hui, le plateau de Valensole constitue des champs de lavandes arrachées à perte de vue. L’apiculture provençale est en danger : la filière de cette région à climat souvent sec est très dépendante de la miellée généreuse de lavande sur le plateau de Valensole. Pour maintes apiculteurs ce miel constitue la moitié, voire plus, de leur chiffre d’affaires et c’est mon cas. L’avenir est donc incertain et nous vivrons dorénavant de saison en saison.
Aujourd’hui, mes colonies sont plus faibles que d’habitude à cette époque. En cause est un manque de pollen diversifié, suite à une canicule prolongée qui a beaucoup fait souffrir la végétation. Nous avons perdu une soixantaine de ruches cet été – il est vrai que je n’avais plus l’habitude de ce genre de perte. De plus, je suis assez pessimiste pour l’avenir proche même si je suis content des pluies récentes très attendues. Je crains juste qu’elles aient été trop tardives. Les abeilles ont besoin d’une période de forte dynamique entre septembre et octobre pour constituer les abeilles d’hiver : ces abeilles vivent beaucoup plus longtemps – passent l’hiver – et ont une constitution physique différente que les abeilles d’été qui ne vivent qu’un mois. Les abeilles d’hiver ont besoin de recevoir une nourriture de grande qualité au stade larvaire, mais en manque de pollen les nourrices ne peuvent pas offrir cette nourriture extrêmement riche en acides aminées et autres protéines. Les abeilles d’hiver naissent donc faibles et mourront précocement en sortie d’hiver. Les colonies peineront au mois de février/mars et je le sais déjà. Il n’y a rien que je puisse faire, car étant en Agriculture Biologique, le nourrissage de protéines est proscrit. Je comprends bien pourquoi, mais parfois on aimerait juste donner tout ce qu’on peut à ces abeilles et c’est un peu frustrant que ce ne soit pas autorisé.
Il y a aussi de bonnes nouvelles : j’ai occupé de nouveaux emplacements dont certains ont fait de jolies surprises. Un emplacement en particulier, à 1400 mètres d’altitude, a fourni aux ruches présentes une belle miellée de lavande sauvage. Malheureusement, ces lieux sont assez rares et la miellée de lavande fine est très capricieuse.
Une autre bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à faire un beau progrès sur le potentiel génétique de mes colonies. J’ai pu sélectionner des souches importées dans mon exploitation aux qualités rustiques et j’observe vraiment leur meilleure adaptabilité face notamment aux aléas climatiques et aux creux de miellées prolongés. Il est extrêmement important pour la survie de l’abeille d’être à la recherche d’une génétique pouvant faire face aux changements climatiques et je pense être sur la bonne voie. Le changement climatique reste à mon avis le défi le plus dur de l’apiculture de demain.
A bientôt, chers parrains, et merci beaucoup pour votre soutien qui semble être plus pertinent que jamais.
Jorris
Le Rucher au Septième Miel
Je suis passionné par le monde des abeilles et par l’apiculture, et j’ai aujourd’hui la formidable chance d’en faire mon métier.
Je possède actuellement une centaine de ruches, et le projet est d’atteindre les 300 ruches, ce qui me permettrait à moi et à ma famille de vivre de cette activité.
C’est un très beau métier, mais qui connaît beaucoup de défis au quotidien, non seulement liés à la fragilité de l’abeille dans la nature de moins en moins sauvage,
mais aussi aux charges de travail très concentrées sur la saison apicole.
J’élève moi-même les reines et les essaims nécessaires pour l’exploitation, ce qui est un facteur clef dans la réussite en bio.
C’est ce qui me permet d’avoir des reines de qualité, l’offre sur le marché étant très limitée.
Voilà tout est dit, si ce n’est que j’ai besoin de vous pour aboutir à ce rêve ambitieux mêlant préservation de la nature et protection de l’abeille.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher ?
Chers parrains, chères marraines,
L’année touche à sa fin et les fêtes approchent à grands pas ! Peut-être pensez-vous déjà aux cadeaux que vous aimeriez offrir à vos proches pour Noël ?
Chez farouche.fr la boutique solidaire de Un Toit Pour Les Abeilles, nous avons imaginé une sélection de coffrets uniques à glisser sous le sapin, dont notre meilleure vente de Noël :
le tout nouve...